Le temps est venu d’élargir le RPC

Fredericton (11avril 2013) : Plus de 300 délégués présents au 50e congrès annuel du Syndicat canadien de la fonction publique du Nouveau-Brunswick (SCFP NB) à Fredericton ont demandé au gouvernement fédéral de doubler progressivement les prestations du Régime de pensions du Canada (RPC) pour tous les travailleurs et travailleuses du Canada.
« Cette décision fera une différence considérable dans la vie des travailleuses et travailleurs canadiens, surtout en période d’insécurité grandissante relative à la retraite », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.
En juin prochain, les ministres des Finances d’un bout à l’autre du pays se rencontreront pour discuter de la bonification du Régime de pensions du Canada.
« La majorité des ministres provinciaux des Finances sont d’avis qu’il est temps d’élargir le RPC et désirent ardemment en discuter en juin prochain. Au Nouveau-Brunswick, notre tâche est d’autant plus ardue, car le premier ministre David Alward n’a pas encore souscrit à l’idée de bonifier le RPC. Nous pouvons aider et insister pour un réel changement en mettant l’accent sur la sécurité des retraites », a ajouté M. Légère.
« De plus en plus de Canadiens font face à l’incertitude quant à leurs plans de retraite. Au-delà de six travailleurs canadiens sur dix ne bénéficient pas d’un régime de pension au travail et les Canadiens n’ont pas les moyens de contribuer à des systèmes privés d’épargne comme des REER. En fait, moins d’un quart des contribuables canadiens ont versé une telle contribution l’an dernier. »
« En augmentant graduellement les contributions au RPC d’environ 3 % sur une période de 7 ans, les Canadiens recevront — en fin de compte — 50 % de leurs revenus à titre de prestations de RCP, au lieu de 25 %, comme c’est le cas actuellement.
« Rehausser la sécurité des retraites devrait être une priorité pour le gouvernement et la bonification du RPC est la meilleure façon d’y parvenir, et ce, pour aider les travailleurs à prendre leur retraite dans la dignité. »
Les délégués ont également signé une pétition demandant aux ministres des Finances de se pencher sur cette importante question prestement.