Des travailleuses et travailleurs de la santé manifestent pour un nouvel Accord sur la santé

ROTHESAY : Les membres de la section locale 1252 du SCFP – le Conseil des Syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick (CSHNB) – ont manifesté devant le bureau du ministre de la Santé Ted Flemming, en demandant au gouvernement Alward qu’il continue de faire pression sur son homologue fédéral pour le renouvellement de l’Accord sur la santé.

« Cette semaine, l’Accord sur la santé en vigueur depuis dix ans est venu à échéance. Nous croyons que le fait de ne pas renouveler l’Accord aura des effets dévastateurs sur la prestation des services de santé dans la province », a affirmé la présidente du CSHNB, Norma Robinson.

« Le Nouveau-Brunswick dépend énormément du financement fédéral pour ses services de santé partout dans la province. Le refus du gouvernement fédéral de renouveler l’Accord aura pour conséquence de faire perdre au Nouveau-Brunswick des centaines de millions de dollars au cours des prochaines années. »

« Augmenter les paiements de transfert aux provinces de six pour cent par année au cours des trois prochaines années, selon les intentions d’Ottawa, ne réglera rien, surtout pour une province comme le Nouveau-Brunswick. »

« Déjà, le système des soins de santé au Nouveau-Brunswick est étiré au maximum. Au cours des années, des hôpitaux ont été fermés, des services de santé en milieu rural ont été abolis et le niveau de services a été réduit. Sans le renouvellement de l’Accord sur la santé, nous verrons probablement d’autres fermetures d’hôpitaux et de lits et d’autres réductions de services et de personnel, surtout dans les petites communautés. Avec une population vieillissante, ce scénario est très préoccupant. »

« Le premier ministre Alward affirme que lui et ses homologues provinciaux se sont opposés à la décision du gouvernement fédéral. Nous demandons au Premier ministre Alward et au ministre Ted Flemming de faire du renouvellement de cet Accord sa priorité. Les Néo-Brunswickois ne peuvent se permettre de recevoir moins de services de santé », a conclu la porte-parole.