SCFP 1190 : Routes dangereuses en raison des coupures

Fredericton – Les travailleurs des autoroutes du Nouveau-Brunswick, représentés par la section locale 1190 du SCFP, ont tenu une conférence de presse pour exprimer leurs inquiétudes vis-à-vis les compressions du ministère des Transports et de l’Infrastructure au programme d’Entretien hivernal.

Andrew Hardy, Président du SCFP 1190, lors de la conférence de presse

Lors de la conférence, la section locale a officiellement relancé sa ligne téléphonique « Mauvaises routes » pour permettre aux gens de signaler le piètre état des conditions routières en raison des compressions dans le programme d’Entretien hivernal.

« Nous demandons au gouvernement de renverser les réductions passées : réduire le programme d’Entretien hivernal dans une province comme le Nouveau-Brunswick n’est vraiment pas une option », a déclaré Andy Hardy, président de la section locale 1190 du SCFP.

Hardy a énuméré plusieurs réductions passées – et maintenues – au programme d’Entretien d’hiver :

  • 26 chasse-neiges et niveleuses ne pourront servir au déneigement des routes ; ceci s’ajoute aux 29 pièces d’équipement lourd qui ont été entreposées ; le Ministère travaille donc maintenant avec 55 pièces d’équipement en moins ;
  • 70 opérateurs de moins au programme d’Entretien hivernal depuis 2013 ;
  • Aucun opérateur remplaçant ne sera disponible dans certaines régions de la province ;
  • Réduction dans les budgets de sable et de sel ;
  • 6,2 $ millions seront versés au groupe-conseil PVA du Québec, de l’argent qui quittera la province au lieu d’être utilisé sur les routes du Nouveau-Brunswick.

« Les membres de la section locale 1190 du SCFP se font un devoir de garder nos routes nettoyées et sécuritaires. Mais avec les compressions qui s’additionnent, cette mission devient de plus en plus difficile. » a affirmé Hardy.

Cette année, l’occasion d’annuler les contrats PPP se présentera lorsque le contrat privé avec le MRDC pour la route de Moncton à Fredericton expire le 1er janvier 2017 et devrait être renégocié.

« Le labourage du secteur privé coûte plus cher et est beaucoup moins efficace que le travail sur les routes du secteur public. Ce gouvernement à la chance de conclure un accord pour la sécurité de nos citoyens. Il est temps de ramener le travail à l’interne », a conclu Hardy.

De gauche a droite: Bill Cameron, vice président du SCFP 4848, Brien Watson, president du SCFP 1253, Andrew Hardy, president SCFP 1190 & David Perkins, Représentant National du SCFP

Hardy était aussi entouré du vice président de la section locale 4848, Bill Cameron, qui représente les ambulanciers paramédicaux, et Brien Watson, président de la section locale 1253, qui représente les chauffeurs d’autobus scolaires.