BATHURST: La décision du propriétaire du Château Bathurst de fermer les portes et barricader le plus grand hôtel et centre de congrès du Nord du Nouveau-Brunswick est triste pour les travailleuses et travailleurs et est un coup dur pour la population de Bathurst, confirme le syndicat représentant les travailleuses et travailleurs en grève.
Trente-quatre membres des Travailleurs Unis de l’Alimentation et du Commerce, Section Locale 1288P ont tenté, à plusieurs reprises, de négocier pendant la grève de 28 mois. Cette grève a débuté lorsque l’employeur, Rijpke Beukema, a tenté de baisser les salaires, enrayer la séniorité et redistribuer les pourboires.
« Le démantèlement de l’hôtel ne fait aucuns sens et semble même être un geste vindicatif. » confirme le représentant des TUAC Canada, Terry Carter. Ceci est une suite des tactiques de M. Beukema tout au long de la grève. M. Beukema et sa compagnie furent coupables, lors de trois différentes audiences, de violer la Loi sur les Relations Industrielles, pour des gestes d’intimidation et des gestes de violence envers les grévistes, en plus d’avoir été trouvé coupable de négociation de mauvaise foi. M. Beukema et sa compagnie sont également coupable d’outrage de la Cour par la Cour du Banc de la Reine pour leur refus de se soumettre aux décisions de la Commission du Travail et de l’emploi. Trois individus, incluant M. Beukema, font actuellement face à des accusations criminelles pour assaut contre les grévistes.
Malgré tout, le syndicat et ses membres ont maintenu tous les efforts afin de négocier une convention collective qui soit raisonnable et juste. « Tout au long du conflit, nous avons toujours voulu négocier. Dès le début de la grève, nous avons maintenu tous les efforst possible afin d’obtenir des négociations de bonne foi » De dire Terry Carter
Avant que l’employeur se retire de la table pendant les récentes négociations, le syndicat a fait plusieurs offres sur les salaires et nous avons confirmé que nous accepterons une entente de cinq ans. Le 4 septembre dernier, le syndicat a proposé la médiation obligatoire, ce que l’employeur refuse. Encore une fois, ceci est une suite des tactiques de M. Beukema. Le Syndicat est pleinement engagé à résoudre le conflit par la médiation avec Andrew Currie (ce que l’employeur refuse de poursuivre), avec l’assistance de la Commission du Travail et de l’emploi, par l’entremise de la gestion de cas (ce que l’employeur refuse de tenter), auprès de la Commission du Travail et de l’emploi même (Que l’employeur a confirmé qu’il ne se présentera plus) et par l’entremise d’un commissaire d’enquête industriel nommé par le Ministre du Travail. (l’employeur s’est retiré de la table).
« Nous parlons de la vie de vrai gens. Des personnes qui ont vécu et qui ont travaillé toute leur vie dans cette communauté, et dont certaines ont travaillé à cet hôtel pendant plus de 25 ans. Ces gens sont dévoués à la région de Bathurst et sont dévoués au Château Bathurst. La même chose ne peut être dit de M. Beukema. »
« Je crois que M. Rijpke Beukema n’a jamais eu l’intérêt de Bathurst à cur lorsqu’il a fait l’acquisition du centre des congrès. Son but était de faire un profit sur le dos de la population de Bathurst et les travailleuses et travailleurs qui ont fait de ce centre de congrès la fierté de la communauté. Notre but fut de protéger les emplois tout en étant traité avec respect et dignité pour notre travail. »
M. Carter a confirmé que maintenant que l’hôtel est fermé, la ligne de piquetage n’a plus son besoin. Le Syndicat va diriger ces ressources à d’autres services afin d’aider ses membres à trouver de l’emploi et de la formation. Toutefois, le syndicat n’est pas certain de l’avenir de la propriété.
« M. Beukema fait des pieds et des mains afin d’assurer que la propriété n’est pas la proie de vandalisme. Ceci porte à croire qu’il a l’intention de réouvrire à une date ultérieure ou de vendre. » confirme M. Carter. « Si M. Beukema réouvre l’hôtel, nos membres sont prêts à poursuivre la ligne de piquetage tant et aussi longtemps qu’une convention collective n’est pas négociée. S’il trouve un acheteur, nous sommes confient que nous pourrons s’asseoir avec le nouveau propriétaire et négocier une convention collective et de mettre les ressources du syndicat au service de l’établissement afin que la fierté revienne aux citoyens et citoyennes de Bathurst. »