BATHURST: Cette décision est clairement inadmissible et contrevient à la charte canadienne des droits et libertés, ajoute Légère. Les citoyennes et citoyens du Canada ont un droit garanti de liberté d’expression, de liberté d’association et de réunion pacifique.
Une décision récente de la cour interdisant le piquetage au Château Bathurst est un pas en arrière, souligne Daniel Légère, président du Syndicat canadien de la fonction publique du Nouveau-Brunswick.
« Cette décision est clairement inadmissible et contrevient à la charte canadienne des droits et libertés, ajoute Légère. Les citoyennes et citoyens du Canada ont un droit garanti de liberté d’expression, de liberté d’association et de réunion pacifique. Toute tentative d’éliminer ces droits contrevient directement à la charte des droits et libertés. »
« Chacune et chacun au Canada ont le droit fondamental de manifester paisiblement et d’exprimer leur point de vue, et les employés ayant le droit légal de grève contre leur employeur ne font pas exception. Ce fait a été reconnu bien avant que la Charte garantisse ces droits. Légère ajoute que cette décision va tout simplement assombrir les relations dans un litige qui dure déjà depuis trop longtemps. »
« Nous appuyons l’union des travailleurs et travailleuses unis de l’ alimentation et du commerce et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick qui veulent que cette décision soit annulée, dit Légère. Il y a un déséquilibre réel si la direction antisyndicale du Château Bathurst peut continuer d’exploiter l’entreprise comme d’habitude, mais que les employées et employés en grève ne peuvent pas se rassembler pour exprimer paisiblement leur point de vue sur une ligne de piquetage. »
« Nous demandons aux citoyennes et aux citoyens, aux visiteuses et aux visiteurs, qui ont l’esprit d’équité, de boycotter le Château Bathurst. Cette action permettrait d’accélérer une résolution à ce conflit qui s’ éternise, » de conclure Légère.