FREDERICTON (25 novembre 2008)- Environ 300 militants syndicaux ont manifesté devant l’Assemblée législative cet après-midi pour dire NON aux partenariats public-privé et à la privatisation des services publics de la province.
« Vue la présente crise financière, il devient de plus en plus clair que les projets PPP ne font pas de sens, » dit Daniel Légère, président du SCFP NB.
« Avec les projets PPP, le gouvernement hypothèque l’avenir de nos enfants en signant des contrats de location de 25 ans avec des sociétés étrangères pour construire des écoles, des hôpitaux et des palais de justice. »
« Les projets PPP sont plus dispendieux et risqués pour les contribuables. D’ailleurs, le vérificateur général du Nouveau-Brunswick a soulevé, il y a 10 ans, des inquiétudes au sujet des écoles bâties en suivant le modèle de PPP. Il a constaté que le gouvernement avait payé 900 000 $ de plus pour la construction de l’école élémentaire Evergreen Park à Moncton en suivant le modèle PPP. Pourquoi, donc, suivons-nous encore cette route pour nos infrastructures publiques ? » questionne Légère.
« Nous sommes également très préoccupés par la privatisation des services publics. Récemment, le gouvernement a décidé que des agences privées allaient fournir les services d’intervenants en intégration communautaire. Pour nous, c’est un manque flagrant de respect vis-à-vis des personnes touchées par ces mises à pied. Elles travaillent quotidiennement pour aider les familles en détresse dans la province. Nous croyons que le gouvernement a également manqué de respect envers nos familles plus démunies. »
« Le fardeau fiscal deviendra encore plus lourd pour les travailleurs et les travailleuses, ainsi que pour les pauvres de la province si la réforme fiscale proposée est adoptée. Ce gouvernement n’a pas été élu avec un mandat de réduire les services publics », a conclu Légère.