FREDERICTON-La grande priorité du budget aurait dû être d’empêcher le taux de chômage de grimper à au moins 8 % cette année et de s’établir dans les deux chiffres l’an prochain.
La grande priorité du budget aurait dû être d’empêcher le taux de chômage de grimper à au moins 8 % cette année et de s’établir dans les deux chiffres l’an prochain.
Un « plan de relance », ce n’est pas la même chose qu’un déficit. Si le gouvernement fédéral se dirige vers un déficit, c’est d’abord et avant tout parce que ses recettes fiscales sont en baisse, comme l’économie. Toutefois, ce n’est pas ce déficit qui stimule le pouvoir d’achat dans l’économie.
Nous avons demandé que le plan de relance se concentre sur deux aspects clés :
- les investissements publics dans les infrastructures, les « industries vertes » et les services publics;
- les mécanismes de soutien du revenu des victimes de la récession, en particulier par le biais d’une amélioration majeure du régime d’assurance-emploi et des pensions publiques.
Les investissements publics ont beaucoup plus d’impact que les réductions générales d’impôt sur la création d’emploi et l’économie. Les mesures de soutien du revenu qui s’adressent aux moins bien nantis sont beaucoup plus efficaces que les réductions de l’impôt des particuliers.