FREDERICTON (30 mars 2011):Le Syndicat canadien de la fonction publique, division du Nouveau-Brunswick (SCFP NB), se joint au front populaire et demande au gouvernement Alward de renverser sa décision d’abolir le Conseil consultatif sur la condition de la femme.
« Nous croyons que la décision d’abolir le Conseil consultatif est une façon de bâillonner les femmes de cette province », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.
« Au fil des ans, le Conseil consultatif a dénoncé les injustices et les inégalités qui existent dans cette province. Le Conseil a fait un travail exceptionnel avec très peu de ressource pour s’assurer que l’équité salariale, les services de garde à l’enfance, la place des femmes en politique, la discrimination et la violence par exemple ne soient relégués aux oubliettes par le gouvernement. Le Conseil joue un rôle essentiel; il est une source d’information et d’analyse sur la condition de la femme depuis 35 ans dans cette province.»
«L’abolition du Conseil pour sauver à peine quelques milliers de dollars est inacceptable et va priver les femmes de cette province d’une voix forte et indépendante. »
«Au cours des dernières années, nous avons vu le gouvernement conservateur de Stephen Harper tenter de museler les groupes de revendication et de femmes comme la Coalition pour l’équité salariale du N.-B. et la Coalition des services de garde à l’enfance du N.-B. en coupant leur financement. Le gouvernement conservateur de David Alward va encore plus loin en abolissant carrément le Conseil consultatif. »
« Dans son programme électoral, le parti conservateur parlait de transparence et s’engageait à travailler étroitement avec le Conseil consultatif. Il n’y a eu aucune transparence dans cette décision. »
« Le Premier ministre se doit de renverser cette décision budgétaire et de montrer qu’il est vraiment à l’écoute des gens », de conclure Daniel Légère.