Les communautés rurales ciblées par les réductions de services en santé

Fredericton (19 octobre 2011) :Le syndicat représentant les travailleuses et travailleurs de la santé, le Conseil des Syndicats hospitaliers du N.-B.- le SCFP 1252 est consterné par l’annonce ce matin de l’élimination de 14 autres emplois occupés par ses membres dans les hôpitaux et centres de santé communautaire de la province.

« Cette fois, le gouvernement cible les communautés rurales. Les centres de santé de McAdam, Black Harbour, Minto, Harvey et la vallée de Tobique sont touchés, en plus des hôpitaux de Miramichi et Dr. Everett Chalmers de Fredericton », de dire Norma Robinson, présidente de la section locale 1252 du SCFP.

« Nous avons aussi été informés que les heures d’ouverture des centres de santé seront aussi réduites. Le gouvernement devrait avoir honte de cibler les petites communautés qui reçoivent déjà le minimum de services de santé. »

« Ceux qui seront le plus affectés sont les ainés et les personnes à faible revenu. Ces centres sont éloignés des grands hôpitaux. La plupart des ainés n’ont pas de moyen de transport ou ils n’ont personne pour les conduire à ces centres qui sont à des heures de route. Plusieurs de ces centres de santé sont aussi là pour donner les services de première ligne à l’industrie forestière.

« Ironiquement, le gouvernement a déclaré, il n’y a pas si longtemps, qu’il n’y aurait pas de coupures dans certaines régions comme Miramichi et aujourd’hui, nous avons été informés de l’élimination de deux postes dans cette institution. »

“Au centre de santé de la Vallée de Tobique, le personnel est réduit de moitié. Qu’est-ce qui s’en vient : la fermeture du Centre? Il n’y a plus rien de reste. Ils sont déjà au minimum. »

« En août dernier, le gouvernement a coupé 4 postes et il en ajoute maintenant 14 sans compter les postes qui ont été éliminés par attrition. Quand cela va-t-il s’arrêter? », de demander Robinson.

« En bout de ligne, un poste éliminé signifie la réduction des services. »

« Cet employeur a aussi fait preuve d’un manque de respect envers ses employés. Le syndicat a été avisé 20 minutes avant que les travailleuses et travailleurs reçoivent leur avis de mise à pied », a conclu Robinson.