FREDERICTON (27 mars 2013) : Le Syndicat canadien de la fonction publique au Nouveau-Brunswick (SCFP NB) applaudit la décision du gouvernement provincial de retourner au niveau de taxation de 2006.
« Nous sommes heureux que le gouvernement provincial ait finalement décidé de s’attaquer à notre problème de revenus. Le Nouveau-Brunswick avait besoin de revenir à un système d’impôt progressif où chacun paie sa juste part d’impôt », a affirmé Daniel Légère, le président du SCFP NB.
« Nous applaudissons la décision du gouvernement de mettre de côté une augmentation de la taxe de vente et une taxe sur la santé et de ne pas tenir un référendum pour instaurer des péages sur les autoroutes ou augmenter la taxe de vente. Ces taxes sont une forme d’impôt régressif qui pénalise les moins nantis et ceux dont les revenus sont fixes. »
« Au cours des années, nous nous sommes enfoncés toujours un peu plus dans le rouge. L’insuffisance de revenus a eu des effets dévastateurs sur les services publics dont les Néo-Brunswickois et les Néo-Brunswickoises ont besoin. De nombreux services ont été réduits ou éliminés au cours de la dernière année. »
« Malheureusement, le gouvernement a attendu trop longtemps avant d’agir. Cette année, le budget contient des mesures qui auront des répercussions sur tous les Néo-Brunswickois. Le budget pour les soins de santé est gelé pour deux années, ce qui signifie réellement une réduction de 12 pour 100 en prenant en considération le taux d’inflation. Cette mesure aura un effet dévastateur sur le niveau de services fournis aux Néo-Brunswickois. »
« Nous devrons attendre pour voir les prévisions budgétaires afin de connaître tous les détails, mais avec 230 millions de dollars de compressions dans les ministères, des services seront amputés. Ce qui est préoccupant, ce sont les coupes de 4,2 millions de dollars dans les services à l’enfance, les compressions de 11,2 millions de dollars dans la sécurité publique, et une réduction de 26 millions de dollars au ministère des Transports et des Infrastructures.
« Ce budget s’en prend à nouveau aux fonctionnaires. Depuis son accession au pouvoir, le gouvernement a réduit les services publics en éliminant 1700 postes. De plus, les avantages sociaux des travailleurs qui ont été abandonnés sont en danger », a conclu Daniel Légère.