FREDERICTON (22 avril 2013) : Le syndicat qui représente les employés des bibliothèques scolaires, le SCFP section locale 2745, demande au gouvernement de fournir des ressources adéquates pour le maintien de ces infrastructures.
« Depuis plusieurs années, le financement des bibliothèques scolaires diminue, surtout pour l’achat de matériel et le nombre d’heures allouées pour les employés », explique Sandy Harding, présidente de la section locale 2745 du SCFP, le personnel de soutien à l’éducation.
« Le financement réservé aux bibliothèques scolaires n’est pas adéquat. La formule de financement prévoit un employé à temps plein (36,25 heures par semaine) pour mille élèves par district scolaire. Cela veut dire que dans les petites écoles où il y a une bibliothèque, l’employé est à temps partiel – de nombreuses bibliothèques n’ont pas d’employé. »
« De plus, le financement affecté à l’achat de livres pour les bibliothèques scolaires n’est que de 9 $ par élève par année. Nous demandons au ministère de l’Éducation d’établir des lignes directrices claires sur la façon dont cet argent est utilisé. Actuellement, le financement réservé aux bibliothèques scolaires ne se fait pas de façon transparente; il en revient à chaque district scolaire, et même dans certains cas aux écoles elles-mêmes, de décider comment l’argent destiné aux bibliothèques scolaires est dépensé. Il n’y a aucune garantie que l’argent est dépensé entièrement pour les bibliothèques scolaires. »
« Nous savons tous que la littéracie est un enjeu de taille dans la province. Plus de la moitié des Néo-Brunswickois adultes (56 pour 100 de la population de langue anglaise et 66 pour 100 de la population de langue française) ne possèdent pas un niveau de littéracie adéquat pour s’engager pleinement au sein de leur collectivité. »
« La première chose à faire pour contrer ce problème de littéracie, c’est pour les enfants d’avoir accès aux livres dans leur école. Les élèves devraient pouvoir aller à la bibliothèque en tout temps durant leur journée à l’école et pouvoir mettre la main sur des livres de tout genre. L’approche en littéracie commence avec une collection de livres renouvelée, en bon état et prête à être utilisée. Nos bibliothèques ont aussi besoin d’équipement et de matériel multimédia comme des tableaux interactifs, des tablettes électroniques, des tablettes de lecture, des livres électroniques, un plus grand nombre d’ordinateurs et d’autres ressources. Les nouvelles technologies devraient faire partie d’une stratégie bien préparée en littéracie. »
« L’an dernier, le 23 avril lors de la Journée du livre du Canada, le premier ministre David Alward a accepté notre invitation de lire un livre à des enfants dans une bibliothèque scolaire. Nous savons que le premier ministre Alward comprend bien le rôle important joué par les bibliothèques scolaires. Cette année, nous lui demandons de s’engager à fournir les ressources appropriées à ces infrastructures pour que les enfants de partout au Nouveau-Brunswick puissent avoir à portée de main des livres et toutes les ressources d’une bibliothèque scolaire. »
Le Nouveau-Brunswick compte environ 200 employés dans les bibliothèques scolaires. Le 23 avril est la Journée du livre du Canada, une journée de sensibilisation à l’importance des livres et de la lecture. Le mémoire sur les bibliothèques scolaires peut être téléchargé à partir du site Web du SCFP 2745 : www.cupe2745.net