MONCTON : Le syndicat représentant les travailleurs et travailleuses du milieu de la santé, la section locale 1252 du SCFP, demande au gouvernement d’arrêter de saigner à blanc les services de santé dans la province.
« Aujourd’hui, les services de buanderie à l’hôpital de Moncton et à celui de Tracadie-Sheila ferment leurs portes. Il s’agit d’une journée très triste pour les employés qui comptent de longues années de service dans ces deux établissements », a affirmé Norma Robinson, présidente de la section locale 1252 du SCFP, le Conseil des Syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick.
« Les services de buanderie sont offerts depuis 70 ans à l’hôpital de Moncton. À cet établissement, 22 employés perdent leur emploi; toutes ces personnes ont au moins 25 années de service. Où pouvez-vous obtenir un autre emploi lorsque vous avez travaillé toute votre vie pour le même employeur?»
« Les services de buanderie à l’hôpital de Tracadie-Sheila sont offerts depuis 50 ans. Onze personnes perdront leur emploi aujourd’hui; ces employés sont dévoués à leur travail depuis de nombreuses années. Qu’arrivera-t-il à ces familles? Est-ce qu’on s’attend que ces personnes aillent toutes travailler dans des services de buanderie de Fort McMurray? »
« En septembre, d’autres travailleurs et travailleuses du milieu de la santé ont reçu leur avis de licenciement ; un grand nombre de ces personnes travaillent dans les unités de soins de longue durée. Le gouvernement veut maintenant transférer la gestion des services non cliniques des hôpitaux au secteur privé comme les repas et le nettoyage. Si le plan du gouvernement va de l’avant, un plus grand nombre de travailleurs et travailleuses perdront leur emploi et verront des emplois bien payés remplacés par des emplois au salaire minimum. »
« Il est temps pour le Nouveau-Brunswick d’envoyer un message fort à ce gouvernement pour dire que les soins de santé sont importants, surtout avec une population vieillissante. Nous devons protéger les services de santé que nous avons en milieu rural aussi bien qu’en milieu urbain. Il est temps d’arrêter cette saignée de nos services de santé », a conclu Norma Robinson.