FREDERICTON : Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) au Nouveau-Brunswick demande au gouvernement Alward de ralentir la mise en œuvre du modèle à « risque partagé » de la Loi sur la pension de retraite dans les services publics (LPRSP).
« La semaine dernière, nous avons rencontré les représentants du gouvernement et nous leur avons fait part des inquiétudes de nos membres et des questions qui doivent être répondues concernant le nouveau modèle avant de l’imposer par la loi », a déclaré le président du SCFP NB, Daniel Légère.
«Le SCFP veut simplement que le gouvernement Alward prenne un moment de réflexion et discute des nombreuses possibilités qui permettraient de préserver les prestations déterminées de la LPRSP et d’en améliorer la capitalisation », a expliqué Légère.
« Nous croyons fermement que les régimes de retraite à prestations déterminées sont le moyen le plus efficace d’assurer un revenu de retraite convenable, sécuritaire et prévisible pour les travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick et à travers le Canada. Cependant, le SCFP reconnait que certains régimes de pension ont plus de défis que d’autres. Le modèle à « risque partagé » fut développé par un groupe de travail du gouvernement, en collaboration avec d’autres syndicats, y compris le SCFP, afin de trouver une solution aux problèmes critiques avec le régime de retraite des employés dans les soins de santé. Le SCFP a toutefois précisé au gouvernement Alward qu’il ne s’agissait pas d’un modèle universel qui réglerait à court terme tous les problèmes de régimes de retraite. »
« Nous n’avons jamais prétendu que le « statu quo » était la seule option pour la LPRSP. Mais nous ne pouvons également pas rester à ne rien faire pendant que le gouvernement Alward essaye de perdre les obligations découlant des régimes de retraite des travailleurs et travailleurs du secteur public. »
« Nous sommes prêts à travailler avec la province pour affronter les défis surmontables auxquels la LPRSP fait face et à trouver des solutions qui ne porteront pas de risques aux travailleurs et aux retraités », de conclure Légère.