FREDERICTON – Lors de la session extraordinaire d’une journée à l’Assemblée législative qui a eu lieu le mardi 29 juillet à Fredericton, le Parti libéral s’est engagé à soumettre le dossier des agents correctionnels à l’arbitrage exécutoire. Le Syndicat canadien de la fonction publique, section locale 1251, qui représente 500 agents correctionnels, travailleurs sociaux et gardiens de prison, se dit satisfait de cet engagement de l’opposition officielle. Le syndicat demande maintenant au gouvernement conservateur d’en faire autant.
« Cela fait maintenant plus de trois ans que nous sommes sans contrat de travail. Nous sommes les moins bien payés au Canada. Par conséquent, nous avons un très grave problème de rétention de personnel. Depuis cinq ans, des centaines d’agents correctionnels ont quitté les prisons provinciales », a affirmé Everett Godfrey, le président de la section locale 1251 du SCFP N.-B.
« Nous avons l’un des ratios les plus élevés en Atlantique, c’est-à-dire un agent pour un nombre pouvant aller jusqu’à 30 prisonniers sans barrière de protection. »
Selon le député libéral Bernard LeBlanc, l’enjeu doit être traité « immédiatement ».
« Après plus d’une année à la table de négociation et quatre cycles de conciliation, le gouvernement provincial n’a pas réussi à négocier un contrat essentiel à la sécurité publique qui doit être transféré à l’arbitrage exécutoire pour des raisons de sécurité publique », a conclu le président.