Fredericton : Le syndicat représentant les ambulanciers paramédicaux du Nouveau-Brunswick, la section locale 4848 du Syndicat canadien de la fonction publique, est déçu par les tactiques du gouvernement pour retarder l’adoption d’une loi qui permettrait aux premiers intervenants d’avoir droit aux indemnisations des accidentés du travail pour trouble de stress post-traumatique (TSPT).
« La semaine dernière, le gouvernement a appuyé le principe d’un projet de loi de député qui proposait des amendements à la Loi sur les accidents du travail. Les amendements permettraient aux premiers intervenants et intervenantes de recevoir des indemnités en cas de TSPT sans avoir à prouver que leur état de santé est lié à leur travail », a expliqué Denny Cogswell, porte-parole du SCFP 4848.
« Le projet de loi 15 a été adopté en deuxième lecture par les députés de l’Assemblée législative, mais ne se rendra vraisemblablement pas en troisième lecture. Il semblerait que le gouvernement n’appuiera pas les amendements jusqu’à ce qu’il y ait des études approfondies et plus d’informations sur le sujet. »
« Tout cela est très décevant. Nous observons de plus en plus de premiers intervenants et de premières intervenantes qui souffrent de TSPT. Nous devons mettre en place un système qui les aidera dès les premiers signes de trouble de stress post-traumatique. »
« Voilà trois ans, une loi similaire a été adoptée en Alberta. D’autres provinces envisagent de faire de même. Nous incitons le gouvernement à travailler avec les partis d’opposition sur cet important projet de loi. Nous lui demandons de ne plus retarder l’adoption de ces amendements qui simplifieront la procédure à suivre pour les premiers intervenants et les premières intervenantes souffrant de trouble de stress post-traumatique à la recherche d’aide », a conclu M.Cogswell.