FREDERICTON – Maintenant que le nouveau gouvernement libéral fédéral a signalé son intention de s’éloigner des projets d’infrastructures financés en partenariat public-privé (PPP), le gouvernement libéral du Nouveau-Brunswick devrait en faire autant.
« Il semble que le gouvernement fédéral n’obligera plus les provinces et les municipalités à considérer le financement des projets de $100 millions et plus en PPP. C’est un geste positif et nous encourageons le gouvernement du Nouveau-Brunswick d’emboiter le pas», de déclarer le président de la division du Nouveau-Brunswick du Syndicat canadien de la fonction publique, Daniel Légère.
«Nous n’avons pas besoin de plus de foyers de soins, écoles, hôpitaux et routes construit en PPP. Nous encourageons le gouvernement provincial à suivre l’exemple des libéraux fédéraux et de construire le foyer de soins de Miramichi et d’autres infrastructures en utilisant le modèle public traditionnel qui coutent moins cher. »
« Le Premier ministre Brian Gallant devrait écouter les 10,000 Néo-Brunswickois qui ont signé une pétition contre un foyer de soins PPP à Miramichi. Le gouvernement provincial n’aura plus l’excuse que Ottawa les oblige à passer à travers le processus des PPP. »
« Il y a plusieurs exemples à travers le pays où les projets PPP ont mal tournés. Les vérificateurs généraux partout au pays, y compris celui du Nouveau-Brunswick, ont octroyé de mauvaises notes aux projets en PPP. En décembre dernier, le vérificateur général de l’Ontario rapportait qu’il en coûtait près de 8 milliards de plus à l’Ontario pour construire ses infrastructures en modèle PPP. »
« Puisque la province cherche désespérément à faire des économies, laisser tomber les projets PPP pourraient faire économiser des millions de dollars aux contribuables », de conclure Légère.