A ce jour, il n’existe aucune loi sur l’équité salariale couvrant les employés du secteur privé au Nouveau-Brunswick. La seule loi sur l’équité salariale au Nouveau-Brunswick ne touche que les employés du secteur public, et celle-ci reste à être réellement mise en oeuvre.
L’équité signifie assurer un salaire égal pour un travail de valeur égale, et ce en comparaison aux emplois à prédominance masculine.
«La loi (sur l’équité salariale) a été adoptée sous le gouvernement Graham en 2009 et est entrée en force en 2010. Nous attendons toujours que notre gouvernment réalise la mise en application concrète de sa propre loi», a déclaré Theresa McAllister, présidente de la section locale 2745 du SCFP.
«Les évaluations d’emplois devaient être terminées en avril 2012. A ce jour, nous sommes toujours en attente d’un premier ajustement de salaire» a-t-elle ajouté.
«Tout employé, syndiqué ou non syndiqué, mérite l’équité salariale. C’est une question élémentaire de droits de la personne» a déclaré Odette Robichaud, présidente par intérim du SCFP NB. «Les assistantes en éducation, les travailleurs de soins à domicile, les sténographes judiciaires, les travailleurs de foyers de soin et bien d’autres bénéficieront grandement de l’application de la loi» renchérit Robichaud.
«Les emplois à prédominance féminine doivent être respectés et reconnus à leur juste valeur. L’équité salariale est la première étape pour atteindre cet objectif » a conclu McAllister.
La section locale du SCFP 2745 représente environ 4000 personnes dans des emplois à prédominance féminine, tels que les assistantes pédagogiques, les préposées aux élèves, les adjointes administratives scolaires, les bibliothécaires, le personnel de soutien administratif de district, les travailleuses d’intervention scolaire et assistantes en réadaptation.