Fredericton: Le SCFP NB joint sa voix aux étudiants et organismes qui participent à la campagne Mon stage me ruine menée par la Fédération des étudiants et étudiants de l’Université de Moncton (FÉÉCUM).
Dans l’ensemble du Canada, les employeurs du secteur privé et du secteur public profitent et dépendent du travail gratuit fourni par des milliers d’étudiants et de diplômés récents grâce à des stages non rémunérés.
« Il est scandaleux que leur travail ne soit pas reconnu et leurs droits protégés sous nos lois provinciales et qu’ensuite, ces mêmes étudiants soient exigés de payer pour travailler par l’imposition de frais de scolarité. Tout cela, sans aucune garantie d’embauche! »
« Comment se fait-il qu’en 2017, il soit toléré que des gens font des centaines d’heures de travail non rémunérées dans nos écoles, nos hôpitaux et nos entreprises? Personne, peu importe leur âge, leurs antécédents ou leur niveau de scolarité, ne mérite d’être du cheap labour », a déclaré Légère.
Le SCFP NB est d’avis que la lutte contre les stages non rémunérés est une lutte contre le travail précaire. Un stage devrait toujours être enrichissant pour les stagiaires. Leurs conditions de travail devraient être les mêmes que celles des employés réguliers.