L’Extra-murale doit demeurer sous contrôle public!

Le SCFP NB s’oppose à la décision du gouvernement du Nouveau-Brunswick (GNB) de confier la gestion du Programme extra-mural et de Télé-Soins. Nous nous rallions à l’affirmation du PDG du réseau de santé Vitalité, qui a déclaré que la vente de la gestion, comme dans le cas de Sodexo, est une privatisation pure et simple. Qui dit privatisation dit toujours perte de pouvoir public.
Maintenant, en raison de l’opposition croissante du public, le ministre de la Santé du Nouveau-Brunswick et le PDG de Medavie font le tour de la province pour convaincre les citoyens d’avaler le marché. Assurons-nous qu’ils entendent que nous refusons de voir notre système public de soins de santé démantelé ! Téléchargez le document de faits-clés sur l’entente GNB-Medavie. 

Voici le calendrier des séances d’information :

  • Shippagan : le lundi 23 octobre, à 18 h 30, Club de l’âge d’or de Shippagan, 150, rue DeGrâce;
  • Perth-Andover : le mercredi 25 octobre, à 18 h 30, Perth Elks Lodge, 549, promenade East Riverside;
  • Fredericton : le jeudi 26 octobre, à 18 h 30, Palais des congrès de Fredericton, 670, rue Queen;
  • Campbellton : le lundi 30 octobre, à 18 h 30, Centre civique régional Memorial, deuxième étage, 44, boulevard Salmon;
  • St. Stephen : le mercredi 1er novembre, à 18 h 30, Garcelon Civic Centre, 22, boulevard Budd;
  • Edmundston : le lundi 6 novembre, à 18 h 30, Centre de congrès, 74, chemin Canada; et
  • Miramichi : le mardi 7 novembre, à 18 h 30, Exhibition Pavilion, 24, rue Church

FAITS IMPORTANTS SUR L’ACCORD GNB-MEDAVIE

Non-respect de l’autorité du réseau de santé
La direction de Vitalité a dit non à toutes les privatisations, mais Brian Gallant a tout de même enfreint à deux reprises (Sodexo et Medavie) l’autorité des administrateurs élus et nommés du réseau de santé. Gallant ne respecte pas sa propre Loi sur les régies régionales de la santé.

Une privatisation coûteuse
Cette privatisation ne génère pas d’économies à court terme ; celles à long terme sont incertaines. Le ministre de la Santé a lui-même déclaré que le contrat n’existe pas pour sauver de l’argent. Le gouvernement démantèle un programme public qui fonctionne bien pour le donner en cadeau au privé.

Une occasion en or, ratée intentionnellement
Cette année, le gouvernement Gallant a renouvelé le contrat de 10 ans d’Ambulance NB sans consulter la population. Les libéraux ont gâché une occasion en or pour ramener nos services d’ambulance à l’interne. Ils auraient pu réaliser une vraie intégration publique des services à domicile avec Télé-Soins et l’Extra-mural. C’est tout le contraire qui s’est produit : ils ont fait un « package deal » au privé.

Perte de contrôle public
En plus d’enlever au public son pouvoir de gérer ses services, la privatisation empêche une vraie transparence et imputabilité. Contrairement au gouvernement, Medavie peut refuser de partager des documents avec les journalistes et le public sous prétexte que cela serait « préjudiciable aux intérêts commerciaux ou financiers d’un tiers ». (Voir article 22, Loi sur le droit à l’information et la protection de la vie privée). C’est ce qu’affirme Medavie avec la gestion interne d’Ambulance NB.

Perte d’expertise publique
Nos réseaux de santé perdront en capacité administrative et en expertise interne. Plutôt que de développer nos compétences de gestion « par nous et pour nous », l’expertise se développera au profit de l’entreprise, sur le dos des personnes vulnérables et des travailleurs. Toute innovation en gestion, qu’elle soit au niveau logistique, financier ou organisationnel, sera propriété intellectuelle de Medavie.

MOBILISONS-NOUS POUR RENVERSER LES PRIVATISATIONS !