Ce 22 novembre, le SCFP NB a livré une présentation au groupe de travail indépendant chargé d’examiner le régime d’indemnisation des accidents du travail du Nouveau-Brunswick.
En ce moment, le groupe de travail gouvernemental examine la situation financière et les objectifs généraux de Travail sécuritaire NB.
Le SCFP NB a dénoncé le maintien du sous-financement trop faible augmentation de 15% des cotisations des employeurs au fonds d’indemnisation des travailleurs accidentés. « J’appuie la position de l’ombudsman du NB, qui lui aussi a affirmé que pour protéger les travailleurs accidentés, il faut absolument une hausse entre 30% à 50% » affirme Daniel Légère, président du SCFP NB.
La présentation du président Légère comportait 5 demandes clés :
- Augmenter l’investissement dans le Centre de réadaptation ;
- Accélérer le processus de réclamation en embauchant plus de personnel de première ligne à Travail sécuritaire NB ;
- Abolir la période d’attente de trois jours ;
- Stopper la mauvaise gestion des fonds excédentaires ; et
- Améliorer la gouvernance de Travail sécuritaire NB
La semaine dernière, l’ombudsman Charles Murray a dénoncé le sous-financement et les menaces de coupures qui planent sur Travail Sécuritaire NB.
« Nous devons comprendre que les cotisations sont conçues pour financer entièrement la protection des travailleurs. C’est leur but. Ce n’est pas un outil de recrutement d’entreprises », a déclaré Murray aux journalistes de CBC.