Ce mercredi, le gouvernement provincial a fait l’annonce qu’il n’accordera pas la gestion des services d’alimentation, d’entretien et de transport des patients dans les hôpitaux du Nouveau-Brunswick à Sodexo.
« Suite à des pétitions, des manifestations, le soutien des groupes de défense des citoyens, nos efforts pour stopper la privatisation ont été couronnés de succès », a déclaré Norma Robinson, présidente de la section locale 1252, le Conseil des syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick.
Plus de 280 emplois dans les hôpitaux auraient pu être éliminés si le gouvernement avait été de l’avant avec l’entente avec Sodexo.
« Je suis très heureux que le gouvernement ait écouté : on n’arrive pas à la prospérité en coupant des emplois. Je suis fier de voir comment les membres, les citoyens, le réseau de santé Vitalité, les professionnels de la santé, les économistes et même les agriculteurs sont venus à l’appui des soins de santé publics, plutôt que des intérêts privés », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.
En décembre 2017, un comité directeur mixte patronal-syndical a mis sur pied un groupe de travail sur les services d’alimentation, d’entretien et de portage. Le groupe de travail avait pour mandat d’identifier les lacunes et les possibilités actuelles en matière de fourniture de services d’alimentation, d’entretien et de transport des patients au sein de nos régies régionales de la santé.
« Le groupe a fait son travail et a conclu que la privatisation n’était pas la solution. Le nouveau ministre de la Santé, Benoit Bourque, a écouté les préoccupations des travailleurs au sujet de Sodexo », a déclaré Mme Robinson.
« Notre travail n’est pas terminé. Il reste beaucoup de travail à faire pour améliorer notre système de santé publique, mais aujourd’hui nous célébrons cette victoire », a conclu Norma Robinson.