6 décembre 2019 – Déclaration du SCFP NB –
Le 6 décembre 2019 marque le 30ième anniversaire du massacre survenu à l’École Polytechnique de Montréal alors que 14 jeunes femmes ont perdu la vie parce qu’elles étaient des femmes. Ces étudiantes n’avaient pas été ciblées au hasard. Il s’agissait d’une attaque planifiée, antiféministe contre les femmes qui tentaient d’améliorer leur vie par le biais de l’éducation.
Depuis cette date, nous continuons de pleurer les victimes de l’École Polytechnique et toutes les femmes qui continuent à subir de la violence en milieu de travail et dans leur vie personnelle. Le 6 décembre ne se limite pas au deuil: il s’agit également d’un appel à l’action pour une société plus juste et égalitaire.
Le mouvement ouvrier doit faire sa part dans cette bataille. C’est pourquoi le SCFP travaille assidûment pour négocier un libellé clair dans l’entente collective en ce qui a trait au harcèlement sexuel et à la violence sexiste dans nos milieux de travail. Le SCFP fait également des pressions pour des changements législatifs et politiques. Ceci donne lieu à des gains réels pour tous comme par exemple lorsque la Loi sur les normes d’emploi du NB a été modifiée pour accorder un congé payé aux victimes de violence entre partenaires intimes et la violence sexuelle.
Le Syndicat Canadien de la Fonction Publique – Division du Nouveau-Brunswick (SCFP NB) invite ses membres et le grand public à assister aux cérémonies du 6 décembre organisées dans l’ensemble de la province. Nous encourageons également les travailleuses et travailleurs à participer aux campagnes menées par les partenaires de coalitions qui lutte pour éliminer la violence faite aux femmes.
Comptant environ 30,000 membres dans l’ensemble de la province, le SCFP est le plus grand syndicat au Nouveau-Brunswick et celui-ci représente les travailleuses et travailleurs dans le domaine des soins de santé, l’éducation, les municipalités, les universités, les services sociaux, les transports, les foyers de soins et autres.