Higgs doit accepter les fonds pour le transport en commun

Fredericton, N.-B. – La section locale 1783 du SCFP qui représente les travailleurs municipaux du transport en commun à Fredericton, ajoute sa voix à celle d’autres syndicats, associations et municipalités qui poussent M. Higgs à opter pour des fonds fédéraux pour le transport en commun.

« Le Premier ministre Higgs a déclaré qu’il avait choisi de ne pas accepter le soutien dans le Cadre de relance sécuritaire pour le transport en commun apparemment parce qu’il n’y avait que des fonds d’investissement pour les infrastructures. Ce n’est pas exact. Il existe également des fonds d’exploitation disponibles pour remédier aux lacunes des transports municipaux liées à COVID-19 », a déclaré Lori Forget, présidente de la section locale 1783 du SCFP

En Ontario, le gouvernement provincial a opté de participer dans le Cadre de relance sécuritaire de l’accord.  Par exemple, Guelph, dont la taille est comparable à celle du Grand Moncton, reçoit 5 096 534 $ pour son système de transport en commun.

« La province n’a rien à perdre en compensant les municipalités pour la perte de recettes tarifaires et en maintenant les niveaux de service de transport en commun pour des raisons de santé publique et d’économie », a ajouté Mme Forget.

 

« Le gouvernement devrait profiter du fonds d’exploitation et également examiner les parts des coûts d’infrastructure », a déclaré Brien Watson, président du SCFP NB.  Le N.-B. possède l’une des plus anciennes flottes d’autobus municipaux du pays. Si nous voulons faire une transition juste vers une économie et une société plus propre et verte, cela nécessite un système de transport public élargi et plus accessible », a-t-il ajouté.

« Nous sommes fiers de faire front commun sur cette question avec nos confrères et consoeurs des sections locales de l’Amalgamated Transit Union de Moncton et à Saint John », a conclu M. Watson.

La section locale 1783 du SCFP représente 45 travailleurs municipaux du transport en commun à Fredericton.