Fredericton – Le 19 mars 2021, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a annoncé qu’il renonçait enfin à privatiser Cannabis NB.
« La vente de nos biens publics, que ce soit dans le domaine de la vente au détail, des soins de santé, du transport ou des services publics, ça finit toujours par coûter plus cher aux résidents à long terme » a déclaré Brien Watson, président du SCFP NB. « Je suis soulagé de voir qu’ils ont entendu les appels des travailleurs, des communautés, des entreprises et des résidents qui demandaient que la société de la Couronne reste une entité publique », a-t-il ajouté.
« J’aurais aimé que M. Higgs arrive à cette conclusion plus tôt, car sa menace de privatisation a injustement créé beaucoup d’angoisse pour ces travailleurs. Pendant plus d’un an, les travailleurs ont dû vivre dans l’incertitude, craignant des pertes d’emploi. Tout ça malgré le fait qu’ils faisaient de leur mieux et ramenaient de l’argent pour les coffres de la province. »
LE SCFP NB rappelle que Cannabis NB a généré quatre trimestres rentables consécutifs et prévoit générer plus de 10 millions de dollars en profits pour cette année.
« Comme beaucoup de sociétés de la Couronne, ils avaient besoin d’un temps d’adaptation pour peaufiner leur fonctionnement afin d’être vraiment viables.
Le SCFP NB croit que la vente et la production devraient e faire au public. Ainsi, avec un contrôle complet de la chaîne de production et de distribution, ce serait la meilleure façon de générer des fonds et de faire recirculer les profits dans nos services, notre économie et nos communautés.
« Maintenant, au moins, nous gardons une partie de la chaîne, soit la vente au détail, au bénéfice de tous les Néo-Brunswickois. Ça aurait été insensé de laisser aux grosses compagnies privées comme Loblaws ou Canopy Growth de faire leurs profits sur le dos des résidents, au lieu de remettre les recettes au public dans des programmes et des services pour tous, » a déclaré M. Watson.
« Sans privatisation, il y a de la sécurité, de la transparence, de la responsabilité et nous savons que nous ne donnons pas d’argent aux sociétés étrangères qui évitent de payer leur juste part d’impôts, » a conclu Watson.