Le SCFP NB est consterné de constater que le ministre des Finances, Ernie Steeves, n’a aucun plan pour utiliser les surplus budgétaires afin de régler les nombreuses crises de manque de personnel dans les services publics.
« Le ministre Steeves a laissé le surplus budgétaire gonfler jusqu’à un obscène 862,6 millions de dollars, notamment en privant nos services de première ligne des ressources et du personnel dont ils ont désespérément besoin » a déclaré Stephen Drost, président du SCFP NB. « Non seulement c’est irresponsable, mais cela met en péril ce qui a rendu cet excédent possible, soit la croissance de la population », a ajouté M. Drost.
Malgré les réactions négatives du public à la suite de sa déclaration selon laquelle l’excédent budgétaire du Nouveau-Brunswick serait 24 fois supérieur à ce qu’il avait « prévu », le ministre des Finances n’a toujours pas changé son fusil d’épaule.
Trop de travailleurs du secteur public travaillent à court d’effectifs, qu’il s’agisse des conducteurs de chasse-neige provinciaux, des chauffeurs d’autobus scolaires, du personnel soignant des foyers de soins ou des travailleurs sociaux. « Ce ministre n’adopte pas une approche équilibrée. Il se concentre uniquement sur la réduction de la dette et ne laisse que des miettes pour les services aux résidents », a dénoncé M. Drost.
Le SCFP NB veut qu’Ernie Steeves fasse réellement quelque chose pour contrer la hausse du coût de la vie pour les travailleurs. En temps de forte croissance démographique, les gouvernements devraient avoir une réponse adéquate pour la consolider, sans oublier la population existante qui ressent maintenant une pression supplémentaire. Le nombre de places en garderie par résident diminue, les loyers augmentent et on a de moins en moins de places en soins de longue durée. « La croissance des services publics devrait suivre l’expansion de la population, et non aller à son encontre. M. Steeves est vraiment déconnecté de la réalité des Néo-Brunswickois », a conclu M. Drost.