La section locale 1251 du SCFP, qui représente plus de 600 membres travaillant principalement dans les établissements correctionnels provinciaux du Nouveau-Brunswick, accueille favorablement l’annonce récente concernant l’ajout potentiel des agents correctionnels à la liste des travailleurs bénéficiant d’une législation sur la présomption du syndrome de stress post-traumatique (SSPT).
Travail sécuritaire NB vient de lancer une consultation publique pour savoir si la province devrait apporter une modification à la Loi sur les accidents du travail afin d’offrir une clause de présomption aux agents correctionnels ayant reçu un diagnostic de syndrome de stress post-traumatique (SSPT), comme c’est le cas pour les policiers, les pompiers et les travailleurs paramédicaux du Nouveau-Brunswick.
« Les agents correctionnels de notre province jouent un rôle indispensable dans le maintien de la sécurité des communautés. Leur travail les expose à des situations difficiles qui peuvent avoir un impact émotionnel durable. L’inclusion des agents correctionnels dans la législation sur le SSPT présumé est une étape cruciale dans la reconnaissance des défis uniques auxquels ils sont confrontés », a déclaré Chris Curran, président de la section locale 1251 du SCFP.
« Nous saluons les efforts du ministère et la décision de Travail Sécuritaire NB de lancer une consultation publique sur cette question », a déclaré M. Curran. « Nous allons encourager tous nos membres et anciens membres à participer activement au processus de consultation. Le point de vue des travailleurs est important. J’espère que la province accueillera favorablement un tel changement à la loi », a ajouté M. Curran.
La section locale 1251 du SCFP s’est engagée à défendre le bien-être de ses membres, ainsi que des environnements de travail plus sûrs et plus favorables. « L’inclusion des agents correctionnels sera une étape positive pour s’assurer que les travailleurs reçoivent le soutien nécessaire, et ce sans délais », a conclu M. Curran.