Le SCFP NB salue la récente décision judiciaire visant à tenir les employeurs négligents responsables de leurs actes. La condamnation de Jason King à trois ans de prison pour négligence criminelle ayant entraîné le décès tragique de Michael Henderson envoie un message clair : la sécurité au travail ne peut être compromise.
Cette décision représente une avancée significative pour garantir une protection adéquate aux travailleurs et faire respecter leurs droits. Le juge Thomas Christie a souligné l’importance de la dissuasion et de la condamnation dans sa décision, insistant sur le fait que les actes criminels sur le lieu de travail ne resteront pas impunis. Nous croyons que de telles conséquences pour les employeurs qui négligent leurs responsabilités sont depuis longtemps nécessaires.
Nous nous tenons aux côtés de la famille de Michael Henderson, estimant leur courage tout au long de ce processus difficile. Nous tenons également à reconnaître le soutien des divers syndicats dans leur plaidoyer en faveur de lieux de travail plus sûrs. Nous espérons que cette affaire établira un précédent pour que les entreprises accordent la priorité à la santé et à la sécurité, reconnaissant que le bien-être des travailleurs est primordial.
« Les travailleurs ont le droit légal d’être en sécurité sur leur lieu de travail et de rentrer chez eux pour retrouver leur famille à la fin de leur service. Les employeurs ont l’obligation légale de fournir un environnement de travail sécuritaire à leurs travailleurs. La sécurité des travailleurs c’est la règle capitale », a déclaré Stephen Drost, président du SCFP NB.
Cette décision renforce l’obligation des employeurs envers le respect des normes de sécurité au travail, garantissant que des tragédies comme celle-ci ne se reproduisent jamais. Springhill Construction Ltd. a été inculpée aux côtés de Jason King, et le procès de l’entreprise est prévu pour le 8 janvier 2024. Nous attendons avec impatience le prochain procès et espérons que justice sera rendue.
Le SCFP espère que le ou la juge qui traitera de la question reconnaîtra que les compagnies ont aussi une responsabilité envers leurs employés et leurs superviseurs, et qu’ils ne peuvent pas placer tout le blâme sur les subordonnés quand les protocoles de santé/sécurité ne sont pas respectés dans leur milieu de travail.