Manque criant de personnel au foyer Jodin

Edmundston, le 14 septembre 2021 – Le syndicat représentant les travailleurs du foyer de soins Les Résidences Jodin, à Edmundston, sonne l’alarme sur le manque considérable de personnel dans leur milieu de travail. La section locale 5108, qui représente plus de 225 travailleurs au foyer, demande une enquête indépendante sur les nombreuses contraventions faites à la Loi sur les foyers de soins en ce qui concerne le minimum d’heures de soins quotidiens à fournir aux résidents.

« Jour après jour, la direction des Résidences Jodin manque sérieusement à son obligation à fournir les 2,89 heures de soins directs quotidiens pour chaque résident », a déclaré Chantal Montreuil, présidente de la section locale 5108 et préposée aux soins depuis 20 ans. « On manque tellement de bras, que la moyenne d’heures de soins directs par résidents est plus près de 1,8 heure par jour. C’est inacceptable et c’est honteux », dit-elle.

« La fin de semaine dernière, il y avait seulement 2 travailleurs pour trente résidents. C’est du jamais vu. En temps normal, il faut au moins 5 travailleurs pour arriver à fournir le strict minimum », déclare Jason St. Onge, préposé aux soins depuis 18 ans et vice-président de la section locale 5108.

La section locale demande que l’enquête se penche aussi sur le travail des inspecteurs du ministère du Développement social, qui sont censés examiner le temps de soin prodigué aux ainés. « Selon nous, l’inspecteur habituel du foyer, Louis Lévesque, manque de rigueur. Nous ne l’avons jamais vu faire une visite surprise. À chacune de ses visites – quelle coïncidence! – la direction vient masquer le manque de personnel habituel en faisant rentrer plus de personnel le jour de sa visite », dénonce Chantal Montreuil. « Pourquoi l’inspecteur ne compile-t-il pas les horaires des employés depuis les derniers mois pour montrer au ministre ce qui se passe vraiment ici », demande-t-elle.

« À cause du manque de personnel, il arrive souvent que leur unique douche par semaine soit mise de côté, ils ne sont levés qu’une seule fois par jour, ils mangent froid. L’attente pour recevoir des soins est beaucoup plus longue qu’auparavant », dénonce la présidente du syndicat.

« Les employés de nuit travaillent souvent seuls pour 30 résidents et doivent attendre de l’aide d’un autre employé qui est assigné dans une autre maisonnée afin d’aider l’employé seul, pour faire les soins. Normalement, il est prévu qu’ils soient deux employés pour 30 résidents de nuit », a confirmé Jason St. Onge. « Le ministère doit intervenir, et ça presse », ajoute-t-il.

« Il faut que le ministère intervienne : le manque de personnel est grave, et ça devient de plus en plus pire à tous les mois », conclut Sharon Teare, présidente du Conseil des syndicats des foyers de soins du N.-B.

Higgs insiste sur les concessions au lieu d’offrir des salaires équitables

Fredericton  Vendredi matin, l’équipe de négociation centralisée du SCFP au Nouveau-Brunswick a tenu une conférence de presse pour dénoncer les demandes de concessions incessantes du premier ministre par l’entremise du Conseil du Trésor du Nouveau-Brunswick lors des séances de négociation centralisée.

L’équipe de négociation centralisée du SCFP, ainsi que les membres des équipes de négociation des sections locales des parties 1, 2, 3 et 4 du SCFP.

À 11 h 30 aujourd’hui, le gouvernement a quitté la table de négociation, après avoir refusé de répondre à la dernière passe du SCFP, jeudi soir. « Ils n’étaient pas intéressés à négocier à moins que le syndicat n’accepte des concessions » , a déclaré Stephen Drost, président du SCFP NB.

« Aucun mouvement réel n’a eu lieu sur une augmentation économique générale pour les travailleurs », a déclaré Drost.  « Le premier ministre a dit que la négociation c’est « donnant-donnant », mais tout ce qu’il veut c’est prendre, prendre et prendre. Il n’a jamais bougé de son offre initiale, car les mouvements qu’il a faits étaient jumelés à des demandes de concessions importantes au lieu d’une augmentation générale des salaires. »

Pendant la conférence, les élus de l’équipe de négociation centralisée du SCFP ont partagé leur expérience unique de négociation centralisée.

« Nous étions prêts à bouger de notre position initiale d’ajustement économique général si l’employeur était prêt à faire du même. Malheureusement, les négociateurs du gouvernement n’ont pas eu la même politesse lorsqu’il a osé nous présenter le même mandat de restriction salariale exigé à chaque table de négociation il y a plus de trois ans » a déclaré Norma Robinson, présidente de la section locale 1252 du SCFP, le Conseil des syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick. « D’autres travailleurs du secteur public ont déjà rejeté massivement une demande similaire. Pourquoi le premier ministre penserait-il que nos membres accepteraient une mauvaise entente ? a ajouté Robinson ».

« Nous avons dit aux négociateurs à quel point les membres de nos sections locales sont frustrés et en colère à cause de l’immobilisme et des concessions exigées par le premier ministre », a déclaré Iris Lloyd, présidente de la section locale 1253 du SCFP, qui représente les concierges, les travailleurs de métier et les chauffeurs d’autobus scolaires des districts scolaires.

« Je suis très déçu de voir comment le premier ministre a préféré gaspiller une occasion extraordinaire de régler – à une table centralisée – les principaux problèmes de recrutement et de rétention dans les services publics grâce à une augmentation économique générale équitable », a déclaré Steve Drost.

Les votes de grève à l’échelle de la province commenceront le mardi 7 septembre. Les votes dans le secteur de la santé et les collèges communautaires francophones auront lieu plus tard ce mois-ci.

« La porte n’est jamais fermée si Higgs veut améliorer les salaires réels des travailleurs par une augmentation économique générale, et non par des concessions », a conclu Steve Drost.

Sommet sur les négociations – 27 août

Le vendredi 27 août 2021, à partir de 9 h am, le SCFP NB tiendra un sommet de négociation d’une journée à Fredericton.

Plus de 100 membres des équipes de négociation du SCFP des parties 1, 2, 3 et 4 de la fonction publique du N.-B. sont attendus. Ils seront réunis dans une grande tente de conférence extérieure, située derrière l’hôtel Crowne Plaza Lord Beaverbrook à Fredericton.

Les membres et le public peuvent suivre l’événement en direct, en ligne à partir du flux vidéo “LIVE” en direct sur cette page : http://www.SalairesEquitables.com

Parmi les conférenciers présents, on retrouve

  • Mark Hancock, président national du SCFP et Charles Fleury, secrétaire-trésorier national du SCFP.
  • Stephen Drost, président du SCFP NB
  • Fred Hahn, président du SCFP Ontario
  • Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada (CTC)
  • Daniel Légère, président de la Fédération des travailleurs du Nouveau-Brunswick (FTTNB).

Le sommet a lieu alors que plus de 22 000 membres du SCFP au Nouveau-Brunswick sont actuellement sans convention collective et se préparent à un vote de grève à l’échelle de la province au début de septembre si aucune entente équitable n’est conclue avec le gouvernement.

Marche pour remercier les travailleurs de première ligne

Le 28 août – 10h am
Nous vous invitons à une marche communautaire organisée par le SCFP NB qui aura lieu près de chez vous, partout au Nouveau-Brunswick, ce samedi. Nous marchons pour reconnaître et remercier tous les travailleurs essentiels de première ligne qui ont fourni des services publics importants aux citoyens du Nouveau-Brunswick pendant la pandémie de COVID-19.

Amenez votre famille et vos amis et donnons à ces travailleurs la reconnaissance et les remerciements qu’ils méritent vraiment.

LIEUX DE DÉPART
Saint John – 57 Lansdowne Ave (in front of Shoppers)
Moncton – NBCC 1234 Mountain Rd.
Fredericton – Parking lot in front of 551 King St.
Edmundston – Centre Brunswick, 180 Boul. Hébert.
Saint-Quentin – Hôpital régional, 21 Rue Canada
Campbellton – Civic Center, 44 Salmon Blvd, Campbellton
Bathurst – Bathurst High School parking lot, 640 King Ave.
Tracadie – L’École La Source au 906 Rue Louis G. Daigle
Perth-Andover – Southern Victoria High School, 13 School St.
Woodstock – Townsview School, 122 Lewis P. Fisher Ave.
Saint Stephen – Charlotte Mall, 210 King St.
Sussex – Parking lot, 8 Leonard Dr.
Miramichi – Kinsmen Centre, 100 Newcastle Blvd.

50 jours pour conclure des ententes équitables

Le président du SCFP NB, Steve Drost, s’adresse aux médias – Visionnez la conférence de presse en entier en cliquant sur l’image.

Le SCFP NB, qui représente plus de 28 000 travailleurs au Nouveau-Brunswick, a tenu une conférence de presse le 19 juillet. Le syndicat a annoncé que le premier ministre Blaine Higgs n’a toujours pas pris de mesures significatives pour négocier des ententes équitables avec plus de 22 000 membres du SCFP.

« 50 jours se sont écoulés depuis qu’un ultimatum a été donné au premier ministre pour régler la crise du travail que lui et ses députés ont créée. Malheureusement, M. Higgs continue d’acculer ces travailleurs au mur. Si rien n’est fait dans les 50 prochains jours, il faudra tenir des votes de grève à l’échelle de la province “, a déclaré Stephen Drost, président du SCFP NB.

« Sandy Harding, la directrice régionale des Maritimes du SCFP, et moi-même avons rencontré le premier ministre Higgs en juillet.  Il n’a pas voulu s’engager à résoudre la crise du recrutement et de la rétention dans les services publics, ni reconnaître qu’un salaire ou une rémunération équitable doit faire partie de la solution, » a déclaré Drost. « Nous avons fait preuve de professionnalisme, de respect et de politesse, et nous avons été très clairs avec lui. Nous avons dit que les travailleurs ne sont pas irresponsables, qu’ils ont travaillé pendant la pandémie et que la plupart d’entre eux n’ont pas eu d’augmentation de salaire équitable depuis de nombreuses années. Nous avons fait savoir à Higgs que des zéros pour des héros, c’est inacceptable », a ajouté M. Drost.

La semaine dernière, les 10 500 membres de la section locale 1252 du SCFP ont tenté d’obtenir une entente équitable par la conciliation. « Il était clair que les négociateurs de la province n’étaient pas intéressés par autre chose qu’un gel des salaires. La conciliation est terminée, une impasse sera déclarée dans les prochains jours, » a ajouté M. Drost.

Higgs a jusqu’à la fête du Travail pour résoudre les contrats non réglés. Plus de 19 000 membres du SCFP sont déjà ou seront bientôt en impasse et près de 2 800 autres travailleurs pourraient bientôt se joindre à eux.

Plus de 215 personnes ont assisté à la conférence de presse, dont un grand nombre de membres de la base, de dirigeants locaux et de dirigeants du SCFP d’autres provinces. Fred Hahn, président du SCFP de l’Ontario, a livré un vibrant et profond discours de soutien aux membres du Nouveau-Brunswick.

Fred Hahn, président de la division Ontarienne du SCFP

« Les gouvernements de l’Î.-P.-É. et de la Nouvelle-Écosse ont pu régler des contrats avec les travailleurs sans que personne ne fasse la grève. M. Higgs devrait prendre note et traiter les travailleurs du secteur public avec le même respect. Il est malheureux que le premier ministre et ses députés provinciaux pousse les travailleurs au jusqu’au mur, en forçant une grève », a conclu M. Drost.

M. Higgs aura 100 jours pour offrir une entente équitable au membres du SCFP

Le SCFP NB, qui représente plus de 28 000 travailleurs au Nouveau-Brunswick, a tenu une conférence de presse pour annoncer son ultimatum au premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs. Regardez la conférence ici.

« À compter du dimanche 30 mai, le premier ministre Higgs aura cent (100) jours pour régler les conventions collectives de toutes les sections locales du SCFP qui attendent depuis longtemps une entente équitable », a déclaré Stephen Drost, président du SCFP NB.

Higgs aura jusqu’à la fête du Travail en septembre pour régler les problèmes de recrutement et de rétention et pour offrir des salaires équitables aux 21,860 membres du SCFP qui sont actuellement en négociation – dont plus de 8 580 sont dans une impasse et plus de 13,280 se dirigent vers la conciliation dans les 50 prochains jours.

« Si M. Higgs refuse d’agir de manière tangible, dès que les 100 jours sont écoulés, les membres du SCFP seront obligés d’organiser une action coordonnée à l’échelle de la province », a ajouté M. Drost.

Au cours de la conférence de presse, la section locale 1840 du SCFP – qui représente les sténographes judiciaires du Nouveau-Brunswick – a également annoncé qu’elle venait de déposer une demande auprès de la Commission du travail et de l’emploi du Nouveau-Brunswick afin de faire reconnaître une impasse dans les négociations. Le gouvernement refuse d’offrir aux sténographes une entente équitable depuis 2016.

Avant Noël, au milieu de la deuxième vague de COVID-19, le premier ministre Blaine Higgs n’a promis que « des zéros pour nos héros » : tous les travailleurs du secteur public du Nouveau-Brunswick seraient soumis à un gel des salaires, suivi de trois années d’augmentations de 1 %. Six mois plus tard, M. Higgs n’a toujours pas dévié de son cap de collision avec le secteur public : « Il n’a pas agi du tout pour régler la crise de recrutement et rétention dans les principaux secteurs. Higgs joue une dangereuse partie de poker s’il croit que les travailleurs essentiels qui se sont battus contre le COVID-19 vont simplement se coucher sous la pression, au lieu de s’unir pour revendiquer le respect », a conclu M. Drost.

En santé, la crise de recrutement et de rétention est générale

Fredericton, N.-B. – Le Conseil des syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick (aussi nommé section locale 1252 du SCFP), représente près de 10 000 travailleurs de la santé au Nouveau-Brunswick, a tenu une conférence de presse pour exposer la gravité de la crise de recrutement et de rétention en santé.

Le SCFP 1252 a connaissance de fissures et de lacunes généralisés dans toutes les classes d’emploi : « Nous estimons qu’il y a une pénurie de 200 infirmières et infirmiers auxiliaires autorisés (IAA) dans les hôpitaux du Nouveau-Brunswick.  Il y a cent (100) postes paramédicaux vacants, il y a des lacunes dans les services environnementaux (SEV), le retraitement des dispositifs médicaux, l’entretien, le travail administratif et la phlébotomie, pour n’en mentionner que quelques-unes » a déclaré Norma Robinson.

La conférence de la section locale 1252 talonne la récente déclaration du Syndicat des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick, qui a révélé qu’il y a une pénurie d’environ 700 infirmières et infirmiers à l’échelle provinciale.

« Trop souvent, nous n’entendons parler que d’une ou deux classes d’emploi, mais soyons clairs, il y a de graves pénuries dans toutes les classes d’emploi », a déclaré Robinson. « À la base, c’est à cause des faibles salaires, mais il y a aussi la dépendance excessive de la direction à l’égard d’une main-d’œuvre occasionnelle. Trop peu de postes à temps plein sont affichés pour la quantité de travail à accomplir », a-t-elle ajouté.

Le syndicat a également noté une tendance alarmante selon laquelle les efforts de recrutement des réseaux de santé sont priorisés dans les centres urbains : « Lorsqu’il y a pénurie de personnel, les hôpitaux ruraux sont les premiers à en souffrir et les derniers à recevoir de l’aide », a déclaré Mme Robinson.

“Nous avons soulevé ces questions avec le premier ministre Higgs et le ministre Shephard à plusieurs reprises, nous avons demandé de participer aux discussions pour donner une image claire de ce qui se passe réellement. Malheureusement, à ce jour, il n’y a eu aucun mouvement, aucune discussion et aucune invitation à se rencontrer de leur part », a-t-elle ajouté.

Le SCFP 1252 demande au premier ministre Higgs, au ministre Shephard et aux régies régionales de la santé d’entamer des discussions pour améliorer le système de santé au Nouveau-Brunswick.  « Les soins de santé au N.-B. sont dans un état critique. Il y a des fissures dans le système, et si on n’agit pas tout de suite, il va s’effondrer », a conclu Robinson.

La section locale 1252 du SCFP représente les travailleurs de la santé de première ligne, dont les travailleurs paramédicaux, les IAA, les préposés aux soins, le personnel de soutien travaillant dans les services environnementaux, alimentaires et de stérilisation, le personnel de bureau, des pharmacies, d’entretien et métiers, les phlébotomistes et plusieurs autres.

Impasse dans les négociations en éducation

Le mardi 11 mai 2021, la section locale 2745 du SCFP a tenu une conférence de presse pour annoncer qu’elle a formellement demandé que la Commission du travail et de l’emploi du Nouveau-Brunswick reconnaisse l’impasse dans leurs négociations avec la province.  La section locale 2745 représente près de plus de 4400 employés de soutien éducatif et de bureau dans les écoles et les bureaux des districts scolaires du Nouveau-Brunswick.

Des membres de l’équipe de négociation de la section locale 2745

« Notre dernier contrat est échu en février 2018. Après presque trois ans de négociations infructueuses, il est clair que le gouvernement nous a menés vers une impasse », a déclaré Theresa McAllister, présidente de la section locale 2745 du SCFP.

« Nous avons envoyé une lettre à la Commission du travail et de l’emploi du N.-B., et je n’ai absolument aucun doute qu’elle reconnaîtra que nous sommes dans l’impasse jusqu’à ce que le gouvernement veuille vraiment une entente équitable », a déclaré McAllister.

La section locale 2745 est maintenant la cinquième section locale du SCFP à déposer une demande de blocage des négociations (après les sections locales 1190, 5017, 1418 et plus récemment 1251).

Lors des dernières séances de négociation, le local fut confronté à une équipe de négociateurs qui ne voulait pas ou ne pouvait pas répondre aux questions et aux préoccupations principales des travailleurs. « Ils n’étaient pas disposés à trouver un terrain d’entente sur les questions les plus importantes, et étaient intransigeants sur le gel des salaires, les attaques contre nos maigres régimes de retraite, l’abus des travailleurs occasionnels, pour n’en nommer que quelques-uns », a déclaré Trent Snikkers, conseiller syndical national du SCFP.

« Il est clair que cette rigidité dans les négociations provient d’en haut, du bureau du premier ministre. Est-ce que le ministre de l’Éducation, Dominic Cardy, lèvera le petit doigt pour rappeler à Blaine Higgs l’importance du travail effectué par les assistants en éducation, les employés des bibliothèques, le personnel administratif, les intervenants et tant d’autres? », a ajouté McAllister.

Comme les enseignants, les travailleurs scolaires font face à de grands défis. L’incertitude, les changements, les nouveaux stress et un cycle éducatif perturbé ne leur facilitent pas la vie. « Pourtant, nous nous sommes adaptés, nous continuons à faire de notre mieux en tant qu’employés de la province. Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement veut tant provoquer de disputes avec les travailleurs du secteur public, ceux-là mêmes qui aident nos enfants à réussir à l’école », a déclaré McAllister.

 

La section locale 2745 du SCFP est composé des assistantes en éducation, adjointes administratives scolaires, commis d’école, préposées de bibliothèques scolaires, support administratif des bureaux des districts, assistantes en orthophonie, intervenantes en milieu scolaire et préposées aux élèves/autobus scolaires.

Enregistrez vous aux sessions de formation à la grève

Les membres du SCFP au Nouveau-Brunswick sont tous invités à participer aux sessions de préparation à la grève, organisées par la section locale 1252, mais ouvertes à tous les membres des autres sections locales. Inscrivez-vous sur les formulaires liés aux sessions en cliquant sur les horaires de votre choix ci-dessous.

May 11 – Tuesday/mardi (English session)

May 12 – Wednesday/mercredi (Bilingual)

Le 13 mai – Jeudi (français)

May 17 – Monday/lundi  (Bilingual)

May 18 – Tuesday (English)

Le 19 mai – mercredi (Francais)

May 25 – Tuesday/mardi (Bilingual)

May 26 – Wednesday (English)

Le 27 mai – jeudi (Francais)

Déclaration du 1er mai

La Journée internationale des travailleurs est célébrée dans le monde entier chaque 1er mai. Cette date fut proclamée en 1889 en reconnaissance de l’action collective des travailleurs pour une journée de travail de 8 heures. Pendant la pandémie du COVID-19, la solidarité de la classe ouvrière et la nécessité de s’organiser n’ont jamais été aussi importantes. Les travailleurs sont exploités dans tous les secteurs. Les conditions de travail décentes et sécuritaires sont érodées et l’inégalité dans la distribution des richesses s’accroît d’une minute à l’autre.

La pandémie a prouvé ce que nous avons toujours su : ce sont les travailleurs qui font vivre nos communautés, qui fournissent les biens et les services essentiels, et qui se mobiliseront en cas de crise et mettront leur vie en danger pour protéger le public. Les travailleurs sont l’épine dorsale de la société.

La pandémie a également révélé la vérité crue : les gouvernements du monde entier, sous la pression de la classe dirigeante, ont largement sous-financé l’infrastructure nécessaire pour assurer la santé et la sécurité du public.

Tout au long de l’histoire, lorsqu’ils ont été poussés à bout, les travailleurs se sont unis, ont montré leur force et ont défendu la justice sociale et économique.

À toutes les travailleuses et à tous les travailleurs, syndiqués ou non, nous vous célébrons et rendons hommage aux énormes sacrifices que vous faites pour le bien-être de tous.