Le premier ministre Higgs tente de créer une confusion massive dans les services publics pour briser la grève du SCFP

Fredericton, N.-B. — Hier, le premier ministre Higgs et le ministre Ted Flemming ont annoncé qu’ils mettaient fin de force à la grève des travailleurs de la santé (SCFP, section locale 1252) et des travailleurs de la chaîne d’approvisionnement des services de santé et des services de buanderie et de lingerie (SCFP, sections locales 1190 et 1251).

Il est devenu évident ce matin que, bien que l’ordre ait imposé le retour au travail de tous les membres de la section locale 1252 du SCFP et certains membres de la section locale 1190 et 1251, les employeurs informaient certains travailleurs de la santé qu’ils étaient toujours en grève et qu’ils devaient retourner sur le piquet de grève.

« Le premier ministre et le ministre Flemming ont annoncé un ordre obligatoire sous prétexte de protéger la santé et la sécurité des Néo-Brunswickois.e.s. Cependant, nous apprenons maintenant que de nombreux travailleurs sont renvoyés du travail aujourd’hui. Nous nous demandons quel est le véritable objectif de cet ordre », a déclaré Norma Robinson, présidente de la section locale 1252 du SCFP et membre de l’équipe de négociation centralisée : « Monsieur Higgs, vous ne briserez pas notre solidarité. Nous ne serons pas divisés. »

Les sections locales du SCFP utiliseront tous les moyens légaux disponibles pour que les droits des membres prévus par la Charte soient protégés. Le décret semble étouffer la libre négociation collective et constitue une attaque directe contre le syndicat qui a osé défendre les travailleurs de première ligne de cette province.

« Nos membres étaient bouleversés, mais prêts à retourner au travail ce matin », a déclaré Brent Wiggins, président de la section locale 1190 du SCFP et membre de l’équipe de négociation centralisée. « Maintenant, on leur dit que leurs services ne sont pas nécessaires. Utiliser des tactiques oppressives pour attaquer les droits des membres au lieu de signer une convention collective est insensé. »

« La grève continue et nous vous verrons en cour », a déclaré Chris Curran, président de la section locale 1251 du SCFP et membre de l’équipe de négociation centralisée.

Lignes de piquetage – vendredi 5 novembre (7 h à 19 h)

Lignes de piquetage du 8ième jour (7 h à 19 h)

RÉGION 1 – CAMPBELLTON

emplacement principal : coin chemin val d’amour & dover

RÉGION 2 – MIRAMICHI

emplacement principal : Sur le trottoir devant le Newcastle Shoppers et Miller avenue, et retour

emplacement de débordement : Sur le trottoir devant le McDonalds sur King George jusqu’à Tim Horton’s, et retour

WELLINGTON & UNIVERSITY

RÉGION 3 – MONCTON

emplacement principal : Sur le trottoir de la rue Champlain devant l’édifice TD

emplacement de débordement : Elmwood & Granite Drive (près de Costco)

RÉGION 4 – SUSSEX

emplacement principal : Coin de Main & Moffat

emplacement de débordement : coin de Leonard & Main

RÉGION 5 – SAINT JOHN

emplacement principal : Landsdowne & Main (7 h à 3 h pm), région McAllister Drive (3 h pm à 7 h pm)

emplacement de débordement : Boul. Fairville & Plaza

Quispamsis KV (SAINT JOHN/HAMPTON) : Intersection of Campbell drive / chemin Hampton & chemin Pettinghill

emplacement de débordement : chemin Marr / chemin Hampton & chemin Clark

RÉGION 6 – FREDERICTON

emplacement principal : (7 h à 15h) l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick

(3 h pm à 19 h) sur le trottoir devant le Fredericton Inn jusqu’aux lumières à la rue Arnold, et retour (côté sud)

emplacement de débordement : sur le trottoir de Wallace & Main jusqu’à Fulton & Main et retour (côté nord)

RÉGION 7 – WOODSTOCK

emplacement principal : Au coin de Deakin/Connell jusqu’au coin de Everett/Connell et retour

RÉGION 8 – ST. STEPHEN

emplacement principal : Au coin de la route 170/Queen St West jusqu’au Superstore, et retour

RÉGION 9 – EDMUNDSTON

emplacement principal : Au coin du Boulevard Hébert et la rue de l’église

emplacement de débordement : Sur le trottoir de la rue victoria devant l’intersection de Superstore

RÉGION 10 – PERTH

emplacement principal : Au coin de la rue Tribe jusqu’à la rte 109

RÉGION 11 – BATHURST

emplacement principal : Coin du Boulevard Saint-Pierre et route 180

emplacement de débordement : Coin de la rue Saint-Anne et Boulevard Saint-Pierre au Superstore et retour

RÉGION 12 – TRACADIE

emplacement principal : Coin du Moulin et Rue Principale

RÉGION 13 – SAINT QUENTIN

emplacement principal : rue Canada/Route 180

RÉGION 14 – BOUCTOUCHE

emplacement principal : Viaduc entre le Tim’s et le Irving, retour

SATELLITES

Sackville (MONCTON): Coin de York & Main (A près de Dollar Store)

Dalhousie (CAMPBELLTON) : Sur le trottoir en face de Irving à l’Esso (Renfrew & Goderich)

Grand Sault (EDMUNDSTON) : Madawaska & Broadway

Oromocto (FREDERICTON) : (7 h pm à 15 h) l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick

(11h à 7 h pm) Rond point 1 Gateway Drive,

emplacement de débordement: Rond point 1 Gateway Drive

Harvey/McAdam (FREDERICTON) : Sur le trottoir en face de poste Canada jusqu’au WWE Smith Country Store

Chipman/Minto (FREDERICTON) : Au coin de la Route 10 & Rue Union

Caraquet (TRACADIE) : Boulevard St-Pierre Ouest, entre le Tims et le centre d’achat, ne dépassez pas le Tims

Shippagan (TRACADIE) : Devant le centre d’achat

Lamèque (TRACADIE) : Intersection Pêcheur Nord et Rue Principale, ne pas dépasser la Coop

Grand Manan (ST STEPHEN) : Coin de Pettes Cove Drive et de la route 776 (en haut de la gare maritime)

Boiestown (MIRAMICHI) : Sur le trottoir en face de Postes Canada jusqu’au magasin général et retour

Hampton (SUSSEX) : Sur le trottoir en face de Postes Postes Canada jusqu’àu Town Square et retour

Nackawic (WOODSTOCK) : Coin de Landegger Drive et de la route 105

Bath (PERTH) : Coin de l’hôpital et de la route 105

Néguac (TRACADIE) : Coin Egbert/Rue principale (proche du Pub 981)

Quispamsis KV (SAINT JOHN/HAMPTON) : Campbell drive / chemin Hampton & chemin Pettinghill

emplacement de débordement : chemin Marr / chemin Hampton & chemin Clark

Négociations rompues: la grève est imminente

Téléchargez, imprimez et affichez cette image partout où vous le pouvez pour montrer votre solidarité !

Le 27 octobre, 2021 Les négociations par médiation entre l’équipe de négociation centralisée du SCFP et le gouvernement du Nouveau-Brunswick ont pris fin aujourd’hui après que le gouvernement a rompu les pourparlers. « Nous avons considérablement modifié notre demande initiale, et nous espérions à de la réciprocité et à la bonne volonté du gouvernement, mais cela ne s’est pas produit, a déclaré Stephen Drost, président du SCFP NB.

Alors que le SCFP a réduit de 8% de sa demande initiale de 20% sur 4 ans, le gouvernement n’a amélioré son offre totale que de 2,25% au total. « C’est absurde. Les conservateurs veulent forcer les travailleurs à accepter des salaires inférieurs au coût de la vie, même s’ils sont déjà les moins bien payés des moins bien payés parmi les travailleurs des services publics les moins bien payés au Canada, » a déclaré M. Drost. « Pour couronner le tout, Higgs s’attend encore à une concession majeure ! », a déclaré Drost.

Demande salariale du GNB :       2% par an, contrat de 5 ans.
Demande salariale du SCFP :       3% par an, contrat de 4 ans.

La plupart des sections locales attendent de nouvelles conventions collectives depuis plus de 4 ans. Leurs salaires ont stagné au cours des 12 dernières années pour ces sections locales.

LIGNE DU TEMPS :

  • Fin du 28 mai 2021 : Le SCFP NB remet à M. Higgs un avis final de 100 jours pour une négociation.
  • Fin août : Higgs invite les sections locales du SCFP à mener des négociations centralisées. Les travailleurs acceptent, à condition que les discussions portent sur des augmentations de salaire et non sur des concessions.
  • Début septembre : Les pourparlers sont rompus, car le premier ministre insiste pour lier des concessions à de faibles augmentations salariales de 0,25 %.
  • Septembre-début octobre : Les dix sections locales organisent des votes de grève à la super-majorité, avec une moyenne de 94 % de votes positifs.
  • Début octobre – Le GNB déclare un disjoncteur de 14 jours pour faire face à la 4e vague de COVID. Le SCFP offre de suspendre les grèves en signe de bonne volonté. Le jour même où le SCFP annonce une trêve de 14 jours, le premier ministre poursuit ses attaques continues contre le SCFP en reclassant plus de 1900 infirmières auxiliaires autorisées de la section locale du SCFP Soins de santé dans un autre syndicat.
  • La mise à jour fiscale provinciale d’octobre révèle un 4e excédent budgétaire consécutif en pleine pandémie, avec plus de 400 millions d’excédent dans le budget de l’année dernière. Le SCFP dénonce la façon dont cet excédent a été réalisé sur le dos des travailleurs et en sous-finançant les services publics.
  • 22 octobre. Le SCFP propose l’intervention d’un médiateur pour parvenir à un accord. GNB accepte, mais refuse de modifier significativement son offre et continue d’insister sur les concessions.

« Le SCFP a tout fait ce qu’il a pu pour tenter de régler les négos sans perturbation, mais Higgs ne veut tout simplement pas écouter notre appel pour la dignité et l’équité. Il pousse les travailleurs à la grève, et cela arrivera très bientôt. Assez, c’est assez » a conclu M. Drost.

Rencontre générale des membres le 21 et 22 octobre

C’est clair, les membres de 10 grandes sections locales provinciales du SCFP ont voté massivement en faveur d’une grève si la province refuse toujours de conclure un accord équitable avec les travailleurs. Au total, le vote moyen a été de 94 % en faveur de la grève!

C’est pourquoi vous êtes invités à participer à une réunion de masse des membres (session d’une heure) soit le 21 octobre, soit le 22 octobre. Le but de la rencontre est de nous préparer tous à la grève.

Les sessions débutent à 10 h, 13 h et 19 h les deux jours. Aucune inscription n’est nécessaire, il suffit d’ouvrir ce lien pour regarder la réunion à l’heure de  début de votre choix : https://str.encore-ca.events/cupenb-fr/

Tous les membres du SCFP sont invités, même si vous faites partie d’une section locale qui n’est pas en négociation et qui n’envisage pas de mesures d’emploi. L’événement est gratuit, aucune inscription n’est requise.

Sessions du 21 octobre : 10h am, 1h pm, 7h pm
Sessions du 22 octobre : 10h am, 1h pm, 7h pm

Lien pour  regarder chaque session: https://str.encore-ca.events/cupenb-fr/

Lien de l’évènement Facebook: https://www.facebook.com/events/4302048526517512/

La note de service du GNB est un affront aux efforts de réconciliation

Le 18 octobre, 2021 – Fredericton, NB – Une note de service du gouvernement du Nouveau-Brunswick interdisant aux employés de la fonction publique de déclarer leur reconnaissance des terres des peuples autochtones est un affront aux efforts de réconciliation, selon le SCFP.

« Notre syndicat est engagé dans la voie de la décolonisation et de la réconciliation. De reconnaître les terres volées sur lesquelles nous vivons est le strict minimum que nous puissions faire, » a déclaré Dana Wesley, agente des droits des Autochtones au SCFP.

Le SCFP NB appuie les efforts de ses membres pour faire avancer les objectifs de la réconciliation avec des reconnaissances territoriales. Le syndicat exhorte ses membres à prononcer sans équivoque les mots « non cédées », « non abandonnées » et « volées » pour décrire les terres sur lesquelles nous vivons.

« Le syndicat s’opposera à toute tentative de discipliner nos membres pour avoir reconnu les territoires, notamment par des griefs », a déclaré Steve Drost, président du SCFP NB. « Il s’agit d’une directive gouvernementale inadmissible qui va à l’encontre de la réconciliation, et nous la considérons comme une violation du droit à la liberté d’expression », a-t-il ajouté.

Au nom des 28 000 membres du SCFP au Nouveau-Brunswick, le SCFP NB veut exprimer toute sa solidarité avec les communautés autochtones. Nous comprenons que la colonisation n’est pas qu’une chose du passé. La note de service du gouvernement du Nouveau-Brunswick est un exemple de l’exercice du pouvoir colonial visant à miner la souveraineté autochtone en portant atteinte au droit à la libre expression de nos membres. Il est inadmissible d’opposer les travailleurs du secteur public aux communautés autochtones comme veut le faire ce gouvernement.

« Le Nouveau-Brunswick existe sur les terres volées, non cédées et non abandonnées des peuples mi’kmaq, wolastoqey et peskotomuhkati. Ce n’est pas à débattre – c’est un fait », a déclaré M. Drost.