Les travailleurs des hôpitaux votent 94% en faveur d’une grève

Fredericton, le 29 septembre 2021 – SCFP NB et l’Équipe de négociation centralisée du SCFP ont tenu une conférence de presse virtuelle aujourd’hui pour annoncer les résultats du vote de grève des travailleurs de la santé de la section locale 1252, le Conseil des syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick (CSHNB).. « La participation a été bonne.

« Plus de 7 279 membres de la section locale 1252 ont exercé leur droit de vote, et de ce nombre, 94 % ont voté OUI » a déclaré Norma Robinson, présidente du CSHNB

Parmi tous ceux qui se sont présentés pour voter, moins de 344 ont voté NON. Les membres sont clairs : ils veulent que le premier ministre répare notre système de santé, et cela commence à la table de négociation », a ajouté Mme Robinson.

Des votes de grève étaient prévus pour dix sections locales provinciales du SCFP, et huit sont maintenant terminé.

« Il ne restent que deux sections locales qui doivent encore voter. Jusqu’à présent, pour toutes les sections locales qui font partie de l’Équipe de négociation centralisée, et qui ont terminé leur vote, entre 83 % and 98 % des voix ont voté OUI, » a déclaré Stephen Drost, président du SCFP NB.

« Il est temps de réparer nos services publics et d’aider les gens qui les fournissent. Le meilleur point de départ, c’est avec des salaires équitables », a ajouté Mme Robinson.

Les votes des section locales 1190 (manœuvre et métiers) et 5026 (CCNB francophone) seront terminés et comptés le 5 octobre 2021 au plus tard.

« Nous voulons nous attaquer aux inégalités croissantes dans notre province. Les travailleurs, syndiqués ou non, méritent une donne équitable de la part de ce gouvernement », a expliqué M. Drost

L’Équipe de négociation centralisée du SCFP a pris l’occasion de dénoncer le gaspillage des fonds publics par le premier ministre Blaine Higgs dans la propagande antisyndicale, comme les publicités à la radio et les annonces dans les journaux partout dans la province. « Au lieu de s’attaquer à la crise, le premier ministre Higgs a l’audace d’envoyer l’argent des contribuables à des stations de radio américaines, comme Q96 à Presque Isle, dans le Maine, pour attaquer les travailleurs des services publics du Nouveau-Brunswick qui font partie du SCFP », a déclaré M. Drost. « Nous sommes tous tannés des promesses vides, de l’inaction face à l’augmentation du coût de la vie et du gaspillage de l’argent des contribuables dans la propagande antisyndicale », a ajouté M. Drost.

« Les travailleurs de première ligne ont enduré trop avec si peu de soutien. Il est grand temps que le gouvernement les prenne au sérieux. Des décennies d’augmentations salariales minimes ou nulles, ainsi qu’une crise majeure de recrutement et de rétention, sont des problèmes à régler à la table de négociation par des salaires équitables », a conclu M. Drost.

Le manque de personnel dans les foyers de soins exige de l’action immédiate

Fredericton, le 27 septembre 2021 – Le Conseil des syndicats de foyers de soins du Nouveau-Brunswick (CSFSNB), qui représente plus de 4 600 travailleurs de foyers de soins dans la province, demande de l’action immédiate de la part du premier ministre Higgs pour résoudre le grave manque de personnel dans les soins de longue durée. Le CSFSNB a tenu une conférence de presse en ligne pour demander au premier ministre de mettre en place une augmentation salariale de 4 $ pour toutes les classifications du SCFP dans les foyers de soins de longue durée.

« Les résidents ne reçoivent pas le minimum d’heures de soins garantis par la Loi sur les foyers de soins en raison du manque crucial de personnel », a dénoncé Sharon Teare, présidente du CSFSNB. « Il est temps que le premier ministre prenne des mesures audacieuses pour prendre les devants et résoudre la crise », a déclaré Teare.

En août 2021, le gouvernement fédéral a promis d’investir 9 milliards de dollars pour combler les dangereuses lacunes du secteur des soins de longue durée au Canada, mises en évidence par la pandémie. Cela comprend un salaire minimum de 25 $/heure pour les préposés aux services de soutien à la personne partout au Canada. En moyenne, les membres du SCFP qui travaillent dans les foyers de soins au Nouveau-Brunswick gagnent 21 $/heure, ce qui est parmi les salaires les plus bas du pays dans ce secteur.

« Le gouvernement fédéral s’engage à faire sa part pour corriger les injustices; et M. Higgs, qu’attend-il ? Nous pensons qu’il est grand temps que M. Higgs fasse sa part. Le Québec, l’Ontario et de nombreuses autres provinces ont déjà amélioré les salaires des travailleurs des soins de longue durée afin de régler leur crise de recrutement et de rétention », a-t-elle ajouté.

Par rapport aux autres provinces canadiennes, le Nouveau-Brunswick est toujours en dernière place lorsqu’il s’agit d’investir dans les premières lignes pour combattre la pandémie.

« La semaine dernière, les membres du SCFP à Edmundston ont sonné l’alarme parce que les résidents ne reçoivent que 1,8 heures de soins par jour en raison du manque de personnel. Cette semaine, nous avons reçu des rapports semblables en provenance de Bathurst, de Saint-Jean, de Fredericton et d’ailleurs. Souvent, les aînés ne reçoivent pas un bain pendant des semaines entières, restent au lit toute la journée et meurent seuls, tout en raison d’un manque de personnel. La situation s’aggrave au fil des mois », a déclaré Mme Teare.

Au cours de la conférence, le CSFSNB a présenté une « lettre d’accord », préparée et signée, pour permettre au premier ministre de mettre en place une augmentation immédiate de 4 $ pour les travailleurs des foyers de soins. « Nous ne cherchons que sa signature sur cette feuille, qui sera ensuite ajoutée à la convention collective du CSFSNB. Ce serait logique, car cela permettrait aux travailleurs de bénéficier de l’ajustement salariale de 25 $/heure prévu pour 2021-2022 », a déclaré Mme Teare.[1]

Le CSFSNB a conclu la conférence en expliquant que la collaboration du gouvernement provincial est nécessaire pour obtenir les fonds fédéraux. « M. Higgs ne devrait plus perdre de temps pour améliorer la situation des travailleurs. Il ne devrait plus attendre et être le dernier à agir, comme pour le financement des garderies », a ajouté Teare. « La crise est réelle, mais l’argent est là. Tout ce qui est nécessaire, c’est la volonté politique du gouvernement. Il faut prioriser les familles des travailleurs et les plus vulnérables », a conclu Teare.

[1] Voir le communiqué du Parti libéral du Canada du 19 août 2021 au https://liberal.ca/fr/les-liberaux-continuent-davancer-avec-de-meilleurs-soins-pour-les-aines-canadiens/ et le Plan financier et d’établissement des coûts au https://liberal.ca/wp-content/uploads/sites/292/2021/09/Avancons-ensemble-Plan-financier.pdf.

Quatre autres sections locales obtiennent des mandats de grève solides

Le 22 septembre 2021 Le SCFP NB et les dirigeants de l’équipe de négociation centralisée du SCFP ont tenu une conférence de presse en ligne aujourd’hui pour annoncer les résultats de quatre autres sections locales ayant complété leur vote de grève. Sur les 10 sections locales provinciales qui ont tenu des votes de grève, sept sections locales du SCFP ont maintenant terminé leur vote.

« Avec ce mandat fort, les travailleurs de première ligne disent au premier ministre Higgs de les écouter attentivement. Les travailleurs du Nouveau-Brunswick sont les travailleurs du secteur public les moins payés au Canada. Ils veulent et méritent un accord équitable dès maintenant », dit Stephen Drost, président du SCFP NB.

Les résultats des sections locales 1251, 1253, 1418 et 2745 ont été comptés lundi. Ils suivent les mêmes tendances établies la semaine dernière par les sections locales 1840, 1866 et 5017 qui ont donné de forts mandats de grève.

« Malgré les difficultés créées par la pandémie, près de 9 400 membres du SCFP ont déjà voté lors de ce scrutin. Les membres ont parlé d’une voix unie. Il est temps de réparer nos services publics et de s’occuper des personnes qui les fournissent. La meilleure manière d’accomplir cela, c’est à la table de négociation, notamment avec de meilleurs salaires », a déclaré M. Drost.

Section locale du SCFP Expiration de la dernière convention collective % du vote OUI Participation
1251 – Services et soins institutionnels du N.-B. juin 2017 98 % 774 votes
1418 – Réadaptation, thérapie et APCL août 2017 92 % 1 106 votes
1253 – Syndicats des districts scolaires du N.-B. mars 2019 97 % 2 747 votes
2745 – Personnel de soutien en éducation février 2018 91 % 4 479 votes

 

La section locale 1252 du SCFP, qui représente près de 11 000 travailleurs de la santé au N.-B., commence à voter demain, le 23 septembre, jusqu’au 25. La plupart des votes se dérouleront juste à l’extérieur de leurs lieux de travail. Les sections locales 1190 et 5017 du SCFP, qui représentent ensemble plus de 1 800 travailleurs, afficheront bientôt leurs dates de vote.

 

 

Les sections locales 1840, 1866 et 5017 obtiennent des mandats de grève solides

Moncton, le 14 septembre 2021 – Le SCFP NB et les dirigeants de l’équipe de négociation centralisée du SCFP ont tenu une conférence de presse aujourd’hui pour annoncer les résultats des premiers votes de grève complétés. Sur les 10 sections locales provinciales qui ont tenu des votes de grève, trois sections locales du SCFP ont conclu leur vote.

“Ces membres du SCFP donnent un aperçu de ce qui est à venir. Ils envoient un message fort au gouvernement avec un vote de grève fort, fort “, a déclaré Stephen Drost, président du SCFP NB.

Les résultats par région sont les suivants :

  • Section locale 1840 (sténographes judiciaires du N.-B.) : 96 % en faveur de la grève, taux de participation de 96 % sur 73 membres.
  • Section locale 1866 (Travail sécuritaire NB) : 83 % en faveur de la grève. Participation de 88 % sur 138 membres
  • Section locale 5017 (Collèges communautaires du N.-B.) : 93 % en faveur de la grève. Participation de 100 % sur 89 membres.

Local 5017 vote counting

Local 1840 vote count

Local 1866 vote count

“Ces membres envoient un message fort, et c’est un présage de ce qui est à venir. C’est aussi un examen cinglant de l’incapacité du gouvernement à reconnaître les travailleurs de première ligne. Les travailleurs veulent un accord équitable, pas des promesses vides et de la propagande dans les journaux”, a déclaré M. Drost.

“Les travailleurs de première ligne ont enduré tant de choses avec si peu de soutien, et il est clair qu’ils sont prêts à faire la grève si nécessaire pour que le gouvernement les prenne au sérieux. Des décennies d’augmentations salariales minimes ou nulles, ainsi qu’une crise majeure de recrutement et de maintien en poste, peuvent et doivent être réglées à la table de négociation par des salaires équitables”, a déclaré Stephen Drost.

Ces trois sections locales avaient reçu les listes appropriées fournies par l’employeur afin de mener un vote adéquat respectant les dispositions de la LRTFP.

La section locale 1252 (Soins de santé) et la section locale 5026 (CCNB) tiendront leur vote plus tard ce mois-ci.

Manque criant de personnel au foyer Jodin

Edmundston, le 14 septembre 2021 – Le syndicat représentant les travailleurs du foyer de soins Les Résidences Jodin, à Edmundston, sonne l’alarme sur le manque considérable de personnel dans leur milieu de travail. La section locale 5108, qui représente plus de 225 travailleurs au foyer, demande une enquête indépendante sur les nombreuses contraventions faites à la Loi sur les foyers de soins en ce qui concerne le minimum d’heures de soins quotidiens à fournir aux résidents.

« Jour après jour, la direction des Résidences Jodin manque sérieusement à son obligation à fournir les 2,89 heures de soins directs quotidiens pour chaque résident », a déclaré Chantal Montreuil, présidente de la section locale 5108 et préposée aux soins depuis 20 ans. « On manque tellement de bras, que la moyenne d’heures de soins directs par résidents est plus près de 1,8 heure par jour. C’est inacceptable et c’est honteux », dit-elle.

« La fin de semaine dernière, il y avait seulement 2 travailleurs pour trente résidents. C’est du jamais vu. En temps normal, il faut au moins 5 travailleurs pour arriver à fournir le strict minimum », déclare Jason St. Onge, préposé aux soins depuis 18 ans et vice-président de la section locale 5108.

La section locale demande que l’enquête se penche aussi sur le travail des inspecteurs du ministère du Développement social, qui sont censés examiner le temps de soin prodigué aux ainés. « Selon nous, l’inspecteur habituel du foyer, Louis Lévesque, manque de rigueur. Nous ne l’avons jamais vu faire une visite surprise. À chacune de ses visites – quelle coïncidence! – la direction vient masquer le manque de personnel habituel en faisant rentrer plus de personnel le jour de sa visite », dénonce Chantal Montreuil. « Pourquoi l’inspecteur ne compile-t-il pas les horaires des employés depuis les derniers mois pour montrer au ministre ce qui se passe vraiment ici », demande-t-elle.

« À cause du manque de personnel, il arrive souvent que leur unique douche par semaine soit mise de côté, ils ne sont levés qu’une seule fois par jour, ils mangent froid. L’attente pour recevoir des soins est beaucoup plus longue qu’auparavant », dénonce la présidente du syndicat.

« Les employés de nuit travaillent souvent seuls pour 30 résidents et doivent attendre de l’aide d’un autre employé qui est assigné dans une autre maisonnée afin d’aider l’employé seul, pour faire les soins. Normalement, il est prévu qu’ils soient deux employés pour 30 résidents de nuit », a confirmé Jason St. Onge. « Le ministère doit intervenir, et ça presse », ajoute-t-il.

« Il faut que le ministère intervienne : le manque de personnel est grave, et ça devient de plus en plus pire à tous les mois », conclut Sharon Teare, présidente du Conseil des syndicats des foyers de soins du N.-B.

Higgs insiste sur les concessions au lieu d’offrir des salaires équitables

Fredericton  Vendredi matin, l’équipe de négociation centralisée du SCFP au Nouveau-Brunswick a tenu une conférence de presse pour dénoncer les demandes de concessions incessantes du premier ministre par l’entremise du Conseil du Trésor du Nouveau-Brunswick lors des séances de négociation centralisée.

L’équipe de négociation centralisée du SCFP, ainsi que les membres des équipes de négociation des sections locales des parties 1, 2, 3 et 4 du SCFP.

À 11 h 30 aujourd’hui, le gouvernement a quitté la table de négociation, après avoir refusé de répondre à la dernière passe du SCFP, jeudi soir. « Ils n’étaient pas intéressés à négocier à moins que le syndicat n’accepte des concessions » , a déclaré Stephen Drost, président du SCFP NB.

« Aucun mouvement réel n’a eu lieu sur une augmentation économique générale pour les travailleurs », a déclaré Drost.  « Le premier ministre a dit que la négociation c’est « donnant-donnant », mais tout ce qu’il veut c’est prendre, prendre et prendre. Il n’a jamais bougé de son offre initiale, car les mouvements qu’il a faits étaient jumelés à des demandes de concessions importantes au lieu d’une augmentation générale des salaires. »

Pendant la conférence, les élus de l’équipe de négociation centralisée du SCFP ont partagé leur expérience unique de négociation centralisée.

« Nous étions prêts à bouger de notre position initiale d’ajustement économique général si l’employeur était prêt à faire du même. Malheureusement, les négociateurs du gouvernement n’ont pas eu la même politesse lorsqu’il a osé nous présenter le même mandat de restriction salariale exigé à chaque table de négociation il y a plus de trois ans » a déclaré Norma Robinson, présidente de la section locale 1252 du SCFP, le Conseil des syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick. « D’autres travailleurs du secteur public ont déjà rejeté massivement une demande similaire. Pourquoi le premier ministre penserait-il que nos membres accepteraient une mauvaise entente ? a ajouté Robinson ».

« Nous avons dit aux négociateurs à quel point les membres de nos sections locales sont frustrés et en colère à cause de l’immobilisme et des concessions exigées par le premier ministre », a déclaré Iris Lloyd, présidente de la section locale 1253 du SCFP, qui représente les concierges, les travailleurs de métier et les chauffeurs d’autobus scolaires des districts scolaires.

« Je suis très déçu de voir comment le premier ministre a préféré gaspiller une occasion extraordinaire de régler – à une table centralisée – les principaux problèmes de recrutement et de rétention dans les services publics grâce à une augmentation économique générale équitable », a déclaré Steve Drost.

Les votes de grève à l’échelle de la province commenceront le mardi 7 septembre. Les votes dans le secteur de la santé et les collèges communautaires francophones auront lieu plus tard ce mois-ci.

« La porte n’est jamais fermée si Higgs veut améliorer les salaires réels des travailleurs par une augmentation économique générale, et non par des concessions », a conclu Steve Drost.

Sommet sur les négociations – 27 août

Le vendredi 27 août 2021, à partir de 9 h am, le SCFP NB tiendra un sommet de négociation d’une journée à Fredericton.

Plus de 100 membres des équipes de négociation du SCFP des parties 1, 2, 3 et 4 de la fonction publique du N.-B. sont attendus. Ils seront réunis dans une grande tente de conférence extérieure, située derrière l’hôtel Crowne Plaza Lord Beaverbrook à Fredericton.

Les membres et le public peuvent suivre l’événement en direct, en ligne à partir du flux vidéo “LIVE” en direct sur cette page : http://www.SalairesEquitables.com

Parmi les conférenciers présents, on retrouve

  • Mark Hancock, président national du SCFP et Charles Fleury, secrétaire-trésorier national du SCFP.
  • Stephen Drost, président du SCFP NB
  • Fred Hahn, président du SCFP Ontario
  • Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada (CTC)
  • Daniel Légère, président de la Fédération des travailleurs du Nouveau-Brunswick (FTTNB).

Le sommet a lieu alors que plus de 22 000 membres du SCFP au Nouveau-Brunswick sont actuellement sans convention collective et se préparent à un vote de grève à l’échelle de la province au début de septembre si aucune entente équitable n’est conclue avec le gouvernement.

Marche pour remercier les travailleurs de première ligne

Le 28 août – 10h am
Nous vous invitons à une marche communautaire organisée par le SCFP NB qui aura lieu près de chez vous, partout au Nouveau-Brunswick, ce samedi. Nous marchons pour reconnaître et remercier tous les travailleurs essentiels de première ligne qui ont fourni des services publics importants aux citoyens du Nouveau-Brunswick pendant la pandémie de COVID-19.

Amenez votre famille et vos amis et donnons à ces travailleurs la reconnaissance et les remerciements qu’ils méritent vraiment.

LIEUX DE DÉPART
Saint John – 57 Lansdowne Ave (in front of Shoppers)
Moncton – NBCC 1234 Mountain Rd.
Fredericton – Parking lot in front of 551 King St.
Edmundston – Centre Brunswick, 180 Boul. Hébert.
Saint-Quentin – Hôpital régional, 21 Rue Canada
Campbellton – Civic Center, 44 Salmon Blvd, Campbellton
Bathurst – Bathurst High School parking lot, 640 King Ave.
Tracadie – L’École La Source au 906 Rue Louis G. Daigle
Perth-Andover – Southern Victoria High School, 13 School St.
Woodstock – Townsview School, 122 Lewis P. Fisher Ave.
Saint Stephen – Charlotte Mall, 210 King St.
Sussex – Parking lot, 8 Leonard Dr.
Miramichi – Kinsmen Centre, 100 Newcastle Blvd.

50 jours pour conclure des ententes équitables

Le président du SCFP NB, Steve Drost, s’adresse aux médias – Visionnez la conférence de presse en entier en cliquant sur l’image.

Le SCFP NB, qui représente plus de 28 000 travailleurs au Nouveau-Brunswick, a tenu une conférence de presse le 19 juillet. Le syndicat a annoncé que le premier ministre Blaine Higgs n’a toujours pas pris de mesures significatives pour négocier des ententes équitables avec plus de 22 000 membres du SCFP.

« 50 jours se sont écoulés depuis qu’un ultimatum a été donné au premier ministre pour régler la crise du travail que lui et ses députés ont créée. Malheureusement, M. Higgs continue d’acculer ces travailleurs au mur. Si rien n’est fait dans les 50 prochains jours, il faudra tenir des votes de grève à l’échelle de la province “, a déclaré Stephen Drost, président du SCFP NB.

« Sandy Harding, la directrice régionale des Maritimes du SCFP, et moi-même avons rencontré le premier ministre Higgs en juillet.  Il n’a pas voulu s’engager à résoudre la crise du recrutement et de la rétention dans les services publics, ni reconnaître qu’un salaire ou une rémunération équitable doit faire partie de la solution, » a déclaré Drost. « Nous avons fait preuve de professionnalisme, de respect et de politesse, et nous avons été très clairs avec lui. Nous avons dit que les travailleurs ne sont pas irresponsables, qu’ils ont travaillé pendant la pandémie et que la plupart d’entre eux n’ont pas eu d’augmentation de salaire équitable depuis de nombreuses années. Nous avons fait savoir à Higgs que des zéros pour des héros, c’est inacceptable », a ajouté M. Drost.

La semaine dernière, les 10 500 membres de la section locale 1252 du SCFP ont tenté d’obtenir une entente équitable par la conciliation. « Il était clair que les négociateurs de la province n’étaient pas intéressés par autre chose qu’un gel des salaires. La conciliation est terminée, une impasse sera déclarée dans les prochains jours, » a ajouté M. Drost.

Higgs a jusqu’à la fête du Travail pour résoudre les contrats non réglés. Plus de 19 000 membres du SCFP sont déjà ou seront bientôt en impasse et près de 2 800 autres travailleurs pourraient bientôt se joindre à eux.

Plus de 215 personnes ont assisté à la conférence de presse, dont un grand nombre de membres de la base, de dirigeants locaux et de dirigeants du SCFP d’autres provinces. Fred Hahn, président du SCFP de l’Ontario, a livré un vibrant et profond discours de soutien aux membres du Nouveau-Brunswick.

Fred Hahn, président de la division Ontarienne du SCFP

« Les gouvernements de l’Î.-P.-É. et de la Nouvelle-Écosse ont pu régler des contrats avec les travailleurs sans que personne ne fasse la grève. M. Higgs devrait prendre note et traiter les travailleurs du secteur public avec le même respect. Il est malheureux que le premier ministre et ses députés provinciaux pousse les travailleurs au jusqu’au mur, en forçant une grève », a conclu M. Drost.

M. Higgs aura 100 jours pour offrir une entente équitable au membres du SCFP

Le SCFP NB, qui représente plus de 28 000 travailleurs au Nouveau-Brunswick, a tenu une conférence de presse pour annoncer son ultimatum au premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs. Regardez la conférence ici.

« À compter du dimanche 30 mai, le premier ministre Higgs aura cent (100) jours pour régler les conventions collectives de toutes les sections locales du SCFP qui attendent depuis longtemps une entente équitable », a déclaré Stephen Drost, président du SCFP NB.

Higgs aura jusqu’à la fête du Travail en septembre pour régler les problèmes de recrutement et de rétention et pour offrir des salaires équitables aux 21,860 membres du SCFP qui sont actuellement en négociation – dont plus de 8 580 sont dans une impasse et plus de 13,280 se dirigent vers la conciliation dans les 50 prochains jours.

« Si M. Higgs refuse d’agir de manière tangible, dès que les 100 jours sont écoulés, les membres du SCFP seront obligés d’organiser une action coordonnée à l’échelle de la province », a ajouté M. Drost.

Au cours de la conférence de presse, la section locale 1840 du SCFP – qui représente les sténographes judiciaires du Nouveau-Brunswick – a également annoncé qu’elle venait de déposer une demande auprès de la Commission du travail et de l’emploi du Nouveau-Brunswick afin de faire reconnaître une impasse dans les négociations. Le gouvernement refuse d’offrir aux sténographes une entente équitable depuis 2016.

Avant Noël, au milieu de la deuxième vague de COVID-19, le premier ministre Blaine Higgs n’a promis que « des zéros pour nos héros » : tous les travailleurs du secteur public du Nouveau-Brunswick seraient soumis à un gel des salaires, suivi de trois années d’augmentations de 1 %. Six mois plus tard, M. Higgs n’a toujours pas dévié de son cap de collision avec le secteur public : « Il n’a pas agi du tout pour régler la crise de recrutement et rétention dans les principaux secteurs. Higgs joue une dangereuse partie de poker s’il croit que les travailleurs essentiels qui se sont battus contre le COVID-19 vont simplement se coucher sous la pression, au lieu de s’unir pour revendiquer le respect », a conclu M. Drost.