Congrès 2017 du SCFP NB

Le 54e Congrès annuel du SCFP NB aura lieu au Fredericton Inn, Fredericton, NB du 19 au 22 avril 2017.

Mercredi – 19 avril
10h00 Atelier pour nouveaux délégués
10h00 Inscription
13h00 Séance du congrès
21h00 Soirée sociale

Jeudi – 20 avril
8h30  Inscription
9h00  Séance du congrès
21h00 Soirée sociale

Vendredi – 21 avril
8h30    Inscription
9h00    Séance du congrès
21h00     Danse

Samedi – 22 avril
8h30    Inscription
9h00   Séance du congrès


Représentation

  • Une section locale payant une capitation pour cent (100) membres ou moins a droit à deux (2) délégués et un (1) délégué de plus pour chaque tranche additionnelle de cent (100) membres, ou une fraction de ce nombre.
  • Les conseils de districts, conseils de syndicats provinciaux ou groupes d’occupations provinciaux ont droit à un (1) délégué par conseil ou groupe. Ces représentants doivent être membres d’une section locale affiliée au SCFP versant une capitation au SCFP NB.

Lettres de créance

Les lettres de créance sont incluses et tiennent compte de votre dernier paiement au SCFP NB. Veuillez faire parvenir la copie blanche à l’adresse ci-dessous et retenir la copie jaune qui devra être remise lors de l’inscription. Vous pouvez nommer les délégués substituts et ceux-ci peuvent assister sans toutefois avoir le droit de parole ou de vote à moins qu’ils remplacent un délégué absent.

Inscription

L’inscription des délégués peut se faire par courrier ou en ligne, via notre page. Veuillez vous inscrire au plus tard le 20 mars 2017 afin de nous aider dans la planification et nous permettre de préparer la documentation nécessaire et la distribuer à l’avance aux délégués.

Droits

Le droit d’inscription est de 100$ par délégué ou délégué substitut. Si l’inscription se fait par courrier, veuillez inclure votre chèque avec le formulaire. Si l’inscription se fait par internet, veuillez faire parvenir votre paiement à Minerva Porelle, secrétaire-trésorière, puisque les droits doivent être acquittés au moment de l’inscription. Veuillez libeller vos chèques à “SCFP NB”.

Inscription pour observateurs/ observatrices : information et formulaire d’inscription au bas de la page.

Résolutions et amendements statutaires

  • Conformément à l’article 4.7 des Statuts et Règlements, toutes les résolutions qui doivent être considérées au congrès doivent être soumises au plus tard le 19 janvier 2017. Toutes ces résolutions doivent être signées par le/la président/ présidente et le/la secrétaire de l’affilié. Les résolutions d’urgence présentées au congrès moins de quatre-vingt-dix (90) jours avant l’ouverture de celui-ci peuvent être considérées seulement s’il y a consentement des deux tiers du vote majoritaire des délégués.

Hébergement

Un groupe de chambres, à partir de 99$, a été réservé jusqu’au 22 mars au Fredericton Inn. Veuillez mentionner que vous êtes avec le SCFP (groupe CUPNB16M) lors de la réservation. Voici les coordonnées du Fredericton Inn:

Aide financière en vue du congrès

Les sections locales comptant moins de vingt-cinq (25) membres peuvent faire une demande d’aide financière auprès du SCFP NB afin de couvrir les frais de déplacement pour la participation d’un délégué au congrès. La direction du SCFP NB a l’autorité d’accorder ledit paiement.

Veuillez faire parvenir les inscriptions au plus tard le 20 mars 2017 à:

SCFP Nouveau-Brunswick
11 McKnight Road
Valley Road, NB   E3L 4V4
Courriel: nbcnhu@xplornet.ca

Arrérages

  •  Exigence du SCFP Nouveau-Brunswick
    Afin d’avoir droit de représentation au congrès, la section locale doit s’être acquittée de sa capitation au SCFP NB y compris le mois de décembre 2015.
  • Exigence du SCFP National
    L’article 6.7 des Statuts du SCFP National stipule que nulle organisation dont le paiement de capitation au SCFP National est en retard de deux mois ou plus ne peut être représentée au congrès de tout autre palier du Syndicat canadien de la fonction publique. Ceci signifie que les sections locales doivent s’être acquittées de la capitation au SCFP National y compris le mois de janvier 2017.

Privatisation en santé : superbactéries et dîners surgelés

FREDERICTON : Les régies de santé Vitalité et Horizon s’apprêtent à signer un contrat de 10 ans afin de privatiser les services d’alimentation, de nettoyage et de transport des patients.

« Nous avons été informés que 280 postes équivalent temps plein seront touchés par la décision du gouvernement d’offrir le contrat à Sodexo, une multinationale française » a expliqué Norma Robinson, présidente du Conseil des syndicats hospitaliers du NB, Section locale 1252 du SCFP.

Le SCFP 1252 est très préoccupé par le bilan peu reluisant de Sodexo. Dans plusieurs provinces et aux États-Unis, la multinationale a été fortement critiquée, souvent poursuivie en justice pour avoir surchargé les gouvernements. Sodexo a déjà été expulsé des universités, des prisons, des écoles et d’autres établissements où elle opérait.

« C’est scandaleux parce que nous opérons déjà avec le strict minimum. Pour économiser de l’argent et être profitable, l’entreprise va inévitablement couper les coins ronds. Cela signifie plus d’infections à l’hôpital et des éclosions plus fréquentes des « superbactéries ». Ce gouvernement met en danger nos citoyens les plus vulnérables, les malades et les personnes âgées », a déclaré Robinson.

Moins de personnel de nettoyage et de lutte aux infections entraîne plus de cas de Staphylococcus aureus (MRSA), Enterococcus résistant à la vancomycine (VRE), C. difficile et bien d’autres infections causées par des bactéries et des virus dans les établissements de santé négligés.

Lors de réunions passées avec l’ancien ministre de la Santé, celui s’était fait rassurant avec le SCFP 1252. Les privatisations n’auraient pas lieu, car il n’avait pas eu de garanties solides pour trouver des économies sans perte de qualité et de services.

« La santé des patients et des travailleurs doit être assurée : en évitant la privatisation, nous pouvons éviter des problèmes coûteux et dangereux » affirme Robinson.

« Malgré les réductions faites dans le passé, le syndicat a tout de même fait de son mieux pour s’assurer que les hôpitaux atteignaient leurs objectifs de propreté. Les travailleurs de première ligne et leurs superviseurs se réunissaient régulièrement pour améliorer les normes de propreté dans les édifices », a déclaré Robinson.

Le SCFP 1252 est également préoccupé par l’accroissement de l’utilisation des repas surgelés : « Est-ce le genre de nourriture que les gens du Nouveau-Brunswick méritent lorsqu’ils sont malades, ou sont en soins palliatifs ? » demande Robinson.

Le syndicat d’Alcool NB : Gardons les magasins dans les régions rurales ouverts

Fredericton – La section locale 963 du SCFP qui représente les travailleurs d’Alcool NB demande au gouvernement de ne pas aller de l’avant avec les fermetures des succursales de Lamèque, Petit-Rocher et Cap-Pelé.

« Remplacer des magasins rentables et donner le travail au secteur privé par le biais d’agences est une attaque contre les régions rurales du Nouveau-Brunswick. L’an dernier, le magasin de Petit-Rocher a réalisé, à lui seul, des profits de plus de 1 million de dollars, mais le PDG d’Alcool NB veut faire des fermetures. C’est déplorable », dit Jamie Agnew, président de la section locale 963.

« Les agences ne feront pas d’effort pour promouvoir ou appuyer les brasseurs ou distillateur locaux qui doivent lutter pour de l’espace sur les étagères contre les grands conglomérats d’alcool », ajoute Agnew.

« La fermeture de ces magasins aura un impact négatif lors de la saison touristique et signifiera une réduction de la sélection des produits tout au long de l’année », dit Agnew.

Agnew affirme que les députés régionaux doivent être impliqués dans la décision : « Pour ces régions, il s’agit de bons emplois avec avantages sociaux qui seront remplacés par des emplois précaires », a-t-il ajouté.

 Cette semaine, le SCFP a demandé une rencontre avec Cathy Rogers, la ministre responsable d’Alcool NB.

La section locale 963 du SCFP représente plus de 500 employés dans leurs magasins et entrepôt à travers le Nouveau-Brunswick.

SCFP 1190 : Routes dangereuses en raison des coupures

Fredericton – Les travailleurs des autoroutes du Nouveau-Brunswick, représentés par la section locale 1190 du SCFP, ont tenu une conférence de presse pour exprimer leurs inquiétudes vis-à-vis les compressions du ministère des Transports et de l’Infrastructure au programme d’Entretien hivernal.

Andrew Hardy, Président du SCFP 1190, lors de la conférence de presse

Lors de la conférence, la section locale a officiellement relancé sa ligne téléphonique « Mauvaises routes » pour permettre aux gens de signaler le piètre état des conditions routières en raison des compressions dans le programme d’Entretien hivernal.

« Nous demandons au gouvernement de renverser les réductions passées : réduire le programme d’Entretien hivernal dans une province comme le Nouveau-Brunswick n’est vraiment pas une option », a déclaré Andy Hardy, président de la section locale 1190 du SCFP.

Hardy a énuméré plusieurs réductions passées – et maintenues – au programme d’Entretien d’hiver :

  • 26 chasse-neiges et niveleuses ne pourront servir au déneigement des routes ; ceci s’ajoute aux 29 pièces d’équipement lourd qui ont été entreposées ; le Ministère travaille donc maintenant avec 55 pièces d’équipement en moins ;
  • 70 opérateurs de moins au programme d’Entretien hivernal depuis 2013 ;
  • Aucun opérateur remplaçant ne sera disponible dans certaines régions de la province ;
  • Réduction dans les budgets de sable et de sel ;
  • 6,2 $ millions seront versés au groupe-conseil PVA du Québec, de l’argent qui quittera la province au lieu d’être utilisé sur les routes du Nouveau-Brunswick.

« Les membres de la section locale 1190 du SCFP se font un devoir de garder nos routes nettoyées et sécuritaires. Mais avec les compressions qui s’additionnent, cette mission devient de plus en plus difficile. » a affirmé Hardy.

Cette année, l’occasion d’annuler les contrats PPP se présentera lorsque le contrat privé avec le MRDC pour la route de Moncton à Fredericton expire le 1er janvier 2017 et devrait être renégocié.

« Le labourage du secteur privé coûte plus cher et est beaucoup moins efficace que le travail sur les routes du secteur public. Ce gouvernement à la chance de conclure un accord pour la sécurité de nos citoyens. Il est temps de ramener le travail à l’interne », a conclu Hardy.

De gauche a droite: Bill Cameron, vice président du SCFP 4848, Brien Watson, president du SCFP 1253, Andrew Hardy, president SCFP 1190 & David Perkins, Représentant National du SCFP

Hardy était aussi entouré du vice président de la section locale 4848, Bill Cameron, qui représente les ambulanciers paramédicaux, et Brien Watson, président de la section locale 1253, qui représente les chauffeurs d’autobus scolaires.

Le gouvernement fédéral maintient les réductions de Harper aux transferts en santé : mécontentement chez les travailleurs en soins de santé au N.-B.

Fredericton – Le Conseil des syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick (CSHNB) et le SCFP du Nouveau-Brunswick craignent que le gouvernement fédéral sous-finance les soins de santé afin d’accélérer la privatisation des services.

Tout récemment, la ministre de la Santé Jane Philpott a révélé aux médias qu’elle maintiendrait le plan Harper pour les transferts en santé aux provinces. Les coupures entreront en vigueur en avril 2017. Dorénavant, les transferts seront liés à la croissance économique et plafonné à 3%, au lieu du 6% prévu sous l’Accord de la santé initial.

NS home support workers push back sector-wide privatization« Déjà, le système des soins de santé au Nouveau-Brunswick est étiré au maximum. Au cours des années, des hôpitaux ont été fermés, des services de santé en milieu rural ont été abolis et le niveau de services a été réduit » a déclaré Norma Robinson, présidente du CSHNB.

« Le Nouveau-Brunswick dépend énormément du financement fédéral pour ses services de santé. Une réduction de 6 % à 3 % représente des millions de dollars en moins tandis que l’utilisation et les prix des médicaments grimpent. N’oublions pas que les coûts de la santé augmentent plus vite que l’inflation » a déclaré Robinson.

« Notre province risque de perdre des centaines de millions de dollars dans les prochaines années ; plus de 700 millions de dollars dans les 10 prochaines années. Cela va avoir un impact négatif dans nos régions et va diminuer notre capacité d’offrir des soins de qualité », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.

Si les coupes de Harper sont maintenues, la part des dépenses en soins de santé couvertes par le gouvernement fédéral se rétrécira à 18,6 % en 2024. Cela est bien loin de la contribution de 50 % initiale.

« Depuis les années 1990, le gouvernement ne fait que couper. Avec le défi additionnel d’une population vieillissante, nous ne pouvons pas nous permettre d’offrir moins de services de santé. Le Premier ministre Gallant et le ministre Boudreau devraient faire de cet Accord de la santé un enjeu prioritaire pour le gouvernement », a conclu Légère.

Les autobus scolaires surchargés depuis les coupures en éducation

Saint-Jean – Les plus récentes coupures budgétaires en éducation affectent la sécurité des élèves, affirme la section locale du SCFP 380, le syndicat représentant les chauffeurs d’autobus scolaire dans la région de Saint-Jean.school_bus

« Le district scolaire Anglophone Sud a éliminé un autobus et depuis, les autobus sont surchargés », a déclaré Christopher Watson, président de la section locale 380 du SCFP.

Selon un récent rapport, un autobus était tellement surchargé que plusieurs enfants étaient contraints de s’asseoir ou rester debout dans les allées. Cet autobus contenait près de 100 élèves à bord.

« Les parents sont en train de dire ce que notre section locale a signalé au District cet été. Il y a des limites à vouloir faire des économies : le district a créé un environnement dangereux pour les élèves et les chauffeurs », a déclaré M. Watson.

« Chaque fois que notre gouvernement ferme une école, cela signifie une augmentation de transport par autobus et donc de nouveaux trajets d’autobus. Cependant, le District en question a aussi coupé au niveau des transports, au point de mettre la sécurité des enfants et des travailleurs en danger », a déclaré Brien Watson, président de la section locale 1253 du SCFP qui représente les chauffeurs d’autobus scolaire dans la province.

Le SCFP 1253 représente plus de 2700 travailleurs dans 29 sections locales. Il s’agit des chauffeurs d’autobus scolaires, des concierges et des préposés à l’entretien travaillant pour les districts scolaires du Nouveau-Brunswick. Retrouvez-nous en ligne à www.1253.ca ou suivez-nous sur Facebook.com/CUPE-SCFP-LOCAL-1253.

Qui compte ? – Le SCFP lance une campagne pour l’intégration publique des services de soins communautaires au NB

Fredericton – Ce lundi, le SCFP lance la campagne « Qui compte ? » afin d’attirer l’attention du public et du gouvernement aux services de soins communautaires (SSC). Le SCFP affirme que les services tels que les foyers de groupe, les foyers de soins spéciaux, les maisons de transition et les soins à domicile doivent opérer sous administration publique.

Julie Doucet, porte parole de la campagne, en entrevue lors de la conférence de presse du lancement en septembre 2016.

Julie Doucet, porte parole de la campagne, en entrevue lors de la conférence de presse du lancement en septembre 2016.

« Les utilisateurs et les travailleurs du secteur ont besoin d’un système organisé et structuré. Cela n’a aucun sens que le gouvernement maintient une approche laissez-faire pour des services si essentiels », a déclaré Julie Doucet, l’une des porte-paroles de la campagne.

Le niveau de fragmentation dans le secteur des soins communautaires est alarmant. Sur le plan provincial, le système d’éducation dispose de 7 unités administratives (7 districts) et la santé n’a que 2 régies (Horizon et Vitalité). Les SSC font contraste, avec plus de 650 unités administratives dans la province.

« Si nous voulons dépenser de l’argent sur les soins communautaires, assurons-nous qu’il soit dépensé à bon escient avec une administration transparente. À l’heure actuelle, les 10 000 travailleurs de ce secteur, principalement des femmes, gagnent moins de 13 $ l’heure. Cette situation ne peut pas s’améliorer, car il n’y a pas de véritables normes de travail en raison de la fragmentation du système », a déclaré Doucet.

« De nombreux fournisseurs de SSC sont déjà financés par le Ministère du Développement social, mais il n’y a pas de gestion publique ou de contrôle du secteur. Le gouvernement jette de l’argent à ces fournisseurs dans une absence totale de structure », a déclaré Luc LeBlanc, représentant de recherche du SCFP. « Cela signifie non seulement des inefficacités, mais aussi une incapacité d’assurer la réussite d’une stratégie de soins. Un plan pour la réduction de la pression sur nos hôpitaux par le biais de meilleurs soins à domicile a très peu de probabilité de réussite dans le vide administratif présent » a ajouté LeBlanc.

En juin dernier, la vérificatrice générale Kim MacPherson rappelait au gouvernement l’urgence d’élaborer un plan global à long terme afin d’assurer des services durables aux personnes âgées.

Pour en apprendre plus sur la campagne, consultez la page www.facebook.com/WhoCaresQuiCompte

La vérificatrice a raison : nous avons besoin d’une Régie des services de soins communautaires, pas plus de foyers PPP

Fredericton – Alors que les hôpitaux fonctionnent sous l’égide des régies de santé, que les écoles agissent sous la direction des districts scolaires, les foyers de soins, les soins à domicile et les services de soins communautaires (SSC) n’opèrent sous aucune structure formelle.

Bureau du vérificateur général de la vérificatrice générale / Office of the General Auditor

Kim MacPherson, Vérificatrice générale du Nouveau Brunswick

L’absence de structure centralisée pour ces services a de graves conséquences. L’utilisateur doit naviguer dans un fouillis organisationnel, un désordre qui demeure coûteux pour la province.  Le patient ordinaire est à la merci de l’augmentation des coûts des soins malgré une absence marquée de standards de qualité.

« L’état des soins aux personnes âgées de notre province me rappelle le désordre décentralisé en éducation et en santé avant le programme Chances égales de Louis-J. Robichaud », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB. « Le gouvernement peut et doit organiser un système provincial, une sorte de Régie des SSC, qui offrirait des services de qualité accessibles et payerait équitablement les employés de la régie » at-il ajouté.

Dans son rapport annuel déposé le mois dernier, la vérificatrice générale du N.-B. a déclaré que les foyers de soins fonctionnent à un rendement moyen de 98 %, tandis que la demande ne cesse d’augmenter. La vérificatrice a recommandé que le Ministère du Développement social agisse : « Il faut une solution à facettes multiples pour fournir des soins et des services durables à l’avenir, ce qui n’est pas aussi simple que d’ajouter plus de lits en foyers de soins au système existant. » [1]

« L’absence d’une stratégie solide pour les soins et les services durables coûte un bras aux Néo-Brunswickois. Le secteur privé agit dans cette absence de structure pour construire des établissements d’abord pour la rentabilité, et non pour ce dont les citoyens ont vraiment besoin », a déclaré Légère.

Il existe plus de 250 fournisseurs de SSC dans la province. La majorité des établissements sont gérés par de petits employeurs, qui eux, ont beaucoup de difficulté à rémunérer leurs employées adéquatement.

Le rapport prévoit que le nombre de personnes âgées au Nouveau-Brunswick doublera dans les 20 prochaines années. La vérificatrice affirme que le statu quo est intenable, et met sérieusement en doute l’idée que les privatisations offriraient une piste de solution sérieuse.

« Plus de lits P3 ne règleront rien à la crise des soins pour personnes âgées », a affirmé Légère. « Il n’y a toujours pas de preuve sérieuse qui démontre que le modèle public-privé pour la prestation de services de foyers de soins infirmiers est plus économique à long terme. Fini la gouvernance laissez-faire » a-t-il ajouté.

 

[1] Rapport 2016 de la vérificatrice generale du Nouveau Brunswick– Volume I (juin 2016). Chapitre 2 – Ministère du Développement social – Foyers de soins. Voir: http://www.agnb-vgnb.ca/content/dam/agnb-vgnb/pdf/Reports-Rapports/2016V1/Chap2f.pdf