La section locale 5217 du SCFP et TransAqua signent une première convention collective

RIVERVIEW – Les membres de la section locale 5217 du SCFP qui travaillent à la Commission des eaux usées du Grand Moncton ont signé leur première convention collective aujourd’hui avec leur employeur, TransAqua.

  « Il y a eu beaucoup de délais dans le processus de négociation, mais les relations de travail se sont grandement améliorées depuis l’arrivée du directeur général actuel », dit Kim McCaffrey, conseillère syndicale du SCFP.

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 Certifiée depuis novembre 2014, la section locale 5217 a réussi à convaincre la Commission de revenir sur sa décision de créer un partenariat public-privé pour une usine de traitement secondaire prévue pour 2020.  Le nouvel établissement sera géré comme un service public.

 « Je suis fier de cette entente », dit Ralph Green, président de la section locale 5217.  Cette convention collective signifie une meilleure sécurité d’emploi pour les travailleurs et la Commission rempli un de ses objectifs stratégiques pour 2016. » ajoute Green.

 « Notre section locale est fière de notre travail auprès de nos membres et des citoyens du Grand Moncton qui vont bénéficier de ces services publics. » conclut Green.

Le gouvernement veut saboter les négociations avec les chauffeurs d’autobus, les concierges et le personnel d’entretien

Fredericton – À quelques jours d’une entente de principe, il semble gouvernement a décidé de saboter les négociations avec la section locale 1253. Le syndicat était à la table avec le ministère de l’Éducation depuis plus d’un an et demi quand le gouvernement a demandé cette semaine, de manière inattendue, un examen des régimes de retraite.

« Les pensions n’ont pas été mentionnées du tout durant tout le processus de négociation.  Presque toutes les questions en suspens avaient été résolues. Nous étions très près d’une entente », nous dit Brien Watson, président de la section locale 1253.  « Maintenant, tout d’un coup, le gouvernement dit que nous devons parler d’une refonte complète de notre régime de retraite » ajoute-t-il.

« Le régime actuel se porte très bien et a même vu une augmentation de 10 % dans les niveaux de financement », nous dit David Perkins, conseiller syndical du SCFP.  « Il n’y a aucune bonne raison de réviser le régime à ce moment-ci », dit-il.

« C’est évidemment un cas où le gouvernement négocie de mauvaise foi », ajoute Perkins.  

Le syndicat va déposer une plainte officielle auprès de la Commission du travail et de l’emploi d’ici quelques jours.

« Cela ressemble à une décision prise au haut niveau du gouvernement, comme si quelqu’un avait décidé de s’assurer que les négociations iraient nulle part », a dit Watson. « Comme tous les travailleurs, nos membres ont le droit d’être traités avec respect et de bonne foi », a-t-il conclu.

 

Jour de deuil – Souvenons-nous des morts, luttons pour les vivants

Fredericton, 28 Avril 2016 – Le 28 avril, le jour du deuil, des cérémonies auront lieu à travers le Nouveau-Brunswick afin de se souvenir des travailleurs tués ou blessés au travail.des travailleurs tués ou blessés au travail.

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À chaque 28 avril, des gens à travers le pays et autour du monde se rassemblent pour se souvenir des travailleurs qui ont été tués ou blessés au travail.  Au Canada, environ un travailleur est tué à toutes les huit heures.  En 2015, plus de 9500 Néo-Brunswickois ont été blessés au travail tandis que 14 personnes ont perdu leur vie suite à une blessure ou maladie reliée au travail.

C’est le comité national de Santé et Sécurité au travail du SCFP qui en 1984, a proposé l’idée d’une journée de souvenir pour les travailleurs tués ou blessés au travail.  Peu de temps après, le SCFP et le Congrès du travail du Canada ont commencé à souligner le 28 avril comme étant le Jour de deuil.

« À chaque année en cette journée, nous prenons le temps de sensibiliser les gens sur la sécurité au travail et nous encourageons les employeurs à travers la province d’établir des règles générales pour assurer que les travailleurs vont retourner à leurs famille à la fin de chaque quart de travail », dit Daniel Légère, président du SCFP NB.

« En ce 28 avril, nous invitons la population de prendre le temps de se souvenir des travailleurs tués ou blessés au travail en prenant part aux cérémonies commémoratives dans leur région.  Des cérémonies organisées par la Fédération des travailleurs et des travailleuses du Nouveau-Brunswick auront lieu dans les endroits suivants: Bathurst, Fredericton, Moncton, Miramichi et Saint John.

Cérémonies du 28 Avril: 

  • Bathurst: Le jeudi, 28 avril à 12 h (midi). Monument du Jour de deuil situé près de la Cathédrale du Sacré-Cœur sur l’avenue Douglas. Pour de plus amples renseignements: John Gagnon, (506) 545-0651.
  • Fredericton : Le jeudi, 28 avril à 12 h (midi). Monument dédié aux pompiers de Fredericton, morts en service, situé sur la rive sud de la rivière Saint-Jean. Pour de plus amples renseignements: Alex Bailey, (506) 999-7206.
  • Moncton : Le jeudi, 28 avril à 12 h (midi). Monument érigé au parc du Mascaret. Pour de plus amples renseignements: Éric Albert, (506) 381- 6918.
  • Saint John : Le jeudi, 28 avril à 12 h (midi). Monument jour de deuil, Centre Frank & Ella Hatheway au parc Rockwood. Pour de plus amples renseignements : George Vair, (506) 672-1412.

Miramichi : Le jeudi, 28 avril à 18 h. Marche de l’hôtel de ville au monument du Centre Kin, 100, boul. Newcastle. Pour de plus amples renseignements : Sandra Colford, (506) 424-8178.

Le SCFP-N.-B. appuie les grévistes de Covered Bridge Chips

Hartland, N.-B. – Près de 300 délégués au congrès annuel du SCFP-Nouveau-Brunswick se sont joints à des citoyens et d’autres syndicats pour mener une démonstration de piquetage de solidarité en appui aux employés de Covered Bridge Potato Chips en grève depuis le 5 janvier. C’est avec 3 autobus bien remplis que les délégués débarquèrent avec leur drapeaux et pancartes à l’usine située près de Hartland, NB.

Présent à la manifestation, Mark Hancock, président national du SCFP à pris la parole devant la foule. « Nous sommes fiers d’afficher notre solidarité avec ces travailleurs qui se battent pour l’équité, un salaire décent et la sécurité d’emploi. Au SCFP, nous savons que le tort fait à l’un est un tort fait à tous. » Le secrétaire-trésorier national. Charles Fleury, a lui aussi participé au piquetage de solidarité.

Le syndicat représentant les grévistes, les TUAC – section locale 1288P ont accueilli chaleureusement les délégués du SCFP avec un barbecue.

Les employés de Covered Bridge Chips tentent de décrocher leur première convention collective. Leur employeur a tenté de résilier l’accréditation du syndicat, sans succès. La section locale 1288P des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce demande à la population de boycotter les croustilles de l’employeur jusqu’à ce que ce conflit soit réglé.

Appuyez les grévistes dans une lettre aux propriétaires de Covered Bridge


Gallant abandonne les modifications à l’arbitrage

Fredericton – 8 avril 2016 – Grâce à la pression exercée par les travailleurs, le gouvernement Gallant fait marche arrière sur la question de l’arbitrage exécutoire. Le SCFP NB est soulagé que le gouvernement provincial a abandonné ses changements prévus à la législation du travail dans le projet de loi 24.

« La loi aurait sérieusement avantagé les employeurs dans le processus de négociation », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB. « À la dernière minute, le gouvernement a réalisé qu’il n’avait rien à gagner en instaurant un système perdant-perdant », a déclaré Légère.

« Je suis fier de dire que sur l’enjeu de l’arbitrage, le gouvernement et l’opposition ont écouté les préoccupations du SCFP et des autres membres de la Fédération du travail du NB » a déclaré Légère.

« Maintenant que cela est derrière nous, j’espère que le gouvernement cherchera à entretenir une relation constructive avec les syndicats pour rendre nos lois de travail plus justes et équitables. La promesse de rétablir le comité syndical-patronal est un petit pas dans la bonne direction », a expliqué Légère.

Lisez les petits caractères : Les libéraux du N.-B. veulent une loi sur les compressions salariales ce printemps

22 mars 2016 – Fredericton – Sorti de nulle part et n’ayant pas consulté le public ou les travailleurs, le gouvernement du Nouveau-Brunswick veut adopter rapidement des mesures législatives pour réduire les salaires. La Fédération des Travailleurs et Travailleuses du Nouveau-Brunswick a récemment appris que ce projet de loi pourrait être adopté durant l’adoption officielle du budget provincial.

« Cette intention n’est pas apparu dans le document Des choix pour remettre le Nouveau-Brunswick en marche. Il semblerait que le gouvernement veut maintenant s’attaquer aux salaires dans les secteurs public et privé », a affirmé Patrick Colford, président de la Fédération des Travailleurs et Travailleuses du Nouveau-Brunswick.

La législation sur le travail dans les secteurs public et privé devrait être modifiée pour favoriser la partie patronale en période de négociations. Cela aurait pour effet de faire pression à la baisse sur les salaires de tous les travailleurs et travailleuses de la province. En 2011, l’ancien chef des conservateurs de l’Ontario, Tim Hudak, avait proposé un projet de loi semblable.

« Nous avons tenté à de nombreuses reprises de rencontrer la ministre du Travail, Francine Landry, mais elle a à chaque fois remis nos rencontres », a indiqué M. Colford. « Au fur et à mesure que le temps passe, il semblerait que le premier ministre Gallant veut que soit modifiée la législation sur le travail dans les petits caractères du projet de loi sur le budget, à l’image de Stephen Harper avec ses projets de loi omnibus », a ajouté le président.

« Les pompiers, les travailleurs des pâtes et papiers, le personnel universitaire, les travailleurs du secteur de la santé et de celui de l’éducation, tous, nous sommes unis contre ces changements », a conclu le président.

Les dirigeants de plusieurs syndicats des secteurs public et privé, représentant les travailleurs et travailleuses dans chaque secteur de l’économie, se sont réunis la semaine dernière. Collectivement, ils exhortent le gouvernement du Nouveau-Brunswick à mettre un frein à ces nouvelles mesures législatives.

Journée internationale de la femme: faisons de l’équité salariale une réalité

A ce jour, il n’existe aucune loi sur l’équité salariale couvrant les employés du secteur privé au Nouveau-Brunswick. La seule loi sur l’équité salariale au Nouveau-Brunswick ne touche que les employés du secteur public, et celle-ci reste à être réellement mise en oeuvre.

L’équité signifie assurer un salaire égal pour un travail de valeur égale, et ce en comparaison aux emplois à prédominance masculine.

«La loi (sur l’équité salariale) a été adoptée sous le gouvernement Graham en 2009 et est entrée en force en 2010. Nous attendons toujours que notre gouvernment réalise la mise en application concrète de sa propre loi», a déclaré Theresa McAllister, présidente de la section locale 2745 du SCFP.

«Les évaluations d’emplois devaient être terminées en avril 2012. A ce jour, nous sommes toujours en attente d’un premier ajustement de salaire» a-t-elle ajouté.

«Tout employé, syndiqué ou non syndiqué, mérite l’équité salariale. C’est une question élémentaire de droits de la personne» a déclaré Odette Robichaud, présidente par intérim du SCFP NB. «Les assistantes en éducation, les travailleurs de soins à domicile, les sténographes judiciaires, les travailleurs de foyers de soin et bien d’autres bénéficieront grandement de l’application de la loi» renchérit Robichaud.

«Les emplois à prédominance féminine doivent être respectés et reconnus à leur juste valeur. L’équité salariale est la première étape pour atteindre cet objectif » a conclu McAllister.

La section locale du SCFP 2745 représente environ 4000 personnes dans des emplois à prédominance féminine, tels que les assistantes pédagogiques, les préposées aux élèves, les adjointes administratives scolaires, les bibliothécaires, le personnel de soutien administratif de district, les travailleuses d’intervention scolaire et assistantes en réadaptation.

Privatisation et contrats de construction au NB : la vérificatrice générale doit enquêter

3 mars 2016, Fredericton – Ce matin, la section locale 1190 du SCFP, appuyé par le SCFP NB, a organisé une conférence de presse sur la question de la privatisation au ministère des Transports et Infrastructure. Andrew Hardy, président de la section locale 1190, a annoncé que le Syndicat irait de l’avant avec une requête auprès du Bureau de la vérificatrice générale pour une enquête sur l’octroi des contrats publics dans le domaine du transport et de la construction au Nouveau-Brunswick.

De nombreuses entreprises de construction et d’asphaltage ont donné généreusement aux partis avant et pendant l’élection provinciale. Maintenant, plusieurs de ces entreprises récoltent des contrats issus des opérations fraichement privatisées.

« Roger Melanson, ministre des Transports et son sous-ministre nous ont affirmé que la privatisation serait plus coûteuse que le travail réalisé par le secteur public», affirme Hardy. « Malgré le fait que les employés, les cadres et le ministre savent tous que cela coûtera plus cher, ils vont de l’avant. Qui en profite, et pourquoi? Sommes-nous dans une situation semblable à celle qui a mené au scandale Atcon? », renchérit-il.

« Contrairement au lois fédérales, les lois sur le financement des partis politiques du N.-B. permettent aux corporations de faire des dons aux partis, et ce jusqu’à 6000 $. En privatisant de plus en plus de travail gouvernemental, l’octroi des contrats publics au N.-B. se fait-il réellement de manière neutre? », questionne Hardy. «Il nous faut une commission d’enquête au N.-B.»

« La privatisation est moins transparente, moins redevable à la population que le travail du secteur public. De plus, avec la sous-traitance, l’argent sort de la province. Ce sont souvent des compagnies d’ailleurs qui empochent les bénéfices des contrats », a déclaré David Perkins, conseiller syndical du SCFP.

En plus des démarches avec le Bureau de la vérificatrice générale, la section locale 1190 du SCFP organisera une journée de mobilisation provinciale le 12 mars prochain.

Budget 2016 du NB: les propositions de privatisations ne tiennent pas la route

Malgré les annonces du gouvernement avançant les possibilités de réductions de dépenses et de compressions dans les programmes, le gouvernement du Nouveau Brunswick n’a finalement pas mis en œuvre d’importantes réductions au niveau des dépenses. En fait, les dépenses prévues pour 2016-2017 sont en hausse de près de 250 millions de dollars (+ 3,1 %). Même si les revenus devraient augmenter d’environ 423 millions de dollars (+ 5,1 %), le gouvernement prévoit tout de même un déficit de 347 millions de dollars pour l’année 2016-2017.

En surface, la situation financière du Nouveau-Brunswick semble être troublante. Cependant, une analyse en profondeur nous révèle que le déficit sera, fort probablement, maitrisé d’ici la prochaine année financière. Ayant réalisé des « économies » dans le budget de près de 130 millions de dollars, (qui s’ajoute au 300 millions de dollars en nouveaux revenus grâce à l’augmentation de la TVH) le gouvernement du Nouveau-Brunswick pourrait atteindre l’équilibre budgétaire l’an prochain. Lorsque l’on tient compte du 100 million de dollars placé dans le fonds de réserve d’urgence, le Nouveau-Brunswick pourrait réaliser un surplus budgétaire d’ici la fin de l’année prochaine. Cela rend plus que douteux tous les discours proposant la privatisation des services publics.

En bref, le déficit prévu pour l’année 2016-2017 provient des dépenses d’infrastructure promises par les Libéraux.

Les services publics et les travailleurs qui les fournissent ne sont pas la cause des déficits budgétaires du Nouveau-Brunswick. Le problème réside dans les promesses électorales faites par le gouvernement de libéral, et non en raison d’un déficit structurel découlant des services publics ou les femmes et les hommes qui les fournissent. Le gouvernement de Brian Gallant doit mettre fin aux privatisations et aux coupures dans nos services publics. Il doit réévaluer ses propres promesses et priorités électorales.

Lisez le document en intégrale, rédigé par le conseiller syndical en recherche du SCFP, Luc Leblanc, ici: Faits saillants du Budget 2016-2017, NB

Les droits des travailleurs migrants dans les Maritimes

Forum sur les droits des travailleurs migrants - Fredericton, février 2016

Forum sur les droits des travailleurs migrants – Fredericton, février 2016

Une voie vers la résidence permanente, un permis de travail ouvert, de meilleurs services communautaires pour tous les travailleurs migrants : ces questions sont graves au Nouveau-Brunswick. Si vous étiez au Forum sur les droits des travailleurs migrants qui s’est tenu à Fredericton la fin de semaine dernière, vous savez à quel point les travailleurs étrangers temporaires ont la vie dure dans les provinces atlantiques.

Ce forum, le premier du genre au Nouveau-Brunswick, a réuni plus de 75 travailleurs migrants, syndicalistes et représentants de la société civile. « Nous voulions tisser des liens de solidarité avec les travailleurs temporaires qui viennent au Canada, d’un peu partout dans le monde, dans l’espoir de trouver une vie meilleure pour leur famille », explique Debbie Downey, membre du Comité national de la justice mondiale du SCFP et organisatrice de l’événement.

Les participants ont écouté plusieurs travailleurs migrants installés au Nouveau-Brunswick, à l’Î.-P.-É. et à Montréal parler de la vulnérabilité, de l’exploitation et des difficultés qu’ils vivent. Plusieurs employés d’une usine de poissons originaires des Philippines ont parlé des tracas que leur cause la « règle des deux quatre ». Les travailleurs temporaires ont le droit de travailler au Canada pendant quatre ans, après quoi ils doivent quitter le pays et attendre quatre ans avant de pouvoir y travailler à nouveau. Ceux qui ne repartent pas risquent la déportation. [1]

Le Programme de travailleurs étrangers temporaires est vivement critiqué parce qu’il sape les droits des travailleurs migrants au Canada. « Ceux-ci sont liés à un employeur spécifique, explique Luc LeBlanc du service de la recherche du SCFP. Ils ont de la difficulté à se protéger des mauvais traitements au travail et ils ont peu accès aux services communautaires de soutien. Ceux qui sont admissibles au statut de résident permanent doivent se plier à une procédure interminable qui les sépare de leurs proches pendant de longues périodes. »

Selon le ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, il y a deux fois plus de travailleurs étrangers temporaires que de nouveaux arrivants détenant le statut de résident permanent.

Les participants au forum se sont engagés à s’organiser et à collaborer en vue de soutenir les efforts des travailleurs migrants néo-brunswickois qui réclament la dignité et la reconnaissance de leurs droits.

Le forum était coorganisé par le SCFP, MIGRANTE Canada, le Congrès du travail du Canada (CTC) et KAIROS.

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[1] Depuis le 1er avril 2015, un travailleur migrant qui occupe un emploi faiblement rémunéré et dont les permis de travail totalisent une durée de 4 ans ne peut plus renouveler son permis de travail. Il doit attendre quatre autres années avant de pouvoir revenir au Canada pour y travailler. Cette « règle des deux quatre » s’applique aux travailleurs du Programme de travailleurs étrangers temporaires (y compris les travailleurs agricoles).