Les dirigeants provinciaux du SCFP ont rencontré les chefs du NPD du N.-B., du Parti vert du N.-B. et du Parti Libéral du N.-B au bureau du SCFP des Maritimes à Fredericton. Les réunions ont porté sur des enjeux cruciaux auxquels sont confrontés les travailleurs du Nouveau-Brunswick, y compris la nécessité d’augmentations salariales à taux fixes et la réparation des relations de travail et de l’amélioration du processus de négociation collective.
Les réunions ont réuni des leaders clés du SCFP, notamment Sharon Teare, présidente du Conseil des syndicats des foyers de soins du Nouveau-Brunswick; Iris Lloyd du SCFP 1253 (chauffeurs d’autobus scolaires, concierges et responsables de l’entretien); Jonathan Guimond du SCFP 1190 (manœuvres et métiers); Norma Robinson du SCFP 1252, le Conseil des syndicats hospitaliers du NB; Chris Curran du SCFP 1251 (services correctionnels); et Theresa McAllister du SCFP 2745 (personnel de soutien en éducation), le président du SCFP NB Stephen Drost et Sandy Harding, directrice régionale du SCFP aux maritimes. Ces dirigeants ont eu des discussions productives en tête à tête avec Alex White du NPD, David Coon du Parti vert et Susan Holt du Parti Libéral. Il est à noter que le Premier ministre Blaine Higgs n’a pas répondu à l’invitation.
Jonathan Guimond, président du SCFP 1190, a souligné l’importance de ces discussions pour répondre aux besoins des travailleurs. « Les augmentations de salaire fixes sont le moyen le plus équitable de garantir que tous les travailleurs, en particulier ceux qui ont un faible revenu, reçoivent des augmentations de salaire équitables. Lorsqu’on calcule en dollars réels, il est clair que les augmentations basées sur le pourcentage nuisent de façon disproportionnée aux travailleurs les moins bien rémunérés, comme des milliers de membres du SCFP », a déclaré M. Guimond.
En tant que plus grand syndicat du Nouveau-Brunswick, le SCFP représente la plus grande proportion des classifications les moins bien rémunérées de la fonction publique du Nouveau-Brunswick. Il y a un mois, les membres du SCFP 1190 ont d’ailleurs voté pour la grève sur cette question même. « Heureusement, toutes les parties présentes ont reconnu le besoin d’ajuster les salaires sur des taux fixes », a fait remarquer M. Guimond.
Les réunions ont également mis en évidence l’importance des augmentations salariales qui vont au-delà de l’inflation. « Il est essentiel que les partis s’engagent à accorder de véritables augmentations de salaires », a déclaré Norma Robinson, présidente du Conseil des syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick. « Les travailleurs ont besoin de salaires qui non seulement vont au-delà de l’inflation, mais qui leur permettent aussi de vivre avec dignité. Il s’agit d’une question fondamentale que le SCFP continuera de défendre à l’approche des élections provinciales du 21 octobre », a ajouté Mme Robinson.
Les discussions ont constitué un pas positif vers l’amélioration des relations de travail au Nouveau-Brunswick, une préoccupation clé pour les membres du SCFP. Les dirigeants politiques présents ont exprimé leur compréhension et leur soutien à la nécessité de réparer les relations de travail et le processus de négociation collective. À l’approche des élections provinciales, le SCFP continuera de dialoguer avec les dirigeants politiques pour s’assurer que les voix des travailleurs soient entendues et que leurs préoccupations soient prises en compte.