Négociations rompues: la grève est imminente
Le 27 octobre, 2021 – Les négociations par médiation entre l’équipe de négociation centralisée du SCFP et le gouvernement du Nouveau-Brunswick ont pris fin aujourd’hui après que le gouvernement a rompu les pourparlers. « Nous avons considérablement modifié notre demande initiale, et nous espérions à de la réciprocité et à la bonne volonté du gouvernement, mais cela ne s’est pas produit, a déclaré Stephen Drost, président du SCFP NB.
Alors que le SCFP a réduit de 8% de sa demande initiale de 20% sur 4 ans, le gouvernement n’a amélioré son offre totale que de 2,25% au total. « C’est absurde. Les conservateurs veulent forcer les travailleurs à accepter des salaires inférieurs au coût de la vie, même s’ils sont déjà les moins bien payés des moins bien payés parmi les travailleurs des services publics les moins bien payés au Canada, » a déclaré M. Drost. « Pour couronner le tout, Higgs s’attend encore à une concession majeure ! », a déclaré Drost.
Demande salariale du GNB : 2% par an, contrat de 5 ans.
Demande salariale du SCFP : 3% par an, contrat de 4 ans.
La plupart des sections locales attendent de nouvelles conventions collectives depuis plus de 4 ans. Leurs salaires ont stagné au cours des 12 dernières années pour ces sections locales.
LIGNE DU TEMPS :
- Fin du 28 mai 2021 : Le SCFP NB remet à M. Higgs un avis final de 100 jours pour une négociation.
- Fin août : Higgs invite les sections locales du SCFP à mener des négociations centralisées. Les travailleurs acceptent, à condition que les discussions portent sur des augmentations de salaire et non sur des concessions.
- Début septembre : Les pourparlers sont rompus, car le premier ministre insiste pour lier des concessions à de faibles augmentations salariales de 0,25 %.
- Septembre-début octobre : Les dix sections locales organisent des votes de grève à la super-majorité, avec une moyenne de 94 % de votes positifs.
- Début octobre – Le GNB déclare un disjoncteur de 14 jours pour faire face à la 4e vague de COVID. Le SCFP offre de suspendre les grèves en signe de bonne volonté. Le jour même où le SCFP annonce une trêve de 14 jours, le premier ministre poursuit ses attaques continues contre le SCFP en reclassant plus de 1900 infirmières auxiliaires autorisées de la section locale du SCFP Soins de santé dans un autre syndicat.
- La mise à jour fiscale provinciale d’octobre révèle un 4e excédent budgétaire consécutif en pleine pandémie, avec plus de 400 millions d’excédent dans le budget de l’année dernière. Le SCFP dénonce la façon dont cet excédent a été réalisé sur le dos des travailleurs et en sous-finançant les services publics.
- 22 octobre. Le SCFP propose l’intervention d’un médiateur pour parvenir à un accord. GNB accepte, mais refuse de modifier significativement son offre et continue d’insister sur les concessions.
« Le SCFP a tout fait ce qu’il a pu pour tenter de régler les négos sans perturbation, mais Higgs ne veut tout simplement pas écouter notre appel pour la dignité et l’équité. Il pousse les travailleurs à la grève, et cela arrivera très bientôt. Assez, c’est assez » a conclu M. Drost.
Rencontre générale des membres le 21 et 22 octobre
C’est clair, les membres de 10 grandes sections locales provinciales du SCFP ont voté massivement en faveur d’une grève si la province refuse toujours de conclure un accord équitable avec les travailleurs. Au total, le vote moyen a été de 94 % en faveur de la grève!
C’est pourquoi vous êtes invités à participer à une réunion de masse des membres (session d’une heure) soit le 21 octobre, soit le 22 octobre. Le but de la rencontre est de nous préparer tous à la grève.
Les sessions débutent à 10 h, 13 h et 19 h les deux jours. Aucune inscription n’est nécessaire, il suffit d’ouvrir ce lien pour regarder la réunion à l’heure de début de votre choix : https://str.encore-ca.events/cupenb-fr/
Tous les membres du SCFP sont invités, même si vous faites partie d’une section locale qui n’est pas en négociation et qui n’envisage pas de mesures d’emploi. L’événement est gratuit, aucune inscription n’est requise.
Sessions du 21 octobre : 10h am, 1h pm, 7h pm
Sessions du 22 octobre : 10h am, 1h pm, 7h pm
Lien pour regarder chaque session: https://str.encore-ca.events/cupenb-fr/
Lien de l’évènement Facebook: https://www.facebook.com/events/4302048526517512/
La note de service du GNB est un affront aux efforts de réconciliation
Le 18 octobre, 2021 – Fredericton, NB – Une note de service du gouvernement du Nouveau-Brunswick interdisant aux employés de la fonction publique de déclarer leur reconnaissance des terres des peuples autochtones est un affront aux efforts de réconciliation, selon le SCFP.
« Notre syndicat est engagé dans la voie de la décolonisation et de la réconciliation. De reconnaître les terres volées sur lesquelles nous vivons est le strict minimum que nous puissions faire, » a déclaré Dana Wesley, agente des droits des Autochtones au SCFP.
Le SCFP NB appuie les efforts de ses membres pour faire avancer les objectifs de la réconciliation avec des reconnaissances territoriales. Le syndicat exhorte ses membres à prononcer sans équivoque les mots « non cédées », « non abandonnées » et « volées » pour décrire les terres sur lesquelles nous vivons.
« Le syndicat s’opposera à toute tentative de discipliner nos membres pour avoir reconnu les territoires, notamment par des griefs », a déclaré Steve Drost, président du SCFP NB. « Il s’agit d’une directive gouvernementale inadmissible qui va à l’encontre de la réconciliation, et nous la considérons comme une violation du droit à la liberté d’expression », a-t-il ajouté.
Au nom des 28 000 membres du SCFP au Nouveau-Brunswick, le SCFP NB veut exprimer toute sa solidarité avec les communautés autochtones. Nous comprenons que la colonisation n’est pas qu’une chose du passé. La note de service du gouvernement du Nouveau-Brunswick est un exemple de l’exercice du pouvoir colonial visant à miner la souveraineté autochtone en portant atteinte au droit à la libre expression de nos membres. Il est inadmissible d’opposer les travailleurs du secteur public aux communautés autochtones comme veut le faire ce gouvernement.
« Le Nouveau-Brunswick existe sur les terres volées, non cédées et non abandonnées des peuples mi’kmaq, wolastoqey et peskotomuhkati. Ce n’est pas à débattre – c’est un fait », a déclaré M. Drost.
Higgs s’attaque au SCFP en reclassifiant les infirmières auxiliaires hors du SCFP
Fredericton, N.-B., le 7 octobre 2021 – Les travailleurs de la santé dénoncent l’action unilatérale du gouvernement visant à retirer les infirmières et infirmiers auxiliaires autorisés (IAA) de la section locale 1252 du SCFP, qui représente près de 10 000 travailleurs de la santé au Nouveau-Brunswick.
Le SCFP a appris aujourd’hui, par une lettre du Conseil du Trésor, que le gouvernement a ordonné que plus de 1 900 infirmières et infirmiers auxiliaires autorisés soient reclassés hors du SCFP vers le Syndicat des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick. Cette mesure entre en vigueur demain, le 8 octobre.
« C’est la pire forme d’anti-syndicalisme qui soit. Higgs agit ainsi parce que plus de 94 % des travailleurs de la santé ont voté pour la grève. Ils ont voté pour mettre fin à sa mauvaise gestion de notre système de soins de santé publique et à ses abus envers les travailleurs de première ligne », a déclaré Norma Robinson, présidente de la section locale 1252. « Ces représailles sont une insulte aux droits de tous les travailleurs de la santé à la libre négociation collective. Les travailleurs lui ont demandé à maintes reprises de résoudre la crise du manque de personnel à la table de négociation, et non en divisant pour régner », a ajouté Mme Robinson.
La section locale 1252 est l’une des 10 sections locales du SCFP au Nouveau-Brunswick qui ont récemment voté clairement en faveur d’une grève, notamment pour obtenir des salaires équitables pour les travailleurs de première ligne.
La lettre du gouvernement sur la reclassification est arrivée moins de cinq heures après l’envoi d’un courriel au premier ministre ce matin, où le syndicat avait promis de suspendre la menace de grève pour les 14 prochains jours en gage de bonne volonté, pour protéger la sécurité du public en raison de l’augmentation des cas de COVID-19.
En 2018, le gouvernement provincial avait entrepris un examen des tâches des infirmières auxiliaires autorisées, ce qui avait été convenu précédemment lors des négociations avec la section locale 1252. « Cela fait trois ans, et le gouvernement a refusé de mettre en œuvre les conclusions de l’analyse des emplois, le « Job Analysis Questionnaire », qui aurait entraîné une augmentation salariale significative pour les IAA », a déclaré Robinson. Depuis lors, M. Higgs est resté fermement convaincu que les compétences des IAA n’avaient pas changé et qu’il pouvait donc leur refuser une rémunération adéquate.
« Higgs a tort de penser qu’il peut taire la voix de ces travailleurs professionnels de première ligne qui ont pris position pour arrêter l’érosion des soins de santé publics », a conclu Robinson.
La section locale 1252 du SCFP représente près de 10 000 travailleurs de la santé au Nouveau-Brunswick, dont plus de 1 900 sont des infirmières auxiliaires autorisées.
Les travailleurs des Collèges communautaires francophones votent à 96% en faveur d’une grève
Fredericton, le 1er octobre 2021 – La section locale 5026, qui représente les employés du service d’exploitation des CCNB (soit les travailleurs de métiers, les commis, les magasiniers, les employés en entretien des bâtiments, les ingénieurs, aide en laboratoire et concierges) vote massivement pour la grève.
« Les membres se sont exprimés clairement et montrent leur mécontentement contre l’inaction du premier ministre Higgs, » a déclaré Brian Nadeau, Président de la section locale 5026.
« 84 employés ont voté, et la section locale est en faveur de la grève à 96%. 81 membres ont voté en faveur de la grève, » a dit Christine Goguen, vice-présidente de la section locale 5026.
Ce vote de grève suit celui des travailleurs de la santé, le local 1252 du SCFP, qui a aussi obtenu un fort mandat de grève mercredi dernier. La section locale 5026 est donc la neuvième à conclure son vote parmi les 10 sections engagées en négo coordonnée avec l’équipe de négociation centralisée.
« On est un plus petit groupe en termes de nombre, mais comme les autres, on a aussi besoin d’ajustement salarial qui va au-delà de l’inflation. On a trop perdu du terrain dans les dernières 10 années, » a déclaré la vice-présidente.
Le local estime qu’une grève dans leur secteur entrainerait la fermeture temporaire des CCNB. « C’est sûr que sans le travail concierges, les gens de métiers, les CCNB risquent de ne pas être ouverts » dit-elle. « Chose certaine, on ne veut pas de grève, mais on est au bout du rouleau, on veut être entendus et respectés » à conclut Christine Goguen.
Notre lettre au Premier ministre Higgs
Vous trouverez ci-dessous une lettre de l’équipe de négociation centralisée adressée au premier ministre Higgs, suite à sa correspondance du 27 septembre. Dans cette lettre, nous réaffirmons que nous avons hâte de retourner à la table, mais que nous ne le ferons que lorsqu’il aura retiré les concessions. Il appartient au premier ministre de veiller à ce qu’il n’y ait pas d’autres perturbations dans nos services publics.
Les travailleurs des hôpitaux votent 94% en faveur d’une grève
Fredericton, le 29 septembre 2021 – SCFP NB et l’Équipe de négociation centralisée du SCFP ont tenu une conférence de presse virtuelle aujourd’hui pour annoncer les résultats du vote de grève des travailleurs de la santé de la section locale 1252, le Conseil des syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick (CSHNB).. « La participation a été bonne.
« Plus de 7 279 membres de la section locale 1252 ont exercé leur droit de vote, et de ce nombre, 94 % ont voté OUI » a déclaré Norma Robinson, présidente du CSHNB
Parmi tous ceux qui se sont présentés pour voter, moins de 344 ont voté NON. Les membres sont clairs : ils veulent que le premier ministre répare notre système de santé, et cela commence à la table de négociation », a ajouté Mme Robinson.
Des votes de grève étaient prévus pour dix sections locales provinciales du SCFP, et huit sont maintenant terminé.
« Il ne restent que deux sections locales qui doivent encore voter. Jusqu’à présent, pour toutes les sections locales qui font partie de l’Équipe de négociation centralisée, et qui ont terminé leur vote, entre 83 % and 98 % des voix ont voté OUI, » a déclaré Stephen Drost, président du SCFP NB.
« Il est temps de réparer nos services publics et d’aider les gens qui les fournissent. Le meilleur point de départ, c’est avec des salaires équitables », a ajouté Mme Robinson.
Les votes des section locales 1190 (manœuvre et métiers) et 5026 (CCNB francophone) seront terminés et comptés le 5 octobre 2021 au plus tard.
« Nous voulons nous attaquer aux inégalités croissantes dans notre province. Les travailleurs, syndiqués ou non, méritent une donne équitable de la part de ce gouvernement », a expliqué M. Drost
L’Équipe de négociation centralisée du SCFP a pris l’occasion de dénoncer le gaspillage des fonds publics par le premier ministre Blaine Higgs dans la propagande antisyndicale, comme les publicités à la radio et les annonces dans les journaux partout dans la province. « Au lieu de s’attaquer à la crise, le premier ministre Higgs a l’audace d’envoyer l’argent des contribuables à des stations de radio américaines, comme Q96 à Presque Isle, dans le Maine, pour attaquer les travailleurs des services publics du Nouveau-Brunswick qui font partie du SCFP », a déclaré M. Drost. « Nous sommes tous tannés des promesses vides, de l’inaction face à l’augmentation du coût de la vie et du gaspillage de l’argent des contribuables dans la propagande antisyndicale », a ajouté M. Drost.
« Les travailleurs de première ligne ont enduré trop avec si peu de soutien. Il est grand temps que le gouvernement les prenne au sérieux. Des décennies d’augmentations salariales minimes ou nulles, ainsi qu’une crise majeure de recrutement et de rétention, sont des problèmes à régler à la table de négociation par des salaires équitables », a conclu M. Drost.
Le manque de personnel dans les foyers de soins exige de l’action immédiate
Fredericton, le 27 septembre 2021 – Le Conseil des syndicats de foyers de soins du Nouveau-Brunswick (CSFSNB), qui représente plus de 4 600 travailleurs de foyers de soins dans la province, demande de l’action immédiate de la part du premier ministre Higgs pour résoudre le grave manque de personnel dans les soins de longue durée. Le CSFSNB a tenu une conférence de presse en ligne pour demander au premier ministre de mettre en place une augmentation salariale de 4 $ pour toutes les classifications du SCFP dans les foyers de soins de longue durée.
« Les résidents ne reçoivent pas le minimum d’heures de soins garantis par la Loi sur les foyers de soins en raison du manque crucial de personnel », a dénoncé Sharon Teare, présidente du CSFSNB. « Il est temps que le premier ministre prenne des mesures audacieuses pour prendre les devants et résoudre la crise », a déclaré Teare.
En août 2021, le gouvernement fédéral a promis d’investir 9 milliards de dollars pour combler les dangereuses lacunes du secteur des soins de longue durée au Canada, mises en évidence par la pandémie. Cela comprend un salaire minimum de 25 $/heure pour les préposés aux services de soutien à la personne partout au Canada. En moyenne, les membres du SCFP qui travaillent dans les foyers de soins au Nouveau-Brunswick gagnent 21 $/heure, ce qui est parmi les salaires les plus bas du pays dans ce secteur.
« Le gouvernement fédéral s’engage à faire sa part pour corriger les injustices; et M. Higgs, qu’attend-il ? Nous pensons qu’il est grand temps que M. Higgs fasse sa part. Le Québec, l’Ontario et de nombreuses autres provinces ont déjà amélioré les salaires des travailleurs des soins de longue durée afin de régler leur crise de recrutement et de rétention », a-t-elle ajouté.
Par rapport aux autres provinces canadiennes, le Nouveau-Brunswick est toujours en dernière place lorsqu’il s’agit d’investir dans les premières lignes pour combattre la pandémie.
« La semaine dernière, les membres du SCFP à Edmundston ont sonné l’alarme parce que les résidents ne reçoivent que 1,8 heures de soins par jour en raison du manque de personnel. Cette semaine, nous avons reçu des rapports semblables en provenance de Bathurst, de Saint-Jean, de Fredericton et d’ailleurs. Souvent, les aînés ne reçoivent pas un bain pendant des semaines entières, restent au lit toute la journée et meurent seuls, tout en raison d’un manque de personnel. La situation s’aggrave au fil des mois », a déclaré Mme Teare.
Au cours de la conférence, le CSFSNB a présenté une « lettre d’accord », préparée et signée, pour permettre au premier ministre de mettre en place une augmentation immédiate de 4 $ pour les travailleurs des foyers de soins. « Nous ne cherchons que sa signature sur cette feuille, qui sera ensuite ajoutée à la convention collective du CSFSNB. Ce serait logique, car cela permettrait aux travailleurs de bénéficier de l’ajustement salariale de 25 $/heure prévu pour 2021-2022 », a déclaré Mme Teare.[1]
Le CSFSNB a conclu la conférence en expliquant que la collaboration du gouvernement provincial est nécessaire pour obtenir les fonds fédéraux. « M. Higgs ne devrait plus perdre de temps pour améliorer la situation des travailleurs. Il ne devrait plus attendre et être le dernier à agir, comme pour le financement des garderies », a ajouté Teare. « La crise est réelle, mais l’argent est là. Tout ce qui est nécessaire, c’est la volonté politique du gouvernement. Il faut prioriser les familles des travailleurs et les plus vulnérables », a conclu Teare.
[1] Voir le communiqué du Parti libéral du Canada du 19 août 2021 au https://liberal.ca/fr/les-liberaux-continuent-davancer-avec-de-meilleurs-soins-pour-les-aines-canadiens/ et le Plan financier et d’établissement des coûts au https://liberal.ca/wp-content/uploads/sites/292/2021/09/Avancons-ensemble-Plan-financier.pdf.
Quatre autres sections locales obtiennent des mandats de grève solides
Le 22 septembre 2021 – Le SCFP NB et les dirigeants de l’équipe de négociation centralisée du SCFP ont tenu une conférence de presse en ligne aujourd’hui pour annoncer les résultats de quatre autres sections locales ayant complété leur vote de grève. Sur les 10 sections locales provinciales qui ont tenu des votes de grève, sept sections locales du SCFP ont maintenant terminé leur vote.
« Avec ce mandat fort, les travailleurs de première ligne disent au premier ministre Higgs de les écouter attentivement. Les travailleurs du Nouveau-Brunswick sont les travailleurs du secteur public les moins payés au Canada. Ils veulent et méritent un accord équitable dès maintenant », dit Stephen Drost, président du SCFP NB.
Les résultats des sections locales 1251, 1253, 1418 et 2745 ont été comptés lundi. Ils suivent les mêmes tendances établies la semaine dernière par les sections locales 1840, 1866 et 5017 qui ont donné de forts mandats de grève.
« Malgré les difficultés créées par la pandémie, près de 9 400 membres du SCFP ont déjà voté lors de ce scrutin. Les membres ont parlé d’une voix unie. Il est temps de réparer nos services publics et de s’occuper des personnes qui les fournissent. La meilleure manière d’accomplir cela, c’est à la table de négociation, notamment avec de meilleurs salaires », a déclaré M. Drost.
Section locale du SCFP | Expiration de la dernière convention collective | % du vote OUI | Participation |
1251 – Services et soins institutionnels du N.-B. | juin 2017 | 98 % | 774 votes |
1418 – Réadaptation, thérapie et APCL | août 2017 | 92 % | 1 106 votes |
1253 – Syndicats des districts scolaires du N.-B. | mars 2019 | 97 % | 2 747 votes |
2745 – Personnel de soutien en éducation | février 2018 | 91 % | 4 479 votes |
La section locale 1252 du SCFP, qui représente près de 11 000 travailleurs de la santé au N.-B., commence à voter demain, le 23 septembre, jusqu’au 25. La plupart des votes se dérouleront juste à l’extérieur de leurs lieux de travail. Les sections locales 1190 et 5017 du SCFP, qui représentent ensemble plus de 1 800 travailleurs, afficheront bientôt leurs dates de vote.