Fête du Travail 2017

Ce 4 septembre, partout au pays, on souligne la fête du Travail pour saluer les victoires durement gagnées par la classe ouvrière et le mouvement syndical.

Depuis la fin du XIXe siècle, les travailleuses et les travailleurs célèbrent ce jour au Nouveau-Brunswick afin de ne pas oublier que l’union fait la force, et que c’est par cette union que la classe ouvrière a gagné ses luttes pour améliorer la vie de tous. Ensemble, nous avons fait des progrès énormes pour des salaires décents, des bénéfices solides et des retraites plus dignes. Ensemble nous luttons pour la justice socio-économique, pour une exploitation responsable de nos ressources et le respect de notre environnement.

Aucun gain obtenu par les travailleurs n’a été gentiment « donné » de bonne grâce par ceux qui détiennent le pouvoir. Le week-end, les congés de maladie, la journée de huit heures : ces gains ne furent possibles que par les efforts de générations de luttes ouvrières. Les bons emplois sont encore aujourd’hui le pilier qui soutient notre classe moyenne et les revenus stables qu’ils procurent renforcent les familles et assurent la vitalité des collectivités.

Mais aujourd’hui, le bon niveau de vie dont bénéficient de nombreuses familles néobrunswickoises est menacé par la hausse des emplois précaires et la privatisation. Bien trop de travailleurs et de travailleuses sont embourbés dans des emplois précaires qui sont peu rémunérés et qui n’offrent pas d’avantages sociaux, ni de régime de retraite, ni de représentation syndicale et dont les horaires de travail sont imprévisibles. La privatisation, elle, affaiblit le pouvoir collectif des citoyens au profit des élites financières.  Cette tendance crée de l’insécurité économique et pèse lourd sur nos ressources publiques.

Ces deux tendances doivent et peuvent être inversées. Nous pouvons reprendre en main nos services publics et nous pouvons mettre à jour la législation du travail pour obtenir plus d’équité réelle. En tant que force progressiste, nous devons agir et dénoncer les injustices sociales, les inégalités et la discrimination d’emploi auxquelles font face les collectivités marginalisées.

Le SCFP NB s’engage à continuer de faire pression pour obtenir davantage de droits pour améliorer la vie de tous les travailleurs du Nouveau-Brunswick – syndiqués ou non. Pour nous, le 4 septembre est donc un jour pour se mobiliser et affirmer le pouvoir des travailleurs.

Dans un an, les Néo-Brunswickois se rendront aux urnes pour les élections provinciales. La mobilisation doit commencer maintenant. Je vous appelle à encourager amis, voisins et collègues à jouer un rôle actif dans le processus politique. Je vous appelle à vous présenter ou à soutenir les candidats progressistes : les travailleurs unis sont une force positive qui ne peut être niée.

Au nom des 27 000 membres du SCFP au Nouveau-Brunswick, bonne fête du Travail à tous !

En solidarité,

Daniel Légère
Président du SCFP NB

Le SCFP NB appuie la lutte étudiante contre les stages non rémunérés

Fredericton:  Le SCFP NB joint sa voix aux étudiants et organismes qui participent à la campagne Mon stage me ruine menée par la Fédération des étudiants et étudiants de l’Université de Moncton (FÉÉCUM).

Dans l’ensemble du Canada, les employeurs du secteur privé et du secteur public profitent et dépendent du travail gratuit fourni par des milliers d’étudiants et de diplômés récents grâce à des stages non rémunérés.

« Il est scandaleux que leur travail ne soit pas reconnu et leurs droits protégés sous nos lois provinciales et qu’ensuite, ces mêmes étudiants soient exigés de payer pour travailler par l’imposition de frais de scolarité. Tout cela, sans aucune garantie d’embauche! »

« Comment se fait-il qu’en 2017, il soit toléré que des gens font des centaines d’heures de travail non rémunérées dans nos écoles, nos hôpitaux et nos entreprises? Personne, peu importe leur âge, leurs antécédents ou leur niveau de scolarité, ne mérite d’être du cheap labour », a déclaré Légère.

Le SCFP NB est d’avis que la lutte contre les stages non rémunérés est une lutte contre le travail précaire. Un stage devrait toujours être enrichissant pour les stagiaires. Leurs conditions de travail devraient être les mêmes que celles des employés réguliers.

Fête du N.-B. : Le Premier ministre reconnaît la contribution du mouvement ouvrier

Edmundston – Lors des célébrations de la fête du Nouveau-Brunswick à Edmundston, le premier ministre Gallant a souligné les grandes contributions réalisées par les travailleurs du secteur public.

« Il était certainement encourageant d’écouter Gallant remercier les travailleurs du N.-B. et de l’entendre souligner l’importance du mouvement syndical pour l’amélioration des conditions de vie de tous », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.  « Les organisateurs de l’événement ont fait un excellent travail. Les syndiqués et les citoyens ont tous été bien accueillis : l’événement fut un franc succès, »  a-t-il ajouté.

Profitant de sa présence à Edmundston, le premier ministre Gallant a d’ailleurs lancé un remerciement spécial aux travailleurs de première ligne de l’hôpital régional d’Edmundston.

Néanmoins, Gallant demeure campé sur sa position en ce qui concerne l’accord avec Sodexo. Le ministre de la Santé déclarait en fin de juin que le plan de sous-traitance – qui mettrait à la porte plus de 280 travailleurs œuvrant dans nos hôpitaux – allait toujours de l’avant.

« Les travailleurs de première ligne qu’il a remerciés espèrent que les actions du premier ministre seront cohérentes avec ses paroles. L’accord avec Sodexo ne doit pas aller de l’avant » a déclaré Légère.

Grand Sault: le syndicat mécontent de la lenteur des négociations

Grand Sault (N.-B.) – La section locale 886 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) qui représente les employés municipaux de la Ville de Grand-Sault est mécontent de la lenteur des négociations avec l’employeur.

Le syndicat est frustré par l’employeur qui s’entête à attaquer le principe même de l’ancienneté, élément fondamental dans toute convention collective. L’employeur désire notamment exclure de la convention collective les nouveaux travailleurs embauchés à contrat temporaire.

« Nos demandes sont très raisonnables et représentent les situations actuelles en milieux de travail. Je ne comprends pas pourquoi la Ville ne veut pas bouger », affirme Aldéo Cyr, président de la section locale et responsable certifié du traitement des eaux.

Le représentant de la Ville a affirmé au Syndicat qu’il veut s’attaquer non seulement à l’ancienneté, mais désire avoir une pleine liberté pour mettre à pied les employés municipaux et avoir un libre recours à la sous-traitance des services.

« Nous avions de bien meilleures relations avec la Ville auparavant, mais en ce moment, ils veulent même parler de sous-traitance et d’attaque à la séniorité. Ces attaques sortent de nulle part », affirme Aldéo Cyr.

Face à l’intransigeance de la part de la municipalité, le Syndicat a fait une demande pour un médiateur – une tierce partie indépendante – afin de débloquer le processus de négociations.

« Nous espérons pouvoir régler tout ça cet été – et j’espère que la Ville ne fera pas trainer le processus jusqu’en conciliation », a affirmé Gérald Leblanc, représentant syndical du SCFP.

La section locale 886 du SCFP représente 18 employés à la Ville de Grand-Sault et opère notamment dans les secteurs des loisirs, de la voirie, des travaux publics et du traitement des eaux.

Alcool N.-B. devrait gérer la vente du cannabis

Fredericton – La section locale 963 du SCFP, le syndicat représentant les travailleurs d’Alcool NB, est encouragé par les conclusions du rapport intérimaire publié cette semaine par un groupe de travail sur la légalisation du cannabis. Ce rapport mené par le gouvernement a souligné la nécessité d’un modèle public pour la légalisation du cannabis récréatif.

« Je suis encouragé, car le groupe de travail a reconnu explicitement que les travailleurs d’ANBL et de la section locale 963 ont ‘une vaste expérience dans la vente d’une substance contrôlée et a un système en place pour effectuer la vente au détail pour le cannabis récréatif », a déclaré Jamie Agnew, président de la section locale 963 du SCFP.

Le gouvernement vise pour un modèle complètement public, mais n’a toujours pas garantie qu’il confiera la vente à ANBL plutôt que de créer une nouvelle société de la Couronne.

« Nous espérons qu’ils passeront par ANBL, qui est une société de la Couronne déjà établie. Nos membres ont les compétences et le professionnalisme pour faire le travail. Le contrôle public est essentiel à la réussite de tout plan de sécurité, » a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.

« Nous participerons aux consultations publiques au cours de l’été, et nous allons certainement répéter le message qu’ANBL est le moyen moins coûteux pour assurer la sécurité, l’exécution et la conformité de la vente », a conclu Légère

Victoire à Sackville pour maintenir les droits d’ancienneté!

Les employés municipaux de la section locale 1188 du SCFP dans la petite ville universitaire de Sackville, au Nouveau-Brunswick, sont agréablement surpris du niveau de soutien qu’ils ont reçu de la communauté lors de leur récente lutte pour protéger leurs droits d’ancienneté.

À la table de négociation, les conseillers et le nouveau chef d’administration de la Ville étaient restés inébranlables : ils exigeaient que le syndicat accepte une entente qui aurait supprimé les droits d’ancienneté des employé temporaire, à temps partiel ou occasionnel lors d’ouvertures pour un emploi à temps plein.

« Le dernier conflit entre la Ville et notre Section locale date d’environ trente-cinq ans, lors des années 1980. Le Conseil et le chef d’administration ont dû croire que nous étions faibles et prêts à accepter n’importe quoi », dit Marcos Salib, représentant syndical du SCFP. « Ils voulaient utiliser la peur d’un lockout et notre sentiment d’isolement à leur avantage », a-t-il ajouté.

L’attaque avait initialement choqué et baissé le moral parmi les membres – quelques uns envisageaient même de signer la proposition de contrat avec la clause orpheline. Heureusement, la campagne « Seniority Matters » et le travail a la base couplé avec l’éducation ont rehaussé la confiance des membres: leur crainte s’est transformée en colère; l’indignation s’est transformée en actions.

Le SCFP NB et les Comités d’action régionaux ont mobilisé d’autres sections locales de la région, ce qui a eu l’effet de sensibiliser bien plus de gens dans la communauté. Pompiers, travailleurs de boulangerie, infirmières, travailleurs de vente au détail et des membres du Conseil du travail de la région se sont tous déplacés pour plusieurs mobilisations. Maintenant plus informés, les citoyens ont commencé à poser des questions aux conseillers municipaux.

En six mois seulement- soit de décembre 2016 à mai 2017 – la section locale a augmenté les moyens de pression grâce au lobbying, des dépliants, pétitions, éducation sur les grèves, annonces publicitaires à la radio, pancartes sur les pelouses, manifestations publiques, assemblées publiques locales et autres.

« Le Conseil pensait qu’il pouvait creuser un fossé entre les membres et adoucir l’entente en excluant les travailleurs actuels de l’attaque sur l’ancienneté », a déclaré Pam Hicks, secrétaire de la Section locale 1188.

En fin de compte, le Conseil a retiré son ultimatum et a ratifié un contrat de six ans avec le syndicat. L’accord prévoit de meilleures indemnités pour les vêtements et les outils, contient des augmentations salariales, des rajustements de salaire pour les travailleurs précaires et surtout, conserve tous les droits d’ancienneté.

« Les travailleurs de Sackville nous laisseront avec un modèle a suivre pour  appliquer avec succès la politique sur la négociation dans la lutte contre les concessions et les clauses à deux niveaux du Conseil exécutif National du SCFP », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB. « En raison de la nouvelle politique de négociation, il y a maintenant plus de sensibilisation sur la nécessité d’inclure la Division tôt dans le processus », a-t-il ajouté.

« Les membres de la Section locale 1188 comprennent qu’ils font partie d’un grand mouvement. Il y a de nombreux avantages à faire partie d’un syndicat, mais il y a aussi de nombreuses responsabilités envers nos collègues – y compris les futurs travailleurs. Ensemble, nous bâtissons sur nos dernières victoires et réaliseront des gains pour les travailleurs à venir après nous » a conclu Légère.

Congrès 2017 du SCFP NB

Le 54e Congrès annuel du SCFP NB aura lieu au Fredericton Inn, Fredericton, NB du 19 au 22 avril 2017.

Mercredi – 19 avril
10h00 Atelier pour nouveaux délégués
10h00 Inscription
13h00 Séance du congrès
21h00 Soirée sociale

Jeudi – 20 avril
8h30  Inscription
9h00  Séance du congrès
21h00 Soirée sociale

Vendredi – 21 avril
8h30    Inscription
9h00    Séance du congrès
21h00     Danse

Samedi – 22 avril
8h30    Inscription
9h00   Séance du congrès


Représentation

  • Une section locale payant une capitation pour cent (100) membres ou moins a droit à deux (2) délégués et un (1) délégué de plus pour chaque tranche additionnelle de cent (100) membres, ou une fraction de ce nombre.
  • Les conseils de districts, conseils de syndicats provinciaux ou groupes d’occupations provinciaux ont droit à un (1) délégué par conseil ou groupe. Ces représentants doivent être membres d’une section locale affiliée au SCFP versant une capitation au SCFP NB.

Lettres de créance

Les lettres de créance sont incluses et tiennent compte de votre dernier paiement au SCFP NB. Veuillez faire parvenir la copie blanche à l’adresse ci-dessous et retenir la copie jaune qui devra être remise lors de l’inscription. Vous pouvez nommer les délégués substituts et ceux-ci peuvent assister sans toutefois avoir le droit de parole ou de vote à moins qu’ils remplacent un délégué absent.

Inscription

L’inscription des délégués peut se faire par courrier ou en ligne, via notre page. Veuillez vous inscrire au plus tard le 20 mars 2017 afin de nous aider dans la planification et nous permettre de préparer la documentation nécessaire et la distribuer à l’avance aux délégués.

Droits

Le droit d’inscription est de 100$ par délégué ou délégué substitut. Si l’inscription se fait par courrier, veuillez inclure votre chèque avec le formulaire. Si l’inscription se fait par internet, veuillez faire parvenir votre paiement à Minerva Porelle, secrétaire-trésorière, puisque les droits doivent être acquittés au moment de l’inscription. Veuillez libeller vos chèques à “SCFP NB”.

Inscription pour observateurs/ observatrices : information et formulaire d’inscription au bas de la page.

Résolutions et amendements statutaires

  • Conformément à l’article 4.7 des Statuts et Règlements, toutes les résolutions qui doivent être considérées au congrès doivent être soumises au plus tard le 19 janvier 2017. Toutes ces résolutions doivent être signées par le/la président/ présidente et le/la secrétaire de l’affilié. Les résolutions d’urgence présentées au congrès moins de quatre-vingt-dix (90) jours avant l’ouverture de celui-ci peuvent être considérées seulement s’il y a consentement des deux tiers du vote majoritaire des délégués.

Hébergement

Un groupe de chambres, à partir de 99$, a été réservé jusqu’au 22 mars au Fredericton Inn. Veuillez mentionner que vous êtes avec le SCFP (groupe CUPNB16M) lors de la réservation. Voici les coordonnées du Fredericton Inn:

Aide financière en vue du congrès

Les sections locales comptant moins de vingt-cinq (25) membres peuvent faire une demande d’aide financière auprès du SCFP NB afin de couvrir les frais de déplacement pour la participation d’un délégué au congrès. La direction du SCFP NB a l’autorité d’accorder ledit paiement.

Veuillez faire parvenir les inscriptions au plus tard le 20 mars 2017 à:

SCFP Nouveau-Brunswick
11 McKnight Road
Valley Road, NB   E3L 4V4
Courriel: nbcnhu@xplornet.ca

Arrérages

  •  Exigence du SCFP Nouveau-Brunswick
    Afin d’avoir droit de représentation au congrès, la section locale doit s’être acquittée de sa capitation au SCFP NB y compris le mois de décembre 2015.
  • Exigence du SCFP National
    L’article 6.7 des Statuts du SCFP National stipule que nulle organisation dont le paiement de capitation au SCFP National est en retard de deux mois ou plus ne peut être représentée au congrès de tout autre palier du Syndicat canadien de la fonction publique. Ceci signifie que les sections locales doivent s’être acquittées de la capitation au SCFP National y compris le mois de janvier 2017.

Privatisation en santé : superbactéries et dîners surgelés

FREDERICTON : Les régies de santé Vitalité et Horizon s’apprêtent à signer un contrat de 10 ans afin de privatiser les services d’alimentation, de nettoyage et de transport des patients.

« Nous avons été informés que 280 postes équivalent temps plein seront touchés par la décision du gouvernement d’offrir le contrat à Sodexo, une multinationale française » a expliqué Norma Robinson, présidente du Conseil des syndicats hospitaliers du NB, Section locale 1252 du SCFP.

Le SCFP 1252 est très préoccupé par le bilan peu reluisant de Sodexo. Dans plusieurs provinces et aux États-Unis, la multinationale a été fortement critiquée, souvent poursuivie en justice pour avoir surchargé les gouvernements. Sodexo a déjà été expulsé des universités, des prisons, des écoles et d’autres établissements où elle opérait.

« C’est scandaleux parce que nous opérons déjà avec le strict minimum. Pour économiser de l’argent et être profitable, l’entreprise va inévitablement couper les coins ronds. Cela signifie plus d’infections à l’hôpital et des éclosions plus fréquentes des « superbactéries ». Ce gouvernement met en danger nos citoyens les plus vulnérables, les malades et les personnes âgées », a déclaré Robinson.

Moins de personnel de nettoyage et de lutte aux infections entraîne plus de cas de Staphylococcus aureus (MRSA), Enterococcus résistant à la vancomycine (VRE), C. difficile et bien d’autres infections causées par des bactéries et des virus dans les établissements de santé négligés.

Lors de réunions passées avec l’ancien ministre de la Santé, celui s’était fait rassurant avec le SCFP 1252. Les privatisations n’auraient pas lieu, car il n’avait pas eu de garanties solides pour trouver des économies sans perte de qualité et de services.

« La santé des patients et des travailleurs doit être assurée : en évitant la privatisation, nous pouvons éviter des problèmes coûteux et dangereux » affirme Robinson.

« Malgré les réductions faites dans le passé, le syndicat a tout de même fait de son mieux pour s’assurer que les hôpitaux atteignaient leurs objectifs de propreté. Les travailleurs de première ligne et leurs superviseurs se réunissaient régulièrement pour améliorer les normes de propreté dans les édifices », a déclaré Robinson.

Le SCFP 1252 est également préoccupé par l’accroissement de l’utilisation des repas surgelés : « Est-ce le genre de nourriture que les gens du Nouveau-Brunswick méritent lorsqu’ils sont malades, ou sont en soins palliatifs ? » demande Robinson.

Le syndicat d’Alcool NB : Gardons les magasins dans les régions rurales ouverts

Fredericton – La section locale 963 du SCFP qui représente les travailleurs d’Alcool NB demande au gouvernement de ne pas aller de l’avant avec les fermetures des succursales de Lamèque, Petit-Rocher et Cap-Pelé.

« Remplacer des magasins rentables et donner le travail au secteur privé par le biais d’agences est une attaque contre les régions rurales du Nouveau-Brunswick. L’an dernier, le magasin de Petit-Rocher a réalisé, à lui seul, des profits de plus de 1 million de dollars, mais le PDG d’Alcool NB veut faire des fermetures. C’est déplorable », dit Jamie Agnew, président de la section locale 963.

« Les agences ne feront pas d’effort pour promouvoir ou appuyer les brasseurs ou distillateur locaux qui doivent lutter pour de l’espace sur les étagères contre les grands conglomérats d’alcool », ajoute Agnew.

« La fermeture de ces magasins aura un impact négatif lors de la saison touristique et signifiera une réduction de la sélection des produits tout au long de l’année », dit Agnew.

Agnew affirme que les députés régionaux doivent être impliqués dans la décision : « Pour ces régions, il s’agit de bons emplois avec avantages sociaux qui seront remplacés par des emplois précaires », a-t-il ajouté.

 Cette semaine, le SCFP a demandé une rencontre avec Cathy Rogers, la ministre responsable d’Alcool NB.

La section locale 963 du SCFP représente plus de 500 employés dans leurs magasins et entrepôt à travers le Nouveau-Brunswick.

SCFP 1190 : Routes dangereuses en raison des coupures

Fredericton – Les travailleurs des autoroutes du Nouveau-Brunswick, représentés par la section locale 1190 du SCFP, ont tenu une conférence de presse pour exprimer leurs inquiétudes vis-à-vis les compressions du ministère des Transports et de l’Infrastructure au programme d’Entretien hivernal.

Andrew Hardy, Président du SCFP 1190, lors de la conférence de presse

Lors de la conférence, la section locale a officiellement relancé sa ligne téléphonique « Mauvaises routes » pour permettre aux gens de signaler le piètre état des conditions routières en raison des compressions dans le programme d’Entretien hivernal.

« Nous demandons au gouvernement de renverser les réductions passées : réduire le programme d’Entretien hivernal dans une province comme le Nouveau-Brunswick n’est vraiment pas une option », a déclaré Andy Hardy, président de la section locale 1190 du SCFP.

Hardy a énuméré plusieurs réductions passées – et maintenues – au programme d’Entretien d’hiver :

  • 26 chasse-neiges et niveleuses ne pourront servir au déneigement des routes ; ceci s’ajoute aux 29 pièces d’équipement lourd qui ont été entreposées ; le Ministère travaille donc maintenant avec 55 pièces d’équipement en moins ;
  • 70 opérateurs de moins au programme d’Entretien hivernal depuis 2013 ;
  • Aucun opérateur remplaçant ne sera disponible dans certaines régions de la province ;
  • Réduction dans les budgets de sable et de sel ;
  • 6,2 $ millions seront versés au groupe-conseil PVA du Québec, de l’argent qui quittera la province au lieu d’être utilisé sur les routes du Nouveau-Brunswick.

« Les membres de la section locale 1190 du SCFP se font un devoir de garder nos routes nettoyées et sécuritaires. Mais avec les compressions qui s’additionnent, cette mission devient de plus en plus difficile. » a affirmé Hardy.

Cette année, l’occasion d’annuler les contrats PPP se présentera lorsque le contrat privé avec le MRDC pour la route de Moncton à Fredericton expire le 1er janvier 2017 et devrait être renégocié.

« Le labourage du secteur privé coûte plus cher et est beaucoup moins efficace que le travail sur les routes du secteur public. Ce gouvernement à la chance de conclure un accord pour la sécurité de nos citoyens. Il est temps de ramener le travail à l’interne », a conclu Hardy.

De gauche a droite: Bill Cameron, vice président du SCFP 4848, Brien Watson, president du SCFP 1253, Andrew Hardy, president SCFP 1190 & David Perkins, Représentant National du SCFP

Hardy était aussi entouré du vice président de la section locale 4848, Bill Cameron, qui représente les ambulanciers paramédicaux, et Brien Watson, président de la section locale 1253, qui représente les chauffeurs d’autobus scolaires.