Un pas de l’avant pour les garderies du N.-B.

Le SCFPNB applaudit l’investissement du gouvernement provincial visant à créer des services de garde gratuits pour les familles à faible revenu. Le syndicat accueille bien l’objectif de hausser les salaires des travailleuses et travailleurs en éducation préscolaire et en services de garde.

« C’est un pas dans la bonne direction. Ce sont les familles monoparentales à faible revenu qui en bénéficieront le plus », a déclaré Daniel Légère, président du SCFPNB. « Plus de places en garderies, plus d’accessibilité, sortir les gens de la pauvreté… c’est certainement des bonnes nouvelles », a déclaré Légère.

Cependant, les familles dont le revenu annuel brut est supérieur à 37 500 $ (avant impôt) ne seront pas admissibles au programme. « Je suis troublé de constater que deux parents, occupant un emploi à temps plein au salaire minimum, ne seront pas admissibles au programme », a souligné Erin McAllister, représentante du N.‑B. sur le Groupe de travail de la garde à l’enfance du SCFP.

Les familles gagnant plus de 37 500$ pourront faire application pour des subventions en services de garde pour leurs enfants de moins de 5 ans. Ces subventions seront calculées selon une échelle mobile et seront disponibles dans toute la province d’ici le 1er mars 2019., soit six mois suivant l’élection provinciale à venir.

« J’espère que le principe de l’universalité dans les services de garde deviendra une réalité dans l’avenir de notre province. L’universalité signifie que tout le monde a accès, indépendamment de la capacité de payer, mais tout le monde y contribue selon leurs moyens au travers d’un système d’imposition progressif équitable. Contrairement aux systèmes d’échelles mobiles, l’approche universelle réduist considérablement les formalités, les procédures administratives et ne pénalise aucun parent », a déclaré McAllister.

Le SCFP, les militants anti-pauvreté, les professionnels et les universitaires reconnaissent que rendre les services de garde accessibles à tous est l’un des meilleurs investissements que puisse faire le gouvernement, tant sur le plan social qu’économique.

Le Groupe de travail de la garde à l’enfance du SCFP promeut des services de garde à l’enfance universels, abordables, réglementés, sans but lucratif, de grande qualité et dont les travailleurs sont syndiqués.

Le N.-B. a besoin de plus d’opérateurs, de déneigeuses et d’une capacité de travail 24/7

La section locale 1190 du SCFP, qui représente les travailleurs de la route du Nouveau-Brunswick, a tenu une conférence de presse aujourd’hui. Le Syndicat demande au ministre des Transports de réviser le programme de déneigement.

« La bombe météorologique de la semaine dernière a donné aux citoyens une image claire des difficultés actuelles qui affectent le Programme d’entretien hivernal », a déclaré Andy Hardy, président de la section locale 1190 du SCFP.

Le Syndicat a identifié trois problèmes majeurs nécessitant une attention particulière :

  • La directive ministérielle d’arrêt de travail de 23 h à 4 h ;
  • La règle du « 7 cm de neige » ; et
  • La directive d’objectif d’application uniforme de sel et le sable pour les districts, qui ne tient pas compte des variances météorologiques des régions.

La directive « 23 h à 4 h » oblige les opérateurs de cesser le déneigement la nuit. Le Ministère demande également aux opérateurs de respecter la règle des «7 cm de neige » : pour réduire le nombre total de parcours, les charrues ne peuvent aller sur les routes que lorsque 7 cm de neige sont tombés.

« Nos Divisions fonctionnent sans opérateurs de remplacement, et nos conducteurs ont besoin de pauses de sommeil, alors la direction a cru bon de prendre des mesures “créatives” pour masquer les trous dans ce qui devrait être une opération continue », a déclaré Hardy. « Cependant, mère Nature, elle travaille 24/7 » a ajouté Hardy.

« Le ministre Fraser doit prendre le taureau par les cornes : débarrassez-vous de ces directives qui rendent nos routes dangereuses. Allons à la racine du problème, en commençant par l’embauche d’un opérateur de remplacement par division. Ce serait un pas dans la bonne direction pour annuler une partie des coupures faites au personnel à temps plein et à l’équipement au cours des dernières années », a déclaré Hardy.

La section locale 1190 du SCFP estime qu’il y a plus de 80 postes d’opérateurs et 40 charrues ont été éliminées depuis 2011-2012.

Lors de la conférence de presse, la section locale 1190 du SCFP a officiellement relancé sa « ligne d’urgence Mauvaises Routes » pour signaler les conditions routières. Le public est invité à utiliser le mot clic #MauvaiseRouteNB afin de partager des photos et des expériences sur les routes sur les médias sociaux afin de se faire entendre par les politiciens.

La section locale 4848, qui représente les travailleurs paramédicaux et la section locale 1253, les chauffeurs d’autobus scolaires, étaient présents pour appuyer M. Hardy lors de la conférence de presse.

 

 

 

Daniel Légère figure au palmarès des francophones les plus influents au NB

Chaque nouvelle année, le quotidien provincial L’Acadie Nouvelle publie une liste des 30 Néo-Brunswickois francophones les plus influents. Cette année, le président du SCFP NB, Daniel Légère, a obtenu la 19e place, en avance de la 22e obtenue l’an dernier. Considéré comme une des voix dominantes du mouvement syndical au NB, Daniel est d’ailleurs le seul syndicaliste à s’être taillé une place dans cette liste de gens « détenant un important pouvoir économique et politique ».

Le SCFP a occupé beaucoup d’espace médiatique cette année, notamment sur les dossiers de la privatisation en santé (Sodexo et Médavie), la nouvelle législation sur l’arbitrage d’une première convention collective, l’équité salariale, le travail précaire et la vente du cannabis.

Lien à l’article de l’Acadie Nouvelle : www.acadienouvelle.com/actualites/2017/12/30/30-neo-brunswickois-francophones-plus-influents-2/

Sodexo et Medavie seront des enjeux électoraux majeurs

Il n’est pas toujours facile d’organiser une manifestation à midi, un jour de semaine enneigée, mais le SCFP-NB a relevé le défi, lundi dernier.

Le 11 décembre, quelque 175 personnes se sont rassemblées avec des pancartes au bureau de circonscription du premier ministre Brian Gallant, à Dieppe, le lundi 11 décembre. Tous manifestaient contre la direction du gouvernement libéral en matière de soins de santé au Nouveau-Brunswick. Le SCFP NB s’est tenu côte à côte avec des groupes communautaires, des étudiants, des aînés et plusieurs autres pour dire non à Sodexo et à Medavie.

« La privatisation de la gestion des services extra-muros et de Télé-Soins à Medavie est aussi frustrante pour les citoyens que la privatisation de la gestion de l’alimentation du nettoyage et du transport des patients » a affirmé Daniel Légère, Président du SCFP NB.

Victor Boudreau, maintenant ex-ministre de la Santé, a expliqué que la privatisation ne serait pas un «exercice de réduction des coûts». Son successeur, Benoît Bourque, n’a pas démenti ce fait, mais refuse toujours de divulguer au public le contenu des deux contrats.

La province négocie avec Sodexo, une société à but lucratif, depuis 2014. Cependant, des rumeurs circulent selon lesquelles l’affaire Sodexo pourrait être tournée en raison de coûts imprévus.

Medavie Health Services, dont le siège social est situé à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, doit prendre en charge la gestion du Programme d’extra-mural le 1er janvier 2017. Medavie a obtenu un contrat de 10 ans sans avoir eu besoin de passer au travers d’un processus d’appel d’offres ou de soumission ordinaire. La CBC a rapporté que le coût prévu du transfert des opérations sera de 4,4 millions de dollars, et ce, que pour la première année.

Jennifer McKenzie, chef du NPD NB, était présente à la manifestation : « Il ne s’agit pas seulement de mettre un terme à la privatisation, mais plutôt de l’inverser, d’annuler les dommages causés», a déclaré Mme McKenzie.

La militante des droits des aînés, Cecile Cassista, et le Dr Hubert Dupuis, président d’Égalité Santé en français, ont tous deux déclaré que « la privatisation de l’extra-mural n’était pas nécessaire ».

Robert Melanson, un représentant de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick, a affirmé qu’ « il est dangereux de confier à une compagnie d’assurance, Medavie Croix-Bleue, un accès illimité à des milliers de dossiers de santé de patients ».

À ce jour, Medavie et ses filiales (y compris Ambulance NB) n’ont pas fait l’objet d’une évaluation externe impartiale (plutôt qu’internationale) pour mesurer le rendement de leurs contrats public-privé.

Le SCFP vient en aide aux victimes de violence conjugale

Saint Jean – Récemment, le gouvernement provincial a accordé plus d’attention aux problèmes de violence conjugale. Le SCFP NB exhorte le gouvernement à adopter une loi semblable à celle adoptée il y a un an en Ontario, le projet de loi 148, le Fair Workplaces, Better Jobs Act, adoptée en 2017.

Parmi de nombreux autres changements, cette loi prévoit dix jours de congé, cinq jours de congés payés, ainsi que des congés sans solde et la possibilité d’aménager des conditions de travail flexibles pour les victimes de violences dans les relations intimes.

« Nous avons une section locale, la section locale 846 du SCFP à Saint Jean, qui vient justement de signer un contrat dont le libellé est semblable à celui du projet de loi 148 pour lutter contre la violence familiale », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB. La section locale 846 du SCFP représente les travailleurs et travailleuses de l’alimentation au Centre de traitement des dépendances de Ridgewood à South Bay.

« À ma connaissance, je ne connais aucun autre lieu de travail au Nouveau-Brunswick qui a ce genre de langage. C’est novateur et je suis fier que le SCFP l’ait obtenu pour ses membres. Le SCFP va faire son possible pour répandre ce langage dans d’autres conventions collectives. J’exhorte les employeurs et le gouvernement à accepter ce genre de clauses dans les négociations à venir. Cela devrait être la norme, pas l’exception », a déclaré Légère.

« Le gouvernement cherche à mettre à jour la Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail. Il est temps que nous cherchions aussi à mettre à jour la Loi sur les normes d’emploi pour aider tous les travailleurs et travailleuses confrontés à la violence conjugale, syndiqués ou non », a conclu M. Légère.

Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes

Le 6 décembre est la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes.

Cette journée souligne l’anniversaire du meurtre de 14 jeunes femmes en 1989 à l’École polytechnique de Montréal, tuées parce qu’elles étaient des femmes. On se souvient aussi des femmes dans nos communautés, notre pays et autour du monde qui ont perdu leur vie à la violence sexiste et des survivantes qui sont encore aux prises avec la violence.

« Pleurez-les aujourd’hui. Agissez demain. »  L’inscription au monument commémoratif du 6 décembre à Riverview est aussi un appel à l’action.  Il est temps de se réengager à mettre fin à cette violence qui continue de nous suivre dans nos foyers, dans nos communautés et dans nos milieux de travail. Pour ce faire, il faut identifier et éliminer les inégalités systémiques. Il nous faut de l’action soutenue dans plusieurs domaines : l’amélioration des pratiques policières et judiciaires, de meilleurs services d’aide aux victimes, ainsi que des initiatives visant le revenu décent, l’accès à l’emploi et l’équité salariale.  Il faut aussi mettre davantage l’accent sur la prévention, en incitant les hommes à examiner leur comportement et à dénoncer l’agression.

Qu’est-ce que vous et votre section locale pouvez faire ?

Participez à l’une des activités pour marquer cette journée au Nouveau-Brunswick en 2017 :

BATHURST –  Marche commémorative et d’action pour contrer la violence, le mercredi 6 décembre, à compter de midi. La marche débutera au terrain vide à côté de la Banque Royale et se poursuivra sur la rue King, la rue St. Georges, l’avenue Douglas et la rue Main.  Elle sera suivie d’une petite cérémonie à la Place Eve (219, rue Main).  Du thé et du café seront servis. Pour de plus amples renseignements, contactez la Maison de Passage,  maisonpassagehouse@gmail.com ou téléphone : (506) 546-9540.  Organisée par la Maison de Passage House Inc., Services d’approche pour femmes et familles, le Centre des jeunes de Bathurst & Services à la famille Népisiguit. 

FREDERICTON –  Évènement de commémoration, le mardi 5 décembre, à 14h30, University of New Brunswick, campus de Fredericton, Dineen Auditorium dans l’édifice Head Hall, au 15 Dineen Drive. Des conférencières invitées sont les professeures Dr. Carmen Poulin, Dr. Lori Leach et Dr. Katy Haralampides. Une réception suivra à l’Auditorium Dineen. Organisée par le UNB Women in Engineering Society.  Pour de plus amples renseignements, téléphonez : (506) 453-4570.

MIRAMICHI – Vigile, le mercredi 6 décembre, 12h30 à 13h30, au NBCC Miramichi, salle de cours 1145.  Pour de plus amples renseignements, téléphonez Jessica,  (506) 778-6496.

RIVERVIEW – Rassemblement, le mercredi 6 décembre à 18 h 30, Centre Fr. Dan Bohan, 5, promenade Fatima, à côté de l’Hôtel de Ville de Riverview, suivi d’un vigile à la chandelle et le dépôt de roses au monument au parc Caseley.  Une collecte spéciale de produits de soins personnels des femmes sera recueillie à la porte. Organisé par le Comité du 6 décembre du Conseil de travail de Moncton et région. Pour de plus amples renseignements, veuillez téléphoner (506) 852-9609.

SAINT-ANDREWS – « Café-rencontre » commémoratif, le mercredi 6 décembre, de 18h30 à 20h30 au Collège communautaire du NB, 99 rue Augustus, St. Andrews. Il y aura de la musique live, de l’art étudiant et des rafraîchissements. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le Charlotte County Community Outreach au (506) 469-5544. Organisé par le Charlotte County Abuse Prevention Network et la Wesley United Church.

SAINT JOHN –  Service commémoratif, le mercredi 6 décembre, de 19 h à 20h30, UNB Grand Hall, King’s Square, 40 Charlotte St. Des représentantes de l’équipe Sexual Assault Response, le mouvement Female Empowerment, et le Centre Coverdale pour femmes parleront des enjeux actuels des femmes dans la région de Saint John et environs. Il y aura de la musique avec Brent Mason, Tricia Wilson et Jillian Wong. En fin de soirée, il y aura une vigile à la chandelle.

SHIPPAGAN  Marche commémorative, le mercredi 6 décembre, départ à 12 h 45, à l’Université de Moncton, campus de Shippagan.  Avant la marche : des kiosques de 10h à 15h;  dîner de Nöel avec invités spéciaux  à 11h.   Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Émilie Haché, (506) 395-7632 ou courriel : tablecontrelaviolence@gmail.com  Organisée  par le Comité permanent de la situation féminine de l’UMCS et la Table de concertation pour contrer la violence familiale et conjugale dans la Péninsule acadienne.

Le SCFP NB présent lors des consultations publiques de Travail sécuritaire NB

Ce 22 novembre, le SCFP NB a livré une présentation au groupe de travail indépendant chargé d’examiner le régime d’indemnisation des accidents du travail du Nouveau-Brunswick.

En ce moment, le groupe de travail gouvernemental examine la situation financière et les objectifs généraux de Travail sécuritaire NB.

Le SCFP NB a dénoncé le maintien du sous-financement trop faible augmentation de 15% des cotisations des employeurs au fonds d’indemnisation des travailleurs accidentés. « J’appuie la position de l’ombudsman du NB, qui lui aussi a affirmé que pour protéger les travailleurs accidentés, il faut absolument une hausse entre 30% à 50% » affirme Daniel Légère, président du SCFP NB.

La présentation du président Légère comportait 5 demandes clés :

  1. Augmenter l’investissement dans le Centre de réadaptation ;
  2. Accélérer le processus de réclamation en embauchant plus de personnel de première ligne à Travail sécuritaire NB ;
  3. Abolir la période d’attente de trois jours ;
  4. Stopper la mauvaise gestion des fonds excédentaires ; et
  5. Améliorer la gouvernance de Travail sécuritaire NB

La semaine dernière, l’ombudsman Charles Murray a dénoncé le sous-financement et les menaces de coupures qui planent sur Travail Sécuritaire NB.

« Nous devons comprendre que les cotisations sont conçues pour financer entièrement la protection des travailleurs. C’est leur but. Ce n’est pas un outil de recrutement d’entreprises », a déclaré Murray aux journalistes de CBC.

 

Le SCFP NB renforce sa capacité de mener des grèves

Les sections locales du Nouveau-Brunswick bénéficieront d’une nouvelle politique sur les indemnités de grève. Adoptée lors du Congrès biennal national du SCFP à Toronto, la mesure garantit que les membres seront maintenant indemnisés à partir du premier jour de grève ou de lock-out.

L’ancien règlement de la Caisse nationale de grève prévoyait une indemnité de grève cinq jours après le début de l’action ouvrière.

« Le SCFP-Nouveau-Brunswick apportera aussi de l’aide durant ces quatre premiers jours, afin que les membres puissent bénéficier d’une indemnité de grève double au cours de ces journées cruciales », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.

« Cela aidera nos sections locales qui doivent bientôt se rendre à la table de négociations : elles savent maintenant qu’elles ont un appui tout au long du processus, quoiqu’il advienne » a déclaré M. Légère. « Cela correspond parfaitement à notre nouvelle politique de négociation contre les concessions et les clauses orphelines », a-t-il ajouté.

En 2017, la Caisse nationale de grève du SCFP a atteint plus de 90 millions de dollars.

« Il est temps que nous utilisions la solidité financière que nous avons créée dans notre Caisse nationale de grève pour aider nos sections locales à négocier. Plus que jamais, nous pouvons repousser avec succès les concessions et les propositions à deux niveaux », a conclu M. Légère.

Le fonds d’indemnisation des travailleurs est dangereusement sous-financé

Fredericton – Alors que l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick rouvrait ses portes le 24 octobre, les membres du SCFP NB manifestaient à l’extérieur pour les droits des travailleurs blessés. Les membres du syndicat dénoncent le sous-financement chronique au fonds d’indemnisation des travailleurs.

« Travail sécuritaire NB a été créé pour les gens et non pour les profits », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB. « Le conseil d’administration de Travail sécuritaire NB agit comme McKenna : il sous-finance ce système créé d’abord pour protéger les travailleurs blessés et leurs familles. À ce jour, la province ne s’est jamais relevée des compressions de 1992 » a déclaré Légère.

Plus tôt cette année, Travail sécuritaire NB avait annoncé son intention de réaliser une augmentation nécessaire des taux perçus auprès des employeurs pour assurer la pérennité du fonds d’indemnisation des travailleurs. Le milieu des affaires a réagi fortement en menant campagne contre l’augmentation : le conseil d’administration de Travail sécuritaire NB a plié. Le 2 octobre 2017, celui-ci s’est résigné à une augmentation minime de 22 cents par 100 $ perçus sur la masse salariale. Le taux du Nouveau Brunswick (1,70 $ par 100 $) demeure l’un des taux provinciaux les plus bas au Canada.

« Ce mois-ci, le conseil d’administration de Travail sécuritaire NB a même admis que le 23 cents ne leur permettrait même pas d’assumer les coûts de fonctionnement de base pour gérer le fonds de rémunération des travailleurs. Le maintien du fonds nécessite une augmentation supplémentaire de 23 cents (1,93 $ par tranche de 100 $ de masse salariale), a précisé Légère.

Comme la durabilité à long terme du fonds a été mise en péril par le conseil d’administration de Travail sécuritaire NB, le SCFP NB s’inquiète de l’attrition, des menaces de coupures et même de la privatisation.

« Nos propres membres, la section locale 1866 du SCFP, ceux qui sont employés à Travail sécuritaire NB voient le tort inutile causé aux individus et à leurs familles. Le public a besoin de savoir ce qui se passe », a déclaré Légère.

Le SCFP et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick ont communiqué avec le ministre du Travail et ont recommandé que le financement de l’indemnisation des travailleurs soit rétabli aux niveaux d’avant 1992. Cela permettrait :

  1. L’élimination de la période d’attente de trois jours pour les travailleurs blessés ;
  2. L’augmentation des bénéfices pour les travailleurs blessés et décédés ; et
  3. L’accélération du processus de réclamation, par l’embauche de personnel de première ligne à Travail sécuritaire NB.