Grand Sault (N.-B.) – La section locale 886 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) qui représente les employés municipaux de la Ville de Grand-Sault est mécontent de la lenteur des négociations avec l’employeur.
Le syndicat est frustré par l’employeur qui s’entête à attaquer le principe même de l’ancienneté, élément fondamental dans toute convention collective. L’employeur désire notamment exclure de la convention collective les nouveaux travailleurs embauchés à contrat temporaire.
« Nos demandes sont très raisonnables et représentent les situations actuelles en milieux de travail. Je ne comprends pas pourquoi la Ville ne veut pas bouger », affirme Aldéo Cyr, président de la section locale et responsable certifié du traitement des eaux.
Le représentant de la Ville a affirmé au Syndicat qu’il veut s’attaquer non seulement à l’ancienneté, mais désire avoir une pleine liberté pour mettre à pied les employés municipaux et avoir un libre recours à la sous-traitance des services.
« Nous avions de bien meilleures relations avec la Ville auparavant, mais en ce moment, ils veulent même parler de sous-traitance et d’attaque à la séniorité. Ces attaques sortent de nulle part », affirme Aldéo Cyr.
Face à l’intransigeance de la part de la municipalité, le Syndicat a fait une demande pour un médiateur – une tierce partie indépendante – afin de débloquer le processus de négociations.
« Nous espérons pouvoir régler tout ça cet été – et j’espère que la Ville ne fera pas trainer le processus jusqu’en conciliation », a affirmé Gérald Leblanc, représentant syndical du SCFP.
La section locale 886 du SCFP représente 18 employés à la Ville de Grand-Sault et opère notamment dans les secteurs des loisirs, de la voirie, des travaux publics et du traitement des eaux.