Le SCFP demande au premier ministre de tenir sa promesse électorale

En conférence de presse aujourd’hui, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a exhorté le premier ministre Brian Gallant à tenir sa promesse électorale et à s’attabler avec les groupes qui représentent les fonctionnaires et les retraités pour chercher une solution de rechange aux réformes des régimes de retraite menées par le précédent gouvernement conservateur.

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Selon le SCFP, une étude identifie correctement les problèmes avec l’assurance-emploi, mais la solution n’est pas la bonne

Les présidents du Syndicat canadien de la fonction publique du Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Île du Prince-Édouard et de Terre-Neuve et Labrador ont réagi aux résultats d’une étude sur le système d’assurance-emploi du Canada avec l’énoncé suivant :

L’étude menée par l’Institut de recherche en politiques publiques (IRPP) est juste en démontrant que l’assurance-emploi a besoin d’être changé, mais ignore les réalités économiques de chaque région et n’offre pas de solutions qui répondent aux besoins de tous les Canadiennes et Canadiens.

L’étude, qui a été rendue publique hier a conclu que l’assurance-emploi « ne répond plus aux besoins des travailleurs canadiens, et les décideurs ne s’attaquent pas au problème ».

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Le PDG du Réseau de santé Horizon doit changer « d’idéologie »

FREDERICTON: Le mandat du président-directeur général (PDG) du Réseau de santé Horizon, John McGarry, n’est pas de privatiser les soins de santé, mais plutôt d’assurer la prestation des soins de santé publics à tous les Néo-Brunswickois.

« John McGarry n’est plus un consultant privé en soins de santé. Son rôle n’est pas de promouvoir un ‘plus grand usage des cliniques de soins de santé privés’, mais d’assurer la prestation des soins de santé publics », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.

« Nous sommes très préoccupés quand le PDG d’Horizon, lors de fonctions officielles, fait la promotion ‘de possibilités pour le secteur privé de participer à notre système’.»

« Le ministre de la Santé, Victor Boudreau, favorise un plus grand rôle par le secteur privé en santé dans la province, et le PDG d’Horizon semble partager cette opinion. »

« On ne doit pas faire de profits avec les soins de santé. Les Néo-Brunswickois financent déjà les soins de santé en payant des taxes. Pourquoi devraient-ils payer une entreprise privée pour avoir accès à un service public? Où cela va-t-il nous mener? Qu’arrivera-t-il aux Néo-Brunswickois qui n’ont pas les moyens de payer pour des services privés? »

“Les libéraux n’ont pas été élu avec un mandat de privatiser les soins de santé et de réduire les services aux régions rurales du Nouveau-Brunswick. Lors de leur campagne électorale, ils parlaient « de meilleurs soins de santé » et non de « soins de santé privés » de conclure Légère.

TransAqua a pris la bonne décision

MONCTON : La Commission des eaux usées de Moncton – TransAqua – a pris la bonne décision de laisser tomber l’option d’un partenariat public-privé (PPP) pour la mise à jour de ses installations de traitement des eaux usées.

« Nous sommes heureux que la Commission ait décidé de construire les installations en utilisant un modèle traditionnel de financement », a déclaré le président du SCFP NB, Daniel Légère.

« La Commission gardera ainsi le contrôle sur la gestion de l’usine de traitement des eaux usées et sur les coûts du projet. De plus, ce projet de 80 millions de dollars sera  bénéfique à l’économie locale. »

« Après avoir accordé toute l’attention nécessaire à la question, la Commission a conclu qu’un projet PPP serait trop coûteux pour les contribuables. »

« Nous demandons au gouvernement provincial de faire preuve de la même diligence pour ses projets de partenariat public-privé pour la construction de foyer de soins à Miramichi et à Fredericton.

« Partout au pays, nous avons des exemples de PPP qui ont couté des centaines de millions de dollars de plus que s’ils avaient été réalisés par le secteur public.»

« En décembre dernier, la vérificatrice générale de l’Ontario a estimé que cette province a payé 8 milliards de dollars de plus pour réaliser des projets en PPP. De cette somme, 6,5 milliards sont dus aux coûts plus élevés de financement par le secteur privé. »

« Le gouvernement ne peux pas abandonner ses responsabilités et laisser les soins de nos aînés entre les mains d’entreprises à but lucratif », de conclure Légère.

Coupure d’ambulance à Chipman : un autre coup pour les régions rurales du Nouveau-Brunswick

CHIPMAN: Le gouvernement Gallant n’est pas sur la bonne voie en s’attaquant aux soins de santé et aux régions rurales du Nouveau-Brunswick.

« Hier, nous avons appris que d’ici la mi-juin, une ambulance qui dessert la région de Chipman sera éliminée », a dit Daniel Légère, président du SCFP NB.

« Il est évident que ce gouvernement a les collectivités rurales dans sa mire. Les régions rurales dépendent beaucoup sur les services publics en raison de leur distance des grands centres. Au lieu de couper ce qui reste dans nos collectivités, le gouvernement devrait se concentrer à améliorer ces services », de dire Légère.

« Les libéraux de Brian Gallant ont été élu sur une promesse de créer des emplois et de relancer l’économie. L’annonce d’hier est tout à fait le contraire. Cette décision du gouvernement va toucher entre 8 et 10 ambulanciers paramédicaux à temps plein et à temps partiel », de conclure Légère.

Le gouvernement libéral réduit les services ambulanciers à Chipman

CHIPMAN: Ambulance Nouveau-Brunswick a reçu la directive du gouvernement d’éliminer une ambulance qui était stationnée à Chipman.

« Nous avons été avisé ce matin que l’une des ambulances ne sera plus en service à la mi-juin », d’explique le coordinateur de la section locale 4848 du SCFP qui représente les ambulanciers paramédicaux et les répartiteurs, Ralph McBride.

« Les ambulanciers paramédicaux affectés à cet ambulance recevront leur avis de licenciement de 30 jours demain. Cette décision va affecter de 8 à 10 ambulanciers paramédicaux qui travaillent à temps plein et à temps partiel. »

« A l’heure actuelle, 4 ambulances couvrent la région de Minto-Chipman-Mill Cove. Deux de ces ambulances sont stationnées à Chipman. Ambulance NB utilise un système de déploiement dynamique, lorsqu’une ambulance répond à un appel d’urgence, l’équipe la plus près se déplace pour qu’il y ait toujours une ambulance à proximité. La décision d’éliminer cette ambulance va avoir un impact sur les services offerts à Boisetown, Doaktown, Stanley et même Fredericton. »

« Le ministre de la Santé, Victor Boudreau semble favoriser le profit avant la sécurité et les soins aux patients. Encore une fois, le gouvernement de Brian Gallant cible les collectivités rurales et démontre que le bien-être des Néo-Brunswickois lui importe peu, la seule chose qui semble importante est d’avoir un budget équilibré », de conclure McBride.

Réduction d’heures au Service d’urgence à l’Hôpital St-Joseph

Saint-Jean: À compter du 1er mai, les heures d’ouverture au Service d’urgence de l’Hôpital St-Joseph seront réduites au minimum.

« La section locale 1252 du SCFP a appris que les heures d’ouverture du Service d’urgence seront réduites de 4 heures à la fin de cette semaine », a déclaré Ralph McBride, coordonnateur de la section locale 1252.

« Les heures d’ouverture vont passer de12 heures par jour à 8 heures par jour. L’Hôpital St-Joseph offre un service important aux résidents de Saint-Jean, surtout ceux qui vivent dans le secteur sud de la ville. »

« Ce changement augmentera les heures d’attente à l’Hôpital régional de Saint-Jean, mais va aussi occasionner des difficultés aux gens qui ne peuvent pas se permettre les coûts de déplacement pour se rendre à l’hôpital régional. »

« Au besoin, les résidents de cette région peuvent marcher à l’établissement ou prendre un taxi à un tarif minime. S’ils nécessitent des soins après ces heures, ils auront un plus long trajet par taxi, certains devront choisir entre l’achat de nourriture ou leur santé », déclare Norma Robinson, présidente de la section locale 1252 du SCFP.

Norma Robinson est préoccupée par cette décision de la province. Selon elle, cette décision est injuste envers les personnes moins privilégiées.

« Le gouvernement veut maintenant couper un 10 % additionnel, ce qui représente 250 millions de dollars dans les soins de santé. On dirait que le gouvernement est prêt à mettre les personnes vivant sur ou sous le seuil de pauvreté à risque peu importe leurs besoins. »

« Les gens de Saint-Jean ne doivent pas rester silencieux face à ces coupures, sinon ils risquent de perdre d’autres services. Ils doivent communiquer avec leur député et partager leurs inquiétudes », conclu Robinson.

SCFP NB: Daniel Légère réélu à la présidence

FREDERICTON : Les délégués ont réélu Daniel Légère à la présidence lors de la 52e Congrès annuel du SCFP- NB qui a eu lieu à Fredericton la fin de semaine dernière.

Daniel Légère a réitéré son intention de travailler pour faire avancer les enjeux des travailleurs.

« Nous avons plusieurs défis devant nous cette année. Nous devons mettre fin à l’agenda austère du gouvernement Gallant. »

Les délégués ont adopté un plan d’action pour lutter contre l’agenda d’austérité du gouvernement. Le plan va se concentrer sur la mobilisation des membres de SCFP. « Nous allons impliquer les néo-brunswickois. Nous devons arrêter l’érosion de nos services publics. »

« Nous devons protéger les services publics pour tous les citoyens de cette province. Nous ne pouvons pas permettre au gouvernement de sabrer dans nos services publics. »

Daniel Légère, membre de la Section locale 1251, a été élu à présidence de la division pour la première fois en 2005.

Ralliement pour l’égalité et la solidarité

Femmes en marche jusqu’à ce que nous soyons toutes libres: Ralliement pour l’égalité et la solidarité
Devant l’Assemblée législative à Fredericton, le vendredi 24 avril 2015, à midi

Le Nouveau-Brunswick participera à la journée d’action internationale de la Marche mondiale des femmes 2015, le vendredi 24 avril. Cette date a été choisie pour commémorer le 2ème anniversaire de l’effondrement d’une usine du Bangladesh qui a coûté la vie de 1 135 personnes. Le travail précaire est un enjeu important soulevé par la Marche.

Le ralliement du Nouveau-Brunswick aura lieu à Fredericton, devant l’Assemblée législative, le vendredi 24 avril 2015, à midi. Il fait partie d’un mouvement social qui vise l’élimination des causes de la pauvreté et de la violence faite aux femmes. Le thème de cette année est: « Libérons nos corps, notre Terre et nos territoires ».
· Environ 100 000 personnes du Nouveau-Brunswick, soit près d’une sur sept, vivent sous le seuil de la pauvreté. Près d’un tiers des familles monoparentales vivent dans la pauvreté selon les statistiques de 2011.
· Suite à la récente crise économique, les gouvernements ont adopté des budgets d’austérité. Le Nouveau-Brunswick n’y fait pas exception.
Les Néo-Brunswickoises luttent encore pour l’équité salariale, l’accès à la santé reproductive et les services de garde à l’enfance.
· Les femmes d’Elsipogtog ont fait les nouvelles internationales lorsqu’elles se sont placées sur la ligne de front pour défendre leur territoire contre le gaz de schiste.
· Plusieurs femmes du Guatemala demandent justice dans les tribunaux canadiens pour des viols et des meurtres perpétrés par des gardiens de sécurité d’une mine canadienne.
· Le viol est utilisé comme arme dans les guerres à travers le monde.
· De plus en plus de personnes réclament que des actions soient prises au sujet des filles et des femmes autochtones disparues et assassinées.
· De plus en plus de personnes font des liens entre le capitalisme, la colonisation et la destruction de la terre.
Le mouvement féministe international réunit divers groupes, dont les groupes de femmes, les syndicats, les groupes anti-pauvreté, les militantes et militants autochtones, les groupes de solidarité internationale. Depuis la première Marche mondiale des femmes en l’an 2000, les militantes ont organisé des marches locales, nationales et internationales ainsi que des centaines d’ateliers, d’actions et de rencontres avec les gouvernements et les organismes internationaux.

Prendront la parole au ralliement du 24 avril:
Odette Robichaud, vice-présidente, SCFP NB et agente de liaison au comité des femmes du SCFP
Phylomène Zangio, Centre de la femme immigrante au NB
Tanna Pirie-Wilson, membre du Cercle national des peuples autochtones de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), au sujet des filles et des femmes autochtones disparues et assassinées
Johanne Perron, Coalition pour l’équité salariale du N.-B.
Sorcha Beirne, Fredericton Youth Feminists
Wendy Johnston, sur le document Les femmes et la pauvreté au Nouveau-Brunswick du Front commun pour la justice sociale
Amély Friolet-O’Neil, Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick
Justice reproductive Nouveau-Brunswick
Astrid Deurloo, Fredericton Gender Minorities Group
Tracy Glynn, BTS Guatemala-Maritimes Solidarity Network, au sujet de l’exploitation minière canadienne et la violence sexuelle
Daniel Légère, président, SCFP NB

La 4ème Marche mondiale des femmes a été lancée le 8 mars 2015, Journée internationale de la femme, et se terminera le 17 octobre 2015, Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté.

Information : http://www.mmfqc.org/mouvement
Contact du Nouveau-Brunswick : tracy.a.glynn@gmail.com

Les coupures fédérales en santé doivent être renversées

MONCTON: Une cinquantaine de personnes ont manifesté aujourd’hui devant le bureau de Robert Goguen, député conservateur à la Chambre des communes, pour souligner le premier anniversaire de l’expiration de l’Accord sur la santé.à Les manifestants demandaient le renouvellement de l’Accord sur la santé.

« Depuis l’expiration de cette entente d’une durée de10 ans, négociée entre le fédéral et les provinces, les conservateurs fédéraux ont déjà réduit le financement pour les soins de santé de 987 millions de dollars », a déclaré Odette Robichaud, vice-présidente du SCFP NB.

« Pour le Nouveau-Brunswick, ces réductions représentent une perte d’environ 17,5 millions de dollars pour cette année, l’équivalent de 44 lits d’hôpital ou 240 lits de soin à long terme. »

« Au Nouveau-Brunswick, sur une période de 10 ans, cette coupure représente un perte de revenus d’environ 715 millions de dollars. »

« Le refus du gouvernement conservateur de renouveler l’Accord sur la santé met notre système de soin de santé public à risque. Notre système de soin de santé est menacé.»

« L’Accord sur la santé permettait un financement stable pour les provinces et fixe des normes nationales pour assurer que dans chaque province, nous puissions recevoir les soins de santé de qualité nécessaires. »

« Nous demandons déjà à nos travailleurs en soins de santé qui sont débordés d’en faire plus avec moins. Les coupures des conservateurs ont besoin d’être renversées », a conclu Robichaud.