Le gouvernement du Nouveau-Brunswick reconnaît l’apport important des employés du secteur public

FREDERICTON – Pour la première fois depuis le début des célébrations de la fête du Nouveau-Brunswick, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a reconnu publiquement l’importante contribution des employés du secteur public. Durant les célébrations de la fête du Nouveau-Brunswick à Cocagne, le lundi 4 août, le premier ministre David Alward a souligné le rôle des travailleurs du secteur public.
« Au cours de la dernière décennie, c’est la première fois qu’un chef de gouvernement provincial a fait l’effort de prononcer ces mots publiquement durant les célébrations de la fête du Nouveau-Brunswick, ce qui est remarquable », a affirmé Daniel Légère, président du SCFP N.-B.
Les employés du secteur public du Nouveau-Brunswick de l’éducation, de la santé, des services sociaux, du transport et des municipalités sont partout en tout temps pour fournir de bons services à tous les Néo-Brunswickois et les Néo-Brunswickoises, même lorsqu’il y a désastres naturels ou situations de crise.
Plus d’une centaine de membres du SCFP et leur famille ont participé aux célébrations à Cocagne en plus de distribuer des dépliants et des articles promotionnels, de même que de l’eau publique fraîche.

Les membres du SCFP 1251 applaudissent l’engagement des Libéraux à propos de l’arbitrage exécutoire

FREDERICTON – Lors de la session extraordinaire d’une journée à l’Assemblée législative qui a eu lieu le mardi 29 juillet à Fredericton, le Parti libéral s’est engagé à soumettre le dossier des agents correctionnels à l’arbitrage exécutoire. Le Syndicat canadien de la fonction publique, section locale 1251, qui représente 500 agents correctionnels, travailleurs sociaux et gardiens de prison, se dit satisfait de cet engagement de l’opposition officielle. Le syndicat demande maintenant au gouvernement conservateur d’en faire autant.

« Cela fait maintenant plus de trois ans que nous sommes sans contrat de travail. Nous sommes les moins bien payés au Canada. Par conséquent, nous avons un très grave problème de rétention de personnel. Depuis cinq ans, des centaines d’agents correctionnels ont quitté les prisons provinciales », a affirmé Everett Godfrey, le président de la section locale 1251 du SCFP N.-B.

« Nous avons l’un des ratios les plus élevés en Atlantique, c’est-à-dire un agent pour un nombre pouvant aller jusqu’à 30 prisonniers sans barrière de protection. »

Selon le député libéral Bernard LeBlanc, l’enjeu doit être traité « immédiatement ».

« Après plus d’une année à la table de négociation et quatre cycles de conciliation, le gouvernement provincial n’a pas réussi à négocier un contrat essentiel à la sécurité publique qui doit être transféré à l’arbitrage exécutoire pour des raisons de sécurité publique », a conclu le président.

La section locale 1251 du SCFP demande une convention collective juste

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Everett Godfrey, président de la section 1251 du SCFP.

FREDERICTON : Des centaines de membres du SCFP de partout dans la province se sont rassemblés devant l’Assemblée législative, ce matin, en appui aux agents correctionnels provinciaux, les intervenants en intégration communautaire et les concierges.

Les membres de la section locale 1251 du SCFP sont sans contrat de travail depuis presque trois ans.

« Nous exigeons une convention collective juste pour nos membres », indique Everett Godfrey, président de la section 1251 du SCFP.

« Jusqu’à maintenant, les négociations avec le gouvernement ont été difficiles. La parité salariale demeure la principale pierre d’achoppement. Nous avons un problème de rétention du personnel en raison du fait que les agents correctionnels du Nouveau-Brunswick sont les moins bien payés au Canada. Notre but est d’amener les salaires d’ici au même niveau que ceux de nos homologues des provinces de l’Atlantique », ajoute le président.

« Les droits des travailleurs occasionnels sont un autre enjeu important; en vertu de la convention actuelle, les occasionnels ont des droits que nous voulons protéger dans la prochaine convention collective. Nous voulons que tous les occasionnels soient traités de la même façon. »

« Nous demandons au gouvernement de négocier de bonne foi. Chaque jour, les agents correctionnels travaillent dans un milieu dangereux mettant leur vie en danger pour protéger la société contre des criminels reconnus. Dans les prisons, les incidents violents se produisent régulièrement. Les agents correctionnels veulent un peu de respect de la part de leur employeur », conclut le porte-parole.

Les délégués au congrès du SCFP voteront cette semaine sur une résolution d’urgence qui invitera tous les membres du SCFP à appuyer la section locale 1251 dans ses efforts pour défendre la libre négociation collective et pour résister aux concessions demandées à propos des droits des travailleurs occasionnels.

Nouveau contrat pour les travailleuses et les travailleurs de la Société canadienne du sang

Saint-Jean – Les travailleuses et les travailleurs de la Société canadienne du sang, membres de la section locale 1655 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), ont ratifié une nouvelle convention collective la semaine dernière.

« Avec l’aide d’un médiateur spécial, les travailleuses et les travailleurs ont conclu une convention collective qui répond de manière adéquate à leurs préoccupations en ce qui à trait aux taux de rémunération et à la question des heures du travail », a expliqué Mike Davidson, représentant du SCFP.

« Le mois dernier, les membres de la section locale 1655 avaient rejeté la dernière offre patronale et pris un vote de grève mais ils avaient accepté de retourner à la table dans l’espoir de conclure une entente. »

Les travailleuses et travailleurs ont reçu une augmentation salariale rétroactive de 4 % et la Société canadienne du sang a accepté de compléter d’ici le 31 décembre 2015 une évaluation conjointe des tâches.

La section locale 1655 du SCFP représente environ 40 phlébotomistes, assistantes et assistants de clinique et chauffeurs et chauffeuses.

La nouvelle convention collective prend fin le 31 décembre 2015.

Des travailleuses et travailleurs de la santé manifestent pour un nouvel Accord sur la santé

ROTHESAY : Les membres de la section locale 1252 du SCFP – le Conseil des Syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick (CSHNB) – ont manifesté devant le bureau du ministre de la Santé Ted Flemming, en demandant au gouvernement Alward qu’il continue de faire pression sur son homologue fédéral pour le renouvellement de l’Accord sur la santé.

« Cette semaine, l’Accord sur la santé en vigueur depuis dix ans est venu à échéance. Nous croyons que le fait de ne pas renouveler l’Accord aura des effets dévastateurs sur la prestation des services de santé dans la province », a affirmé la présidente du CSHNB, Norma Robinson.

« Le Nouveau-Brunswick dépend énormément du financement fédéral pour ses services de santé partout dans la province. Le refus du gouvernement fédéral de renouveler l’Accord aura pour conséquence de faire perdre au Nouveau-Brunswick des centaines de millions de dollars au cours des prochaines années. »

« Augmenter les paiements de transfert aux provinces de six pour cent par année au cours des trois prochaines années, selon les intentions d’Ottawa, ne réglera rien, surtout pour une province comme le Nouveau-Brunswick. »

« Déjà, le système des soins de santé au Nouveau-Brunswick est étiré au maximum. Au cours des années, des hôpitaux ont été fermés, des services de santé en milieu rural ont été abolis et le niveau de services a été réduit. Sans le renouvellement de l’Accord sur la santé, nous verrons probablement d’autres fermetures d’hôpitaux et de lits et d’autres réductions de services et de personnel, surtout dans les petites communautés. Avec une population vieillissante, ce scénario est très préoccupant. »

« Le premier ministre Alward affirme que lui et ses homologues provinciaux se sont opposés à la décision du gouvernement fédéral. Nous demandons au Premier ministre Alward et au ministre Ted Flemming de faire du renouvellement de cet Accord sa priorité. Les Néo-Brunswickois ne peuvent se permettre de recevoir moins de services de santé », a conclu la porte-parole.

Journée mondiale de l’eau 2014: vive le robinet et gardons l’eau publique

water-day-web-banner_FRLe 22 mars marque la Journée mondiale de l’eau. C’est l’occasion d’accroître nos efforts pour défendre les réseaux d’aqueduc et d’égout publics. Nous pouvons tous nous impliquer, que ce soit au travail ou dans notre voisinage. Voici quelques idées.

Prônez l’élimination de l’eau embouteillée dans votre section locale, votre milieu de travail ou votre collectivité. Le 19 mars est la Journée sans eau embouteillée. Visitez le site vivelerobinet.ca. Vous y trouverez des suggestions et pourrez également vous engagez à consommer l’eau du robinet.

Travaillez-vous sur un campus? La Coalition pour des collectivités sans eau embouteillée veut savoir si les campus qui ont annoncé l’élimination de l’eau embouteillée sont passés aux actes. Pour savoir si votre campus a fait une telle annonce, consultez la liste de l’Institut Polaris. Aidez-nous aussi à vérifier si votre administration tient parole en répondant à ce court questionnaire.

Les conservateurs de Stephen Harper imposent des conditions d’accès au financement fédéral en matière d’infrastructure pour forcer les municipalités à conclure des partenariats public-privé (PPP) pour leurs projets d’aqueduc et d’égout. Or, il existe une meilleure solution. Prenez connaissance de l’Alternative budgétaire et partagez-la. Ce plan financier permet d’entretenir, de mettre à niveau et d’améliorer les services municipaux d’aqueduc et d’égout sans recourir à la privatisation. L’Alternative budgétaire définit aussi des étapes concrètes afin d’alimenter les communautés autochtones en eau potable.

Ensemble, nous pouvons combattre la privatisation de l’eau. L’eau est un service public et y avoir accès un droit de la personne. Défendons notre eau.

Vote pour la grève chez les travailleurs et les travailleuses de la Société canadienne du sang

Saint-Jean (le 17 mars 2014) – Les travailleurs et les travailleuses de la Société canadienne du sang, membres de la section locale 1655 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), ont rejeté la dernière offre de leur employeur et voté hier pour la grève.

« Les travailleurs et les travailleuses ont rejeté la dernière offre contractuelle parce qu’elle ne répondait pas de manière adéquate à leurs préoccupations en ce qui a trait aux taux de rémunération et à la question des heures du travail », a expliqué Mike Davidson, représentant du SCFP.

« La Société canadienne du sang emploie des travailleurs et des travailleuses d’un bout à l’autre du pays et nous croyons que les membres du personnel du Nouveau-Brunswick ont droit aux mêmes taux de rémunération que leurs collègues des provinces de l’Atlantique et à des heures de travail normales.

L’employeur refuse de négocier la rémunération sur la base du travail que les membres de la section locale 1655 du SCFP accomplissent. Il veut plutôt lier la rémunération des employés aux taux de rémunération du secteur hospitalier.

Le travail des employés de la Société canadienne du sang est différent de n’importe lequel emploi dans un hôpital. Nos membres sillonnent l’ensemble du Nouveau‑Brunswick et sont parfois jusqu’à 72 heures loin de chez eux, à organiser des cliniques du sang et à assurer la sécurité des donateurs et des donatrices et celle des patientes et des patients qui dépendent des dons de sang. Leurs tâches sont essentiellement différentes de quelque autre emploi du secteur hospitalier. Évitons par conséquent de comparer des pommes avec des oranges », a ajouté M. Davidson.

Les travailleurs et les travailleuses seront en droit de déclencher une grève demain. Les représentants de la section locale 1655 du SCFP ont demandé une autre rencontre avec l’employeur. Celui-ci a acquiescé et une rencontre aura lieu la semaine prochaine, le jeudi 27 mars, dans l’espoir de négocier une meilleure entente pour les travailleurs et les travailleuses en cause. Le syndicat a convenu de maintenir ses services en attendant la tenue de cette rencontre.

Les membres de la section locale 1655 du SCFP sont sans convention collective depuis le 1er janvier 2012. La section locale 1655 du SCFP représente environ 40 phlébotomistes, assistantes et assistants de clinique et chauffeurs et chauffeuses.

UNE ACTION COORDONNÉE EST NÉCESSAIRE POUR CONTRER L’INÉGALITÉ DES FEMMES

Fredericton – En cette Journée internationale de la femme, le SCFP du Nouveau-Brunswick demande une action coordonnée pour régler la question de l’inégalité des femmes au Nouveau-Brunswick.

« Les femmes sont mieux éduquées et plus actives sur le marché du travail que jamais auparavant, mais ne sont toujours pas sur le même pied d’égalité que les hommes », affirme Marilyn MacCormack, présidente du Comité des femmes du SCFP NB. « Les femmes font l’expérience des désavantages qui sont inter reliés, de revenus moindres à des risques plus grands de vivre dans la pauvreté en passant par une charge plus lourde de soins non rémunérés jusqu’à un accès limité au pouvoir politique. Et c’est sans oublier l’immense vulnérabilité à la violence faite par les hommes. »

« Les obstacles aux femmes pour une participation entière à la vie économique, sociale et politique sont nombreux », explique Mme MacCormack. “« Les attitudes sexistes ancrées sont manifestes dans la sous-évaluation des emplois à prédominance féminine, sans oublier la façon dont fonctionnent les possibilités professionnelles d’avancement et la politique électorale. De trop nombreux hommes voient encore les femmes comme objets de possession à contrôler par violence verbale, physique et sexuelle. Nous avons besoin de politiques publiques et de pratiques qui ciblent tous les aspects de la vie des femmes », affirme-t-elle.

« Le gouvernement provincial devrait intégrer l’analyse comparative entre les sexes à l’ensemble de ses activités et consulter les membres du Forum de concertation Les voix des femmes du Nouveau-Brunswick », affirme pour sa part Daniel Légère, président du SCFP NB. « Les nominations à ce nouveau groupe ont justement été annoncées le mois dernier par la ministre responsable de l’égalité des femmes. »

« Nous croyons qu’il manque des voix à ce forum. Où sont les organismes qui représentent les femmes immigrantes et les femmes autochtones vivant dans des communautés autochtones? Les syndicats ont aussi été mis de côté, malgré le fait qu’une femme sur trois au Nouveau-Brunswick est syndiquée, » ajoute le président.

« Est-ce que le forum aura l’indépendance et les ressources pour travailler à changer les choses? Le Conseil consultatif sur la condition de la femme était une force de ralliement jusqu’à son abolition voilà trois ans par le gouvernement Alward. Avoir une distance critique par rapport au gouvernement est un incontournable, en raison surtout de la sous-représentation chronique des femmes à l’Assemblée législative.

En cette année électorale, les candidats et les parties se feront poser des questions à propos de leur engagement à agir sur les questions de l’égalité des femmes », a-t-il conclu.

Journée internationale de la femme – Il est temps de donner des services aux femmes dans chaque région

Fredericton – Le Syndicat canadien de la fonction publique exige que le gouvernement intervienne pour que les services d’urgence aux femmes et aux enfants victimes de violence familiale soient garantis en tout temps partout dans la province.

« Au cours de la dernière année, les interruptions de service se sont produites régulièrement à la maison de transition de la région Chaleur. Les femmes qui tentent de fuir des situations de violence familiale et qui se présentent à la Maison de Passage de Bathurst peuvent se heurter à des portes closes. Une femme en détresse a aussi un très grand risque d’avoir à laisser un message à un répondeur lorsqu’elle appelle la ligne d’écoute téléphonique du refuge », explique Vicky Smith, représentante du SCFP.

« Malheureusement, le conseil d’administration a décidé de réduire les heures de services lorsqu’il n’y a aucune résidente dans la maison. Il s’agit d’une situation tout simplement inacceptable pour les employés et pour les femmes et les enfants qui ont besoin d’un refuge. »

« Cette semaine, il y a de nombreuses activités pour célébrer la Journée internationale de la femme. Il est difficile de célébrer quand les femmes et les enfants victimes de violence ne peuvent recevoir les services dont ils ont besoin. »

« Nous avons fait part de ce problème à la ministre responsable de l’égalité des femmes et à la ministre du Développement social qui ont toutes les deux la responsabilité des programmes contre la violence et du financement des services. La situation dans laquelle se trouve la maison de transition de Bathurst montre que les femmes ont encore bien du chemin à parcourir pour atteindre une vraie égalité économique et sociale. »

« La récente découverte près de Moncton du corps de la jeune Inuite Loretta Saunders nous rappelle que la violence touche les femmes de tout âge et de toute origine. Une fois de plus, nous demandons au gouvernement quand il compte remettre en place ces services vitaux pour les femmes les plus vulnérables de notre région », demande Mme Smith.

Privatisation de la ferme provinciale de semence

FREDERICTON : Les employés de la ferme de semence de pommes de terre Elite de Bon Accord, près de Perth-Andover, propriété de la province, ont reçu leur avis de congédiement ce matin.

« Les travailleurs ont été convoqués et informés que vendredi serait leur dernière journée de travail », a déclaré Andy Hardy, président de la section locale 1190 du SCFP qui représente les travailleurs de la ferme.

La ferme employait dix travailleurs sur une base régulière et 30 autres pendant les périodes de semence et de récolte. La ferme est une installation autonome de production de semence Élite et produit 35 variétés de semences de pommes de terre destinées à quelque 20 producteurs de semence de la province.

« Le premier ministre David Alward fait exactement ce que son prédécesseur Shawn Graham a tenté de faire avec Énergie NB, c’est-à-dire vendre des biens publics sans en avoir reçu le mandat », a ajouté M. Hardy.

« La ferme est en exploitation depuis les années 1960 et vaut des millions de dollars. Bon Accord comprend une serre, 300 hectares de champs cultivés, un entrepôt dont la température est contrôlée expressément pour les pommes de terre ainsi que diverses pièces d’équipement », a dit M. Hardy.

«Le gouvernement vend la ferme à Pommes de terre Nouveau-Brunswick. Nous aimerions connaître combien le gouvernement recevra de cette vente. »

Le premier ministre Alward connaît bien le domaine agricole et a même déjà occupé le poste de ministre de l’Agriculture. Il devrait comprendre l’importance d’une installation publique de semence de pomme de terre qui garantit aux fermiers des récoltes abordables et exemptes de maladie.

« Pire encore, cette décision est la plus récente attaque du gouvernement Alward contre les régions rurales du Nouveau-Brunswick. Les collectivités rurales perdent, à nouveau, de bons emplois rémunérateurs. »