Le SCFP Nouveau-Brunswick veut négocier

FREDERICTON – Le Syndicat canadien de la fonction publique – Nouveau-Brunswick (SCFP NB), demande au gouvernement de respecter le processus légal de négociation qui a été établi selon la Loi relative aux relations de travail dans les services publics.

« La semaine dernière à une réunion avec le Premier ministre, nous avons été informés de l’intention du gouvernement d’implanter une politique de contrainte salariale pour les employés des Parties I, II, III et IV du secteur public. À cette réunion, nous avons rappelé au gouvernement que nous avons un processus de négociation collective en place et que cette discussion devrait se tenir à la table de négociation », de dire Daniel Légère, président du SCFP NB.

« Nous sommes ici aujourd’hui pour réitérer notre position. Le Premier ministre de cette province ne devrait pas essayer de contourner le processus de négociation collective. C’est un droit qui a été légiféré et la Cour suprême du Canada a clairement statué que les gouvernements provinciaux doivent respecter la négociation collective. Nous avons traversé des périodes économiques difficiles dans le passé et notre droit de négocier collectivement a toujours prévalu », a expliqué Légère.

« Il est certainement plus facile d’accepter une politique de contrainte salariale comme l’ont fait les membres de l’Assemblée législative alors qu’ils et elles se sont voté une augmentation salariale généreuse il n’y a pas même un an. Le salaire des députés, des ministres et du Premier ministre a doublé l’an dernier. On ne peut pas en dire autant pour la plupart des Néo-Brunswickois et pour nos membres ».

« Nous avons actuellement trois groupes en négociation : la section locale 2745, le personnel de soutien dans le système scolaire; la section locale 1190, les employés du ministère des Transports; et la section locale 1840, les sténographes judiciaires. Certains de nos membres n’ont pas le plein-emploi et gagnent en moyenne un salaire de 16 000 $ par année. De leur demander d’accepter aucune augmentation de salaire et de bénéfices pour deux ans est tout à fait injuste », a ajouté Légère.

Les trois groupes ont exprimé leur désir de continuer de négocier et de laisser le processus suivre son cours normal.

« Nous avons reçu un mandat de nos membres de négocier et non d’accepter des offres faites sous la menace de législation. Nous voulons négocier de bonne foi et si le gouvernement légifère les contraintes salariales, nous nous occuperons de ce problème en tant voulu. Nous vous assurons que nos membres défendront leur droit de négociation collective. »

Le SCFP est très préoccupé par la direction prise par le gouvernement. Le gouvernement veut non seulement des contraintes salariales pour ses propres employés, mais aussi pour les employés du secteur privé qui reçoivent des fonds publics, tels que les universités et les municipalités. Ces mesures ne stimuleront pas l’économie. Au contraire, elles ne serviront qu’à limiter les dépenses de celles et ceux qui sont affectés.

La suppression de 700 postes n’est pas un moyen de stimuler l’économie. De plus, la décision du gouvernement de ne pas présenter d’offre de retraite ou de Programme de réaménagement des effectifs appauvrira encore plus les personnes affectées. Les services que ces personnes fournissent seront aussi réduits par ces coupures de postes.

« En cette période de crise, le gouvernement aurait dû effectuer des consultations auprès des intervenants afin de trouver des solutions au lieu de les provoquer », a conclu Légère.

Le CSFSNB n’a jamais rejeté l’offre de l’employeur

FREDERICTON: Le Conseil des syndicats des foyers de soins du Nouveau-Brunswick (CSFSNB), est outré de l’interférence du gouvernement dans le processus de négociation collective.

« Le CSFSNB a conclu un accord de principe avec l‘Association des foyers de soins du Nouveau-Brunswick (AFSNB) jeudi dernier. La déclaration que le ministre d’État aux Aînés, Brian Kenny, a publié hier est trompeuse. Nous n’avons jamais rejeté l’offre de l’association », a expliqué Valerie Black, présidente du Conseil qui représente près de 4000 travailleurs et travailleuses des foyers de soins.

« En fait, l’entente de principe conclue, jeudi dernier, a été ratifiée par plus de 90% des employés des 46 foyers de soins représentés par le Conseil », d’expliquer Madame Black.

« Cette entente a été conclue lors de négociations de bonne foi de la part des deux parties. Une lettre d’entente a été signée par les deux parties et envoyée au Premier ministre. »

« Nous sommes extrêmement déçus de la décision du gouvernement de s’ingérer dans le processus de négociation du secteur privé. Les travailleurs et les travailleuses des foyers de soins sont des employés du secteur privé et ne négocient pas avec le gouvernement mais bien avec l’AFSNB», d’ajouter Madame Black.

« La mise en application de cette entente collective est primordiale pour résoudre les problèmes de recrutement et de rétention du personnel dans les foyers. Nous savons tous qu’il y a des lits qui sont inoccupés dans les foyers de soins dû à un manque de personnel, alors que des patients attendent dans les hôpitaux à des coûts beaucoup plus élevés pour les contribuables. »

« Le Conseil veut aussi la mise en application de cette entente afin de mettre en place des initiatives pour réduire les accidents dans les milieux de travail et améliorer le mieux-être des employés. »

« Le Conseil va entreprendre toutes les actions légales nécessaires pour faire respecter l’entente collective dûment ratifiée», de conclure Madame Black.

Budget fédéral 2009 : Analyse préliminaire du Congrès du travail du Canada

FREDERICTON-La grande priorité du budget aurait dû être d’empêcher le taux de chômage de grimper à au moins 8 % cette année et de s’établir dans les deux chiffres l’an prochain.

La grande priorité du budget aurait dû être d’empêcher le taux de chômage de grimper à au moins 8 % cette année et de s’établir dans les deux chiffres l’an prochain.

Un « plan de relance », ce n’est pas la même chose qu’un déficit. Si le gouvernement fédéral se dirige vers un déficit, c’est d’abord et avant tout parce que ses recettes fiscales sont en baisse, comme l’économie. Toutefois, ce n’est pas ce déficit qui stimule le pouvoir d’achat dans l’économie.

Nous avons demandé que le plan de relance se concentre sur deux aspects clés :

  • les investissements publics dans les infrastructures, les « industries vertes » et les services publics;
  • les mécanismes de soutien du revenu des victimes de la récession, en particulier par le biais d’une amélioration majeure du régime d’assurance-emploi et des pensions publiques.

Les investissements publics ont beaucoup plus d’impact que les réductions générales d’impôt sur la création d’emploi et l’économie. Les mesures de soutien du revenu qui s’adressent aux moins bien nantis sont beaucoup plus efficaces que les réductions de l’impôt des particuliers.

Le gouvernement ignore le public

FREDERICTON – À la virgule près, aucune modification n’a été apportée aux propositions du gouvernement Graham comprises dans le document de travail sur le régime fiscal. Les grandes sociétés profiteront d’un taux d’impôt réduit, alors que la fameuse TVH sera augmentée. Ce sont les travailleuses et les travailleurs de la classe moyenne au Nouveau-Brunswick qui porteront le fardeau des taxes plus élevées.

« Non seulement le gouvernement a-t-il publié son document de travail au tout début de l’été, les consultations publiques ont été organisées pour le mois de juillet alors que la population profitait du beau temps. Bien que le gouvernement ait tout fait pour que ses propositions soient ignorées, les néo-brunswickoises et les néo-brunswickois se sont déplacés pour soumettre avec passion leur présentation au Comité spécial de l’examen de la fiscalité de l’Assemblée législative, » affirma August Gallant, porte-parole de la Coalition pour l’équité fiscale du Nouveau-Brunswick.

« Les petites entreprises ont énoncé au gouvernement les conséquences désastreuses d’une augmentation de la TVH. Les groupes de femmes ont expliqué comment les femmes seront touchées de façon disproportionnée à cause des changements proposés aux lois sur l’impôt. Les organismes représentant les pauvres de la province ont demandé au gouvernement de ne pas utiliser la TVH, une taxe régressive, comme principal source de taxation dans la province. De plus, des économistes ont fait une mise en garde que le gouvernement ne possédait pas les renseignements nécessaires pour appuyer les changements radicaux proposés. »

Ils ont tous été ignorés. « Le gouvernement Graham marche au son d’un différent tambour qui n’est pas celui de la population du Nouveau-Brunswick, » dit Gallant.

La Coalition pour l’équité fiscale du Nouveau-Brunswick a été créée suite à la publication du Document de travail sur le régime fiscal du Nouveau-Brunswick au cours de l’été. Regroupant une douzaine d’organismes représentant les travailleurs et les travailleuses, les femmes, les aînés, ainsi que les pauvres de la province, la Coalition pour l’équité fiscale croit que les propositions du gouvernement Graham entraîneront la province dans une direction totalement opposée à celle émise par le gouvernement de Louis J. Robichaud, soit celle de ‘Chances égales’.

Gallant a souligné que les députés, y compris le Premier ministre et ses ministres, sont élus par des individus et non par une demi-douzaine de sociétés multinationales qui sont les seules à profiter de ces modifications. « Ils ne représentent pas les gens de cette province de façon honnête et juste. La Coalition rejette un système d’impôt sans représentation honnête, » a conclu Gallant.

Le gouvernement Libéral prend un mauvais virage sur la route des PPP

Fredericton – Le Syndicat représentant les travailleurs et travailleuses de la voirie demande au gouvernement de repenser à utiliser un partenariat public-privé pour le jumelage de la Route 1 de la frontière des États-Unis à St. Stephen.

« Les études ont démontré encore et encore que l’usage des PPP pour construire et entretenir les autoroutes est plus dispendieux, contrairement à ce que les politiciens aimeraient nous faire croire,» a dit Andrew Hardy, Président de la Section locale 1190 du SCFP.

L’autoroute entre Moncton et Fredericton, un projet PPP, est un bon exemple. Chaque année, la province paie MRDC, une compagnie privée, 10 millions $ pour l’entretien de la route.

« Le ministre des Finances a déclaré que le secteur privé pourrait accomplir le travail plus rapidement que les services gouvernementaux le peuvent. Nous aimerions savoir si le ministre a demandé à son collègue, le ministre des Transports, pour ses suggestions sur la construction de la nouvelle route. Lors d’une récente rencontre le ministre des Transports, Denis Landry, nous a dit que le modèle PPP ne serait pas utilisé dans la construction de cette route », a continué Hardy.

Le Président du SCFP NB, Daniel Légère, croit que le gouvernement a laissé passer une occasion pour se sortir de la crise économique en permettant à des sociétés multinationales de devenir propriétaires et exploitants de nos routes tout en faisant payer le contribuable.

Le gouvernement Libéral prend un mauvais virage sur la route des PPP

Fredericton – Le Syndicat représentant les travailleurs et travailleuses de la voirie demande au gouvernement de repenser à utiliser un partenariat public-privé pour le jumelage de la Route 1 de la frontière des États-Unis à St. Stephen.

« Les études ont démontré encore et encore que l’usage des PPP pour construire et entretenir les autoroutes est plus dispendieux, contrairement à ce que les politiciens aimeraient nous faire croire,» a dit Andrew Hardy, Président de la Section locale 1190 du SCFP.

L’autoroute entre Moncton et Fredericton, un projet PPP, est un bon exemple. Chaque année, la province paie MRDC, une compagnie privée, 10 millions $ pour l’entretien de la route.

« Le ministre des Finances a déclaré que le secteur privé pourrait accomplir le travail plus rapidement que les services gouvernementaux le peuvent. Nous aimerions savoir si le ministre a demandé à son collègue, le ministre des Transports, pour ses suggestions sur la construction de la nouvelle route. Lors d’une récente rencontre le ministre des Transports, Denis Landry, nous a dit que le modèle PPP ne serait pas utilisé dans la construction de cette route », a continué Hardy.

Le Président du SCFP NB, Daniel Légère, croit que le gouvernement a laissé passer une occasion pour se sortir de la crise économique en permettant à des sociétés multinationales de devenir propriétaires et exploitants de nos routes tout en faisant payer le contribuable.

Dites NON aux PPP et à la privatisation des services publics

FREDERICTON  (25 novembre 2008)- Environ 300 militants syndicaux ont manifesté devant l’Assemblée législative cet après-midi pour dire NON aux partenariats public-privé et à la privatisation des services publics de la province.

« Vue la présente crise financière, il devient de plus en plus clair que les projets PPP ne font pas de sens, » dit Daniel Légère, président du SCFP NB.

« Avec les projets PPP, le gouvernement hypothèque l’avenir de nos enfants en signant des contrats de location de 25 ans avec des sociétés étrangères pour construire des écoles, des hôpitaux et des palais de justice. »

« Les projets PPP sont plus dispendieux et risqués pour les contribuables. D’ailleurs, le vérificateur général du Nouveau-Brunswick a soulevé, il y a 10 ans, des inquiétudes au sujet des écoles bâties en suivant le modèle de PPP. Il a constaté que le gouvernement avait payé 900 000 $ de plus pour la construction de l’école élémentaire Evergreen Park à Moncton en suivant le modèle PPP. Pourquoi, donc, suivons-nous encore cette route pour nos infrastructures publiques ? » questionne Légère.

« Nous sommes également très préoccupés par la privatisation des services publics. Récemment, le gouvernement a décidé que des agences privées allaient fournir les services d’intervenants en intégration communautaire. Pour nous, c’est un manque flagrant de respect vis-à-vis des personnes touchées par ces mises à pied. Elles travaillent quotidiennement pour aider les familles en détresse dans la province. Nous croyons que le gouvernement a également manqué de respect envers nos familles plus démunies. »

« Le fardeau fiscal deviendra encore plus lourd pour les travailleurs et les travailleuses, ainsi que pour les pauvres de la province si la réforme fiscale proposée est adoptée. Ce gouvernement n’a pas été élu avec un mandat de réduire les services publics », a conclu Légère.

Abandonner son projet de réforme régressive

FREDERICTON – La Coalition pour l’équité fiscale du Nouveau-Brunswick a symboliquement enterré le Programme de chances égales cet avant-midi devant l’Assemblée législative.

«L’adoption du Document de travail sur le régime fiscal du N.-B. proposé par le gouvernement pourrait annuler les gains historiques obtenus par la population de cette province », a déclaré Auguste Gallant, porte-parole de la Coalition.

« C’est pourquoi la Coalition demande au gouvernement d’abandonner son projet de réforme régressive.»

« La réforme fiscale proposée par le gouvernement signifie à toute fin pratique la mort du Programme des chances égales adopté par le gouvernement libéral de Louis Robichaud en 1965. La réforme abolirait le principe fondamental établi par le Programme des chances égales. »

Ce programme n’a pas été établi à la légère. Avant son adoption, une étude exhaustive a été faite. L’étude, présidée par Edward Byrne, a conclu : « Étant donné les besoins légitimes de revenus de la part des gouvernements provincial et municipaux, nous avons proposé un mode d’impôts qui est plus juste et, au point de vue économique, plus sensé que le système actuel. »[2]

« L’adoption de ce système fiscal progressif a permis au gouvernement d’améliorer les soins de santé et l’éducation et de fournir un meilleur service à la population. Cela a aussi créé un nouveau système de gouvernance municipal avec un partage des revenus entre les municipalités et le gouvernement », a expliqué Gallant.

« Les Néo-brunswkois et les Néo-brunswickoises doivent continuer d’avoir un système basé sur la capacité des individus et des entreprises de payer leur juste part de taxes.»

« En maintenant le système actuel, le gouvernement pourra continuer d’offrir des services de façon égale dans toutes les régions de la province au lieu d’être obligé de couper dans les services publics et les programmes. »

« La Coalition s’oppose aux changements proposés car s’ils sont adoptés, ils engendreront une réduction importante des revenus pour la Province du Nouveau-Brunswick. »

« Cela voudra dire qu’il y aura des réductions de services dans des secteurs comme la santé, l’éducation et les services sociaux. Nous croyons aussi qu’une baisse de revenus empêchera l’amélioration des programmes existants et ne permettra pas la création de nouveaux programmes comme des centres de garde d’enfants, l’équité salariale et un plan de médicaments sur ordonnance,» de conclure Gallant.

[1]Rapport de la Commission royale sur la Finance et la taxation municipale au Nouveau-Brunswick, 1963, p.5.

Les membres de la Coalition sont :

La Coalition pour l’équité salariale

L’Association canadienne pour la promotion des services de garde à l’enfance

Le Congrès du travail du Canada

La Fédération des travailleurs et travailleuses du N.-B.

L’Association des bibliothécaires, professeures et professeurs de l’Université de Moncton

Le Front commun pour la justice sociale

Le Regroupement féministe du N.-B.

Le Syndicat canadien de la fonction publique

Le Syndicat des employé(e)s des secteurs public et privé du N.-B.

L’Association des ainés francophones du N.-B.

La santé mentale a toujours été le parent pauvre du système de santé

MONCTON – «La santé mentale a toujours été le parent pauvre du système de santé» a affirmé Claude Snow, auteur de notre document intitulé: «Pistes d’action concrètes».

Le gouvernement provincial a demandé au juge Michael McKee d’engager la population et les communautés dans un dialogue au sujet de la situation de la santé mentale dans la province et des défis qu’elle pose à ceux qui ont des problèmes émotifs et le système public de santé en général.

Au cours de la dernière décennie, le Front commun pour la justice sociale a été en contact avec plusieurs personnes qui avaient reçu des services de santé mentale. Il croit qu’il a une bonne connaissance du dossier. Ses recommandations proviennent d’observations qui ont été faites sur le terrain.

«Notre gouvernement provincial s’est éloigné des établissements pour traiter les gens dans la communauté, mais cela n’a pas été un succès dans tous les cas puisque bien des communautés n’avaient pas les services requis pour poursuivre le traitement» a dit M. Snow.

Le Front commun pour la justice sociale propose 20 recommandations qui sont susceptibles de résoudre les problèmes courants et d’améliorer la livraison des services de santé mentale.

Le juge McKee tiendra vraisemblablement des consultations publiques dans huit régions de la province. C’est dans un esprit de concertation que nous désirons entreprendre un dialogue avec lui.

«Il nous faut parler ouvertement des problèmes de santé mentale si nous voulons réduire le stigma qui est attaché.

Pour plus de renseignements, contacter Claude Snow au 727-4564

NB: M. Snow est militant depuis une vingtaine d’années. Il est travailleur social de profession. Il a travaillé longuement auprès des citoyens dans le besoin dans le but de leur montrer à se regrouper, à s’organiser, à revendiquer et à plaider leur cause. Il est l’auteur de plusieurs publications portant sur le sujet.

La Section locale 4679 du SCFP se rend en conciliation

DIEPPE – Le Syndicat canadien de la fonction publique qui représente les employés syndiqués de la Ville de Dieppe espère que la nomination d’un conciliateur permettra d’en arriver à une entente avec la municipalité.

« Depuis l’expiration de notre convention collective en avril 2007, nous avons rencontré notre employeur une douzaine de fois. Il semble bien que la Ville de Dieppe ne soit pas intéressée à conclure une entente à la table de négociations», explique Nicole Bourgeois, vice-présidente de la Section locale 4679.

« Nous espérons que la nomination d’un conciliateur nous permettra de trouver un terrain d’entente, sinon nous n’aurons pas d’autre choix que de demander un mandat de grève à nos membres.»

« Les principaux points en litige sont le régime de retraite, l’évaluation des emplois et les salaires », d’ajouter Bourgeois.

La Section locale 4679 du SCFP représente 90 employés qui travaillent principalement dans les services administratifs et aux travaux publics.