La Section locale 1252 du SCFP conclue une entente de principe

FREDERICTON – La Section locale 1252, qui représente plus de 8 000 travailleuses et travailleurs des hôpitaux, a conclu une entente de principe avec le gouvernement provincial.

Le SCFP 1252, Conseil des syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick (CSHNB) était en négociations avec le gouvernement depuis le mois d’octobre.

« L’équipe de négociation recommande l’acceptation de l’entente de principe », a dit Norma Robinson, présidente du SCFP, Section locale 1252.

Les détails de l’entente de principe ne seront pas publiés avant la tenue du vote de ratification, qui aura lieu le 16 juillet.

Le SCFP 1252 représente le personnel hospitalier affecté aux soins aux malades, aux services de l’établissement et au soutien administratif.

Leur convention collective est échue depuis juin 2007

La Section locale 1866 obtient une entente de principe

Saint-Jean – La Section locale 1866 du SCFP, qui représente 114 employés de la Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail, a obtenu une entente de principe cette semaine.

Le SCFP 1866 est en négociation avec la CSSIAT depuis le mois de février 2008.

« Nous sommes satisfaits avec l’entente que nous avons obtenue, » déclare Valerie Parks-Hall, Présidente de la Section locale 1866 du SCFP.

Les détails de l’entente de principe seront dévoilés suite au vote de ratification qui se tiendra lundi.

Le SCFP 1866 représente les membres qui travaillent au siège social de la CSSIAT à Saint-Jean, ainsi qu’au Centre de réadaptation à Grand Bay et aux bureaux de Grand-Sault, Bathurst et Moncton.

Leur convention collective a pris fin en décembre 2007.

Le SCFP NB dresse les priorités budgétaires au Ministre des Finances

« Nous avons présenté les perspectives des membres sur des points variés incluant les soins de santé, éducation, soins de longue durée, services sociaux et services municipaux. Nous avons aussi discuté de la politique de taxation en général, et passé un certain temps à parler de problèmes avec la privatisation, en particulier les problèmes avec les partenariats publics-privés, aussi connu sous l’appellation P-3. »

Le Syndicat canadien de la fonction publique, Nouveau-Brunswick, a présenté un nombre de suggestions au Ministre des Finances Victor Boudreau en guise d’assistance dans la préparation du budget provincial 2008-2009.

« Nous étions très heureux d’avoir l’opportunité de présenter des suggestions pour le budget au nom de nos 22,000 membres » a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB. « Nous avons présenté les perspectives des membres sur des points variés incluant les soins de santé, éducation, soins de longue durée, services sociaux et services municipaux. Nous avons aussi discuté de la politique de taxation en général, et passé un certain temps à parler de problèmes avec la privatisation, en particulier les problèmes avec les partenariats publics-privés, aussi connu sous l’appellation P-3. »

Dépôt d’un projet de loi sur les régimes de retraite des employés de foyers de soins

FREDERICTON (CNB) – Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a déposé un nouveau projet de loi sur les régimes de retraite des employés de foyers de soins de la province.

La Loi sur les régimes de pension du personnel des foyers de soins prévoit l’établissement d’une structure de gouverne et d’une politique de capitalisation obligatoire pour les trois régimes de retraite des employés de foyers de soins.

« La situation des employés des foyers de soins est particulière, car ces établissements, même s’ils ne font pas officiellement partie du gouvernement, sont essentiellement financés par celui-ci », a expliqué le ministre de la Justice et de la Consommation, T. J. Burke. « Grâce à la nouvelle loi, qui tient compte de ce lien particulier entre les foyers de soins et le gouvernement, les régimes de retraite seront gérés adéquatement et les employés pourront en tirer profit. »

La loi proposée :

  • assurera la présence de modalités      et de structures de gouverne appropriées, y compris un mécanisme de      règlement des différends;
  • établira une politique de      capitalisation obligatoire;
  • exemptera les régimes de toute      exigence en matière de paiements spéciaux pour déficits de solvabilité;
  • fera en sorte que les régimes de      retraite continuent d’être assujettis, de façon générale, aux dispositions      de la Loi sur les prestations de pension.

« Nous sommes heureux que le gouvernement ait pris l’initiative de consacrer un financement adéquat au régime de retraite de 3600 employés dévoués qui fournissent des services de qualité aux aînés du Nouveau-Brunswick », a déclaré la présidente du Conseil des syndicats des foyers de soins du Nouveau-Brunswick, Valerie Black. « Cette entente sera associée à une augmentation des cotisations versées par les participants au régime afin d’aider à assurer la stabilité du régime de retraite sur le plan financier. C’est pourquoi nous sommes d’avis que les responsables du régime de retraite pourront dorénavant s’acquitter pleinement de leurs obligations à l’égard des participants au régime. »

« Le gouvernement mérite des félicitations pour son rôle dans la résolution de cette très importante question », a affirmé le président de l’Association des foyers de soins du Nouveau-Brunswick, Pat Diotte. « Grâce aux efforts des intervenants, les régimes de retraite des employés de foyers de soins du Nouveau-Brunswick recevront un financement mieux adapté et plus stable que par le passé. Les grands gagnants de cette entente seront les membres les plus fragiles et les plus vulnérables de notre société, les résidents des foyers de soins. »

« Le fait de fournir une fondation solide à notre régime de retraite aura des effets positifs sur la capacité des foyers de soins à recruter et à conserver des infirmières et infirmiers immatriculés, des infirmières et infirmiers auxiliaires autorisés et d’autres professionnels de la santé », a expliqué la présidente du Syndicat des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick, Marilyn Quinn.

De l’action en vue au Nouveau

FREDERICTON: Au congrès de division du Nouveau-Brunswick, plus de 250 délégués et invités ont chaleureusement applaudi aux appels à l’action politique et à l’amélioration des services publics, alors que plusieurs communautés de la province font face à d’importants défis au plan économique.

Les délégués ont aussi demandé à leurs dirigeants de dire aux politiciens municipaux, provinciaux et fédéraux que les membres du SCFP sont prêts à se battre pour contrer toute mesure menant à la privatisation de services publics.

La réponse ne s’est pas fait attendre : « Nous allons briser la vague des fermetures d’usines et des privatisations », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP-Nouveau-Brunswick.

Tout juste avant de s’adresser aux délégués, Paul Moist, président national du SCFP, s’est entretenu avec le premier ministre du Nouveau-Brunswick Shawn Graham, le maire de Fredericton Brad Woodside, ainsi que Norm MacFarlane, maire de Saint-Jean, où une étude préliminaire est en cours pour déterminer qui va construire et entretenir la nouvelle usine municipale de filtration. Paul Moist a déclaré au congrès qu’il a eu de franches discussions avec ces politiciens sur la nécessité que leurs instances examinent attentivement les recherches du SCFP sur les privatisations et les effets à moyen et à long terme des soi-disant « PPP ». « Nous allons continuer à partager nos connaissances sur les effets néfastes de la voracité des grandes entreprises et des privatisations sur le bien-être de nos communautés », a-t-il déclaré.

Parmi les résolutions adoptées, plusieurs poussent les libéraux provinciaux à tenir parole sur les services de garde et l’équité salariale; les présentations des consoeurs Jody Dallaire et Johanne Perron ont suscité des discussions passionnées sur ces sujets.

Claude Généreux, secrétaire-trésorier national du SCFP, a fait part de l’excellente santé financière de notre syndicat et a annoncé des projets d’expansion de nos bureaux à travers la province.

Les délégués ont également offert un solide appui moral et financier aux travailleurs du Journal de Québec en lock-out venus s’adresser au congrès dans le cadre de leur tournée pan-canadienne. Les dons recueillis pour le fonds de soutien totalisent 33 000 $.

Le congrès du SCFP-Nouveau-Brunswick s’est terminé sur une belle note : une célébration pour accueillir notre « nouveau membre »Jack Harding, qui est le dernier-né et le cinquième enfant de Sandy Harding, vice-présidente du SCFP-Nouveau-Brunswick.

Les délégués ont réservé un accueil retentissant à Jack, et Sandy les en a remerciés : «Nous savons que c’est en communauté que les enfants s’épanouissent, et ça me fait chaud au coeur de voir mes enfants entourés de la communauté du SCFP. »

Le soutien à domicile devrait être un service public

Fredericton – Le Syndicat canadien de la fonction publique recommande vivement au Gouvernement du Nouveau-Brunswick de prendre sous son aile les services de soutien à domicile offerts aux aînés de la province.

« Nous croyons que les services de soutien à domicile devraient être incorporés dans la stratégie de soins de longue durée, » déclare Daniel Légère, Président du SCFP Nouveau-Brunswick.

Aujourd’hui, la ministre du Développement social, Mary Schryer, a présenté la stratégie du gouvernement sur les soins de longue durée dans laquelle on souligne l’importance d’aider les aînés à vivre de façon indépendante le plus longtemps possible.

« En ce moment, plus de 3000 aides familiaux sont à l’emploi de 48 agences retenues par le gouvernement afin d’assurer les services de soutien à domicile. Ces aides familiaux assurent une variété de services tels que l’hygiène personnelle, le nettoyage ou la relève », explique Légère. « Nous savons qu’un système provincial public améliorerait le niveau de soins fournis à plus de 4700 aînés qui reçoivent les services de soutien à domicile. »

« Présentement, le salaire des aides familiaux est très bas, la plupart d’entre eux n’ont pas d’avantages sociaux ou d’assurances, et plusieurs ne gagnent pas suffisamment pour profiter d’un niveau de vie convenable. »

Les services de soutien à domicile jouent un rôle important chez nos aînés pour qu’ils puissent jouir de leur indépendance plus longuement dans leur propre communauté. Les aides familiaux donnent un service à nos aînés qui est trop précieux pour être aux mains d’agences privées », a conclu Légère.

On se questionne sur la sécurité des véhicules

FREDERICTON – Le syndicat qui représente les ambulanciers paramédicaux du Nouveau-Brunswick s’inquiète du nombre d’accidents impliquant des véhicules ambulanciers au cours des dernières semaines.

« Il y a eu trois accidents en moins d’une semaine. Heureusement, il n’y avait pas de patient à bord au moment des accidents, et les ambulanciers n’ont pas été blessés. Cependant, nos membres sont préoccupés par le choix fait par Services médicaux d’urgence du Nouveau-Brunswick (SMU NB) en ce qui concerne les pneus installés sur leurs véhicules, » explique Ralph McBride, Conseiller syndical du SCFP.

Les Services médicaux d’urgence du Nouveau-Brunswick (SMU NB) et le SCFP établiront un groupe de travail pour examiner la question de sécurité pour les ambulanciers paramédicaux et les patients. Ce groupe de travail étudiera également les procédures de conduite, les compétences de conduite et la stabilité des véhicules dans des conditions extrêmes de conduite.

Pourquoi rester au Nouveau-Brunswick ?

Fredericton – Les concierges d’Habitation N.-B. et des Collèges Communautaires du Nouveau-Brunswick, les agents des services correctionnels de la Sécurité Publique Nouveau-Brunswick et les intervenants en intégration communautaire des Services Familiaux et Communautaires n’ont pas réussi à en arriver à une entente même avec l’aide d’un commissaire.

Il est évident que le gouvernement du Nouveau-Brunswick n’est pas sérieux lorsqu’il s’agit de garder les Néo-Brunswickois au Nouveau-Brunswick.

Nous avons négocié à la table pendant 25 jours en plus de 5 jours de négociations intenses avec l’aide du Commissaire Brian Bruce.

Le gouvernement n’est pas intéressé à offrir un salaire équivalent à un travail équivalent en ce moment.

Avec les Services Correctionnels de l’Alberta qui donnent des entrevues aux agents des services correctionnels du N.-B., il est difficile de comprendre pourquoi la province demeure sur cette position, considérant que le Premier Ministre Shawn Graham veut que les gens restent dans cette province.

Au cours de cette procédure ardue, nos membres demeurent engagés à la plus haute protection, sécurité et éducation possible pour les gens du Nouveau-Brunswick.

Le SCFP 1251 conclue une entente de principe

FREDERICTON – Le syndicat, représentant les concierges des Collèges communautaires du Nouveau-Brunswick, les agents des services correctionnels et les intervenants en intégration communautaire a conclu une entente de principe avec le gouvernement provincial.

« L’entente de principe sera présentée à nos membres demain et nous aurons un vote de ratification », a expliqué le président de la Section locale 1251, Louis Arseneau.

Les membres de la Section locale 1251 ont débrayé le 10 janvier dernier et le principal point en litige est la question des salaires.

Les détails de l’entente ne seront pas rendus public avant la fin du processus de ratification.

Le SCFP 1251 représente 500 membres.

La section locale 1251 du SCFP vote pour la grève

FREDERICTON – Les membres de la Section locale 1251 du Syndicat canadien de la fonction publique ont voté en faveur de la grève avec une majorité écrasante.

La semaine dernière, les membres de la Section locale 1251 ont voté en faveur de la grève. La Section locale représente plus de 500 agents des services correctionnels, concierges d’Habitation N.-B. et des collèges communautaires, intervenants en intégration communautaire, aides de laboratoire et travailleurs du service alimentaire.

« Les membres de la Section locale 1251 pourraient être en grève dès mardi prochain, » selon Louis Arseneau, Président par intérim de la Section locale 1251 du SCFP.

« Notre convention collective est échue depuis juin 2007. Nous avons eu vingt-cinq (25) jours de négociations face à face et cinq (5) jour de négociations intensives avec l’appui d’un Commissaire. Suite au rejet par nos membres du rapport du Commissaire, nous sommes retournés à la table pour cinq (5) journées additionnelles avec l’employeur, mais toutes nos tentatives ont échoué. En fait, l’employeur a quitté la table. »

« Si le gouvernement du Nouveau-Brunswick tient vraiment à atteindre son objectif d’autosuffisance, il doit concentrer ses efforts à retenir les travailleurs dans la province. Il doit reconnaître la valeur du travail effectué par nos membres. »

« Comment peut-il justifier que les concierges travaillant dans un collège communautaire gagnent 1,00 $ de l’heure de moins que ceux qui travaillent dans une école publique ?» demande Arseneau.

« Nos agents des services correctionnels sont parmi les moins bien payés au Canada. Les intervenants en intégration communautaire sont dans la même situation, gagnant moins que leurs homologues dans une spécialisation comparable », a conclu Arseneau.