Le gouvernement Libéral prend un mauvais virage sur la route des PPP

Fredericton – Le Syndicat représentant les travailleurs et travailleuses de la voirie demande au gouvernement de repenser à utiliser un partenariat public-privé pour le jumelage de la Route 1 de la frontière des États-Unis à St. Stephen.

« Les études ont démontré encore et encore que l’usage des PPP pour construire et entretenir les autoroutes est plus dispendieux, contrairement à ce que les politiciens aimeraient nous faire croire,» a dit Andrew Hardy, Président de la Section locale 1190 du SCFP.

L’autoroute entre Moncton et Fredericton, un projet PPP, est un bon exemple. Chaque année, la province paie MRDC, une compagnie privée, 10 millions $ pour l’entretien de la route.

« Le ministre des Finances a déclaré que le secteur privé pourrait accomplir le travail plus rapidement que les services gouvernementaux le peuvent. Nous aimerions savoir si le ministre a demandé à son collègue, le ministre des Transports, pour ses suggestions sur la construction de la nouvelle route. Lors d’une récente rencontre le ministre des Transports, Denis Landry, nous a dit que le modèle PPP ne serait pas utilisé dans la construction de cette route », a continué Hardy.

Le Président du SCFP NB, Daniel Légère, croit que le gouvernement a laissé passer une occasion pour se sortir de la crise économique en permettant à des sociétés multinationales de devenir propriétaires et exploitants de nos routes tout en faisant payer le contribuable.

Le gouvernement Libéral prend un mauvais virage sur la route des PPP

Fredericton – Le Syndicat représentant les travailleurs et travailleuses de la voirie demande au gouvernement de repenser à utiliser un partenariat public-privé pour le jumelage de la Route 1 de la frontière des États-Unis à St. Stephen.

« Les études ont démontré encore et encore que l’usage des PPP pour construire et entretenir les autoroutes est plus dispendieux, contrairement à ce que les politiciens aimeraient nous faire croire,» a dit Andrew Hardy, Président de la Section locale 1190 du SCFP.

L’autoroute entre Moncton et Fredericton, un projet PPP, est un bon exemple. Chaque année, la province paie MRDC, une compagnie privée, 10 millions $ pour l’entretien de la route.

« Le ministre des Finances a déclaré que le secteur privé pourrait accomplir le travail plus rapidement que les services gouvernementaux le peuvent. Nous aimerions savoir si le ministre a demandé à son collègue, le ministre des Transports, pour ses suggestions sur la construction de la nouvelle route. Lors d’une récente rencontre le ministre des Transports, Denis Landry, nous a dit que le modèle PPP ne serait pas utilisé dans la construction de cette route », a continué Hardy.

Le Président du SCFP NB, Daniel Légère, croit que le gouvernement a laissé passer une occasion pour se sortir de la crise économique en permettant à des sociétés multinationales de devenir propriétaires et exploitants de nos routes tout en faisant payer le contribuable.

Dites NON aux PPP et à la privatisation des services publics

FREDERICTON  (25 novembre 2008)- Environ 300 militants syndicaux ont manifesté devant l’Assemblée législative cet après-midi pour dire NON aux partenariats public-privé et à la privatisation des services publics de la province.

« Vue la présente crise financière, il devient de plus en plus clair que les projets PPP ne font pas de sens, » dit Daniel Légère, président du SCFP NB.

« Avec les projets PPP, le gouvernement hypothèque l’avenir de nos enfants en signant des contrats de location de 25 ans avec des sociétés étrangères pour construire des écoles, des hôpitaux et des palais de justice. »

« Les projets PPP sont plus dispendieux et risqués pour les contribuables. D’ailleurs, le vérificateur général du Nouveau-Brunswick a soulevé, il y a 10 ans, des inquiétudes au sujet des écoles bâties en suivant le modèle de PPP. Il a constaté que le gouvernement avait payé 900 000 $ de plus pour la construction de l’école élémentaire Evergreen Park à Moncton en suivant le modèle PPP. Pourquoi, donc, suivons-nous encore cette route pour nos infrastructures publiques ? » questionne Légère.

« Nous sommes également très préoccupés par la privatisation des services publics. Récemment, le gouvernement a décidé que des agences privées allaient fournir les services d’intervenants en intégration communautaire. Pour nous, c’est un manque flagrant de respect vis-à-vis des personnes touchées par ces mises à pied. Elles travaillent quotidiennement pour aider les familles en détresse dans la province. Nous croyons que le gouvernement a également manqué de respect envers nos familles plus démunies. »

« Le fardeau fiscal deviendra encore plus lourd pour les travailleurs et les travailleuses, ainsi que pour les pauvres de la province si la réforme fiscale proposée est adoptée. Ce gouvernement n’a pas été élu avec un mandat de réduire les services publics », a conclu Légère.

Abandonner son projet de réforme régressive

FREDERICTON – La Coalition pour l’équité fiscale du Nouveau-Brunswick a symboliquement enterré le Programme de chances égales cet avant-midi devant l’Assemblée législative.

«L’adoption du Document de travail sur le régime fiscal du N.-B. proposé par le gouvernement pourrait annuler les gains historiques obtenus par la population de cette province », a déclaré Auguste Gallant, porte-parole de la Coalition.

« C’est pourquoi la Coalition demande au gouvernement d’abandonner son projet de réforme régressive.»

« La réforme fiscale proposée par le gouvernement signifie à toute fin pratique la mort du Programme des chances égales adopté par le gouvernement libéral de Louis Robichaud en 1965. La réforme abolirait le principe fondamental établi par le Programme des chances égales. »

Ce programme n’a pas été établi à la légère. Avant son adoption, une étude exhaustive a été faite. L’étude, présidée par Edward Byrne, a conclu : « Étant donné les besoins légitimes de revenus de la part des gouvernements provincial et municipaux, nous avons proposé un mode d’impôts qui est plus juste et, au point de vue économique, plus sensé que le système actuel. »[2]

« L’adoption de ce système fiscal progressif a permis au gouvernement d’améliorer les soins de santé et l’éducation et de fournir un meilleur service à la population. Cela a aussi créé un nouveau système de gouvernance municipal avec un partage des revenus entre les municipalités et le gouvernement », a expliqué Gallant.

« Les Néo-brunswkois et les Néo-brunswickoises doivent continuer d’avoir un système basé sur la capacité des individus et des entreprises de payer leur juste part de taxes.»

« En maintenant le système actuel, le gouvernement pourra continuer d’offrir des services de façon égale dans toutes les régions de la province au lieu d’être obligé de couper dans les services publics et les programmes. »

« La Coalition s’oppose aux changements proposés car s’ils sont adoptés, ils engendreront une réduction importante des revenus pour la Province du Nouveau-Brunswick. »

« Cela voudra dire qu’il y aura des réductions de services dans des secteurs comme la santé, l’éducation et les services sociaux. Nous croyons aussi qu’une baisse de revenus empêchera l’amélioration des programmes existants et ne permettra pas la création de nouveaux programmes comme des centres de garde d’enfants, l’équité salariale et un plan de médicaments sur ordonnance,» de conclure Gallant.

[1]Rapport de la Commission royale sur la Finance et la taxation municipale au Nouveau-Brunswick, 1963, p.5.

Les membres de la Coalition sont :

La Coalition pour l’équité salariale

L’Association canadienne pour la promotion des services de garde à l’enfance

Le Congrès du travail du Canada

La Fédération des travailleurs et travailleuses du N.-B.

L’Association des bibliothécaires, professeures et professeurs de l’Université de Moncton

Le Front commun pour la justice sociale

Le Regroupement féministe du N.-B.

Le Syndicat canadien de la fonction publique

Le Syndicat des employé(e)s des secteurs public et privé du N.-B.

L’Association des ainés francophones du N.-B.

La santé mentale a toujours été le parent pauvre du système de santé

MONCTON – «La santé mentale a toujours été le parent pauvre du système de santé» a affirmé Claude Snow, auteur de notre document intitulé: «Pistes d’action concrètes».

Le gouvernement provincial a demandé au juge Michael McKee d’engager la population et les communautés dans un dialogue au sujet de la situation de la santé mentale dans la province et des défis qu’elle pose à ceux qui ont des problèmes émotifs et le système public de santé en général.

Au cours de la dernière décennie, le Front commun pour la justice sociale a été en contact avec plusieurs personnes qui avaient reçu des services de santé mentale. Il croit qu’il a une bonne connaissance du dossier. Ses recommandations proviennent d’observations qui ont été faites sur le terrain.

«Notre gouvernement provincial s’est éloigné des établissements pour traiter les gens dans la communauté, mais cela n’a pas été un succès dans tous les cas puisque bien des communautés n’avaient pas les services requis pour poursuivre le traitement» a dit M. Snow.

Le Front commun pour la justice sociale propose 20 recommandations qui sont susceptibles de résoudre les problèmes courants et d’améliorer la livraison des services de santé mentale.

Le juge McKee tiendra vraisemblablement des consultations publiques dans huit régions de la province. C’est dans un esprit de concertation que nous désirons entreprendre un dialogue avec lui.

«Il nous faut parler ouvertement des problèmes de santé mentale si nous voulons réduire le stigma qui est attaché.

Pour plus de renseignements, contacter Claude Snow au 727-4564

NB: M. Snow est militant depuis une vingtaine d’années. Il est travailleur social de profession. Il a travaillé longuement auprès des citoyens dans le besoin dans le but de leur montrer à se regrouper, à s’organiser, à revendiquer et à plaider leur cause. Il est l’auteur de plusieurs publications portant sur le sujet.

La Section locale 4679 du SCFP se rend en conciliation

DIEPPE – Le Syndicat canadien de la fonction publique qui représente les employés syndiqués de la Ville de Dieppe espère que la nomination d’un conciliateur permettra d’en arriver à une entente avec la municipalité.

« Depuis l’expiration de notre convention collective en avril 2007, nous avons rencontré notre employeur une douzaine de fois. Il semble bien que la Ville de Dieppe ne soit pas intéressée à conclure une entente à la table de négociations», explique Nicole Bourgeois, vice-présidente de la Section locale 4679.

« Nous espérons que la nomination d’un conciliateur nous permettra de trouver un terrain d’entente, sinon nous n’aurons pas d’autre choix que de demander un mandat de grève à nos membres.»

« Les principaux points en litige sont le régime de retraite, l’évaluation des emplois et les salaires », d’ajouter Bourgeois.

La Section locale 4679 du SCFP représente 90 employés qui travaillent principalement dans les services administratifs et aux travaux publics.

Dites non à la réforme fiscale!

FREDERICTON – La Coalition pour l’équité fiscale du Nouveau-Brunswick lance un appel à la population pour qu’elle exprime son opposition à la réforme fiscale proposée par le gouvernement.

« Nous demandons au gouvernement provincial de tenir d’autres consultations publiques sur la réforme fiscale proposée. Nous croyons que les consultations tenues cet été n’ont pas donné l’occasion aux citoyens et citoyennes de bien comprendre les changements proposés et de s’en faire une opinion éclairée », a déclaré Jody Dallaire, porte-parole de la Coalition.

« Cette réforme nuira à la population néo-brunswickoise pour plusieurs raisons. D’abord et avant tout, nous croyons que le Nouveau-Brunswick devrait avoir un système d’imposition basé sur les capacités de payer des individus. En d’autres mots, les taxes devraient être imposées selon le revenu d’un individu ou d’une société. Notre système d’impôt sur le revenu doit continuer d’être progressif, ce qui signifie que les individus et les sociétés qui ont un revenu élevé devraient payer plus de taxes, » d’expliquer Dallaire.

« Si toutes les propositions sont adoptées, ce sont les salariés à faible revenu et les femmes qui auront à subir injustement un fardeau plus lourd. »

« Nous sommes contre l’augmentation de la taxe de vente. Par exemple, une augmentation de la taxe de vente de 2 pour cent amènerait une facture de 400 $ par mois à 8 $ de plus, ou 96 $ de plus par année. Lorsque votre salaire par année est de 20 000 $, chaque sous compte ! »

La Coalition pour l’équité fiscale est également s’oppose à la proposition d’une taxe sur le carbone. Si le gouvernement pense sérieusement à l’environnement, il devrait adopter une loi plus sévère sur les émissions de gaz pour les voitures et des grandes sociétés.

« Une taxe sur le carbone aurait le même effet que la taxe de vente proposée: une famille à faible revenu et les personnes à revenu fixe comme les aînés paieraient plus. Tel que mentionné par les groupes environnementaux, la taxe sur le carbone proposée ne réduira pas la pollution. »

« Nous ne comprenons pas que le gouvernement veuille aller de l’avant avec des changements qui réduiraient ses revenus et sa capacité à offrir des services publics. Nous entendons les ministres déclarer à tous les jours que la province n’a pas d’argent pour construire des nouvelles écoles ou offrir plus de services en santé. Si c’est le cas, pourquoi voudraient-ils réduire les revenus du gouvernement? »

La réforme fiscale proposée est une attaque directe au système fiscal progressif implanté par le gouvernement Libéral de Louis Robichaud. Nous croyons que ce gouvernement fait vraiment fausse route.

« Voilà les raisons pourquoi nous avons décidé de former cette Coalition. Nous voulons que les néo-brunswickois et les néo-brunswickoises connaissent les vrais enjeux de cette réforme et s’opposent aux changements proposés, » de conclure Dallaire.

Les membres de la Coalition sont :

  • La Coalition pour l’équité salariale
  • L’Association canadienne pour la promotion des services de garde à l’enfance
  • Le Congrès du travail du Canada
  • La Fédération des travailleurs et travailleuses du N.-B.
  • L’Association des bibliothécaires, professeures et professeurs de l’Université de Moncton
  • Le Front commun pour la justice sociale
  • Le Regroupement féministe du N.-B.
  • Le Syndicat canadien de la fonction publique
  • Le Syndicat des employé(e)s des secteurs public et privé du N.-B.

Une syndicaliste Colombienne visite le Nouveau-Brunswick

MONCTON – C’est avec plaisir que le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) accueille Maria Fernanda Bolanos au Nouveau-Brunswick. Bolanos est une militante syndicale de 34 ans de la Colombie qui fut l’objet de menaces de mort dans son pays. Elle sera au Canada pendant 6 semaines à titre d’invitée du SCFP.

Maria Fernanda Bolanos est arrivée au Canada le 14 juillet et retournera en Colombie le 22 août. Sa visite inclut l’Ontario, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, la Colombie-Britannique et le Manitoba.

« Nous sommes très honorés d’accueillir cette jeune femme extraordinaire dans notre province. » a indiqué le président du SCFP du Nouveau-Brunswick, Daniel Légère. « Sa lutte contre la privatisation des services municipaux a valu à elle et ses membres, une répression brutale. Malgré cette répression, elle continu sa lutte pour la justice et l’équité. »

« Maria sera au Nouveau-Brunswick du 30 juillet au 3 août. Elle visitera la Commission des déchets solides de Népisiguit-Chaleur, dont les employé(e)s sont membres du SCFP, à Allarville. Elle visitera également le Village Historique Acadien, les Dunes à Bouctouche, les rochers Hopewell et Kings Landing. Son séjour inclut également des évènements publics à Moncton le 30 juillet et à Fredericton le 2 août », conclut Légère.

Les membres de la Section locale 1252 du SCFP acceptent l’entente de principe

FREDERICTON – La Section locale 1252 du SCFP et le gouvernement provincial ont obtenu une entente de principe le 20 juin dernier. Au cours des deux dernières semaines, les représentants de la Section locale 1252 du SCFP ont parcouru la province afin d’offrir des explications aux membres.

« Cette convention collective est la meilleure entente obtenue depuis longtemps », explique Norma Robinson, Présidente de la Section locale 1252. L’entente fait suite à une étude conjointe de l’évaluation des postes qui s’est déroulée sur un an et demi.

Les postes furent évalués selon leur valeur relative à l’interne et plusieurs des classes se sont méritées des augmentations salariales importantes. Une nouvelle grille salariale s’étend désormais sur treize (13) groupes au lieu des trente-deux (32) groupes compris dans la dernière convention collective. L’entente signifie des augmentations de salaire entre douze (12) et cinquante (50) pour cent pour les postes dans l’unité de négociation.

La Section locale 1252 du SCFP représente plus de 8000 membres du personnel dans le secteur de la santé. Les membres couvrent tous les aspects de la santé, soit dans le cadre hospitalier, ambulancier, communautaire, extra-mural, public et dans la santé mentale.

« La Section locale 1252 comprend une main-d’oeuvre variée et dévouée. Suite à la signature de cette convention collective, nous nous pencherons sur les préoccupations courantes de nos membres », continue Gordon Black, Conseiller syndical du SCFP et principal négociateur.

La plupart paieront plus avec la réforme fiscale du N.-B.

WOODSTOCK -Un rapport commandé par le gouvernement sur la réforme des impôts provinciaux propose un système en vertu duquel tous les Néo-Brunswickois paieront plus cher, sauf les plus riches.

Le rapport recommande un impôt unique, une hausse de la taxe de vente et une réduction des impôts des entreprises.

L’analyse détaillée préparée par le SCFP sur les réformes proposées indique que les changements coûteront à la plupart des Néo-Brunswickois au moins 500 $ par année. Par contre, ceux qui font partie des 20 pour cent les plus riches de population profiteront de diminutions d’impôts d’environ 5300 $ par année.

« Il est difficile d’imaginer des réformes fiscales plus régressives et moins équitables », a déclaré Paul Moist, qui présentait les conclusions du syndicat à un comité du gouvernement cette semaine à Woodstock.