La santé mentale a toujours été le parent pauvre du système de santé

MONCTON – «La santé mentale a toujours été le parent pauvre du système de santé» a affirmé Claude Snow, auteur de notre document intitulé: «Pistes d’action concrètes».

Le gouvernement provincial a demandé au juge Michael McKee d’engager la population et les communautés dans un dialogue au sujet de la situation de la santé mentale dans la province et des défis qu’elle pose à ceux qui ont des problèmes émotifs et le système public de santé en général.

Au cours de la dernière décennie, le Front commun pour la justice sociale a été en contact avec plusieurs personnes qui avaient reçu des services de santé mentale. Il croit qu’il a une bonne connaissance du dossier. Ses recommandations proviennent d’observations qui ont été faites sur le terrain.

«Notre gouvernement provincial s’est éloigné des établissements pour traiter les gens dans la communauté, mais cela n’a pas été un succès dans tous les cas puisque bien des communautés n’avaient pas les services requis pour poursuivre le traitement» a dit M. Snow.

Le Front commun pour la justice sociale propose 20 recommandations qui sont susceptibles de résoudre les problèmes courants et d’améliorer la livraison des services de santé mentale.

Le juge McKee tiendra vraisemblablement des consultations publiques dans huit régions de la province. C’est dans un esprit de concertation que nous désirons entreprendre un dialogue avec lui.

«Il nous faut parler ouvertement des problèmes de santé mentale si nous voulons réduire le stigma qui est attaché.

Pour plus de renseignements, contacter Claude Snow au 727-4564

NB: M. Snow est militant depuis une vingtaine d’années. Il est travailleur social de profession. Il a travaillé longuement auprès des citoyens dans le besoin dans le but de leur montrer à se regrouper, à s’organiser, à revendiquer et à plaider leur cause. Il est l’auteur de plusieurs publications portant sur le sujet.

La Section locale 4679 du SCFP se rend en conciliation

DIEPPE – Le Syndicat canadien de la fonction publique qui représente les employés syndiqués de la Ville de Dieppe espère que la nomination d’un conciliateur permettra d’en arriver à une entente avec la municipalité.

« Depuis l’expiration de notre convention collective en avril 2007, nous avons rencontré notre employeur une douzaine de fois. Il semble bien que la Ville de Dieppe ne soit pas intéressée à conclure une entente à la table de négociations», explique Nicole Bourgeois, vice-présidente de la Section locale 4679.

« Nous espérons que la nomination d’un conciliateur nous permettra de trouver un terrain d’entente, sinon nous n’aurons pas d’autre choix que de demander un mandat de grève à nos membres.»

« Les principaux points en litige sont le régime de retraite, l’évaluation des emplois et les salaires », d’ajouter Bourgeois.

La Section locale 4679 du SCFP représente 90 employés qui travaillent principalement dans les services administratifs et aux travaux publics.

Dites non à la réforme fiscale!

FREDERICTON – La Coalition pour l’équité fiscale du Nouveau-Brunswick lance un appel à la population pour qu’elle exprime son opposition à la réforme fiscale proposée par le gouvernement.

« Nous demandons au gouvernement provincial de tenir d’autres consultations publiques sur la réforme fiscale proposée. Nous croyons que les consultations tenues cet été n’ont pas donné l’occasion aux citoyens et citoyennes de bien comprendre les changements proposés et de s’en faire une opinion éclairée », a déclaré Jody Dallaire, porte-parole de la Coalition.

« Cette réforme nuira à la population néo-brunswickoise pour plusieurs raisons. D’abord et avant tout, nous croyons que le Nouveau-Brunswick devrait avoir un système d’imposition basé sur les capacités de payer des individus. En d’autres mots, les taxes devraient être imposées selon le revenu d’un individu ou d’une société. Notre système d’impôt sur le revenu doit continuer d’être progressif, ce qui signifie que les individus et les sociétés qui ont un revenu élevé devraient payer plus de taxes, » d’expliquer Dallaire.

« Si toutes les propositions sont adoptées, ce sont les salariés à faible revenu et les femmes qui auront à subir injustement un fardeau plus lourd. »

« Nous sommes contre l’augmentation de la taxe de vente. Par exemple, une augmentation de la taxe de vente de 2 pour cent amènerait une facture de 400 $ par mois à 8 $ de plus, ou 96 $ de plus par année. Lorsque votre salaire par année est de 20 000 $, chaque sous compte ! »

La Coalition pour l’équité fiscale est également s’oppose à la proposition d’une taxe sur le carbone. Si le gouvernement pense sérieusement à l’environnement, il devrait adopter une loi plus sévère sur les émissions de gaz pour les voitures et des grandes sociétés.

« Une taxe sur le carbone aurait le même effet que la taxe de vente proposée: une famille à faible revenu et les personnes à revenu fixe comme les aînés paieraient plus. Tel que mentionné par les groupes environnementaux, la taxe sur le carbone proposée ne réduira pas la pollution. »

« Nous ne comprenons pas que le gouvernement veuille aller de l’avant avec des changements qui réduiraient ses revenus et sa capacité à offrir des services publics. Nous entendons les ministres déclarer à tous les jours que la province n’a pas d’argent pour construire des nouvelles écoles ou offrir plus de services en santé. Si c’est le cas, pourquoi voudraient-ils réduire les revenus du gouvernement? »

La réforme fiscale proposée est une attaque directe au système fiscal progressif implanté par le gouvernement Libéral de Louis Robichaud. Nous croyons que ce gouvernement fait vraiment fausse route.

« Voilà les raisons pourquoi nous avons décidé de former cette Coalition. Nous voulons que les néo-brunswickois et les néo-brunswickoises connaissent les vrais enjeux de cette réforme et s’opposent aux changements proposés, » de conclure Dallaire.

Les membres de la Coalition sont :

  • La Coalition pour l’équité salariale
  • L’Association canadienne pour la promotion des services de garde à l’enfance
  • Le Congrès du travail du Canada
  • La Fédération des travailleurs et travailleuses du N.-B.
  • L’Association des bibliothécaires, professeures et professeurs de l’Université de Moncton
  • Le Front commun pour la justice sociale
  • Le Regroupement féministe du N.-B.
  • Le Syndicat canadien de la fonction publique
  • Le Syndicat des employé(e)s des secteurs public et privé du N.-B.

Une syndicaliste Colombienne visite le Nouveau-Brunswick

MONCTON – C’est avec plaisir que le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) accueille Maria Fernanda Bolanos au Nouveau-Brunswick. Bolanos est une militante syndicale de 34 ans de la Colombie qui fut l’objet de menaces de mort dans son pays. Elle sera au Canada pendant 6 semaines à titre d’invitée du SCFP.

Maria Fernanda Bolanos est arrivée au Canada le 14 juillet et retournera en Colombie le 22 août. Sa visite inclut l’Ontario, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, la Colombie-Britannique et le Manitoba.

« Nous sommes très honorés d’accueillir cette jeune femme extraordinaire dans notre province. » a indiqué le président du SCFP du Nouveau-Brunswick, Daniel Légère. « Sa lutte contre la privatisation des services municipaux a valu à elle et ses membres, une répression brutale. Malgré cette répression, elle continu sa lutte pour la justice et l’équité. »

« Maria sera au Nouveau-Brunswick du 30 juillet au 3 août. Elle visitera la Commission des déchets solides de Népisiguit-Chaleur, dont les employé(e)s sont membres du SCFP, à Allarville. Elle visitera également le Village Historique Acadien, les Dunes à Bouctouche, les rochers Hopewell et Kings Landing. Son séjour inclut également des évènements publics à Moncton le 30 juillet et à Fredericton le 2 août », conclut Légère.

Les membres de la Section locale 1252 du SCFP acceptent l’entente de principe

FREDERICTON – La Section locale 1252 du SCFP et le gouvernement provincial ont obtenu une entente de principe le 20 juin dernier. Au cours des deux dernières semaines, les représentants de la Section locale 1252 du SCFP ont parcouru la province afin d’offrir des explications aux membres.

« Cette convention collective est la meilleure entente obtenue depuis longtemps », explique Norma Robinson, Présidente de la Section locale 1252. L’entente fait suite à une étude conjointe de l’évaluation des postes qui s’est déroulée sur un an et demi.

Les postes furent évalués selon leur valeur relative à l’interne et plusieurs des classes se sont méritées des augmentations salariales importantes. Une nouvelle grille salariale s’étend désormais sur treize (13) groupes au lieu des trente-deux (32) groupes compris dans la dernière convention collective. L’entente signifie des augmentations de salaire entre douze (12) et cinquante (50) pour cent pour les postes dans l’unité de négociation.

La Section locale 1252 du SCFP représente plus de 8000 membres du personnel dans le secteur de la santé. Les membres couvrent tous les aspects de la santé, soit dans le cadre hospitalier, ambulancier, communautaire, extra-mural, public et dans la santé mentale.

« La Section locale 1252 comprend une main-d’oeuvre variée et dévouée. Suite à la signature de cette convention collective, nous nous pencherons sur les préoccupations courantes de nos membres », continue Gordon Black, Conseiller syndical du SCFP et principal négociateur.

La plupart paieront plus avec la réforme fiscale du N.-B.

WOODSTOCK -Un rapport commandé par le gouvernement sur la réforme des impôts provinciaux propose un système en vertu duquel tous les Néo-Brunswickois paieront plus cher, sauf les plus riches.

Le rapport recommande un impôt unique, une hausse de la taxe de vente et une réduction des impôts des entreprises.

L’analyse détaillée préparée par le SCFP sur les réformes proposées indique que les changements coûteront à la plupart des Néo-Brunswickois au moins 500 $ par année. Par contre, ceux qui font partie des 20 pour cent les plus riches de population profiteront de diminutions d’impôts d’environ 5300 $ par année.

« Il est difficile d’imaginer des réformes fiscales plus régressives et moins équitables », a déclaré Paul Moist, qui présentait les conclusions du syndicat à un comité du gouvernement cette semaine à Woodstock.

Équité salariale à la régie des alcools du N.-B.

FREDERICTON-Les membres de la section locale 963 du SCFP recevront une hausse salariale pouvant atteindre 42 % grâce à l’entente sur l’équité salariale conclue avec la régie des alcools du Nouveau-Brunswick.

« Il existait d’importantes inégalités salariales dans plusieurs emplois majoritairement féminins, de même que pour les travailleurs permanents à temps partiel, selon Diane Ouimet, agente d’évaluation des emplois au SCFP. Le règlement corrige toutes les inégalités et assure l’équité interne. »

L’entente accorde à la plupart des 299 membres de la section locale des hausses salariales se situant entre 5 % et 42 %. Par exemple :

  • 70 commis de magasin permanents à  temps partiel obtiennent une augmentation de 39,15 %, leur salaire passant de 13 $ à 18,09 $ l’heure.
  • 142 commis de magasin d’alcool obtiennent une hausse de 11,81 % (17,11 $ à 19,13 $)
  • 64 commis principaux reçoivent une augmentation de 8,99 % (19,46 $ à 21,21 $)

Les titulaires d’emplois à salaire bloqué continueront à recevoir des hausses négociées pendant toute la durée de la convention collective.

Les membres de la section locale 963 du SCFP ont déjà commencé à toucher les augmentations. Le reste de l’argent viendra tout au long de la convention collective, qui prend fin en 2010.

En tout, les membres toucheront 1,6 million de dollars de plus grâce au règlement.

Mme Ouimet a ajouté qu’il a fallu moins d’un an pour réaliser le processus, le syndicat et la direction étant tous deux déterminés à le voir réussir.

mises à pied non justifiées dans le district scolaire 2

MONCTON – Le syndicat représentant les aide-enseignantes au Nouveau-Brunswick demande au gouvernement d’arrêter de mettre ces employées à pied à tous les printemps.

« Cette pratique démontre un manque de respect total envers les femmes dévouées qui travaillent dans les écoles depuis plusieurs années. Cette situation est tout-à-fait consternante », a déclaré Sandy Harding, Présidente de la Section locale 2745 du SCFP, qui représente plus de 3300 membres dans la province.

« Le District scolaire 2 dans la région de Moncton vient de mettre 37 aide-enseignantes à pied. Contrairement à la situation dans le nord de la province où les familles quittent la région pour des raisons économiques, la région de Moncton a connu une augmentation des effectifs dans les écoles. Il n’y a aucune justification pour un aussi grand nombre de mise à pied au sein du District scolaire 2. Cela équivaut à 12 % des aide-enseignantes dans ce district scolaire. »

« Dans tout le district, près de 115 aide-enseignantes seront affectées dû à la procédure de supplantation qui sera déclenchée ».

« Les parents des enfants autistiques et de ceux à besoins spéciaux revendiquent plus de stabilité dans les écoles. Au lieu de créer une stabilité dans le personnel, le district scolaire crée une situation de chaos. Le déplacement des aide-enseignantes est mauvais pour les enfants, pour les enseignants et pour les parents. »

« Cette pratique n’est pas un exemple d’éducation inclusive. Cela crée la anxiété dans les salles de classe et n’offre aucune stabilité et uniformité pour les enfants qui en ont le plus besoin, » a expliqué Sandy Harding.

« Il est aussi inacceptable que des femmes perdent leur emploi à cause qu’elles n’ont pas pu obtenir la formation additionnelle requise pour travailler avec les enfants autistiques, soit un certificat en « analyse comportementale appliquée (ACA)». Si le gouvernement demande aux aide-enseignantes d’obtenir cette certification afin de travailler avec les enfants autistiques, il devrait s’assurer de la disponibilité de la formation », ajoute Harding.

« Le district scolaire se doit de annuler ces mises à pied et mettre fin à ces procédures ridicules qui perturbent la vie de ces femmes à faible revenu », a conclu Sandy Harding.

La réforme fiscale proposée nuira aux Néo-Brunswickois

Fredericton: La Fédération des travailleurs et des travailleuses du Nouveau-Brunswick ainsi que plusieurs syndicats et groupes sociaux demande au Gouvernement libéral de mener des consultations adéquates sur la réforme fiscale.

« Une consultation estivale à propos d’une question si importante est totalement inacceptable », a indiqué le président de la FTTNB, Michel Boudreau. « Seuls les groupes bien organisés seront en mesure de participer à ces consultations dans un délai aussi bref. Ce processus exclura les personnes qui seront le plus affectées par les changements proposés – les travailleurs à faible revenu, les pauvres, les ainés et les femmes ».

« Cette réforme régressive contient plusieurs défauts et nuira injustement aux travailleurs et aux travailleuses de cette province », a déclaré Boudreau.

« Nous sommes très inquiets que la proposition d’établir un taux uniforme d’imposition de 10 %, une augmentation de la Taxe de vente harmonisée, lune taxe sur le carbone et les changements au régime provincial d’impôt foncier auront des résultats majeurs. Premièrement, c’est un passage d’un régime fiscal progressif où les particuliers contribuent selon leur revenu vers un régime fiscal régressif où l’on impose les individus selon leur consommation », a expliqué Boudreau.

« Cette année, le gouvernement a continué la suppression progressive de l’impôt sur le capital des grandes sociétés, ce qui engendrer à une perte de revenus de 15 millions $, revenus dont nous avons besoin pour financer notre système de santé, nos école et d’autres services publics.»

Ce gouvernement désire réduire sa source de revenu en passant à un taux uniforme d’imposition des particuliers de 10 % comme en Alberta. Le Nouveau-Brunswick n’est pas l’Alberta où la province recevra 11,7 milliards $ de revenus provenant de ressources non renouvelables principalement du pétrole. Le Nouveau-Brunswick n’a pas cette source de revenu.

« Les changements proposés à la TVH mettra le fardeau sur les contribuables à faible revenu de notre société », a ajouté Boudreau. Il y a des biens que tout le monde doit acheter telles que la nourriture, les voitures, les maisons, l’électricité et le téléphone. Lorsque l’on augmente le taux de la TVH, cela implique que les contribuables à faible revenu sont plus négativement affectés que ceux à revenu élevé.

Pour ce qui est de la taxe sur le carbone, il semble que cette taxe n’est rien de plus qu’une saisie de taxe inverse : l’argent des Néo-Brunswickois à faible revenu et à revenu moyen paiera pour la réduction de la contribution fiscale des grosses entreprises et des familles plus riches.

« On estime que les coûts directs et indirects d’une taxe sur le carbone de 30 $ la tonne se traduiront par des dépenses supplémentaires de 663$ par année pour une famille moyenne. C’est environ 1,2% du revenu moyen. Comment le Nouveau-Brunswick pourra-t-il financer plus de projets et d’emplois« verts » avec moins de revenus et une capacité fiscale réduite? »

« La réforme fiscale proposée contribuera à augmenter l’iniquité et le niveau de pauvreté dans la province », a conclu Boudreau.

La Section locale 1252 du SCFP conclue une entente de principe

FREDERICTON – La Section locale 1252, qui représente plus de 8 000 travailleuses et travailleurs des hôpitaux, a conclu une entente de principe avec le gouvernement provincial.

Le SCFP 1252, Conseil des syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick (CSHNB) était en négociations avec le gouvernement depuis le mois d’octobre.

« L’équipe de négociation recommande l’acceptation de l’entente de principe », a dit Norma Robinson, présidente du SCFP, Section locale 1252.

Les détails de l’entente de principe ne seront pas publiés avant la tenue du vote de ratification, qui aura lieu le 16 juillet.

Le SCFP 1252 représente le personnel hospitalier affecté aux soins aux malades, aux services de l’établissement et au soutien administratif.

Leur convention collective est échue depuis juin 2007