La Section locale 3372 en grève pour des salaires justes

FREDERICTON – Les membres de la Section locale 3372 du Syndicat canadien de la fonction publique ont débrayé ce matin à 10 heures.

Les six membres de la Section locale 3372 travaillent à la cafétéria du Centre forestier Hugh John Flemming à Fredericton.

« Tous les jours, ces travailleuses et travailleurs préparent les repas pour des centaines d’étudiants et d’employés, mais arrivent à peine à nourrir leur propre famille. Ils sont parmi les moins bien payés de la province dans le secteur alimentaire, » explique Maureen Michaud, Conseillère syndicale du SCFP.

« Nous sommes en négociation avec Aramark depuis un an, mais cette entreprise multi-nationale dont le siège social est à Philadelphie, refuse de bouger sur la question des salaires. »

Il y a deux semaines, les membres de la section locale ont voté à l’unanimité pour la grève afin d’appuyer leur demande.

Les membres du SCFP 3372 préparent et servent les repas pour les étudiants du Maritime College of Forestry Technology et pour les employés des gouvernements fédéral et provincial. Ils travaillent également lors d’événements spéciaux tels que banquets et réunions d’affaires.

Ce groupe est sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2007.

LE SCFP inquiet des délais des services ambulanciers

FREDERICTON – Le Syndicat représentant les ambulanciers du Nouveau-Brunswick, le Syndicat canadien de la fonction publique, est vraiment inquiet de l’attitude adoptée par certains entrepreneurs privés en ce qui à trait au transfert des services ambulanciers à Ambulance Nouveau-Brunswick.

” Le 16 décembre arrive à grands pas. Nous avons l’impression que certains entrepreneurs privés essaient de compromettre la perspective d’avenir des ambulanciers avec le nouveau service d’ambulance ” a dit Gordon, Black, Conseiller syndical au SCFP.

” Les ambulanciers sont pris dans les négociations entre les entrepreneurs de services ambulanciers privés et Croix Bleue Medavie. ”

” Certains ambulanciers estiment que l’impasse entre certains entrepreneurs et la Croix Bleue risque de menacer les avantages sociaux auxquels ils ont droit avec leur employeur actuel. Étant donné la situation, il y a des ambulanciers qui tardent à répondre à l’offre d’emploi d’Ambulance Nouveau-Brunswick “, a expliqué Black.

“Tous les ambulanciers devraient répondre dès que possible à l’offre d’emploi d’Ambulance Nouveau-Brunswick pour assurer un transfert souple au service ambulancier public. Le 16 décembre, nous voulons que tous les ambulanciers soient informés de leur horaire et où ils doivent se présenter au travail “, a conclu Black.

Pourparlers rompus entre la Section locale 1251 du SCFP et le gouvernement

FREDERICTON — La Section locale 1251 du Syndicat canadien de la fonction publique demande à la Commission du travail et de l’emploi de déclarer une impasse dans leur négociation avec le gouvernement.

« Puisque la semaine dernière les membres ont rejeté à 97 p. cent le rapport du Commissaire, nous sommes retournés à la table de négociation. Malheureusement, notre employeur a refusé de reconnaître l’inégalité entre les employés de la fonction publique du Nouveau-Brunswick, » a expliqué Louis Arseneau, Vice-président de la Section locale 1251.

La Section locale 1251 représente plus de 500 agents des services correctionnels, concierges, intervenants en intégration communautaire, aides de laboratoire et travailleurs du service alimentaire des Collèges communautaires et d’Habitation du Nouveau-Brunswick.

« Le litige principal est le rajustement approprié des salaires. Depuis plusieurs années, nous tentons d’obtenir la parité salariale pour les agents correctionnels qui sont toujours les moins bien payés au Canada. Les concierges des collèges communautaires et les intervenants en intégration communautaire sont également parmi les moins bien rémunérés dans la province, » ajoute Arseneau.

« Une fois que la Commission du travail et de l’emploi aura déclaré l’impasse, nous procéderons à la prochaine étape qui est de prendre le vote de grève, » a conclu Arseneau.

La convention collective de la Section locale 1251 du SCFP est échue depuis le mois de juin 2007.

Le SCFP intente une action contre la municipalité de Sackville pour avoir privatisé le traitement de l’eau

SACKVILLE: Le SCFP se présentera devant un tribunal du Nouveau-Brunswick le 17 septembre prochain. Il allègue que la décision prise par le conseil municipal de Sackville de privatiser l’usine de traitement des eaux enfreint la loi provinciale régissant les municipalités.

Le syndicat arguera que le conseil a agi derrière des portes closes, de mauvaise foi et contrairement à la loi sur les municipalités de la province en « subdéléguant » sa responsabilité de traiter les eaux de consommation de la municipalité.

Le 12 février dernier, le conseil municipal de Sackville a voté en faveur de l’impartition de l’exploitation de son usine de traitement des eaux pour, prétendait-il, régler des problèmes de qualité d’eau.

Les promoteurs privés avaient jusqu’au 2 mars pour déposer leur proposition.

Le 23 mars, le conseil a tenu une assemblée extraordinaire pour octroyer le contrat à Veolia Water, une multinationale dont le chiffre d’affaires atteint 14,5 milliards et qui est active dans 59 pays. Cette multinationale se spécialise dans les installations privées de traitement des eaux municipales.

Dans ses documents judiciaires, le SCFP allègue que la décision prise en coup de vent de privatiser le réseau d’alimentation en eau de la municipalité a été prise en secret, sans aucune consultation publique.

À première vue, il appert que Veolia a obtenu un contrat en or. Bien qu’elle doive gérer, entretenir et réparer le réseau d’alimentation en eau de la municipalité, cette dernière continuera de payer les services publics, les taxes foncières, les produits chimiques utilisés pour traiter l’eau, l’achat de nouvel équipement et l’élimination de l’équipement désuet.

En plus de privatiser le traitement des eaux, le conseil municipal a également décidé de hausser les tarifs d’eau de quelque 38 % comparativement à 2006.

Profitez des salles d’operation inutillisées pour réduire la liste d’attente des chirurgies

FREDERICTON- La suggestion du Ministre de la Santé, Michael Murphy, de louer les salles d’opération aux personnes qui peuvent se payer des chirurgies ne mérite pas qu’on s’y attarde, selon le plus grand syndicat du Nouveau-Brunswick.

Le Syndicat canadien de la fonction publique critique les commentaires faits lors d’une conférence de la Fédération des syndicats des infirmières et infirmiers du Canada tenue récemment à Moncton. Le Ministre mentionnait que son Ministère pourrait considérer louer des salles d’opération dans les hôpitaux comme moyen d’amasser des fonds pour le système de santé.

« Il va sans dire que la réaction négative des participants à la réunion était méritée », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP N.-B. « Le personnel de première ligne du système des soins de la santé sait que cette idée ne fera qu’aggraver la situation pour la moyenne des néo-brunswickois. »

« Si des salles d’opération sont disponibles, utilisons-les pour réduire le temps d’attente de chirurgies pour les néo-brunswickois. Ce que le Ministre propose nous ramène en arrière quand le système à deux paliers permettait aux gens plus fortunés de recevoir un traitement spécial tandis que le reste des contribuables devaient se satisfaire des restants. Ce n’est tout simplement pas acceptable », ajoute monsieur Légère.

Le Conseil des syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick, qui représente 6500 membres du secteur des soins de la santé, désapprouve aussi la suggestion du Ministre.

« Au lieu d’essayer de faire des profits en louant les salles d’opération, ajoutons le personnel nécessaire et utilisons les espaces disponibles et le temps pour réduire les listes d’attente pour tout le monde », de dire Robert Lafleur, président du CSHNB.

Lafleur explique qu’un tel système à deux paliers ajouterait trop de risques en cas d’urgence :« Imaginez une personne gravement blessée se faire dire qu’on ne peut l’opérer tout de suite parce que la salle d’opération a été louée pour une chirurgie esthétique! Les gens doivent être traités selon leurs besoins, et non selon leur capacité à payer. »

Le SCFP est le plus grand syndicat du Nouveau-Brunswick, représentant 20 000 membres

travaillant dans les municipalités, les districts scolaires, les hôpitaux, les foyers de soins et autres agences et secteurs publics.

Le décès d’un travailleur de la voirie est une tragédie

FREDERICTON – Le syndicat qui représente les travailleurs de la voirie est attristé du décès, hier, de l’un de ses membres.

Richard Gallant, un membre de longue date de la section locale 1190 du SCFP, a été tué hier près de Moncton lorsqu’un semi-remorque a traversé leur chantier de travail. Trois autres travailleurs ont aussi été blessés dans cet accident. Un des travailleurs est encore à l’hôpital souffrant de sérieuses blessures.

« Nous offrons nos condoléances à sa famille », dit Andrew Hardy, président de la section locale 1190 du SCFP.

« Nous ne savons pas encore comment est survenue cette tragédie. On nous informe que des panneaux d’alerte étaient déjà en place le long de la route, avertissant les automobilistes du site de construction. Apparemment, Richard Gallant et ses collègues étaient à installer un panneau indicateur pour avertir les gens de changer de voie lorsque l’accident est survenu. »

« Nous demandons aux automobilistes de ralentir lorsqu’ils voient ces enseignes et d’être conscients de la présence de travailleurs sur la route, particulièrement à ce temps-ci de l’année où les travaux routiers sont en pleine saison », de déclarer Hardy.

Pas de piquetage au Château Bathust

BATHURST: Cette décision est clairement inadmissible et contrevient à la charte canadienne des droits et libertés, ajoute Légère. Les citoyennes et citoyens du Canada ont un droit garanti de liberté d’expression, de liberté d’association et de réunion pacifique.

Une décision récente de la cour interdisant le piquetage au Château Bathurst est un pas en arrière, souligne Daniel Légère, président du Syndicat canadien de la fonction publique du Nouveau-Brunswick.

« Cette décision est clairement inadmissible et contrevient à la charte canadienne des droits et libertés, ajoute Légère. Les citoyennes et citoyens du Canada ont un droit garanti de liberté d’expression, de liberté d’association et de réunion pacifique. Toute tentative d’éliminer ces droits contrevient directement à la charte des droits et libertés. »

« Chacune et chacun au Canada ont le droit fondamental de manifester paisiblement et d’exprimer leur point de vue, et les employés ayant le droit légal de grève contre leur employeur ne font pas exception. Ce fait a été reconnu bien avant que la Charte garantisse ces droits. Légère ajoute que cette décision va tout simplement assombrir les relations dans un litige qui dure déjà depuis trop longtemps. »

« Nous appuyons l’union des travailleurs et travailleuses unis de l’ alimentation et du commerce et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick qui veulent que cette décision soit annulée, dit Légère. Il y a un déséquilibre réel si la direction antisyndicale du Château Bathurst peut continuer d’exploiter l’entreprise comme d’habitude, mais que les employées et employés en grève ne peuvent pas se rassembler pour exprimer paisiblement leur point de vue sur une ligne de piquetage. »

« Nous demandons aux citoyennes et aux citoyens, aux visiteuses et aux visiteurs, qui ont l’esprit d’équité, de boycotter le Château Bathurst. Cette action permettrait d’accélérer une résolution à ce conflit qui s’ éternise, » de conclure Légère.

La Fermeture du Château Bathurst est néfaste pour les travailleurs et la ville, confirme le Syndicat

BATHURST: La décision du propriétaire du Château Bathurst de fermer les portes et barricader le plus grand hôtel et centre de congrès du Nord du Nouveau-Brunswick est triste pour les travailleuses et travailleurs et est un coup dur pour la population de Bathurst, confirme le syndicat représentant les travailleuses et travailleurs en grève.

Trente-quatre membres des Travailleurs Unis de l’Alimentation et du Commerce, Section Locale 1288P ont tenté, à plusieurs reprises, de négocier pendant la grève de 28 mois. Cette grève a débuté lorsque l’employeur, Rijpke Beukema, a tenté de baisser les salaires, enrayer la séniorité et redistribuer les pourboires.

« Le démantèlement de l’hôtel ne fait aucuns sens et semble même être un geste vindicatif. » confirme le représentant des TUAC Canada, Terry Carter. Ceci est une suite des tactiques de M. Beukema tout au long de la grève. M. Beukema et sa compagnie furent coupables, lors de trois différentes audiences, de violer la Loi sur les Relations Industrielles, pour des gestes d’intimidation et des gestes de violence envers les grévistes, en plus d’avoir été trouvé coupable de négociation de mauvaise foi. M. Beukema et sa compagnie sont également coupable d’outrage de la Cour par la Cour du Banc de la Reine pour leur refus de se soumettre aux décisions de la Commission du Travail et de l’emploi. Trois individus, incluant M. Beukema, font actuellement face à des accusations criminelles pour assaut contre les grévistes.

Malgré tout, le syndicat et ses membres ont maintenu tous les efforts afin de négocier une convention collective qui soit raisonnable et juste. « Tout au long du conflit, nous avons toujours voulu négocier. Dès le début de la grève, nous avons maintenu tous les efforst possible afin d’obtenir des négociations de bonne foi » De dire Terry Carter

Avant que l’employeur se retire de la table pendant les récentes négociations, le syndicat a fait plusieurs offres sur les salaires et nous avons confirmé que nous accepterons une entente de cinq ans. Le 4 septembre dernier, le syndicat a proposé la médiation obligatoire, ce que l’employeur refuse. Encore une fois, ceci est une suite des tactiques de M. Beukema. Le Syndicat est pleinement engagé à résoudre le conflit par la médiation avec Andrew Currie (ce que l’employeur refuse de poursuivre), avec l’assistance de la Commission du Travail et de l’emploi, par l’entremise de la gestion de cas (ce que l’employeur refuse de tenter), auprès de la Commission du Travail et de l’emploi même (Que l’employeur a confirmé qu’il ne se présentera plus) et par l’entremise d’un commissaire d’enquête industriel nommé  par le Ministre du Travail. (l’employeur s’est retiré de la table).

« Nous parlons de la vie de vrai gens. Des personnes qui ont vécu et qui ont travaillé toute leur vie dans cette communauté, et dont certaines ont travaillé à cet hôtel pendant plus de 25 ans. Ces gens sont dévoués à la région de Bathurst et sont dévoués au Château Bathurst. La même chose ne peut être dit de M. Beukema. »

« Je crois que M. Rijpke Beukema n’a jamais eu l’intérêt de Bathurst à cur lorsqu’il a fait l’acquisition du centre des congrès. Son but était de faire un profit sur le dos de la population de Bathurst et les travailleuses et travailleurs qui ont fait de ce centre de congrès la fierté de la communauté. Notre but fut de protéger les emplois tout en étant traité avec respect et dignité pour notre travail. »

M. Carter a confirmé que maintenant que l’hôtel est fermé, la ligne de piquetage n’a plus son besoin. Le Syndicat va diriger ces ressources à d’autres services afin d’aider ses membres à trouver de l’emploi et de la formation. Toutefois, le syndicat n’est pas certain de l’avenir de la propriété.

« M. Beukema fait des pieds et des mains afin d’assurer que la propriété n’est pas la proie de vandalisme. Ceci porte à croire qu’il a l’intention de réouvrire à une date ultérieure ou de vendre. » confirme M. Carter. « Si M. Beukema réouvre l’hôtel, nos membres sont prêts à poursuivre la ligne de piquetage tant et aussi longtemps qu’une convention collective n’est pas négociée. S’il trouve un acheteur, nous sommes confient que nous pourrons s’asseoir avec le nouveau propriétaire et négocier une convention collective et de mettre les ressources du syndicat au service de l’établissement afin que la fierté revienne aux citoyens et citoyennes de Bathurst. »

ÉDUCATION POSTSECONDAIRE: LE GOUVERNEMENT DOIT CONSULTER TOUS LES INTERVENANTS

FREDERICTON : Le Syndicat canadien de la fonction publique Nouveau-Brunswick (SCFP NB) demande au gouvernement de consulter véritablement tous les intervenants avant de prendre une décision au sujet du rapport de la Commission sur l’éducation postsecondaire.

Le SCFP NB est inquiet des répercussions sur ses membres si les recommandations de la commission sont mises en application.

« Nous représentons les travailleuses et les travailleurs des collèges communautaires et des universités, explique Daniel Légère, président du SCFP NB. Tout changement dans la structure du système d’éducation postsecondaire de la province aura des répercussions sur ces travailleuses et travailleurs. »

« Le syndicat reconnaît l’importance d’une population active bien formée et bien éduquée et le besoin d’offrir des programmes adaptés aux exigences de l’industrie. »

« Les recommandations doivent être examinées soigneusement pour évaluer leur répercussion sur nos communautés et la population active. Nous ne croyons pas que des communautés comme Saint-Jean, Shippagan ou Edmundston doivent être privées de leur campus universitaire ou leur collège communautaire. Chaque établissement joue un rôle vital et ils ont des buts et objectifs différents

Les consultations du gouvernement doivent se faire avec tous les intervenants y compris les syndicats », de conclure Légère

Le SCFP de retour en cour pour les droits des occasionnels

FREDERICTON:  Le plus grand syndicat au Canada sera de nouveau en cour demain en vue d’obtenir le droit pour des milliers de travailleuses et travailleurs occasionnels du Nouveau-Brunswick de se joindre à un syndicat.

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a entrepris une procédure judiciaire en septembre 2005 afin d’obtenir des droits pour les occasionnels.

L’été dernier, la procédure a été reportée parce que la juge présidant le tribunal voulait attendre la décision de la Cour suprême du Canada sur une question impliquant le HEU (Hospital Employees Union, un syndicat affilié au SCFP) en Colombie-Britannique et le gouvernement de cette province.

« Cette décision est maintenant connue et elle stipule que la Charte canadienne des droits et libertés protège les droits de négociation des travailleuses et travailleurs de ce pays », explique Paul Moist, président national du SCFP.

« Cette décision est très importante pour notre cause. Nous avons toujours soutenu, qu’en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés, les travailleuses et travailleurs occasionnels avaient le droit de faire partie d’un syndicat. La juge entendra maintenant comment cette décision s’applique aux occasionnels du Nouveau-Brunswick. Nous avons espoir que la cour prendra la bonne décision et reconnaîtra aux occasionnels le droit à la négociation au Nouveau-Brunswick », ajoute Moist.

« Lors des dernières élections provinciales, le chef du parti Libéral s’est dit prêt à réviser la politique de période d’emploi occasionnel. Il a indiqué qu’il est inacceptable que des gens travaillent au gouvernement comme occasionnels durant 2, 10 ou 20 ans sans pouvoir devenir des employés», souligne Daniel Légère, président du SCFP NB.

« Depuis, nous avons rencontré les représentants du gouvernement, mais nous attendons toujours des changements sur cette question », de conclure Légère.

Le Syndicat du Nouveau-Brunswick (SNB) et la Fraternité internationale des ouvriers en électricité (FIOE), Section locale 37, font aussi partie de la procédure.