Salaires des députés – Memo aux membres #3

Higgs se donne des grosses augmentations, mais veut vous imposer des mandats salariaux en dessous de l’inflation

Notre gouvernement provincial a l’habitude d’essayer de fixer des « mandats salariaux » pour tous les travailleurs du secteur public. Il veut imposer cela à toutes les classifications, sans discerner la façon dont les travailleurs sont payés à l’heure. Les travailleurs les moins bien payés sont toujours perdants lorsque des mandats sont imposés, car ils suivent des pourcentages et non des taux fixes.

Le pourcentage creuse l’écart salarial entre les classifications en accordant des hausses plus fortes à ceux qui gagnent déjà plus. Pour compléter le tout, les récents mandats salariaux ne tiennent presque jamais compte de l’inflation, ce qui signifie que les travailleurs perdent en salaire réel s’ils les acceptent.

En 2022, le gouvernement Higgs s’est accordé une augmentation immédiate de 15 %. En 2023, Higgs vote une autre augmentation pour lui-même et les députés : entre 9 % et 13 %, qui entre en vigueur en novembre 2024.

Négociations en cours : plusieurs sections locales/conseils du SCFP ont reçu des offres salariales de la part du gouvernement. Il s’agit d’accords sur 5 ans avec des taux honteux, inférieures à l’inflation, qui vont de de 2 % la première année, puis de 1 %, 1 %, 1 % et 1 % les autres années. Cela ne représente que 6 % sur 5 ans. L’inflation en 2022 était de 7,6 % ! Ce gouvernement exige un recul de salaire réel.

Le premier ministre augmente son propre salaire de 15 % en 2022, de 13 % en 2024.

Le gouvernement Higgs affirme que tous les travailleurs doivent respecter ce «mandat salarial » de 5 ans, mais lorsqu’il s’agit de son propre salaire, Higgs n’accepte pas son propre mandat.

Si nous prenons les salaires des politiciens et les transformons en taux horaires pour une semaine de travail de 40 heures, en dollars, le premier ministre a reçu une augmentation totale de 21,70 $ de l’heure pour 2021-2023. Le premier ministre Higgs aura vu son salaire passer de 152 150 $ à 186 256 $ (soit 32 000$, ce qui équivaut à 21,70 $/h d’augmentation.)

Les membres du cabinet ayant un portefeuille ministériel obtiennent une augmentation de 15,90 $ de l’heure, 14,35 $ de l’heure pour les autres membres du cabinet et 3,92 $ de l’heure pour les députés provinciaux.

Le gouvernement a accepté ces augmentations pour les politiciens en déclarant qu’elles devaient compenser « l’inflation élevée qui a érodé leurs salaires ».

N’oublions pas que les juges provinciaux ont également reçu l’équivalent d’une augmentation fixe de 7,25 dollars de l’heure pour 2023, en plus des augmentations des trois dernières années. Cette mesure a également été prise « pour lutter contre l’inflation ».

Pourquoi les travailleurs du SCFP, qui dans certains cas n’auraient besoin que d’une augmentation de 4 à 6 dollars de l’heure pour obtenir des salaires supérieurs à l’inflation, ne bénéficieraient-ils pas du même traitement équitable ?

 

Célébration de la fête du Travail : Ensemble pour l’équité, la prospérité et des communautés fortes

Chers membres du SCFP et chers citoyens du Nouveau-Brunswick,

Joyeuse Fête du Travail ! En ce jour spécial, alors que nous prenons un moment pour célébrer les réalisations des travailleurs et leur contribution significative à notre formidable province, nous nous rassemblons également avec un esprit d’unité et d’espoir renouvelé pour un avenir plus prometteur.

La Fête du Travail va bien au-delà d’un simple jour de congé ; c’est un hommage à la résilience, au dévouement et au dur labeur que chacun d’entre vous apporte à vos postes chaque jour. En tant que président du SCFP NB, je suis extrêmement fier de reconnaître le rôle essentiel que nos membres syndiqués jouent dans la transformation du paysage du Nouveau-Brunswick. Ensemble, nous avons lutté pour des lieux de travail plus sûrs, de meilleurs salaires, des avantages améliorés et une voix plus forte pour les droits des travailleurs. Nos efforts collectifs ont véritablement eu un impact positif sur la vie de nombreux individus.

Alors que nous célébrons nos réalisations, il est important de reconnaître que notre province est en pleine croissance, mais que les bénéfices de cette croissance ne sont pas partagés équitablement. Nous constatons que de grandes entreprises profitent de réductions d’impôts tandis que les travailleurs acharnés continuent de lutter. Le coût de la vie en hausse, les défis liés au logement et la nécessité impérieuse d’une meilleure gestion des ressources et d’une planification sont des problèmes qui touchent la vie de chacun. Alors que nous nous réjouissons à l’occasion de la Fête du Travail, réfléchissons également à la manière dont nous pouvons nous unir pour relever ces défis de front.

Le progrès de notre province devrait être ressenti par chaque citoyen, chaque travailleur et chaque famille. En travaillant ensemble, en plaidant pour des salaires équitables, de meilleures conditions de travail et des politiques durables, nous pouvons garantir que le Nouveau-Brunswick devienne un endroit où tout le monde récolte les avantages de nos efforts collectifs.

En cette Fête du Travail, je vous invite toutes et tous à participer aux différents événements syndicaux qui auront lieu dans toute la province. Unissons nos mains pour célébrer nos réalisations, raviver notre engagement en faveur des droits des travailleurs et embrasser le pouvoir de l’unité pour créer un changement positif. En restant solidaires, nous envoyons un message fort : la croissance du Nouveau-Brunswick doit élever tous ses résidents, sans laisser personne de côté.

Encore une fois, joyeuse Fête du Travail ! Continuons d’être la force motrice du changement positif dans notre province.

En solidarité,

Stephen Drost Président, SCFP NB

Les travailleurs des foyers de soins intentent une action en justice contre le GNB

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat des infirmières et des infirmiers du Nouveau-Brunswick (SIINB) et le Syndicat du Nouveau-Brunswick ont déposé une plainte conjointe contre le gouvernement provincial.  Déposée avec la Cour du Banc du Roi, la plainte des travailleurs de soins de santé allègue que la Loi sur les services essentiels dans les foyers de soins (LSEFS) est inconstitutionnelle parce qu’elle continue de priver les travailleurs des foyers de soins de tout processus de négociation collective digne de ce nom.

En 2019, la Cour d’appel du Nouveau-Brunswick a déclaré la LSEFS inconstitutionnelle parce qu’elle empêchait les travailleurs des foyers de soins d’exercer leur droit de mener une grève effective sans prévoir de mécanisme alternatif, tel que l’arbitrage contraignant.  Dans leur jugement unanime, les juges ont donné le gouvernement six mois afin de modifier la législation.  À la dernière minute, et sans avoir consulté aucun des syndicats qui représentent les travailleurs des foyers de soins, le premier ministre Higgs introduit des amendements à la législation, ce qui rend l’arbitrage obligatoire disponible en théorie, mais non disponible en pratique.  Aujourd’hui, le Nouveau-Brunswick est la seule province qui restreint l’accès à l’arbitrage contraignant de cette manière pour les travailleurs essentiels.

Avec la nouvelle LSEFS, l’action en justice allègue que le gouvernement a agi de mauvaise foi et qu’il n’a pas respecté les décisions antérieures de la cour.

« Le gouvernement prive injustement les travailleurs de foyers de soins de tous moyens effectifs pour résoudre une impasse des négociations collectives.  Ceci n’est qu’une tentative de garder les salaires bas, alors qu’ils sont confrontés à la crise du logement, les augmentations du coût de la vie, » a dit le président de SCFP NB, Stephen Drost.

Dans le même temps, les tribunaux ont été clairs lorsqu’ils ont statué que l’accès à l’arbitrage obligatoire était nécessaire pour contrebalancer les limites que le gouvernement imposait au droit de grève des travailleurs. Ce droit est protégé dans le cadre de la liberté d’association garantie par l’article 2(d) de la Charte canadienne des droits et libertés.

« Toujours et encore, au lieu de travailler de bonne foi avec les syndicats, ce gouvernement a cherché à limiter les droits des travailleurs et les traiter sans respect, » a déclaré la présidente du Syndicat du N.-B., Susie Proulx-Daigle.  « Les travailleurs de foyers de soins se préoccupent des résidents.  Au lieu de trouver des moyens d’améliorer le système pour le mieux-être de tous, le gouvernement continue de chercher des manières pour garder le statu quo ou pour empirer les choses.  Nos aînés méritent mieux. »

« Les infirmières et infirmiers dans les foyers de soins travaillent en manque de personnel et le manque de respect persistant de ce gouvernement rend les conditions de travail difficiles encore plus difficiles à gérer, » a dit la présidente du SIINB, Paula Doucet.  « Ce gouvernement continue de souligner le peu de respect qu’il a pour les infirmières et infirmiers et tous les autres travailleurs syndiqués. »

Dans les foyers de soins du Nouveau-Brunswick, le SCFP représente plus de 4 000 travailleurs, le SIINB représente au-delà de 600 travailleurs et le Syndicat du N.-B. représente plus de 441 travailleurs.

Les agents correctionnels encouragés par un potentiel projet de loi sur le syndrome de stress post-traumatique

La section locale 1251 du SCFP, qui représente plus de 600 membres travaillant principalement dans les établissements correctionnels provinciaux du Nouveau-Brunswick, accueille favorablement l’annonce récente concernant l’ajout potentiel des agents correctionnels à la liste des travailleurs bénéficiant d’une législation sur la présomption du syndrome de stress post-traumatique (SSPT). 

Travail sécuritaire NB vient de lancer une consultation publique pour savoir si la province devrait apporter une modification à la Loi sur les accidents du travail afin d’offrir une clause de présomption aux agents correctionnels ayant reçu un diagnostic de syndrome de stress post-traumatique (SSPT), comme c’est le cas pour les policiers, les pompiers et les travailleurs paramédicaux du Nouveau-Brunswick.

« Les agents correctionnels de notre province jouent un rôle indispensable dans le maintien de la sécurité des communautés. Leur travail les expose à des situations difficiles qui peuvent avoir un impact émotionnel durable. L’inclusion des agents correctionnels dans la législation sur le SSPT présumé est une étape cruciale dans la reconnaissance des défis uniques auxquels ils sont confrontés », a déclaré Chris Curran, président de la section locale 1251 du SCFP.

« Nous saluons les efforts du ministère et la décision de Travail Sécuritaire NB de lancer une consultation publique sur cette question », a déclaré M. Curran. « Nous allons encourager tous nos membres et anciens membres à participer activement au processus de consultation.  Le point de vue des travailleurs est important. J’espère que la province accueillera favorablement un tel changement à la loi », a ajouté M. Curran.

La section locale 1251 du SCFP s’est engagée à défendre le bien-être de ses membres, ainsi que des environnements de travail plus sûrs et plus favorables. « L’inclusion des agents correctionnels sera une étape positive pour s’assurer que les travailleurs reçoivent le soutien nécessaire, et ce sans délais », a conclu M. Curran.

Les négociations des foyers de soins se heurtent à un mur

Ce jeudi, les séances de négociation entre les travailleurs syndiqués des foyers de soins, représentés par le CSFSNB (le Conseil des syndicats des foyers de soins du NB), et l’association des employeurs (Association des foyers de soins du NB – AFSNB) ont été interrompues.

Le gouvernement n’a quasiment pas bougé de sa faible proposition salariale de juin 2023, soit 6 % d’augmentation sur 5 ans, environ 1,24 $ de l’heure pour la plupart des travailleurs. Cela représente beaucoup moins que le coût d’un pain ou même d’un petit café.

L’association des employeurs a confirmé que le gouvernement, qui finance les opérations des foyers de soins, refuse de leur fournir un paquet monétaire qui ne serait pas insultant à présenter aux travailleurs lors des négociations.  Sharon Teare, présidente du CSFSNB a déclarée : « Le gouvernement reste campé sur sa position d’augmentation « à un chiffre » sur l’ensemble du nouveau contrat, et l’association ne peut pas, en toute bonne conscience, présenter cela aux travailleurs ».

L’AFSNB était tout à fait disposée à négocier avec le syndicat, mais elle dû mettre fin aux pourparlers ce jeudi, car le gouvernement refuse tout mouvement sérieux à ce jour.

Selon Statistique Canada, l’inflation annuelle moyenne pour le Nouveau-Brunswick s’élevait à 3,81 % pour 2021, à 7,26 % pour 2022 et à 3,67 % pour 2023. « Avec une augmentation à un chiffre, nous ne rattraperons même pas le terrain perdu à cause de l’inflation », a déclaré Jason St-Onge, vice-président du CSFSNB. « Pourquoi ce gouvernement affirme-t-il que les travailleurs et les résidents des foyers ne valent pas mieux que ça ? » a-t-il ajouté.

« Les salaires étaient déjà inacceptables avant la pandémie ; aujourd’hui, la situation s’est nettement aggravée. L’énorme surplus budgétaire provincial devrait servir à des fins utiles, tel qu’aider les aînés et ceux qui prennent soin d’eux » a conclu Jason St-Onge.

Le CSFSNB représente près de 4 600 membres du SCFP travaillant dans 51 foyers de soins au Nouveau-Brunswick. Le contrat (la convention collective) des travailleuses et travailleurs est échu depuis octobre 2022.

BBQ au parc avec Mark Hancock

Vous êtes invités à une rencontre avec notre président national Mark Hancock et les dirigeants de l’exécutif du SCFP du Nouveau-Brunswick.

Quand: Le 14 août 2023 | de 15 h à 18 h

: MONCTON – PARC DU CENTENAIRE

Cet événement s’adresse aux membres, aux activistes, aux leaders et au public.

Ou: MONCTON – PARC DU CENTENAIRE

Cet événement s’adresse aux membres, aux activistes, aux leaders et au public.

On se voit le 14 !

Augmentations en pourcentage ou taux fixes – Mémo aux membres #2

Historique des augmentations salariales

Si vous avez consulté des contrats antérieurs, vous avez peut-être remarqué que si vous avez bénéficié d’augmentations salariales générales par an, celles-ci étaient exprimées en pourcentage. Les gouvernements et les employeurs ont l’habitude, depuis peu, d’imposer des gels ou des augmentations de salaires sous la forme de pourcentages. Ils aiment parler de ces pourcentages comme des « mandats », et les employeurs veulent que tous les travailleurs respectent ces mandats salariaux, quel que soit leur salaire horaire.

L’impact des augmentations en pourcentage sur les membres du SCFP

Les employeurs aiment négocier des augmentations en pourcentage plutôt que des augmentations forfaitaires. Les augmentations de salaire en pourcentage ont pour effet négatif de creuser les écarts de salaire entre les classifications. Les travailleurs les mieux payés bénéficient d’augmentations plus importantes en dollars réels que les travailleurs les moins bien payés. Au fil du temps, cela se traduit par des écarts salariaux injustifiables.
EXEMPLE 1

  • Augmentation de 1 % à 20,00 $/heure = une augmentation de 0,20 $/heure, soit 1,60 $ de plus par jour*.
  • Augmentation de 1 % à 35,00 $/heure = augmentation de 0,35 $/heure, soit 2,80 $ de plus par jour*.

*Basé sur une journée de travail de 8 heures, et non sur le salaire net (les déductions s’appliquent toujours).

Les fonctionnaires les mieux payés, comme les sous-ministres du Nouveau-Brunswick, peuvent penser qu’une augmentation de 5 % est un pourcentage élevé de leur point de vue, mais cela ne représente que 1,00 $/heure pour quelqu’un qui gagne 20,00 $/heure.

EXEMPLE 2

  • Augmentation de 1 % à 96,15 $/heure (200 000 $/an – sous-ministre) = augmentation de 0,96 $/heure, soit 38,46 $ de plus par semaine*.
  • Augmentation de 1 % à 22,00 $/heure (taux médian des membres du SCFP) = une augmentation de 0,22 $/heure, soit 8,80 $ de plus par semaine*.

*Basé sur 40 heures par semaine, et non sur le salaire net (les déductions s’appliquent toujours).

Les avantages des augmentations à taux fixe

Une première étape importante consiste à négocier des augmentations salariales qui accordent à chaque travailleur la même augmentation de salaire en dollars et en cents par heure – ce que l’on appelle également une augmentation salariale forfaitaire. Cela permet d’éviter que l’écart salarial ne se creuse entre les plus bas et les plus hauts salaires.
EXEMPLE 3

  • Augmentation de 1,00 $ à 20,00 $/heure = augmentation de 1,00 $ par heure, ou 40,00 $ de plus par semaine*.
  • Augmentation de 1,00 $ à 35,00 $/heure = une augmentation de 1,00 $ par heure, ou 40,00 $ de plus par semaine*.

*Basé sur une semaine de travail de 40 heures, et non sur le salaire net (les déductions s’appliquent toujours).

Les augmentations salariales à taux fixe maintiennent les différences entre les classifications dans l’ensemble de la grille salariale. Tous les salaires augmentent du même montant, selon le même taux. Les augmentations de salaire en pourcentage, elles, augmentent davantage les taux supérieurs que les taux inférieurs, ce qui accroît l’écart salarial entre les classifications de la grille salariale.

Vaincre l’inflation – Memo aux membres du SCFP – #1

Les membres du SCFP au Nouveau-Brunswick font face aux conséquences d’une inflation record et se battent pour y remédier à la table de négociation.

L’inflation est une mesure de l’augmentation des prix. Si l’inflation augmente de 7 % comme en 2022, cela signifie que les travailleurs paient 7 % de plus que l’année précédente pour les mêmes biens. L’inflation s’accumule d’année en année. Cela signifie que même si l’inflation diminue cette année, les prix restent plus élevés qu’auparavant.

Si les salaires restent inchangés d’une année à l’autre mais que l’inflation augmente, votre salaire ne vous permettra pas de payer la même quantité de biens et de services qu’auparavant.

Quelle est la cause de cette inflation record ?

La pandémie a causé des problèmes dans la chaîne d’approvisionnement, il y a une guerre en Ukraine, la hausse des prix du pétrole et les entreprises continuent à faire des profits records sur le dos des travailleurs. Tous ces éléments sont des facteurs qui poussent l’inflation à la hausse.

Les travailleurs ressentent les effets d’une inflation record et ce n’est pas à cause d’une mauvaise budgétisation, c’est parce que les salaires ne vont pas aussi loin. Les travailleurs ne sont pas à l’origine de la flambée des coûts. Les salaires dans les secteurs public et privé n’ont pas suivi l’inflation au cours des dernières années.

Être prévoyant, c’est payant

Pour obtenir de vraies augmentations de salaire, nous devons négocier au-dessus de l’inflation pendant toute la durée du contrat, et pas seulement pendant un an ou deux. Nous devons calculer prudemment les coûts pour chaque année et négocier de manière préventive, parce que l’inflation ne descend presque jamais dans les chiffres négatifs pour réparer les dommages permanents causés aux prix. Si c’était le cas, un dollar suffirait encore à acheter un soda et un sac de chips!

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Déclaration – Les conservateurs devraient respecter les Premières Nations

Il est très préoccupant de constater que le gouvernement de Blaine Higgs, premier ministre du Nouveau-Brunswick continue de fait preuve d’un manque de respect pour les droits des peuples autochtones. La récente déclaration de M. Higgs concernant l’intention d’aller de l’avant avec la fracturation hydraulique sans le consentement des peuples autochtones sur des terres autochtones non cédées est non seulement imprudente, mais aussi agressive et inacceptable. Lisez notre déclaration complète: