Bonjour, ici Iris Loyd, présidente du SCFP NB. En cette période festive, célébrons l’ensemble des travailleuses et travailleurs de la province, qui offrent les services publics dont nous bénéficions tous. Le SCFP NB vous souhaite de joyeuses fêtes!
Soutenons le projet de loi C-247 : protégeons le droit de grève des travailleuses et travailleurs
Le droit de grève est censé être protégé au Canada. Mais l’article 107 du Code canadien du travail donne au gouvernement le pouvoir de suspendre ce droit, ce qui reviendrait à favoriser les entreprises, à huis clos, sans obligation de rendre des comptes.
C’est exactement ce qui s’est passé lors de la récente grève des agent(e)s de bord membres du SCFP. Air Canada comptait sur le gouvernement pour faire taire les travailleuses et travailleurs, et a invoqué l’article 107 à cette fin.
Nous avons aujourd’hui la possibilité d’empêcher que cela ne se reproduise.
Le projet de loi C-247, présenté par le député néo-démocrate Don Davies, abrogerait définitivement l’article 107.
Envoyez une lettre à votre député(e) pour lui demander de soutenir le projet de loi C-247 et de défendre le droit de grève.
CLIQUEZ CI-DESSOUS POUR PASSER À L’ACTION:
BONNE FÊTE DU TRAVAIL 2025 !
Joyeuse fête du Travail 2025
En cette fête du Travail, le SCFP NB célèbre la force et la solidarité des travailleurs qui contribuent au bon fonctionnement notre province.
Joyeuse fête du Travail, de la part du SCFP NB, en toute solidarité.
Nous espérons que vous et vos familles participerez aux festivités qui se dérouleront À travers la province !
La Cour confirme la réintégration des employés licenciés des bibliothèques scolaires du Nouveau-Brunswick
Fredericton, N.-B. – Une cour du Nouveau-Brunswick a confirmé la décision de la commission du travail ordonnant à la province d’annuler les licenciements des employés des bibliothèques scolaires et de rétablir les heures de travail des assistants administratifs dans trois districts scolaires.
Cette décision fait suite à une plainte déposée par la section locale 2745 du SCFP, qui estimait que la province avait manqué à son obligation de négocier de bonne foi en ne divulguant pas ses projets qui avaient une incidence directe sur les négociations. La Commission du travail et de l’emploi a donné raison au SCFP, déclarant que la province devait annuler les avis de licenciement et cesser d’apporter des changements jusqu’à la fin des négociations.
La province a tenté de retarder la décision en demandant un sursis, mais le tribunal a rejeté la demande, ce qui signifie que l’ordonnance reste en vigueur.
Plus de 60 membres du SCFP ont été touchés, principalement dans les districts anglophones de l’ouest et du sud et dans le district francophone du sud. Le SCFP et les défenseurs de l’éducation affirment que ces coupes ont un impact disproportionné sur les écoles rurales et l’accès des élèves aux ressources. Le gouvernement, pour sa part, soutient que les bibliothèques ne jouent pas un rôle central dans l’apprentissage en classe.
La bataille juridique se poursuit, avec la province
Mary Guptill : Faire avancer les peuples autochtones
Lorsqu’elle s’est fait inviter à rencontrer le nouveau Conseil autochtone de la région Maritimes-Atlantique du SCFP (CAMAS) en 2021, Mary Guptill a d’abord hésité. Elle avait vu d’autres organisations aux motifs malhonnêtes abuser des personnes autochtones en les considérant comme des pions ou une simple case à cocher. Mais elle a finalement accepté l’invitation.
« Je suis allée à la réunion et j’ai rencontré des gens formidables. Ce fut le début de mon parcours », se rappelle-t-elle.
Membre du SCFP 1418 depuis 2012, Mary est travailleuse sociale auprès des personnes âgées dans des établissements de soins de longue durée au Nouveau-Brunswick. Quand elle a décidé de s’impliquer au sein du SCFP, elle a énoncé clairement ses valeurs et ses objectifs en tant que Mi’kmaq et fière membre de la Première Nation Sipekne’katik.
« Je veux vivre ma vie dans la paix, entourée de gens qui, tout comme moi, souhaitent faire avancer les peuples autochtones, trouver leur place dans la société et s’y sentir en sécurité. »
Mary est membre du CAMAS, siège au Conseil national des Autochtones du SCFP pour un second mandat et a récemment été élue comme vice-présidente de son unité.
Elle affirme que c’est grâce au soutien indéfectible du SCFP 1418 qu’elle arrive à cumuler tous ces rôles.
« Je n’occuperais pas ces postes sans le soutien qu’apportent les autres membres en mon absence. Et si le SCFP 1418 et ses membres n’appuyaient pas les luttes autochtones, je ne serais pas ici. Je suis très reconnaissante et fière de cette collaboration. Leur engagement envers l’inclusion et la lutte contre le racisme sont sans précédent », ajoute-t-elle.
Au-delà des frontières
Les membres du CAMAS élaborent actuellement un plan stratégique sur cinq ans, collaborant à l’échelle régionale pour unir les membres autochtones au-delà des frontières provinciales tracées par les puissances coloniales.
En tant que membre du CAMAS, Mary porte la voix des peuples autochtones au sein du SCFP et de la communauté. Les membres du CAMAS font de la sensibilisation et créent des réseaux dans le SCFP, en plus de participer à des évènements communautaires, d’en organiser et de soutenir les luttes autochtones.
« Selon moi, le CAMAS a un rôle politique. Notre travail, en tant qu’Autochtones, n’est pas seulement bénéfique pour nous-mêmes ou les membres autochtones, mais pour tout le pays », dit-elle.
Récemment, le CAMAS a notamment collaboré avec le SCFP–Nouveau-Brunswick et le SCFP–Nouvelle-Écosse pour s’opposer aux plans provinciaux visant à autoriser l’hydrofracturation sans le consentement des Premières Nations.
Adopter les pratiques autochtones
Mary est fière que le CAMAS et le Conseil national des Autochtones prennent des décisions par consensus, une tradition chez les Mi’kmaq.
« Pour qu’il y ait consensus, tout le monde doit répondre “oui” à la question “peux-tu accepter cette proposition?”. Si une personne répond “non”, on poursuit les négociations, on demande de l’aide extérieure, on cherche un terrain d’entente », explique-t-elle.
Les réunions sont peut-être plus longues que celles des autres conseils et comités du SCFP, mais Mary affirme que cette approche est bénéfique.
« Dans ces réunions, je sais que je dois écouter ce que les autres ont à dire. Je suis plus attentive. Le point de vue des autres ouvre mes horizons. »
« Cette façon de faire a rendu notre conseil fort et uni. C’est ça, la solidarité », souligne-t-elle.
Renforcer la solidarité en luttant contre le racisme
La lutte contre le racisme fait avancer tous les membres du SCFP et devrait être au cœur de tout ce que fait le syndicat, soutient Mary. « Comment peut-on renforcer la solidarité si des membres éprouvent des difficultés? »
« C’est indéniable, le syndicat ne peut pas représenter tous ses membres sans combattre le racisme », ajoute-t-elle.
Les paroles et les attitudes racistes envers les peuples autochtones subsistent dans notre société, et au SCFP. « Elles sont bien incrustées », déplore Mary.
« Il faut éduquer les gens et les sensibiliser à l’incidence de leurs paroles. »
Selon Mary, il faudrait avant tout que les membres se reconnaissent dans les leaders du SCFP, à tous les échelons, et qu’il y ait des postes dédiés à la représentation des membres des groupes d’équité.
« En tant que vice-présidente de ma section locale, j’ai un rôle à jouer. Je suis censée représenter tout le monde quand je suis assise à la table. Je suis contente d’y voir des membres des groupes d’équité. Leur participation est essentielle. Mais il nous faut aussi des vice-présidences à la diversité, qui ne se consacrent qu’à ce rôle. »
Au cours des prochaines années, Mary espère accroître la représentation au sein du conseil exécutif du SCFP–Nouveau-Brunswick. « L’inclusion renforce notre syndicat, souligne-t-elle. Un conseil exécutif à l’image des membres favorise la participation syndicale. »
Miser sur les forces individuelles
Mary encourage les membres autochtones du SCFP à avancer à leur propre rythme et à suivre leur instinct quant à leur participation aux activités du syndicat.
« Vous pouvez rester dans l’ombre. Vous pouvez choisir de ne pas vous identifier comme Autochtone. Le plus important, c’est d’être bien avec vous-même », dit-elle.
« On m’a donné une voix, et ce n’est pas grave si vous n’avez pas reçu ce cadeau : vous en avez reçu un autre. Dans notre culture, nous misons sur les forces des gens. »
« L’important, c’est de se sentir prêt(e). Pour nous, la guérison n’est pas un processus linéaire. À tout moment, un évènement peut raviver des blessures, être un déclencheur. »
« Je veux simplement que vous sachiez que ce n’est pas grave si vous n’êtes pas prêt(e)s à vous engager. On sera là pour vous accueillir le moment venu. Dites-nous simplement si on peut faire quoi que ce soit pour vous aider à vous impliquer. »
Nouvelle convention collective dans les foyers de soins du N.-B.
FREDERICTON — Aujourd’hui à 16 h 30, le 21 mai 2025, le Conseil des syndicats des foyers de soins du Nouveau-Brunswick (CSFSNB), qui représente plus de 4 500 travailleuses et travailleurs répartis dans plus de 51 foyers de soins à travers la province, signera officiellement une nouvelle convention collective avec l’Association des foyers de soins du Nouveau-Brunswick.
Cet accord, obtenu de haute lutte, constitue une victoire importante pour le personnel des foyers de soins, qui atteindra enfin, d’ici la fin du contrat en 2028, la parité salariale avec le secteur de la santé. Cette mesure tant attendue vient corriger une iniquité qui perdurait depuis des décennies.
« C’est une grande journée pour nos membres et pour les aînés des foyers », a déclaré Sharon Teare, présidente du CSFSNB. « Malgré les hauts et les bas dans cette longue négociation, les membres ont tenu bon, et je salue leur détermination et leur militantisme. Ça a valu la peine et nous avons un accord dont ils peuvent être fiers. »
Le syndicat a également souligné le rôle important joué par le gouvernement provincial, qui finance les opérations des foyers de soins. « Nous sommes reconnaissants que ce gouvernement a été à la hauteur du défi, et a réalisé ce que le gouvernement précédent n’a pas su faire: investir dans le personnel pour améliorer les soins aux aînés », a poursuivi Mme Teare. « Leur rôle a été essentiel pour conclure cette entente. »
L’ancienne convention collective était échue depuis la fin de l’année 2022, et les négociations étaient dans une impasse sous le gouvernement Higgs. « Nous sommes heureux de voir un nouvel esprit de collaboration entre la province, les employés, et l’Association des foyers de soins », a affirmé Jason Saint-Onge, vice-président du CSFSNB.
La nouvelle entente contient des augmentations salariales de plus d’un dollar de l’heure pour chaque année de la convention collective, et ce, sans aucune concession sur les conditions de travail ou dans les avantages sociaux
« Cette convention collective contribuera à régler les difficultés de recrutement et de rétention qui plombaient le secteur depuis trop longtemps. Cela se traduira par de meilleurs soins directs aux aînés », a ajouté Mme Teare.
Le Conseil des syndicats des foyers de soins du Nouveau-Brunswick représente des infirmières auxiliaires autorisées, des préposées et préposés aux soins, des cuisiniers, du personnel d’entretien et d’autres travailleuses et travailleurs essentiels en première ligne qui assurent le bon fonctionnement des foyers de soins au quotidien.
1er mai
Aujourd’hui, nous rendons hommage aux luttes et aux victoires des travailleurs et travailleuses, ici au Nouveau-Brunswick et partout dans le monde. Le 1er mai est plus qu’un jour de commémoration – c’est un appel à l’action.
Les membres du SCFP sont la force de nos communautés. Votre travail compte. Votre voix compte. Face à la hausse du coût de la vie, à la stagnation des salaires et au sous-financement des services publics, nous devons rester unis. La solidarité est notre plus grande force. Ensemble, nous luttons pour des salaires équitables, des milieux de travail sûrs et le respect au travail.
En cette Journée internationale des travailleurs, rappelons-nous nos racines dans le mouvement ouvrier et renouvelons notre engagement envers un avenir juste et équitable pour tous les travailleurs – syndiqués ou non.
Le SCFP NB est à vos côtés. Aujourd’hui et tous les jours, nous élevons nos voix pour la dignité, la justice et les droits des travailleurs.
En solidarité,
SCFP Nouveau-Brunswick
Le 28 avril – Jour de deuil des travailleuses et travailleurs
Aujourd’hui, nous soulignons la Journée de deuil pour les travailleuses et travailleurs et rendons hommage à la mémoire de celles et ceux qui ont perdu la vie, subi des blessures ou contracté une maladie en raison de leur travail. Ils ne sont pas de simples statistiques, mais des personnes bien réelles : nos collègues, nos amis, nos proches.
Cette journée est dédiée au souvenir, mais elle nous rappelle également notre responsabilité collective. Nous devons veiller à ce que nul ne soit contraint de souffrir en silence, à ce que toute situation dangereuse soit dénoncée, et à ce qu’aucun employeur ne puisse se soustraire à ses responsabilités en privilégiant le profit au détriment des travailleuses et travailleurs. Nous luttons pour des milieux de travail plus sûrs, non seulement en mémoire de celles et ceux que nous avons perdus, mais aussi pour protéger celles et ceux qui, chaque jour, poursuivent leur travail essentiel au bon fonctionnement du Canada. Car derrière chaque casque de sécurité, chaque paire de bottes à embout d’acier et chaque trousse d’outils, se trouve un être humain qui mérite de rentrer sain et sauf à la maison à la fin de sa journée.
Nous nous souvenons de celles et ceux qui sont tombés. Nous soutenons les survivants. Nous honorons leur contribution à l’édification d’un Canada façonné par la force, le sacrifice et la solidarité.
Nous ne les oublierons jamais.
Iris Lloyd élue présidente du SCFP Nouveau-Brunswick













