Cette journée souligne l’anniversaire du meurtre de 14 jeunes femmes en 1989 à l’École polytechnique de Montréal, tuées parce qu’elles étaient des femmes. La plupart d’entre elles étaient étudiantes en génie. L’une des victimes, Maryse Laganière, était membre du SCFP et travaillait à l’École. On se souvient aussi des femmes autochtones disparues et assassinées, des personnes transgenres et toutes celles dans nos communautés et autour du monde qui ont perdu leur vie à la violence sexiste et les survivantes qui en souffrent encore.
Presque trente ans plus tard, on doit toujours réfléchir au travail qui reste à faire. « Pleurez-les aujourd’hui. Agissez demain. » L’inscription au monument commémoratif du 6 décembre à Riverview est aussi un appel à l’action.
Nous partageons tous une responsabilité d’examiner son propre comportement et à dénoncer l’agression. On doit aussi éliminer les inégalités systémiques bien enracinées qui accentuent la vulnérabilité des femmes à la violence. Les survivants ont notamment besoin d’accès aux emplois stables, aux salaires et revenus décents, aux services de garde à l’enfance et services de santé mentales de qualité.
Un pas a été franchi en 2018, avec l’introduction d’un nouveau congé dans la loi sur les normes d’emploi du Nouveau-Brunswick pour les survivants de violence familiale, de violence entre partenaires intimes ou de violence sexuelle. À compter du 1er septembre de cette année, les travailleurs qui ont été victimes de ce type de violence ou dont l’enfant l’a été, ont droit à cinq jours de congé payé. Le mouvement syndical et les organismes communautaires avaient poussé pour cette nouvelle protection qui reconnaît la violence comme un enjeu en milieu de travail.
Qu’est-ce que vous et votre section locale pouvez faire ?
- Voir les ressources en français pour les hommes et les garçons sur les sites MANifester le changement, http://www.manifestchange.ca/fr et Ça commence avec toi, http://commenceavectoi.ca/ Voir aussi la liste (en anglais) de « petites actions qui ont un grand impact » du mouvement White Ribbon, pour des conseils sur comment être un allié aux femmes et aux filles, https://www.whiteribbon.ca/being-an-ally.html
- Renseignez-vous sur les enjeux et soutenez les organismes qui travaillent pour le changement, entre autres : Le rapport du sondage Résonances, du Conseil des femmes du NB sur les préoccupations des femmes et des minorités de genre, https://resonatenbresonances.ca/ Le projet “Une Témoin silencieuse” du NB, http://www.silentwitness.ca/fr/; Association des femmes autochtones du Canada, https://www.nwac.ca/?lang=fr Femmes et filles autochtones disparues ou assassinées, https://www.nwac.ca/mmiwg/ (en anglais surtout) ; Hébergement Femmes Canada, http://endvaw.ca/fr/ ; Direction de l’Égalité des femmes (Gouvernement du NB), Prévention de la violence et parténariats communautaires, http://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/ministeres/femmes/Prevention_de_la_violence_et_partenariats_communautaires.html
- Négociez la protection pour les victimes de violence familiale, violence sexuelle et entre les partenaires intimes dans votre convention collective, en améliorant ce qu’on trouve dans la loi sur les normes d’emploi. Voir le guide du SCFP https://scfp.ca/la-violence-conjugale-dans-le-milieu-de-travail-un-guide-pour-la-negociation et les ressources disponibles du Congrès du travail du Canada (CTC), http://congresdutravail.ca/enjeux-et-recherche/violence-conjugale-au-travail
Participez à l’une des activités pour marquer cette journée au Nouveau-Brunswick en 2018 :
BATHURST – Marche commémorative et d’action sur l’importance des relations saines, le jeudi 6 décembre, à compter de 12h15. La marche débutera au Centre des jeunes de Bathurst et se dirigera vers le concessionnaire Hatheway Ford avant de retourner au Centre des Jeunes de Bathurst. Les gens sont encouragés à rester après la marche pour des rafraîchissements, à discuter avec les intervenants et à s’informer sur les relations saines et les sujets similaires. Pour de plus amples renseignements, téléphonez au (506) 545-8952 ou courriel : womenoutreach1@gmail.com. Organisée par la Maison de Passage House Inc., Services d’approche pour femmes et familles, le Centre des jeunes de Bathurst & Services à la famille Népisiguit.
FREDERICTON – Évènement de commémoration, le jeudi 6 décembre, de midi à 14h, University of New Brunswick, campus de Fredericton, Auditorium de Head Hall, au 15 Dineen Drive. Organisé par UNB Diversity Within Engineering.
RIVERVIEW – Rassemblement, le jeudi 6 décembre à 18 h 30, Centre Fr. Dan Bohan, 5, promenade Fatima, à côté de l’Hôtel de Ville de Riverview, suivi d’un vigile à la chandelle et le dépôt de roses au monument au parc Caseley. Une collecte spéciale de produits de soins personnels des femmes sera recueillie à la porte. Organisé par le Comité du 6 décembre du Conseil de travail de Moncton et région. Pour de plus amples renseignements, veuillez téléphoner (506) 852-9609.
SAINT ANDREWS – « Café-rencontre » commémoratif, le jeudi 6 décembre, à compter de 18h30 au Collège communautaire du NB, 99 rue Augustus, St. Andrews. Organisé par le Charlotte County Abuse Prevention Network et le NBCC. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le Charlotte County Community Outreach au (506) 469-5544.
SAINT JOHN – Service commémoratif, le jeudi 6 décembre, à compter de 18h, au Musée du NB, théâtre Mary Oland, Market Square. Des conférencières invitées sur les enjeux et perspectives des femmes autochtones, musalmanes, syndiquées et personnes transgenres, ainsi que des représentantes de l’équipe Sexual Assault Response, le mouvement Female Empowerment, et le Centre Coverdale pour femmes. En fin de soirée, il y aura une marche à la chandelle jusqu’au Loyalist Plaza. Pour de plus amples renseignements, contactez Chris Doran à 648-5729 (doran@unb.ca).
SHIPPAGAN – Marche contre la violence, le jeudi 6 décembre, départ à 12 h 45, à l’Université de Moncton, campus de Shippagan. Avant la marche : des kiosques de 10h à 15h; dîner de Nöel de 11h à 13h. Les silhouettes « témoins silencieuses » de la Péninsule acadienne seront présentes. Activité gratuite, sans inscription, ouvertes à toutes et à tous. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Émilie Haché, (506) 395-7632 ou courriel : tablecontrelaviolence@gmail.com Organisée par le Comité permanent de la situation féminine de l’UMCS et la Table de concertation pour contrer la violence familiale et conjugale dans la Péninsule acadienne.
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