Demande de médiation de la section locale 76 du SCFP

Campbellton : Le syndicat représentant les cols bleus de la Ville de Campbellton, la section locale 76 du SCFP, demande au ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail de nommer un médiateur en vue de conclure une convention collective avec son employeur.

« Plutôt que de nous menacer de lock‑out et de sous‑traiter nos emplois, nous croyons que la Ville devrait revenir à la table de négociation pour conclure une convention collective », a déclaré George Parker, président de la section locale 76 du SCFP.

« Nous avons demandé la nomination d’un médiateur vendredi dernier et nous espérons que la Ville reviendra à la table plutôt que d’aller de l’avant avec un lock‑out et de sous‑traiter le déneigement ».

« Durant les négociations, à la mi‑septembre, notre employeur a publié une invitation à soumissionner pour l’enlèvement de la neige. Il y a dix jours, le maire a lancé un ultimatum à notre syndicat : acceptez la dernière offre sans quoi l’enlèvement de la neige sera donné à la sous-traitance pendant non pas une année, mais trois années et il pourrait y avoir lock‑out ».

« Nos membres ont été tout simplement consternés par la déclaration de notre employeur. Cela démontre un manque total de respect envers ses employés. Pour quelle raison la Ville verserait‑elle à un entrepreneur privé des milliers de dollars pour l’enlèvement de la neige cet hiver alors que les employés municipaux l’ont toujours fait? Nous possédons tout l’équipement et le personnel nécessaires. Où sont donc les économies »?

Parker a ajouté : « Il semble que le motif de la Ville soit que le service serait maintenu si nous déclenchions une grève. Nos membres n’ont jamais fait la grève et nous n’avons pas l’intention de la faire. Nous l’avons répété à maintes reprises. La seule fois de notre histoire où nous n’avons pu servir la population de Campbellton, c’est il y a une trentaine années alors que la ville avait décrété un lock-out.».

Les pierres d’achoppement à la table de négociation sont les salaires, les prestations de retraite et la sécurité d’emploi. La section locale 76 du SCFP est sans convention collective depuis décembre 2013.

Réponses des candidats

Le SCFP a demandé aux chefs des partis politiques leur position sur certains sujet comme la libre négociation collective et l’équité salariales.
Vous pouvez lire leur position en téléchargeant le document :  Questions aux candidats

Vous pouvez aussi télécharger la derniere édition de notre bulletin  Le Signal

Le SCFP N.-B. salue la mémoire de William Dwight Mallock

Tous les membres du Syndicat canadien de la fonction publique du Nouveau-Brunswick et du Canada voudraient offrir leurs sympathies à la famille et aux proches de M. William Dwight Mallock de Seal Cove sur l’île de Grand Manan, N.-B., qui est mort accidentellement dans l’exercice de ses fonctions en tant qu’ambulancier paramédical le samedi, 16 août 2014 à l’aéroport de Grand Manan. William D. Mallock était ambulancier paramédical pour Ambulance Nouveau-Brunswick depuis une vingtaine d’années en plus d’être membre de la section locale 4848 du SCFP N.-B.

http://www.ells.ca/obituaries/90707#.U_ExlWmZlM8.gmail

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick reconnaît l’apport important des employés du secteur public

FREDERICTON – Pour la première fois depuis le début des célébrations de la fête du Nouveau-Brunswick, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a reconnu publiquement l’importante contribution des employés du secteur public. Durant les célébrations de la fête du Nouveau-Brunswick à Cocagne, le lundi 4 août, le premier ministre David Alward a souligné le rôle des travailleurs du secteur public.
« Au cours de la dernière décennie, c’est la première fois qu’un chef de gouvernement provincial a fait l’effort de prononcer ces mots publiquement durant les célébrations de la fête du Nouveau-Brunswick, ce qui est remarquable », a affirmé Daniel Légère, président du SCFP N.-B.
Les employés du secteur public du Nouveau-Brunswick de l’éducation, de la santé, des services sociaux, du transport et des municipalités sont partout en tout temps pour fournir de bons services à tous les Néo-Brunswickois et les Néo-Brunswickoises, même lorsqu’il y a désastres naturels ou situations de crise.
Plus d’une centaine de membres du SCFP et leur famille ont participé aux célébrations à Cocagne en plus de distribuer des dépliants et des articles promotionnels, de même que de l’eau publique fraîche.

Les membres du SCFP 1251 applaudissent l’engagement des Libéraux à propos de l’arbitrage exécutoire

FREDERICTON – Lors de la session extraordinaire d’une journée à l’Assemblée législative qui a eu lieu le mardi 29 juillet à Fredericton, le Parti libéral s’est engagé à soumettre le dossier des agents correctionnels à l’arbitrage exécutoire. Le Syndicat canadien de la fonction publique, section locale 1251, qui représente 500 agents correctionnels, travailleurs sociaux et gardiens de prison, se dit satisfait de cet engagement de l’opposition officielle. Le syndicat demande maintenant au gouvernement conservateur d’en faire autant.

« Cela fait maintenant plus de trois ans que nous sommes sans contrat de travail. Nous sommes les moins bien payés au Canada. Par conséquent, nous avons un très grave problème de rétention de personnel. Depuis cinq ans, des centaines d’agents correctionnels ont quitté les prisons provinciales », a affirmé Everett Godfrey, le président de la section locale 1251 du SCFP N.-B.

« Nous avons l’un des ratios les plus élevés en Atlantique, c’est-à-dire un agent pour un nombre pouvant aller jusqu’à 30 prisonniers sans barrière de protection. »

Selon le député libéral Bernard LeBlanc, l’enjeu doit être traité « immédiatement ».

« Après plus d’une année à la table de négociation et quatre cycles de conciliation, le gouvernement provincial n’a pas réussi à négocier un contrat essentiel à la sécurité publique qui doit être transféré à l’arbitrage exécutoire pour des raisons de sécurité publique », a conclu le président.

La section locale 1251 du SCFP demande une convention collective juste

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Everett Godfrey, président de la section 1251 du SCFP.

FREDERICTON : Des centaines de membres du SCFP de partout dans la province se sont rassemblés devant l’Assemblée législative, ce matin, en appui aux agents correctionnels provinciaux, les intervenants en intégration communautaire et les concierges.

Les membres de la section locale 1251 du SCFP sont sans contrat de travail depuis presque trois ans.

« Nous exigeons une convention collective juste pour nos membres », indique Everett Godfrey, président de la section 1251 du SCFP.

« Jusqu’à maintenant, les négociations avec le gouvernement ont été difficiles. La parité salariale demeure la principale pierre d’achoppement. Nous avons un problème de rétention du personnel en raison du fait que les agents correctionnels du Nouveau-Brunswick sont les moins bien payés au Canada. Notre but est d’amener les salaires d’ici au même niveau que ceux de nos homologues des provinces de l’Atlantique », ajoute le président.

« Les droits des travailleurs occasionnels sont un autre enjeu important; en vertu de la convention actuelle, les occasionnels ont des droits que nous voulons protéger dans la prochaine convention collective. Nous voulons que tous les occasionnels soient traités de la même façon. »

« Nous demandons au gouvernement de négocier de bonne foi. Chaque jour, les agents correctionnels travaillent dans un milieu dangereux mettant leur vie en danger pour protéger la société contre des criminels reconnus. Dans les prisons, les incidents violents se produisent régulièrement. Les agents correctionnels veulent un peu de respect de la part de leur employeur », conclut le porte-parole.

Les délégués au congrès du SCFP voteront cette semaine sur une résolution d’urgence qui invitera tous les membres du SCFP à appuyer la section locale 1251 dans ses efforts pour défendre la libre négociation collective et pour résister aux concessions demandées à propos des droits des travailleurs occasionnels.

Nouveau contrat pour les travailleuses et les travailleurs de la Société canadienne du sang

Saint-Jean – Les travailleuses et les travailleurs de la Société canadienne du sang, membres de la section locale 1655 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), ont ratifié une nouvelle convention collective la semaine dernière.

« Avec l’aide d’un médiateur spécial, les travailleuses et les travailleurs ont conclu une convention collective qui répond de manière adéquate à leurs préoccupations en ce qui à trait aux taux de rémunération et à la question des heures du travail », a expliqué Mike Davidson, représentant du SCFP.

« Le mois dernier, les membres de la section locale 1655 avaient rejeté la dernière offre patronale et pris un vote de grève mais ils avaient accepté de retourner à la table dans l’espoir de conclure une entente. »

Les travailleuses et travailleurs ont reçu une augmentation salariale rétroactive de 4 % et la Société canadienne du sang a accepté de compléter d’ici le 31 décembre 2015 une évaluation conjointe des tâches.

La section locale 1655 du SCFP représente environ 40 phlébotomistes, assistantes et assistants de clinique et chauffeurs et chauffeuses.

La nouvelle convention collective prend fin le 31 décembre 2015.

Des travailleuses et travailleurs de la santé manifestent pour un nouvel Accord sur la santé

ROTHESAY : Les membres de la section locale 1252 du SCFP – le Conseil des Syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick (CSHNB) – ont manifesté devant le bureau du ministre de la Santé Ted Flemming, en demandant au gouvernement Alward qu’il continue de faire pression sur son homologue fédéral pour le renouvellement de l’Accord sur la santé.

« Cette semaine, l’Accord sur la santé en vigueur depuis dix ans est venu à échéance. Nous croyons que le fait de ne pas renouveler l’Accord aura des effets dévastateurs sur la prestation des services de santé dans la province », a affirmé la présidente du CSHNB, Norma Robinson.

« Le Nouveau-Brunswick dépend énormément du financement fédéral pour ses services de santé partout dans la province. Le refus du gouvernement fédéral de renouveler l’Accord aura pour conséquence de faire perdre au Nouveau-Brunswick des centaines de millions de dollars au cours des prochaines années. »

« Augmenter les paiements de transfert aux provinces de six pour cent par année au cours des trois prochaines années, selon les intentions d’Ottawa, ne réglera rien, surtout pour une province comme le Nouveau-Brunswick. »

« Déjà, le système des soins de santé au Nouveau-Brunswick est étiré au maximum. Au cours des années, des hôpitaux ont été fermés, des services de santé en milieu rural ont été abolis et le niveau de services a été réduit. Sans le renouvellement de l’Accord sur la santé, nous verrons probablement d’autres fermetures d’hôpitaux et de lits et d’autres réductions de services et de personnel, surtout dans les petites communautés. Avec une population vieillissante, ce scénario est très préoccupant. »

« Le premier ministre Alward affirme que lui et ses homologues provinciaux se sont opposés à la décision du gouvernement fédéral. Nous demandons au Premier ministre Alward et au ministre Ted Flemming de faire du renouvellement de cet Accord sa priorité. Les Néo-Brunswickois ne peuvent se permettre de recevoir moins de services de santé », a conclu la porte-parole.

Journée mondiale de l’eau 2014: vive le robinet et gardons l’eau publique

water-day-web-banner_FRLe 22 mars marque la Journée mondiale de l’eau. C’est l’occasion d’accroître nos efforts pour défendre les réseaux d’aqueduc et d’égout publics. Nous pouvons tous nous impliquer, que ce soit au travail ou dans notre voisinage. Voici quelques idées.

Prônez l’élimination de l’eau embouteillée dans votre section locale, votre milieu de travail ou votre collectivité. Le 19 mars est la Journée sans eau embouteillée. Visitez le site vivelerobinet.ca. Vous y trouverez des suggestions et pourrez également vous engagez à consommer l’eau du robinet.

Travaillez-vous sur un campus? La Coalition pour des collectivités sans eau embouteillée veut savoir si les campus qui ont annoncé l’élimination de l’eau embouteillée sont passés aux actes. Pour savoir si votre campus a fait une telle annonce, consultez la liste de l’Institut Polaris. Aidez-nous aussi à vérifier si votre administration tient parole en répondant à ce court questionnaire.

Les conservateurs de Stephen Harper imposent des conditions d’accès au financement fédéral en matière d’infrastructure pour forcer les municipalités à conclure des partenariats public-privé (PPP) pour leurs projets d’aqueduc et d’égout. Or, il existe une meilleure solution. Prenez connaissance de l’Alternative budgétaire et partagez-la. Ce plan financier permet d’entretenir, de mettre à niveau et d’améliorer les services municipaux d’aqueduc et d’égout sans recourir à la privatisation. L’Alternative budgétaire définit aussi des étapes concrètes afin d’alimenter les communautés autochtones en eau potable.

Ensemble, nous pouvons combattre la privatisation de l’eau. L’eau est un service public et y avoir accès un droit de la personne. Défendons notre eau.

Vote pour la grève chez les travailleurs et les travailleuses de la Société canadienne du sang

Saint-Jean (le 17 mars 2014) – Les travailleurs et les travailleuses de la Société canadienne du sang, membres de la section locale 1655 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), ont rejeté la dernière offre de leur employeur et voté hier pour la grève.

« Les travailleurs et les travailleuses ont rejeté la dernière offre contractuelle parce qu’elle ne répondait pas de manière adéquate à leurs préoccupations en ce qui a trait aux taux de rémunération et à la question des heures du travail », a expliqué Mike Davidson, représentant du SCFP.

« La Société canadienne du sang emploie des travailleurs et des travailleuses d’un bout à l’autre du pays et nous croyons que les membres du personnel du Nouveau-Brunswick ont droit aux mêmes taux de rémunération que leurs collègues des provinces de l’Atlantique et à des heures de travail normales.

L’employeur refuse de négocier la rémunération sur la base du travail que les membres de la section locale 1655 du SCFP accomplissent. Il veut plutôt lier la rémunération des employés aux taux de rémunération du secteur hospitalier.

Le travail des employés de la Société canadienne du sang est différent de n’importe lequel emploi dans un hôpital. Nos membres sillonnent l’ensemble du Nouveau‑Brunswick et sont parfois jusqu’à 72 heures loin de chez eux, à organiser des cliniques du sang et à assurer la sécurité des donateurs et des donatrices et celle des patientes et des patients qui dépendent des dons de sang. Leurs tâches sont essentiellement différentes de quelque autre emploi du secteur hospitalier. Évitons par conséquent de comparer des pommes avec des oranges », a ajouté M. Davidson.

Les travailleurs et les travailleuses seront en droit de déclencher une grève demain. Les représentants de la section locale 1655 du SCFP ont demandé une autre rencontre avec l’employeur. Celui-ci a acquiescé et une rencontre aura lieu la semaine prochaine, le jeudi 27 mars, dans l’espoir de négocier une meilleure entente pour les travailleurs et les travailleuses en cause. Le syndicat a convenu de maintenir ses services en attendant la tenue de cette rencontre.

Les membres de la section locale 1655 du SCFP sont sans convention collective depuis le 1er janvier 2012. La section locale 1655 du SCFP représente environ 40 phlébotomistes, assistantes et assistants de clinique et chauffeurs et chauffeuses.