Pas de piquetage au Château Bathust

BATHURST: Cette décision est clairement inadmissible et contrevient à la charte canadienne des droits et libertés, ajoute Légère. Les citoyennes et citoyens du Canada ont un droit garanti de liberté d’expression, de liberté d’association et de réunion pacifique.

Une décision récente de la cour interdisant le piquetage au Château Bathurst est un pas en arrière, souligne Daniel Légère, président du Syndicat canadien de la fonction publique du Nouveau-Brunswick.

« Cette décision est clairement inadmissible et contrevient à la charte canadienne des droits et libertés, ajoute Légère. Les citoyennes et citoyens du Canada ont un droit garanti de liberté d’expression, de liberté d’association et de réunion pacifique. Toute tentative d’éliminer ces droits contrevient directement à la charte des droits et libertés. »

« Chacune et chacun au Canada ont le droit fondamental de manifester paisiblement et d’exprimer leur point de vue, et les employés ayant le droit légal de grève contre leur employeur ne font pas exception. Ce fait a été reconnu bien avant que la Charte garantisse ces droits. Légère ajoute que cette décision va tout simplement assombrir les relations dans un litige qui dure déjà depuis trop longtemps. »

« Nous appuyons l’union des travailleurs et travailleuses unis de l’ alimentation et du commerce et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick qui veulent que cette décision soit annulée, dit Légère. Il y a un déséquilibre réel si la direction antisyndicale du Château Bathurst peut continuer d’exploiter l’entreprise comme d’habitude, mais que les employées et employés en grève ne peuvent pas se rassembler pour exprimer paisiblement leur point de vue sur une ligne de piquetage. »

« Nous demandons aux citoyennes et aux citoyens, aux visiteuses et aux visiteurs, qui ont l’esprit d’équité, de boycotter le Château Bathurst. Cette action permettrait d’accélérer une résolution à ce conflit qui s’ éternise, » de conclure Légère.

La Fermeture du Château Bathurst est néfaste pour les travailleurs et la ville, confirme le Syndicat

BATHURST: La décision du propriétaire du Château Bathurst de fermer les portes et barricader le plus grand hôtel et centre de congrès du Nord du Nouveau-Brunswick est triste pour les travailleuses et travailleurs et est un coup dur pour la population de Bathurst, confirme le syndicat représentant les travailleuses et travailleurs en grève.

Trente-quatre membres des Travailleurs Unis de l’Alimentation et du Commerce, Section Locale 1288P ont tenté, à plusieurs reprises, de négocier pendant la grève de 28 mois. Cette grève a débuté lorsque l’employeur, Rijpke Beukema, a tenté de baisser les salaires, enrayer la séniorité et redistribuer les pourboires.

« Le démantèlement de l’hôtel ne fait aucuns sens et semble même être un geste vindicatif. » confirme le représentant des TUAC Canada, Terry Carter. Ceci est une suite des tactiques de M. Beukema tout au long de la grève. M. Beukema et sa compagnie furent coupables, lors de trois différentes audiences, de violer la Loi sur les Relations Industrielles, pour des gestes d’intimidation et des gestes de violence envers les grévistes, en plus d’avoir été trouvé coupable de négociation de mauvaise foi. M. Beukema et sa compagnie sont également coupable d’outrage de la Cour par la Cour du Banc de la Reine pour leur refus de se soumettre aux décisions de la Commission du Travail et de l’emploi. Trois individus, incluant M. Beukema, font actuellement face à des accusations criminelles pour assaut contre les grévistes.

Malgré tout, le syndicat et ses membres ont maintenu tous les efforts afin de négocier une convention collective qui soit raisonnable et juste. « Tout au long du conflit, nous avons toujours voulu négocier. Dès le début de la grève, nous avons maintenu tous les efforst possible afin d’obtenir des négociations de bonne foi » De dire Terry Carter

Avant que l’employeur se retire de la table pendant les récentes négociations, le syndicat a fait plusieurs offres sur les salaires et nous avons confirmé que nous accepterons une entente de cinq ans. Le 4 septembre dernier, le syndicat a proposé la médiation obligatoire, ce que l’employeur refuse. Encore une fois, ceci est une suite des tactiques de M. Beukema. Le Syndicat est pleinement engagé à résoudre le conflit par la médiation avec Andrew Currie (ce que l’employeur refuse de poursuivre), avec l’assistance de la Commission du Travail et de l’emploi, par l’entremise de la gestion de cas (ce que l’employeur refuse de tenter), auprès de la Commission du Travail et de l’emploi même (Que l’employeur a confirmé qu’il ne se présentera plus) et par l’entremise d’un commissaire d’enquête industriel nommé  par le Ministre du Travail. (l’employeur s’est retiré de la table).

« Nous parlons de la vie de vrai gens. Des personnes qui ont vécu et qui ont travaillé toute leur vie dans cette communauté, et dont certaines ont travaillé à cet hôtel pendant plus de 25 ans. Ces gens sont dévoués à la région de Bathurst et sont dévoués au Château Bathurst. La même chose ne peut être dit de M. Beukema. »

« Je crois que M. Rijpke Beukema n’a jamais eu l’intérêt de Bathurst à cur lorsqu’il a fait l’acquisition du centre des congrès. Son but était de faire un profit sur le dos de la population de Bathurst et les travailleuses et travailleurs qui ont fait de ce centre de congrès la fierté de la communauté. Notre but fut de protéger les emplois tout en étant traité avec respect et dignité pour notre travail. »

M. Carter a confirmé que maintenant que l’hôtel est fermé, la ligne de piquetage n’a plus son besoin. Le Syndicat va diriger ces ressources à d’autres services afin d’aider ses membres à trouver de l’emploi et de la formation. Toutefois, le syndicat n’est pas certain de l’avenir de la propriété.

« M. Beukema fait des pieds et des mains afin d’assurer que la propriété n’est pas la proie de vandalisme. Ceci porte à croire qu’il a l’intention de réouvrire à une date ultérieure ou de vendre. » confirme M. Carter. « Si M. Beukema réouvre l’hôtel, nos membres sont prêts à poursuivre la ligne de piquetage tant et aussi longtemps qu’une convention collective n’est pas négociée. S’il trouve un acheteur, nous sommes confient que nous pourrons s’asseoir avec le nouveau propriétaire et négocier une convention collective et de mettre les ressources du syndicat au service de l’établissement afin que la fierté revienne aux citoyens et citoyennes de Bathurst. »

ÉDUCATION POSTSECONDAIRE: LE GOUVERNEMENT DOIT CONSULTER TOUS LES INTERVENANTS

FREDERICTON : Le Syndicat canadien de la fonction publique Nouveau-Brunswick (SCFP NB) demande au gouvernement de consulter véritablement tous les intervenants avant de prendre une décision au sujet du rapport de la Commission sur l’éducation postsecondaire.

Le SCFP NB est inquiet des répercussions sur ses membres si les recommandations de la commission sont mises en application.

« Nous représentons les travailleuses et les travailleurs des collèges communautaires et des universités, explique Daniel Légère, président du SCFP NB. Tout changement dans la structure du système d’éducation postsecondaire de la province aura des répercussions sur ces travailleuses et travailleurs. »

« Le syndicat reconnaît l’importance d’une population active bien formée et bien éduquée et le besoin d’offrir des programmes adaptés aux exigences de l’industrie. »

« Les recommandations doivent être examinées soigneusement pour évaluer leur répercussion sur nos communautés et la population active. Nous ne croyons pas que des communautés comme Saint-Jean, Shippagan ou Edmundston doivent être privées de leur campus universitaire ou leur collège communautaire. Chaque établissement joue un rôle vital et ils ont des buts et objectifs différents

Les consultations du gouvernement doivent se faire avec tous les intervenants y compris les syndicats », de conclure Légère

Le SCFP de retour en cour pour les droits des occasionnels

FREDERICTON:  Le plus grand syndicat au Canada sera de nouveau en cour demain en vue d’obtenir le droit pour des milliers de travailleuses et travailleurs occasionnels du Nouveau-Brunswick de se joindre à un syndicat.

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a entrepris une procédure judiciaire en septembre 2005 afin d’obtenir des droits pour les occasionnels.

L’été dernier, la procédure a été reportée parce que la juge présidant le tribunal voulait attendre la décision de la Cour suprême du Canada sur une question impliquant le HEU (Hospital Employees Union, un syndicat affilié au SCFP) en Colombie-Britannique et le gouvernement de cette province.

« Cette décision est maintenant connue et elle stipule que la Charte canadienne des droits et libertés protège les droits de négociation des travailleuses et travailleurs de ce pays », explique Paul Moist, président national du SCFP.

« Cette décision est très importante pour notre cause. Nous avons toujours soutenu, qu’en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés, les travailleuses et travailleurs occasionnels avaient le droit de faire partie d’un syndicat. La juge entendra maintenant comment cette décision s’applique aux occasionnels du Nouveau-Brunswick. Nous avons espoir que la cour prendra la bonne décision et reconnaîtra aux occasionnels le droit à la négociation au Nouveau-Brunswick », ajoute Moist.

« Lors des dernières élections provinciales, le chef du parti Libéral s’est dit prêt à réviser la politique de période d’emploi occasionnel. Il a indiqué qu’il est inacceptable que des gens travaillent au gouvernement comme occasionnels durant 2, 10 ou 20 ans sans pouvoir devenir des employés», souligne Daniel Légère, président du SCFP NB.

« Depuis, nous avons rencontré les représentants du gouvernement, mais nous attendons toujours des changements sur cette question », de conclure Légère.

Le Syndicat du Nouveau-Brunswick (SNB) et la Fraternité internationale des ouvriers en électricité (FIOE), Section locale 37, font aussi partie de la procédure.

Un retour aux négociations pour la Section locale 1251

FREDERICTON – Après deux semaines de grève, la Section locale 1251 retourne à la table de négociation jeudi matin (le 24 janvier). La Section locale 1251 a accepté l’invitation du ministre des Ressources humaines, Wally Stiles, à retourner à la table. La Section locale 1251 représente les agents des services correctionnels, les concierges des collèges communautaires et les intervenants en intégration communautaire. Le syndicat comprend plus de 500 membres.

La pierre d’achoppement demeure les salaires pour tous nos membres. Les concierges des Collèges communautaires sont payés 1,12 $ de l’heure de moins que les concierges qui accomplissent les mêmes tâches dans les écoles. Les agents des services correctionnels de nos prisons provinciales reçoivent le salaire le bas du pays. Nous demandons un salaire équitable pour nos intervenants en intégration communautaire afin qu’ils soient au même niveau que leurs homologues provinciaux dans une spécialisation comparable. La convention collective de la Section locale 1251 est expirée depuis juin 2007.

La Section locale 1251 du SCFP est forcée de faire la grève

FREDERICTON – Les membres de la Section locale 1251 du Syndicat canadien de la fonction publique déclencheront la grève dès demain, le 10 janvier 2007.

En décembre dernier, les membres de la Section locale 1251 ont voté à 90 pour cent en faveur de la grève. La Section locale représente plus de 500 agents des services correctionnels, concierges d’Habitation N.-B. et des collèges communautaires, intervenants en intégration communautaire, aides de laboratoire et travailleurs du service alimentaire.

« Suite au vote de grève, nous avons laissé la porte ouverte pour que le gouvernement revienne à la table afin d’éviter une grève. Malheureusement, le gouvernement n’a pas répondu à notre invitation », a expliqué Louis Arseneau, Président de la Section locale 1251 du SCFP.

« À cause de l’inaction du gouvernement, les membres de la Section locale 1251 du SCFP seront en grève à partir de 16 heures demain après-midi », a déclaré Arseneau.

« Donc, jeudi après-midi, il n’y aura plus de service de conciergerie dans les collèges communautaires de la province. De plus, les intervenants en intégration communautaire limiteront leurs services. Dans les prisons provinciales, le personnel sera réduit à 80 pour cent. »

« La pierre d’achoppement demeure les salaires pour tous nos membres. Les concierges des Collèges communautaires sont payés 1,12 $ de l’heure de moins que les concierges qui accomplissent les mêmes tâches dans les écoles. Les agents des services correctionnels de nos prisons provinciales reçoivent le salaire le bas du pays. Nous demandons pour un salaire équitable pour nos intervenants en intégration communautaire afin qu’ils soient au même niveau que leurs homologues provinciaux dans une spécialisation comparable. »

La convention collective de la Section locale 1251 du SCFP est échue depuis juin 2007.

Le gouvernement Alward poursuit son attaque des régions rurales

Fredericton (3 novembre 2011):  Les dernières compressions au programme d’entretien en hiver du ministère des Transports affectera la sécurité des Néo-Brunswickoises et Néo-Brunswickois, surtout ceux qui demeurent dans les régions rurales.

« Il s’agit d’un recul inacceptable pour le programme d’entretien hivernal. Le gouvernement ne peut plus continuer de prétendre que des réductions de quatre millions de dollars ne toucheront pas la qualité des services », a déclaré Gordon Black, directeur régional du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) du Nouveau-Brunswick.

« Ces compressions signifient que des routes ne seront pas déblayées aussi souvent qu’avant. Le ministère mettra moins de chasse-neige sur les routes pendant les tempêtes et les conducteurs de chasse-neige devront attendre plus longtemps avant de commencer leur travail. Le gouvernement réduit également l’utilisation du sel de voirie sur les routes », a ajouté M. Black.

« Le gouvernement joue avec la vie des Néo-Brunswickoises et Néo-Brunswickois, et ce, de plusieurs façons. En effet, de nombreux travailleurs perdront leur emploi à cause des dernières compressions budgétaires, ce qui ajoutera aux difficultés. »

« Nous sommes très préoccupés par la sécurité sur nos routes. Les heures d’ouverture de nombreux centres de santé communautaires ont été réduites, ce qui obligera les gens à parcourir de plus longues distances pour obtenir des services, tout comme les ambulances. »

« De plus, 178 routes rurales où il n’y a qu’une ou deux maisons ne seront tout simplement plus déblayées. Voilà un autre exemple de l’attitude du gouvernement envers les régions rurales du Nouveau-Brunswick. Petit à petit, ce gouvernement abandonne les collectivités rurales. »

« Le gouvernement prétend que les services sont dispensés de façon juste et équitable partout dans la province. »

« Les dernières coupes sont le résultat de la réforme fiscale régressive en vigueur dans la province. Nous devons revenir à un système d’impôt progressif où chacun paie sa juste part d’impôt afin de réellement fournir des services publics de façon juste et équitable dans cette province. »

Le ministre des Finances veut maintenant ajouter un fardeau supplémentaire sur les Néo-Brunswickoises et Néo-Brunswickois à faible revenu en ramenant les autoroutes à péage. Le ministre des Finances Blain Higgs qualifie la situation déficitaire « d’inacceptable et d’intolérable ».

« Nous croyons fermement que ce qui est « inacceptable et intolérable », c’est justement le refus du gouvernement d’augmenter les impôts des grandes entreprises et des gens qui gagnent des revenus élevés au Nouveau-Brunswick », a conclu M. Black

Le Nouveau-Brunswick annonce de nouveaux PPP

FREDERICTON: Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a l’intention de conclure des PPP pour la construction d’un hôpital, de même que des écoles et des palais de justice, malgré la mauvaise expérience qu’a eue la province avec cette forme de contrat

Au début du mois, le ministre de l’Éducation annonçait la construction de deux nouvelles écoles en PPP. Le gouvernement a aussi confirmé qu’il aura recours à des PPP pour construire les nouveaux palais de justice de Saint-Jean et de Moncton, ainsi qu’un hôpital psychiatrique à Campbellton.

Les libéraux veulent réaliser leurs projets d’écoles privatisées, même si l’histoire récente de la province montre clairement les dangers des PPP. En effet, en 1998, le vérificateur général de la province a conclu que l’école Evergreen avait coûté 900 000 $ de plus que prévu parce qu’elle avait été construite en PPP.

Avec un financement privé, l’école de Moncton a coûté presque 400 000 $ de plus que si ce financement avait été public. Et la province devra verser, en plus, 421 000 $ pendant la durée de l’entente de 25 ans pour louer un terrain qu’elle avait vendu 275 000 $ à la société Greenarm.

L’écart entre les économies de 184 000 $ que pensait réaliser le gouvernement grâce au PPP et la réalité des 900 000 $ de coûts supplémentaires qui ont résulté a incité le vérificateur à conclure que le gouvernement avait surestimé (sous-estimé?) certains coûts pour rendre le PPP plus attirant.

En 1999, le vérificateur a critiqué un autre PPP très médiatisé en soulignant que la privatisation du tronçon Fredericton-Moncton de la Transcanadienne ne servait qu’à garder les dettes hors des livres publics. « Tout le projet reposait sur cet objectif », avait déclaré le vérificateur de l’époque, Daryl Wilson. Les contribuables du Nouveau-Brunswick en paient encore le prix.

Le Nouveau-Brunswick n’est pas la seule province où l’expérience a montré qu’il est de loin préférable de garder publics le financement, la propriété et l’entretien des écoles. En Nouvelle-Écosse, les écoles en PPP ont causé de gros maux de tête et ont fini par être annulées.

À la fin des années 90, le gouvernement libéral de la Nouvelle-Écosse avait signé une entente visant la construction de 55 écoles à propriété privée que le secteur public aurait louées en vertu de contrats qui duraient des décennies.

En 2000, le nouveau gouvernement conservateur avait mis fin à l’expérience des PPP après avoir constaté que les coûts avaient grimpé de 32 millions de dollars – une somme qui aurait permis de construire trois écoles. Non seulement les écoles coûtaient-elles plus cher, mais c’était aussi le secteur public qui devait assumer la majeure partie du risque. Les collectivités ont payé le prix, car les entreprises qui construisaient les écoles le faisaient en fonction de leur bilan et non en fonction des besoins des enfants.

Bien qu’aucune nouvelle école n’ait été construite en PPP en Nouvelle-Écosse, les conséquences des échecs précédents se font toujours sentir. Les contrats complexes ont donné lieu à plusieurs différends qui ont dû être tranchés en arbitrage, ce qui a encore augmenté le coût des ententes.

Les preuves s’accumulent aussi au sujet des problèmes créés par la privatisation des hôpitaux. En Ontario, les hôpitaux en PPP dépassent le milliard de dollars en coûts et les ententes se concluent dans le plus grand secret. L’opposition publique aux hôpitaux en PPP a incité le gouvernement à restreindre l’ampleur de ses projets de privatisation il y a un an, et deux nouveaux établissements, dont un centre de santé mentale, sont aux prises avec des problèmes. Les coalitions communautaires continuent leur lutte contre le financement privé de nouveaux hôpitaux dans la province.

Enfin, une lutte se prépare au Nouveau-Brunswick dans le dossier de l’eau. Le conseil municipal de Saint-Jean songe à privatiser la mise à niveau de son système de traitement de l’eau potable en concluant un PPP, sous prétexte que la Ville ne peut pas en assumer le coût. Les travailleurs municipaux, membres du SCFP, se sont joints à des groupes communautaires pour garder l’eau de la ville publique