Ce samedi, la convention collective couvrant près de 4400 travailleurs syndiqués des foyers de soins du Nouveau-Brunswick expirera bientôt. L’entente entre le Conseil des syndicats des foyers de soins du Nouveau-Brunswick (CSFSNB) et leur employeur, l’Association des foyers de soins du Nouveau-Brunswick, est en vigueur du 16 octobre 2016 au 15 octobre 2022.
Une résidente et une membre du SCFP – Photo prise a Woodstock, N.-B. 2022
« Nous avons hâte de voir que les employeurs, représentés par l’Association des foyers de soins du N.-B., et le gouvernement du Nouveau-Brunswick, qui finance les foyers de soins sans but lucratif, soient prêts à négocier comme des partenaires constructifs », a déclaré Sharon Teare, présidente du CSFSNB.
Les négociations n’ont pas encore commencé. Sharon Teare espère que les dernières années et la crise des soins de santé ont ouvert les yeux du gouvernement sur le besoin urgent d’améliorer le recrutement et la rétention du personnel, les conditions de travail et les soins aux personnes âgées.
Lors de la dernière mise à jour financière trimestrielle, le GNB a fait état d’un excédent de fin d’année de 777,3 millions de dollars pour l’exercice se terminant le 31 mars 2022. « Il n’y a aucune raison rationnelle de voir le gouvernement refuser ou retarder une négociation équitable avec les travailleurs », a déclaré Teare.
Au cours des deux années précédentes, le personnel des foyers de soins a accompli ses tâches dans des lieux de travail de haut risque ; pourtant aucun de ces travailleuses et travailleurs n’a reçu de prime, comme le « prime COVID » par exemple, ou de l’aide au recrutement d’aucune sorte de la part du gouvernement provincial.
« Même avant de tenir compte de l’inflation, il y a beaucoup de rattrapage à faire en termes de salaires, de conditions de travail et de pensions. Je crois bien que nous serons en mesure d’élaborer un nouveau contrat au cours du prochain mois, voire des prochaines semaines. J’espère que le gouvernement partage notre engagement à améliorer les soins aux personnes âgées », a conclu M. Teare.