Discours du Trône : les travailleurs semblent être oubliés

Fredericton –  Mardi, le gouvernement conservateur a prononcé son Discours du Trône.  Le SCFP NB est déçu que les préoccupations des employés de première ligne n’aient pas été adressées.

« Plutôt que les travailleurs ordinaires, ce sont les agences de notation de crédit, les intérêts des entreprises et la réduction de notre assiette fiscale, qui furent priorisés dans ce discours », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.

Les augmentations prévues du taux de cotisation de Travail sécuritaire NB sont maintenant compromises, en dépit du fait que les employeurs ont bénéficié d’un niveau de cotisation artificiellement bas depuis près de trente ans.

Les augmentations de salaire des travailleurs du secteur public n’ont pas été mentionnées, ni un meilleur salaire minimum pour tous.

« Cela me déçoit. Ce gouvernement doit regarder en face les problèmes causés par une décennie de stagnation salariale », a noté Légère.

« La plupart des députés du PC sont convaincus que seuls les chefs d’entreprise peuvent faire sortir le Nouveau-Brunswick de sa situation économique actuelle, mais ils abordent le problème à l’envers. Ils oublient que ce sont les ouvriers, et non les patrons, qui font rouler nos usines, nos écoles, nos ambulances, nos centres d’appels, etc. Lorsque l’on s’occupe d’abord des gens en premier, les communautés et les entreprises peuvent alors vraiment prospérer », a ajouté Légère.

Malgré cette critique, le SCFP NB a également noté certains éléments positifs du discours.

« Je suis heureux de constater qu’ils envisagent d’examiner les salaires et les conditions de travail des travailleurs de soins à domicile, d’améliorer le budget de la Vérificatrice générale et de réviser pour le mieux la stratégie d’immigration», a conclu Légère.

 

Des négociations difficiles anticipées avec le nouveau gouvernement au NB.

Du haut des bancs des visiteurs à l’Assemblée législative, plus d’une centaine de citoyens et de militants syndicaux ont été témoins de l’échec du vote de confiance des libéraux de Brian Gallant vendredi dernier.

Soutenus par les 3 députés du parti de l’Alliance des gens, les conservateurs tenteront de tenir le pouvoir pendant quatre ans comme gouvernement de coalition minoritaire.

Immédiatement après la conclusion du vote de confiance, les équipes de négociation du SCFP se sont réunies pour élaborer des stratégies et préparer leurs négociations coordonnées.

« Les conservateurs ont refusé de nous rencontrer et détiendront maintenant le pouvoir », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB. « Ils et le PANB devraient écouter et écouter les travailleurs maintenant, au lieu d’attendre jusqu’à ce qu’on doive monter des piquets de grève », a-il ajouté.

« Malgré ce que certains négociateurs du gouvernement espèrent, cela ne changera pas notre détermination, car nous suivons notre plan pour accroître le pouvoir d’achat de nos membres », a déclaré Légère.

Ce printemps, près de 75% des 30 000 membres du SCFP NB seront simultanément à la table de négociation.

« Les sections locales du SCFP s’alignent pour négocier au même moment. Nous serons prêts pour une grève si le gouvernement refuse de parler sérieusement de salaires équitables », a conclu Légère.

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L’avantage SCFP

  • Sécurité d’emploi. Protection contre les congédiements injustes et les abus potentiels des patrons.
  • Meilleurs salaires. Augmentations salariales négociées collectivement.
  • Horaires équitables.
  • Vacances, pension, assurance et autres bénéfices.
  • Réseautage et soutien au sein du mouvement syndical
  • Expérience. Le SCFP représente déjà des employés dans la vente de substances réglementées. Les travailleurs d’Alcool NB sont membres du SCFP.
  • Force syndicale. Avec plus de 650 000 membres à l’échelle nationale, le SCFP est le plus important syndicat au Canada et au NB. Cela signifie des ressources et du personnel pour représenter et aider les membres.

Visitez notre page web: https://www.cupecannabis.ca/fr/accueil/ et contactez un organisateur syndical!

Denis Brun
dbrun@cupe.ca
506-869-0819

Pas de surprises dans ce discours du Trône

Fredericton –  Le discours du Trône a été prononcé aujourd’hui, ouvrant la 59e session de l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick. Le SCFP NB réagit de manière mitigée au discours résolument centriste des libéraux de Brian Gallant.

« Je suis heureux de constater la volonté de maintenir le comité de travail gouvernemental-syndical », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.

Mis sur pied il y a un an, le comité a nourri des discussions qui a mené à la législation sur l’arbitrage d’une première convention collective, des lois visant à prévenir la violence sur les lieux de travail et une loi pour lutter contre la violence domestique.

« Le comité a décidé de créer un groupe de travail chargé d’examiner la privatisation en santé. Ce groupe de travail a sagement recommandé de ne pas procéder avec la privatisation de la gestion des services alimentaires, du portage des patients et des services environnementaux dans nos hôpitaux. Ça, c’était crucial », a noté Légère.

Le SCFP NB appuie l’idée d’augmenter le budget global de la vérificatrice générale et de mettre en œuvre ses recommandations pour des dépenses publiques plus efficaces.

« Les vérificateurs généraux reconnaissent l’importance de la transparence et de la responsabilité. Comme dans les autres provinces, ils constituent une tierce partie indépendante qui surveille les deniers publics et nous protège contre les projets de privatisation tels que les P3 », a déclaré Légère.

Le SCFP NB est toutefois déçu de voir comment les libéraux ont modifié leur engagement en matière d’augmentation du salaire minimum. Ils ont laissé une marge d’incertitude sur l’atteinte d’un salaire équitable à 15 $ l’heure. Ils ont également annoncé davantage de mesures pour réduire les impôts des entreprises.

« Le meilleur moyen de stimuler la croissance consiste à augmenter notre pouvoir d’achat collectif, ce qui signifie de meilleurs salaires dans les secteurs public et privé. Le discours ne mentionnait pas le pouvoir d’achat du secteur public. C’est malheureux qu’ils continuent de se soustraire aux problèmes créés par une décennie de stagnation des salaires », a déclaré Légère.

Message du SCFP aux nouveaux députés: les salaires des travailleurs doivent augmenter

Fredericton – Jeudi, le SCFP NB a tenu une conférence de presse pour discuter des salaires dans le secteur public et de la nécessité d’un gouvernement progressiste et stable pour s’attaquer à ce problème.

« Après 8 mois de consultations, de formations, de rencontres avec des milliers de membres lors de la tournée provinciale et de mobilisation, notre campagne Négocions vers l’avant bat son plein », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.

« Les députés ne peuvent plus ignorer les problèmes créés par une décennie de stagnation des salaires », a déclaré Légère.

Des milliers de membres du SCFP sont frustrés par la lenteur des négociations avec le gouvernement provincial, notamment les sections locales 1251, 1190, 1418, 1840, 2745, 946 à Travail sécuritaire NB et les travailleurs de foyers de soins. « Cette stagnation gaspille inutilement des ressources pour les deux côtés », a déclaré Sandy Harding, directrice régionale des Maritimes pour le SCFP.

« Nous avons contacté les cinq partis politiques pour discuter de cette question, ils ont tous répondu, à l’exception de l’Alliance et du Parti Progressiste Conservateur », a déclaré Harding. « Cela démontre un manque de respect pour les femmes et les hommes qui desservent nos communautés. Peu importe le parti politique qui émergera, j’espère que les députés reconnaîtront et régleront ce problème », a-t-elle ajouté.

La volonté des travailleurs d’obtenir des salaires plus élevés est solide. Depuis avril 2018,  les sections locales coordonnent leurs négociations.  «Si le gouvernement ne parvient pas à trouver un accord équitable rapidement, les travailleurs se feront entendre », a déclaré Légère.

Les dépenses des consommateurs représentent près de 70 % de notre économie, mais trop de travailleurs s’endettent pour compenser le pouvoir d’achat stagnant ou en baisse. « Cela n’est pas suffisant pour revigorer notre économie et ce n’est pas viable à long terme. La croissance est nécessaire dans cette province et le pouvoir d’achat des travailleurs est un élément-clé de l’équation », a conclu Légère.

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Le SCFP NB représente près de 30 000  membres répartis dans plus de 200 sections locales. Les principaux secteurs du Syndicat comprennent les soins de santé, l’éducation, les foyers de soins, les municipalités et les transports. Retrouvez-nous en ligne à l’adresse www.nb.cupe.ca ou suivez-nous sur Facebook.com/cupeNBscfp/

 

Travail Sécuritaire NB : Réaction du SCFP sur les recommandations du groupe de travail

Fredericton – Ce lundi, le SCFP Nouveau-Brunswick a tenu une conférence de presse pour contester les recommandations formulées par le groupe de travail chargé d’évaluer Travail sécuritaire NB.

« Comme l’a dit l’Ombudsman du N.-B., le groupe de travail a formulé plusieurs recommandations simplistes et a maintenu une position résolument en faveur des employeurs, et non les travailleurs, en proposant de modifier le système d’aide aux travailleurs blessés », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.

Bien que le syndicat ne s’oppose pas à chacune des 28 recommandations contenues dans le rapport, le SCFP a des préoccupations majeures avec certaines recommandations, qui risquent de :

  • Réduire les pouvoirs du Tribunal d’appel des accidents du travail ;
  • Accorder peu de ressources pour les services relatifs aux travailleurs blessés afin de justifier la privatisation ;
  • Maintenir de faibles mécanismes de participation/consultation des travailleurs et des blessés aux futurs changements à apporter à la Loi sur la Santé et la sécurité au travail ; et
  • Maintenir le manque de transparence dans la nomination des représentants des travailleurs au sein du groupe de travail.

Le SCFP craint aussi une privatisation éventuelle du centre de réadaptation de Travail sécuritaire NB à Grand Bay. « Il est gênant de constater que le groupe de travail a recommandé des examens annuels des options de prestation de services et des résultats dans le but de « trouver des gains d’efficacité ». C’est souvent du langage code qui signifie privatisation. Cela met en péril l’avenir du centre », a déclaré Légère.

Le SCFP affirme aussi que les initiatives de retour au travail doivent donner la priorité aux travailleurs blessés. « Je crains que les recommandations poussent Travail sécuritaire NB à mettre l’accent sur le retour « anticipé » plutôt que sur le retour au travail « sécuritaire », a ajouté Patrick Roy, conseiller syndical en santé-sécurité du SCFP.

 

Négocions vers l’avant : Lettre ouverte aux membres du SCFP NB

Chers membres du SCFP du Nouveau-Brunswick,

 

Sandy et moi voulons prendre un moment pour vous envoyer, à vous et à votre famille, un remerciement sincère pour votre participation au mouvement « Négocions vers l’avant ».

Dimanche dernier, le 23 septembre, nous avons terminé notre tournée provinciale de rencontres générales avec les membres. Nous avons visité 13 communautés et villes, donné 24 présentations en moins de 3 semaines.

Des milliers de membres ont assisté aux rencontres et en sont ressortis énergisés, engagés et convaincus que notre solidarité nous conduira vers des gains réels. Cela n’aurait pas été possible sans tous les bénévoles, les membres des comités d’action régionaux, le personnel et tous ceux qui ont participé aux réunions.

Bien que nous soyons certainement fatigués, Sandy et moi sommes profondément revigorés par cette tournée. Les membres nous ont accueillis à bras ouverts dans leurs communautés et nous ont rappelé à quel point notre province est belle. Nous avons eu l’occasion de voir en personne le travail acharné et le dévouement des travailleurs du SCFP dans chaque coin de la province. Par leur service et leur dévouement, les membres tiennent réellement nos communautés ensemble et c’est la raison pour laquelle nous continuons de lutter.

Nous apprécions tous les commentaires que nous avons reçus de votre part pendant la tournée. Toutes les critiques constructives nous font grandir comme syndicat et font avancer notre mouvement.

L’énergie que nous avons vue lors de nos rencontres est sans précédent. Le SCFP NB n’avait pas vu cela depuis des décennies. Nous ne devons pas nous arrêter maintenant, et nous devons canaliser cette énergie pour garantir le succès de nos démarches futures.

Dans les semaines à suivre, vos leaders et le personnel planifieront la prochaine phase du mouvement « Négocions vers l’avant ».

Nous continuerons de vous garder informé tout au long du processus. Toutes les mises à jour seront affichées sur notre site Web du SCFP NB et seront envoyées à tous les dirigeants locaux pour distribution. Nous apprécions votre solidarité et votre soutien. Il est essentiel que nos comités de négociation et nos membres maintiennent leur détermination et leur dynamisme afin d’entamer les tâches à venir.

Continuez à afficher fièrement vos affiches jaunes, vos aimants et épinglettes. Appuyons les actions positives de nos collègues sur les réseaux sociaux. Le mouvement ne fait que commencer.

 

En toute solidarité,

 

Daniel Légère, président du SCFP NB

Sandy Harding, directrice régionale des Maritimes du SCFP

 

 

 

La privatisation d’Alcool Nouveau-Brunswick est une mauvaise idée

Le SCFP 963, le syndicat représentant les travailleurs d’Alcool NB, s’oppose à la modification éventuelle de la Loi sur la réglementation des alcools pour permettre aux dépanneurs de vendre de la bière, du vin et de l’alcool. Cette modification est devenue une promesse électorale des libéraux ce week-end.

« Avec la croissance actuelle de la vente privée via les magasins de franchise, cela affaiblit encore plus notre service, surtout dans les zones urbaines. Il s’agit d’une privatisation partielle qui mènera à la fermeture de magasins publics d’Alcool NB », a déclaré Jamie Agnew, président de la section locale 963 du SCFP.

« Cela transformera les emplois bien rémunérés, avec des travailleurs qui paient des impôts, en travail au salaire minimum précaire », a déclaré Agnew.

« Ça nuit à nos communautés, ça privatise les profits et socialise les risques », a ajouté Daniel Légère, président du SCFP NB.

Il est faux de croire que privatisation réduit le prix pour les consommateurs. Le SCFP note que la privatisation partielle de la Société des Alcools du Québec (SAQ) n’a pas non plus entraîné la baisse des prix de l’alcool. [1]  La concurrence des différents détaillants n’a pas eu pour effet de les encourager à réduire leur marge bénéficiaire.

« Le transfert de la vente d’alcool au secteur privé réduira les revenus de la province et réduira le nombre d’emplois bien rémunérés, ce qui ne contribue pas à la croissance de notre économie », a déclaré M. Légère.

Actuellement, Alcool NB génère plus de 169 millions de dollars pour les caisses publiques.


[1] Consultez notamment la recherche de 2015 de l’IRIS: https://iris-recherche.qc.ca/publications/saq#

 

Élection provinciale: positions des partis politiques du N.-B. sur les enjeux du SCFP N.-B.

Nous avons envoyé un questionnaire aux partis politiques, leur demandant quelles étaient leurs positions sur plusieurs questions concernant les travailleuses et travailleurs au Nouveau-Brunswick. Vous pouvez consulter les résultats ci-dessous.

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Le jour du vote aura lieu le 24 septembre 2018. Pour plus d’informations sur les endroits de vote, consultez le site http://www1.gnb.ca/Elections/fr/provstreetkey/provskinformation-f.asp.

L’attrition et ses effets potentiels sur les Néo-Brunswickoises et Néo-Brunswickois

Blaine Higgs, chef du parti progressiste-conservateur, a annoncé que s’il est élu premier ministre, il réduira 600 emplois du secteur public par attrition. L’attrition signifie l’élimination de postes suite à la retraite ou la démission d’un travailleur. Certains pensent qu’il n’y a pas de mal à cette approche parce qu’aucun travailleur ne perdra son emploi.

En réalité, l’attrition devrait inquiéter les Néo-Brunswickois. Il va de soi que les emplois qui seraient supprimés sont des emplois permanents, à temps plein, avec des avantages négociés – ce sont les types d’emplois qui, sur papier, « coûtent » chers à la province. Que se passe-t-il lorsque de bons emplois bien rémunérés disparaissent?

Problèmes de recrutement et de rétention: Plusieurs sections locales du SCFP dans les secteurs des soins de santé et des soins de longue durée font face à de graves problèmes de recrutement et de rétention. En fait, 71 % des membres du Conseil des syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick ont indiqué qu’au cours de la dernière année, ils ont sérieusement envisagé de changer leur profession compte tenu de l’augmentation de la charge de travail et de la violence au travail. Si les emplois permanents à temps plein sont remplacés par des emplois occasionnels, à temps partiel et précaires, il devient plus difficile d’attirer et de maintenir de nouveaux travailleurs pour alléger le fardeau.

Précarité: Une diminution d’emplois bien rémunérés à temps plein et permanents entraine une augmentation du nombre d’emplois précaires. En août 2018, le Centre canadien de politiques alternatives a mené un sondage auprès des professionnels au Canada et a révélé qu’un travailleur sur cinq connaît précarité. Ils travaillent de contrat à contrat, à temps partiel ou font du travail à la pige.  Soixante pourcents ont dit qu’ils n’ont pas de régimes de pension ou de congés de maladie. Ces résultats se répandent sur tous les secteurs d’emploi, les professions, les niveaux de salaire, les âges et les stades de carrière.

Une économie au ralenti: L’augmentation du nombre de travail précaire veut dire moins de dépenses. Si un travailleur ne sait pas quand il recevra son prochain chèque de paie, il sera moins susceptible d’investir dans l’achat d’une maison ou de bâtir une famille au Nouveau-Brunswick. Une étude de 2015 réalisée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) constate que le travail de plus en plus précaire « retient radicalement la croissance économique » – tant parce que les travailleurs ont moins à dépenser, mais aussi parce qu’il est plus difficile pour eux d’investir dans l’acquisition de nouvelles compétences pour améliorer leurs situations

Et les jeunes travailleurs?

L’OCDE a aussi démontré que:

« Ce sont les jeunes qui occupent l’essentiel des emplois instables. Dans la grande majorité des économies développées, ils sont plus susceptibles de passer leur vie dans la pauvreté que les générations précédentes. »

Tous les partis politiques s’entendent pour dire que nous devons garder les jeunes Néo-Brunswickois au Nouveau-Brunswick, mais la situation actuelle est sombre.  On parle de « pertes migratoires interprovinciales persistantes », surtout chez les travailleurs âgés de 20-29.  Nous avons la responsabilité de veiller à ce que les diplômés du secondaire, des collèges et des universités aient accès à de bons emplois – pour un Nouveau-Brunswick prospère pour les générations à venir

 

Gabrielle Ross-Marquette
Conseillère syndicale en recherche