Un emploi de coupé en est un de trop

Fredericton – Mardi, lors du lancement de la plate-forme du parti progressiste-conservateur, le personnel du PC a déclaré aux journalistes que Higgs prévoyait couper 2000 emplois. Cette question a été posée directement à Higgs par les journalistes. Ce dernier n’a pas réfuté cette déclaration en tant que telle et les médias ont publié des articles avec ces chiffres.

À ce moment-là, le SCFP NB a envoyé un communiqué de presse vers 15 h 55 et un message dans les médias sociaux dénonçant cette promesse. Quelques heures plus tard, le directeur des communications du PC a envoyé un courriel aux médias disant que le personnel du PC avait fait une erreur, et que 600 emplois, et non 2000 emplois seraient coupés par attrition.

« D’une façon ou d’une autre, cela aura une incidence sur le niveau de service que s’attendent et méritent les Néo-Brunswickois », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.  « Selon nous, la réduction d’un seul emploi en est un de trop dans notre fonction publique, qui opère déjà à court de personnel », a-t-il ajouté.

Malheureusement, lors du débat télévisé des candidats de mercredi, Brian Gallant a attaqué le chef du PC, en disant qu’il allait couper 2000 emplois du secteur public : cela n’a pas été réfuté par quiconque pendant ou après le débat.

« Nous restons fermes sur le principe.  L’attrition, c’est à dire que les retraites ne sont pas remplacées et que les postes sont éliminés, ne fait qu’aggraver les pénuries de main-d’œuvre et les problèmes de surcharge de travail », a déclaré M. Légère. « Si cela se produit, cela signifierait certainement une perte de possibilités d’emplois pour les nouveaux diplômés et les jeunes travailleurs de la province », a-t-il conclu.

Déclaration du SCFP NB sur la plate-forme du PC NB

Moncton – Lors du dévoilement de sa plateforme électorale mardi après-midi, Blaine Higgs, chef du Parti progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick, a promis de supprimer plus de 538 millions de dollars des services publics.

 « Blaine Higgs veut s’attaquer aux travailleurs de première ligne comme les infirmières auxiliaires, les employés des parcs, les concierges, les enseignants et plus encore. C’est ridicule. La plupart des secteurs manquent de personnel et opèrent avec des budgets déjà insuffisants », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.

Le SCFP note que 538 millions de dollars, c’est l’équivalent de 42 % du budget actuel de l’Éducation (1258 millions de dollars), ou près de 2,3 fois le budget actuel pour le ministère de la Justice et de la Sécurité publique (231 millions de dollars).

 Lors de la conférence de presse, Higgs à promis de supprimer 500 emplois dans le secteur public à chaque année où il serait au pouvoir, pour un total de 2000 emplois dans le secteur public. Cela représente une réduction de 13 % de tous les emplois du secteur public (pour un total de 15 000). Toutefois, quelques heures suivant la conférence, la directrice de communications de Higgs a envoyé une “correction” aux médias, affirmant que le parti veut en fait promettre  “de seulement couper 600 emplois”.

 « Les besoins de notre population n’ont certainement pas diminué de 13 % », a déclaré Légère. « Il est évident que la vision régressiste-conservatrice de Higgs va à l’encontre des besoins des travailleurs et de leurs familles », a-t-il ajouté.

 Le SCFP croit que chaque Néo-Brunswickois, qu’il soit en milieu urbain ou rural, jeune ou vieux, mérite de bons services publics. Nous devons et pouvons parvenir à une croissance durable grâce à des politiques progressistes qui nous font avancer.

Tournée Négocions vers l’avant

En septembre, assistez aux assemblées de masse du SCFP dans votre région.
TOUS LES MEMBRES DU SCFP AU NOUVEAU-BRUNSWICK DOIVENT PARTICIPER! Il est temps que nous nous unissions et que nous préparions toutes les sections locales à faire pression pour obtenir de meilleurs salaires et réduire la charge de travail. Il est temps de négocier vers l’avant!

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Tragédie à Fredericton : Déclaration du SCFP NB

Fredericton – Vendredi dernier, le 10 août 2018, la ville de Fredericton a été secouée par une fusillade, un terrible acte de violence. En cette période difficile pour la communauté et nos membres, le Syndicat canadien de la fonction publique aimerait offrir ses condoléances et son soutien aux familles des victimes, à la communauté et à nos membres touchés par ce drame.

« Nos pensées vont aux familles des victimes, à la communauté et à nos membres qui traversent une période très difficile », a déclaré Brien Watson, vice-président du SCFP NB.

Le SCFP souhaite exprimer sa gratitude envers les travailleurs paramédicaux de la section locale 4848, ainsi que les pompiers et les agents de police qui ont fait preuve de courage face à une situation extrêmement dangereuse pour venir en aide aux victimes.

Nous voulons également reconnaître le travail acharné des membres du SCFP 1709 (travailleurs municipaux internes), du SCFP 508 (travailleurs municipaux externes), du SCFP 1783 (travailleurs du transport en commun), du SCFP 3864 (groupe technique professionnel), du SCFP 4848 (ambulanciers et répartiteurs) et du SCFP. 908.01 (travailleurs de la santé), qui ont fait en sorte que la Ville de Fredericton continue de fonctionner pendant et après cette tragédie.

« Leur dévouement aidera Fredericton à entamer le processus de guérison de cette blessure collective. Je n’ai aucun doute que les gens de Fredericton continueront de se sentir en sécurité dans leurs espaces publics et leurs événements grâce aux efforts de ces travailleurs », a déclaré Watson.

L’Unité d’intervention rapide, c’est de la poudre aux yeux

Fredericton – Selon le Conseil des syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick (section locale 1252) et la section locale 4848 qui représente les travailleurs paramédicaux et les répartiteurs du Nouveau-Brunswick, le nouveau projet-pilote n’est que de la poudre aux yeux.

« Ce programme pourrait fonctionner s’il n’y avait pas actuellement plus de 100 postes de travailleurs paramédicaux à temps plein à combler. Ce plan ne fait que déplacer du personnel, et pire encore, rende hors service des ambulances capable de répondre et de transporter un patient à un hôpital », a déclaré Norma Robinson, présidente de la section locale 1252. 

Le 25 juillet dernier, Benoit Bourque, ministre de la Santé, a annoncé la création d’un projet-pilote composé d’une unité d’intervenants médicaux qui « améliorerait l’accès aux soins médicaux urgents dans les régions rurales » dès cet automne.

« Une ambulance doit être dotée de deux paramédicaux et, maintenant, 15 paramédicaux bilingues seront sortis d’un système déjà incapable de fournir à la demande existante. Ceci n’améliore pas les services ambulatoires dans nos régions rurales du N.-B.  Le ministre de la Santé divulguera-t-il au public combien d’ambulances devront rester inactives à cause de ce programme? » s’interroge Robinson.

« Je comprends qu’il y a des élections qui approchent, mais peu importe comment ils s’y prennent, le gouvernement et Médavie doivent plutôt s’attaquer au cœur du problème des temps d’intervention inadéquats.  Le recrutement et la rétention du personnel paramédical, c’est la clé. » dit Steeve Hebert, vice-président de la section locale 4848.

Le SCFP croit fermement que le gouvernement ne devrait pas couper dans les services ruraux ni tenter de contourner l’exigence d’avoir deux travailleurs paramédicaux par ambulance afin de transporter les patients le plus rapidement possible à l’hôpital.

« Avec ce programme, les gens des régions rurales ne se rendront pas à l’hôpital plus vite, et c’est tout à fait inacceptable », conclu Hébert.

 

 

Une coalition pour l’eau publique à Moncton lance sa campagne

Moncton – Le Conseil des Canadiens, le Front commun pour la justice sociale, le Conseil du travail de Moncton et région, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick et le SCFP Nouveau-Brunswick ont formé une coalition afin de persuader le conseil municipal de Moncton de rapatrier à l’interne l’opération de son usine de traitement d’eau potable.

Hand holding a pitcher of water being poured from the kitchen faucet.

« L’entente avec Veolia prend fin en 2019. La Ville de Moncton a maintenant l’occasion de rapatrier l’opération de son usine d’eau potable à l’interne. Ceci pourrait nous permettre d’économiser de l’argent, d’améliorer la qualité de l’eau et de protéger notre environnement » déclare Darcy Barker, coordonnateur de la nouvelle coalition.

« Malheureusement, les conseillers demeurent silencieux sur l’idée même d’une étude de faisabilité. La Ville doit faire mieux que la privatisation des opérations. Refuser une étude serait irresponsable de la part de ce Conseil et de la mairesse Arnold », affirme Barker.

Les membres de la coalition ont fait part de leurs préoccupations au conseil municipal de Moncton le 7 mai dernier. Cependant, le Conseil n’a fait aucun effort pour interrompre ou suspendre le processus d’appel d’offres – qui ne vise que le secteur privé – pour l’opération de l’usine. Le 18 juin, le Conseil a reçu un rapport indiquant que deux entreprises – Veolia et Accione Agua/Groupe Helios – ont été retenues pour soumissionner pour le contrat de 15 ans.

La coalition a lancé un nouveau site web, www.H2OMoncton.ca , où les résidents peuvent obtenir plus d’information sur l’enjeu et peuvent envoyer un message à leurs conseillers municipaux.

« Nous savons que cette question intéresse les résidents et nous espérons leur donner les moyens et les outils pour convaincre les conseiller municipaux de considérer l’option publique », mentionne Pamela Ross, présidente du chapitre de Moncton du Conseil des Canadiens.

 

Nos membres ne sont pas mis sous silence

Un article récemment paru dans le Telegraph Journal laisse entendre qu’il y a présentement une mise sous silence en vigueur sur les ambulanciers et répartiteurs d’Ambulances NB. Le SCFP rectifie les faits : il y avait seulement un silence médiatique durant la période où les parties étaient en discussion sur l’application d’une disposition spécifique dans la convention collective.

« Il n’y a aucun silence imposé sur nos membres, il y avait seulement un silence médiatique afin de régler une question dans la convention collective; ceci est une pratique courante lorsqu’il est question d’interpréter une disposition dans une convention collective. C’est un principe de base de respect que de ne pas négocier dans les médias. La plupart des syndicats de la fonction publique suivent ce principe, c’est une question de bon sens, » a déclaré Ralph McBride, conseiller syndical de la section locale 1252.

Présentement, il y a comité conjoint avec l’employeur et la section locale qui analyse les questions de rétention, de recrutement, de la formation et d’évaluation linguistique, ainsi que la possibilité de la création de programmes de bourses afin d’attirer les étudiants dans la profession. Le comité espère être en mesure de fournir de l’information aux représentants du gouvernement en mi-septembre.

« Le SCFP a toujours démontré par ses paroles et ses actions que nous croyons dans la transparence en matière de services publics. La sensibilisation du public constitue à nos yeux une priorité. Nous allons continuer à agir sur les questions qui affectent les Nouveau-Brunswickois et Nouveau-Brunswickoises et sur la prestation des services publics dans nos communités partout au Nouveau-Brunswick, » mentionne Brien Watson, 1er vice-président du SCFP NB.

Un premier pas significatif vers la bonne direction

Aujourd’hui, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a annoncé des modifications à la Loi sur les normes d’emploi afin d’offrir des congés en milieu de travail aux personnes qui vivent de la violence domestique, entre partenaires intimes, ou sexuelles.

« Cette annonce est une bonne nouvelle, non seulement pour les membres du SCFP, mais pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs de la province. Les sections locales du SCFP et nos membres militent depuis plusieurs années en faveur d’un congé de travail pour les survivants de la violence basée sur le genre. Je souhaite que les modifications proposées soient maintenues et qu’elles entrent en vigueur peu après la période de consultation, » a déclaré Daniel Légère, Président du SCFP N.-B.

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick propose un congé de 10 jours, avec les cinq premiers jours payés, qui pourraient être utilisés de façon intermittente ou continue, ainsi qu’un congé continu de 16 semaines. Bien que les provisions ne répondent pas complètement aux recommandations du SCFP, nous applaudissons la province d’avoir reconnu le besoin d’un congé payé et la flexibilité quant à l’utilisation de ces jours.

« Un congé non payé pour la violence basée sur le genre va à l’encontre de l’objectif du congé qui est d’assurer une sécurité financière durant un temps extrêmement difficile et perturbé dans la vie d’une travailleuse ou d’un travailleur », indique Daniel Légère. « Les survivants ont besoin aussi de flexibilité pour être en mesure de prendre des jours partiels ou des jours étalés pour voir aux nombreuses tâches nécessaires à leur sécurité et à la guérison ».

Le 20 avril, le SCFP a soumis un mémoire au gouvernement du Nouveau-Brunswick où nous avons fait les trois recommandations suivantes :

  • Dix (10) jours de congé payé, suivi de 17 semaines de congé non payé;
  • Limiter le droit de l’employeur de demander de la preuve ou une vérification;
  • Une exigence de maintenir la confidentialité du survivant en congé.

« Nous félicitons le gouvernement de prendre ce premier pas important. Il s’agit d’un geste audacieux et progressiste qui est attendu depuis longtemps » ,  a déclaré Légère.

La privatisation des Services d’alimentation, d’entretien et de transport des patients dans les hôpitaux du N.-B. n’ira pas de l’avant

Norma Robinson, présidente de la section locale 1252, était présente aux côtés de Benoît Bourque, ministre de la santé du N.-B.

Ce mercredi, le gouvernement provincial a fait l’annonce qu’il n’accordera pas la gestion des services d’alimentation, d’entretien et de transport des patients dans les hôpitaux du Nouveau-Brunswick à Sodexo.

« Suite à des pétitions, des manifestations, le soutien des groupes de défense des citoyens, nos efforts pour stopper la privatisation ont été couronnés de succès », a déclaré Norma Robinson, présidente de la section locale 1252, le Conseil des syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick.

Plus de 280 emplois dans les hôpitaux auraient pu être éliminés si le gouvernement avait été de l’avant avec l’entente avec Sodexo.

« Je suis très heureux que le gouvernement ait écouté : on n’arrive pas à la prospérité en coupant des emplois.  Je suis fier de voir comment les membres, les citoyens, le réseau de santé Vitalité, les professionnels de la santé, les économistes et même les agriculteurs sont venus à l’appui des soins de santé publics, plutôt que des intérêts privés », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.

En décembre 2017, un comité directeur mixte patronal-syndical a mis sur pied un groupe de travail sur les services d’alimentation, d’entretien et de portage.  Le groupe de travail avait pour mandat d’identifier les lacunes et les possibilités actuelles en matière de fourniture de services d’alimentation, d’entretien et de transport des patients au sein de nos régies régionales de la santé.

« Le groupe a fait son travail et a conclu que la privatisation n’était pas la solution. Le nouveau ministre de la Santé, Benoit Bourque, a écouté les préoccupations des travailleurs au sujet de Sodexo », a déclaré Mme Robinson.

« Notre travail n’est pas terminé. Il reste beaucoup de travail à faire pour améliorer notre système de santé publique, mais aujourd’hui nous célébrons cette victoire », a conclu Norma Robinson.

 

 

Déclaration du SCFP NB sur la Semaine nationale des services paramédicaux

Chers membres du SCFP NB,

Dans le cadre de la Semaine nationale des services paramédicaux, le SCFP NB tient à souligner le dévouement et l’importance du travail exceptionnel que font quotidiennement le personnel paramédicaux et les répartiteurs de la section locale 4848 dans leurs communautés à travers la province.

Quoiqu’une grande majorité de gens apprécient grandement votre dévouement et professionnalisme, ils oublient les conséquences graves du travail des intervenants d’urgence de premières lignes. Les surcharges de travail, le burn-out, le traumatisme, et oui, le suicide, sont trop fréquents dans votre ligne de travail, et cela peut et doit changer.

Le SCFP NB croit toujours dans le vieux dicton syndicaliste « Nous pleurons nos morts, mais nous nous battons pour les vivants ». Avec nos confrères et nos consœurs, nous demeurons solidaires et ensemble, nous pouvons aborder les problèmes qui touchent tellement d’individus.

En tant que président du SCFP NB, je tiens à réaffirmer notre appréciation pour votre travail et d’être là pour nos communautés, nos vulnérables et ce, vingt-quatre heures par jour, sept jours par semaine.

En toute solidarité,

Daniel Légère
Président du SCFP NB

 

Fichier pdf: Déclaration du SCFP NB pour la semaine des services paramédicaux – 2018