Budget du N.-B.: Higgs et Austin ne veulent pas consulter le public

Aujourd’hui, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a signalé qu’il ne désire pas consulter le public pour préparer le budget provincial de cette année.

« Contrairement à ce qu’ils ont dit au cours de la campagne électorale, le tandem Higgs-Austin cherche à éviter les consultations publiques réelles. » a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.

Fredericton a déroulé le tapis rouge pour les grandes entreprises, afin d’entendre leurs réclamations en sessions privées. Le public, lui, ne peut participer que par des soumissions en ligne.

« Éviter de mener des consultations publiques, ce n’est pas une question d’argent. Ils confisquent aux citoyens leurs espaces habituels de participation et de dissidence. Doit-on être surpris qu’aucun élu du « Peoples’ Alliance » ou des Conservateurs ne s’est prononcé contre cette comédie ? » a déclaré Légère.

Interrogé sur les difficultés d’accessibilité pour les citoyens des zones rurales, les personnes âgées et ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas utiliser la voie en ligne, le personnel de Higgs a répondu : « ils peuvent écrire une lettre ».

« Si ce gouvernement désire réellement améliorer les services au N.-B., il devrait parler aux travailleurs de première ligne et aux citoyens qui dépendent de ces services publics », a conclu Légère.

À ce jour, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a prévu 7 réunions à huis clos avec des intervenants et certains ministres. Le SCFP NB dénonce aussi le fait que le public n’est pas autorisé à assister à ces réunions.

Le ministre des Finances, Ernie Steeves, devrait présenter son budget le 19 mars.

 

Les salaires des travailleurs doivent augmenter : la Banque du Canada est d’accord

La Banque du Canada (BDC) vient de geler son taux directeur en partie parce que les dépenses de consommation et l’investissement en logements ont été plus faibles que prévu. Mais il n’est pas surprenant que les ménages dépensent moins à cause de la stagnation des salaires. L’énigme à résoudre : pourquoi les salaires ne croissent pas ?

Compte tenu de la vigueur des autres indicateurs économiques, les salaires devraient augmenter plus rapidement. Le taux de chômage national est à son plus bas niveau en 40 ans. Le taux de chômage en 2018 au NB était de 8,0% – le deuxième taux le plus bas enregistré depuis 1976 (il était tombé à 7,5% en 2007, juste avant la dernière récession).

Comme l’a démontré la BDC, les salaires réels stagnants ont des effets économiques plus vastes : lorsque les ménages ont plus d’argent dans leurs poches, ils le dépensent dans leurs communautés locales.

Les salaires demeurent faibles car il à de plus en plus d’emplois précaires et de politiques d’austérité budgétaire.

C’est pourquoi le SCFP-NB renforce le pouvoir de négociation des travailleurs par le biais de notre campagne « Négocions vers l’avant », qui vise à mettre fin à une décennie de contraintes salariales imposées par la province.

-Daniel Légère, président du SCFP NB et Angella MacEwen, économiste au SCFP

Pour voir combien votre salaire à augmenté (ou diminué), consultez la calculatrice des salaires réels du SCFP à https://scfp.ca/real-wage-calculator

Pour plus d’information sur la stagnation des salaires au Canada, consultez les articles suivants:

 

 

 

Un propriétaire de foyers de soins refuse de payer ses employés

Fredericton – Ce jeudi, le SCFP NB a tenu une conférence de presse demandant une intervention du gouvernement pour régler la situation des salaires impayés aux travailleurs d’un foyer de soins spécialisés de Campbellton, le Manoir de la Sagesse.

Manoir de la Sagesse – Campbellton

En avril dernier, le Ministère du développement social avait promis de subventionner une augmentation de salaire pour les travailleurs des services de soins communautaires, un secteur particulièrement mal rémunéré. Les augmentations de salaire horaire allaient de 0,25 $ pour les employés des foyers de groupes d’adultes à 1,00 $ pour les personnes travaillant dans des foyers de soins spéciaux, avec effet rétroactif au 1er avril 2018. De leur côté, les employeurs ont aussi vu leur taux de financement ajusté d’un 15% supplémentaire, pour couvrir les coûts additionnels accompagnant la hausse de salaire.

« Il est inacceptable que M. Marc Carrière, propriétaire du Manoir de la sagesse, refuse toujours de transmettre cette maigre hausse salariale -payé par les fonds publics – à ses 25 employés de première ligne », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.

« Lisa Harris, l’ex-ministre du Développement social, avait elle-même déclaré que ces salaires, financés et mandatés par le gouvernement, devaient absolument être octroyés. Pourtant, cet employeur retient cet argent en toute impunité, alors que ces employés n’ont qu’un salaire de misère de 12 dollars de l’heure. Le SCFP-NB invite la ministre du Développement social, Dorothy Sheppard, et le nouveau gouvernement à intervenir et à veiller à ce que les salaires des 25 travailleurs soient versés avant Noël.

Daniel Légère, président du SCFP NB et Laurie Anderson, présidente des Syndicats des services communautaires du NB

« Avec des employeurs comme M. Carrière, il est facile de comprendre pourquoi nous avons besoin d’un système public pour le secteur des soins communautaires. Cela fait plus de 8 mois maintenant. Cet employeur devrait subir de réelles conséquences pour avoir gardé ce qui ne lui appartient pas légitimement », a déclaré Laurie Anderson, présidente des syndicats des services communautaires du Nouveau-Brunswick.

Les travailleurs du Manoir de la sagesse sont représentés par la section locale 5375 du SCFP.

 

 

Piquet de solidarité pour les postiers et postières à Fredericton

Des activistes communautaires, des membres de syndicats et des membres du SCFP-Nouveau-Brunswick ont ​​organisé un piquet de solidarité dans un établissement de Postes Canada à Fredericton jeudi matin. Le piquet de grève a commencé tôt jeudi matin – après 5 heures du matin – pour se terminer vers 9 heures du matin. Les employés des postes se rendant au travail dans les installations de Waggoner’s Lane ont pu rentrer au travail après 9h.

Alors que le gouvernement Trudeau a légiféré pour forcer les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (le STTP) revienne au travail, les membres des communautés et les membres du SCFP estiment que cela va à l’encontre de la négociation collective libre.

La Cour suprême du Canada a rappelé aux politiciens en 2015 que le droit de grève est un droit fondamental protégé par la Constitution (voir l’arrêt Saskatchewan Federation of Labour c. Saskatchewan, 2015 CSC 4, [2015] 1 R.C.S. 245).

6 décembre: Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes

Cette journée souligne l’anniversaire du meurtre de 14 jeunes femmes en 1989 à l’École polytechnique de Montréal, tuées parce qu’elles étaient des femmes. La plupart d’entre elles étaient étudiantes en génie. L’une des victimes, Maryse Laganière, était membre du SCFP et travaillait à l’École. On se souvient aussi des femmes autochtones disparues et assassinées, des personnes transgenres et toutes celles dans nos communautés et autour du monde qui ont perdu leur vie à la violence sexiste et les survivantes qui en souffrent encore.

Presque trente ans plus tard, on doit toujours réfléchir au travail qui reste à faire.  « Pleurez-les aujourd’hui. Agissez demain. »  L’inscription au monument commémoratif du 6 décembre à Riverview est aussi un appel à l’action.

Nous partageons tous une responsabilité d’examiner son propre comportement et à dénoncer l’agression. On doit aussi éliminer les inégalités systémiques bien enracinées qui accentuent la vulnérabilité des femmes à la violence. Les survivants ont notamment besoin d’accès aux emplois stables, aux salaires et revenus décents, aux services de garde à l’enfance et services de santé mentales de qualité.

Un pas a été franchi en 2018, avec l’introduction d’un nouveau congé dans la loi sur les normes d’emploi du Nouveau-Brunswick pour les survivants de violence familiale, de violence entre partenaires intimes ou de violence sexuelle. À compter du 1er septembre de cette année, les travailleurs qui ont été victimes de ce type de violence ou dont l’enfant l’a été, ont droit à cinq jours de congé payé. Le mouvement syndical et les organismes communautaires avaient poussé pour cette nouvelle protection qui reconnaît la violence comme un enjeu en milieu de travail.

Qu’est-ce que vous et votre section locale pouvez faire ?

 

Participez à l’une des activités pour marquer cette journée au Nouveau-Brunswick en 2018 :

BATHURST –  Marche commémorative et d’action sur l’importance des relations saines, le jeudi 6 décembre, à compter de 12h15.  La marche débutera au Centre des jeunes de Bathurst et se dirigera vers le concessionnaire Hatheway Ford avant de retourner au Centre des Jeunes de Bathurst. Les gens sont encouragés à rester après la marche pour des rafraîchissements, à discuter avec les intervenants et à s’informer sur les relations saines et les sujets similaires. Pour de plus amples renseignements, téléphonez au (506) 545-8952 ou courriel : womenoutreach1@gmail.comOrganisée par la Maison de Passage House Inc., Services d’approche pour femmes et familles, le Centre des jeunes de Bathurst & Services à la famille Népisiguit.

 FREDERICTON –  Évènement de commémoration, le jeudi 6 décembre, de midi à 14h, University of New Brunswick, campus de Fredericton, Auditorium de Head Hall, au 15 Dineen Drive. Organisé par UNB Diversity Within Engineering.

RIVERVIEW – Rassemblement, le jeudi 6 décembre à 18 h 30, Centre Fr. Dan Bohan, 5, promenade Fatima, à côté de l’Hôtel de Ville de Riverview, suivi d’un vigile à la chandelle et le dépôt de roses au monument au parc Caseley.  Une collecte spéciale de produits de soins personnels des femmes sera recueillie à la porte. Organisé par le Comité du 6 décembre du Conseil de travail de Moncton et région. Pour de plus amples renseignements, veuillez téléphoner (506) 852-9609.

SAINT ANDREWS – « Café-rencontre » commémoratif, le jeudi 6 décembre, à compter de 18h30 au Collège communautaire du NB, 99 rue Augustus, St. Andrews. Organisé par le Charlotte County Abuse Prevention Network et le NBCC. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le Charlotte County Community Outreach au (506) 469-5544.

SAINT JOHN –  Service commémoratif, le jeudi 6 décembre, à compter de 18h,  au Musée du NB, théâtre Mary Oland, Market Square.  Des conférencières invitées sur les enjeux et perspectives des femmes autochtones, musalmanes, syndiquées et personnes transgenres, ainsi que des représentantes de l’équipe Sexual Assault Response, le mouvement Female Empowerment, et le Centre Coverdale pour femmes. En fin de soirée, il y aura une marche à la chandelle jusqu’au Loyalist Plaza. Pour de plus amples renseignements, contactez Chris Doran à 648-5729 (doran@unb.ca).

SHIPPAGAN  Marche contre la violence, le jeudi 6 décembre, départ à 12 h 45, à l’Université de Moncton, campus de Shippagan.  Avant la marche : des kiosques de 10h à 15h;  dîner de Nöel de 11h à 13h. Les silhouettes « témoins silencieuses » de la Péninsule acadienne seront présentes. Activité gratuite, sans inscription, ouvertes à toutes et à tous.   Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Émilie Haché, (506) 395-7632 ou courriel : tablecontrelaviolence@gmail.com  Organisée  par le Comité permanent de la situation féminine de l’UMCS et la Table de concertation pour contrer la violence familiale et conjugale dans la Péninsule acadienne.

 

gw/cope491

Discours du Trône : les travailleurs semblent être oubliés

Fredericton –  Mardi, le gouvernement conservateur a prononcé son Discours du Trône.  Le SCFP NB est déçu que les préoccupations des employés de première ligne n’aient pas été adressées.

« Plutôt que les travailleurs ordinaires, ce sont les agences de notation de crédit, les intérêts des entreprises et la réduction de notre assiette fiscale, qui furent priorisés dans ce discours », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.

Les augmentations prévues du taux de cotisation de Travail sécuritaire NB sont maintenant compromises, en dépit du fait que les employeurs ont bénéficié d’un niveau de cotisation artificiellement bas depuis près de trente ans.

Les augmentations de salaire des travailleurs du secteur public n’ont pas été mentionnées, ni un meilleur salaire minimum pour tous.

« Cela me déçoit. Ce gouvernement doit regarder en face les problèmes causés par une décennie de stagnation salariale », a noté Légère.

« La plupart des députés du PC sont convaincus que seuls les chefs d’entreprise peuvent faire sortir le Nouveau-Brunswick de sa situation économique actuelle, mais ils abordent le problème à l’envers. Ils oublient que ce sont les ouvriers, et non les patrons, qui font rouler nos usines, nos écoles, nos ambulances, nos centres d’appels, etc. Lorsque l’on s’occupe d’abord des gens en premier, les communautés et les entreprises peuvent alors vraiment prospérer », a ajouté Légère.

Malgré cette critique, le SCFP NB a également noté certains éléments positifs du discours.

« Je suis heureux de constater qu’ils envisagent d’examiner les salaires et les conditions de travail des travailleurs de soins à domicile, d’améliorer le budget de la Vérificatrice générale et de réviser pour le mieux la stratégie d’immigration», a conclu Légère.

 

Des négociations difficiles anticipées avec le nouveau gouvernement au NB.

Du haut des bancs des visiteurs à l’Assemblée législative, plus d’une centaine de citoyens et de militants syndicaux ont été témoins de l’échec du vote de confiance des libéraux de Brian Gallant vendredi dernier.

Soutenus par les 3 députés du parti de l’Alliance des gens, les conservateurs tenteront de tenir le pouvoir pendant quatre ans comme gouvernement de coalition minoritaire.

Immédiatement après la conclusion du vote de confiance, les équipes de négociation du SCFP se sont réunies pour élaborer des stratégies et préparer leurs négociations coordonnées.

« Les conservateurs ont refusé de nous rencontrer et détiendront maintenant le pouvoir », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB. « Ils et le PANB devraient écouter et écouter les travailleurs maintenant, au lieu d’attendre jusqu’à ce qu’on doive monter des piquets de grève », a-il ajouté.

« Malgré ce que certains négociateurs du gouvernement espèrent, cela ne changera pas notre détermination, car nous suivons notre plan pour accroître le pouvoir d’achat de nos membres », a déclaré Légère.

Ce printemps, près de 75% des 30 000 membres du SCFP NB seront simultanément à la table de négociation.

« Les sections locales du SCFP s’alignent pour négocier au même moment. Nous serons prêts pour une grève si le gouvernement refuse de parler sérieusement de salaires équitables », a conclu Légère.

Cultivez votre carrière avec Cannabis NB, devenez membre du SCFP.

L’avantage SCFP

  • Sécurité d’emploi. Protection contre les congédiements injustes et les abus potentiels des patrons.
  • Meilleurs salaires. Augmentations salariales négociées collectivement.
  • Horaires équitables.
  • Vacances, pension, assurance et autres bénéfices.
  • Réseautage et soutien au sein du mouvement syndical
  • Expérience. Le SCFP représente déjà des employés dans la vente de substances réglementées. Les travailleurs d’Alcool NB sont membres du SCFP.
  • Force syndicale. Avec plus de 650 000 membres à l’échelle nationale, le SCFP est le plus important syndicat au Canada et au NB. Cela signifie des ressources et du personnel pour représenter et aider les membres.

Visitez notre page web: https://www.cupecannabis.ca/fr/accueil/ et contactez un organisateur syndical!

Denis Brun
dbrun@cupe.ca
506-869-0819

Pas de surprises dans ce discours du Trône

Fredericton –  Le discours du Trône a été prononcé aujourd’hui, ouvrant la 59e session de l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick. Le SCFP NB réagit de manière mitigée au discours résolument centriste des libéraux de Brian Gallant.

« Je suis heureux de constater la volonté de maintenir le comité de travail gouvernemental-syndical », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.

Mis sur pied il y a un an, le comité a nourri des discussions qui a mené à la législation sur l’arbitrage d’une première convention collective, des lois visant à prévenir la violence sur les lieux de travail et une loi pour lutter contre la violence domestique.

« Le comité a décidé de créer un groupe de travail chargé d’examiner la privatisation en santé. Ce groupe de travail a sagement recommandé de ne pas procéder avec la privatisation de la gestion des services alimentaires, du portage des patients et des services environnementaux dans nos hôpitaux. Ça, c’était crucial », a noté Légère.

Le SCFP NB appuie l’idée d’augmenter le budget global de la vérificatrice générale et de mettre en œuvre ses recommandations pour des dépenses publiques plus efficaces.

« Les vérificateurs généraux reconnaissent l’importance de la transparence et de la responsabilité. Comme dans les autres provinces, ils constituent une tierce partie indépendante qui surveille les deniers publics et nous protège contre les projets de privatisation tels que les P3 », a déclaré Légère.

Le SCFP NB est toutefois déçu de voir comment les libéraux ont modifié leur engagement en matière d’augmentation du salaire minimum. Ils ont laissé une marge d’incertitude sur l’atteinte d’un salaire équitable à 15 $ l’heure. Ils ont également annoncé davantage de mesures pour réduire les impôts des entreprises.

« Le meilleur moyen de stimuler la croissance consiste à augmenter notre pouvoir d’achat collectif, ce qui signifie de meilleurs salaires dans les secteurs public et privé. Le discours ne mentionnait pas le pouvoir d’achat du secteur public. C’est malheureux qu’ils continuent de se soustraire aux problèmes créés par une décennie de stagnation des salaires », a déclaré Légère.

Message du SCFP aux nouveaux députés: les salaires des travailleurs doivent augmenter

Fredericton – Jeudi, le SCFP NB a tenu une conférence de presse pour discuter des salaires dans le secteur public et de la nécessité d’un gouvernement progressiste et stable pour s’attaquer à ce problème.

« Après 8 mois de consultations, de formations, de rencontres avec des milliers de membres lors de la tournée provinciale et de mobilisation, notre campagne Négocions vers l’avant bat son plein », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.

« Les députés ne peuvent plus ignorer les problèmes créés par une décennie de stagnation des salaires », a déclaré Légère.

Des milliers de membres du SCFP sont frustrés par la lenteur des négociations avec le gouvernement provincial, notamment les sections locales 1251, 1190, 1418, 1840, 2745, 946 à Travail sécuritaire NB et les travailleurs de foyers de soins. « Cette stagnation gaspille inutilement des ressources pour les deux côtés », a déclaré Sandy Harding, directrice régionale des Maritimes pour le SCFP.

« Nous avons contacté les cinq partis politiques pour discuter de cette question, ils ont tous répondu, à l’exception de l’Alliance et du Parti Progressiste Conservateur », a déclaré Harding. « Cela démontre un manque de respect pour les femmes et les hommes qui desservent nos communautés. Peu importe le parti politique qui émergera, j’espère que les députés reconnaîtront et régleront ce problème », a-t-elle ajouté.

La volonté des travailleurs d’obtenir des salaires plus élevés est solide. Depuis avril 2018,  les sections locales coordonnent leurs négociations.  «Si le gouvernement ne parvient pas à trouver un accord équitable rapidement, les travailleurs se feront entendre », a déclaré Légère.

Les dépenses des consommateurs représentent près de 70 % de notre économie, mais trop de travailleurs s’endettent pour compenser le pouvoir d’achat stagnant ou en baisse. « Cela n’est pas suffisant pour revigorer notre économie et ce n’est pas viable à long terme. La croissance est nécessaire dans cette province et le pouvoir d’achat des travailleurs est un élément-clé de l’équation », a conclu Légère.

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Le SCFP NB représente près de 30 000  membres répartis dans plus de 200 sections locales. Les principaux secteurs du Syndicat comprennent les soins de santé, l’éducation, les foyers de soins, les municipalités et les transports. Retrouvez-nous en ligne à l’adresse www.nb.cupe.ca ou suivez-nous sur Facebook.com/cupeNBscfp/