FOYERS DE SOINS : mise à jour sur les négos

FREDERICTON – Les négociations dans le secteur des foyers de soins ont été suspendues hier soir, la tierce partie neutre – le médiateur de négociation – ayant recommandé la suspension.

Les négociateurs du SCFP sont frustrés de voir que la partie patronale et le gouvernement – qui sont maintenant tous deux ensembles à la table – ont systématiquement rejeté toute proposition d’augmentation de salaire réelle pour les travailleurs des foyers de soins.

L’employeur a proposé un contrat de trois ans, qui contient une augmentation salariale médiane de 10,5 cents par heure, tous les six mois. L’employeur a tenu à présenter à nouveau cette proposition, malgré que celle-ci a déjà été rejetée massivement par les employés des foyers de soins.

Le changement des salaires horaires des classifications les moins bien payées (telles que préposé au nettoyage, préposé à l’environnement et préposé à l’alimentation) serait de 9 cents, tous les 6 mois. Pour les classifications les mieux rémunérées (telles que les Infirmières auxiliaires accréditées et les chefs cuisiniers), cela représenterait des augmentations de 12 cents par heure, deux fois par an.

« Je n’en reviens pas, de voir comment le gouvernement refuse tout simplement de négocier un accord salarial juste et équitable », a déclaré Sharon Teare, présidente du Conseil des syndicats des foyers de soins du Nouveau-Brunswick (CSFSNB).

« Le coût de la vie (l’inflation) était à 2,1% en 2018, et a 2,3% l’année précédente. Si les travailleurs acceptaient la proposition de l’employeur et du gouvernement, ça voudrait dire une perte de salaire réelle au-delà de 2,4%. Tant que je serai présidente, je ne dirai jamais aux travailleuses et travailleurs que je représente qu’ils méritent une réduction de salaire”, a déclaré Teare.

Le syndicat est frustré par les tactiques dilatoires de l’employeur. Le SCFP soupçonne que ces efforts de blocage sont délibérés, car les avocats du gouvernement se rendent devant les tribunaux vendredi pour tenter d’obtenir une ordonnance de suspension de longue durée. Cela pourrait avoir pour effet de prolonger considérablement l’ordonnance de dix jours déjà en vigueur, privant aux travailleurs leur droit le droit de grève légale.

Les travailleurs des foyers de soins votent fortement en faveur de la grève

Fredericton  Alors que nous célébrons la Journée internationale de la femme, les résultats du vote de grève tenu hier dans les foyers de soins ont été compilés. Une majorité écrasante des travailleurs – plus de 94% des 3520 membres qui étaient éligibles a voter – on voté en faveur de la grève. Chaque sections des 46 foyers de soins ont voté en faveur de la grève.

« C’est un message ferme de la part des travailleurs au gouvernement et à l’employeur. Les membres n’ont pas fait la grève depuis 2001. Nous espérons que le gouvernement et l’employeur, l’Association des foyers de soins du Nouveau-Brunswick, nous présenteront une offre équitable avant le début de la grève », a déclaré Sharon Teare, présidente du Conseil des syndicats des foyers de soins du Nouveau-Brunswick (CSFSNB).

« Le gouvernement et l’employeur doivent écouter les résidents, leurs familles et les travailleurs.  Présentez une offre équitable à la table de négociation pour que nous puissions régler le problème de manque de personnel et de surcharge de travail dans les foyers de soins » ajoute Mme Teare.

Les travailleurs des foyers de soins sont sans contrat depuis plus de 28 mois.« Après deux ans, nous avons épuisé toutes les autres options autres que la grève. Les membres ont manifesté, distribué des dépliants dans leurs communautés, fait pression auprès des députés, fait de la publicité à la radio et à la télévision, etc. Le gouvernement et l’employeur ne nous laissent pas d’autre options que de faire la grève », a déclaré Teare.

« Heureusement, les résidents et leurs familles comprennent et nous supportent. Notre but est d’améliorer la situation pour tous. »

Un avis par écrit de 24 heures doit être donné par le Syndicat ou l’Employeur avant de déclencher une grève légale ou un lock-out.

Le CSFSNB représente plus de 4100 membres travaillant dans 45 foyers de soins financés par le gouvernement au Nouveau-Brunswick. Ils représentent les préposés résidents, les infirmières auxiliaires autorisées, le personnel chargé de la maintenance, de l’entretien ménager, de la réhabilitation, des activités ainsi que celui des services de diététique, de la buanderie et le personnel de bureau.

 

Budget du N.-B.: Higgs et Austin ne veulent pas consulter le public

Aujourd’hui, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a signalé qu’il ne désire pas consulter le public pour préparer le budget provincial de cette année.

« Contrairement à ce qu’ils ont dit au cours de la campagne électorale, le tandem Higgs-Austin cherche à éviter les consultations publiques réelles. » a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.

Fredericton a déroulé le tapis rouge pour les grandes entreprises, afin d’entendre leurs réclamations en sessions privées. Le public, lui, ne peut participer que par des soumissions en ligne.

« Éviter de mener des consultations publiques, ce n’est pas une question d’argent. Ils confisquent aux citoyens leurs espaces habituels de participation et de dissidence. Doit-on être surpris qu’aucun élu du « Peoples’ Alliance » ou des Conservateurs ne s’est prononcé contre cette comédie ? » a déclaré Légère.

Interrogé sur les difficultés d’accessibilité pour les citoyens des zones rurales, les personnes âgées et ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas utiliser la voie en ligne, le personnel de Higgs a répondu : « ils peuvent écrire une lettre ».

« Si ce gouvernement désire réellement améliorer les services au N.-B., il devrait parler aux travailleurs de première ligne et aux citoyens qui dépendent de ces services publics », a conclu Légère.

À ce jour, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a prévu 7 réunions à huis clos avec des intervenants et certains ministres. Le SCFP NB dénonce aussi le fait que le public n’est pas autorisé à assister à ces réunions.

Le ministre des Finances, Ernie Steeves, devrait présenter son budget le 19 mars.

 

Les salaires des travailleurs doivent augmenter : la Banque du Canada est d’accord

La Banque du Canada (BDC) vient de geler son taux directeur en partie parce que les dépenses de consommation et l’investissement en logements ont été plus faibles que prévu. Mais il n’est pas surprenant que les ménages dépensent moins à cause de la stagnation des salaires. L’énigme à résoudre : pourquoi les salaires ne croissent pas ?

Compte tenu de la vigueur des autres indicateurs économiques, les salaires devraient augmenter plus rapidement. Le taux de chômage national est à son plus bas niveau en 40 ans. Le taux de chômage en 2018 au NB était de 8,0% – le deuxième taux le plus bas enregistré depuis 1976 (il était tombé à 7,5% en 2007, juste avant la dernière récession).

Comme l’a démontré la BDC, les salaires réels stagnants ont des effets économiques plus vastes : lorsque les ménages ont plus d’argent dans leurs poches, ils le dépensent dans leurs communautés locales.

Les salaires demeurent faibles car il à de plus en plus d’emplois précaires et de politiques d’austérité budgétaire.

C’est pourquoi le SCFP-NB renforce le pouvoir de négociation des travailleurs par le biais de notre campagne « Négocions vers l’avant », qui vise à mettre fin à une décennie de contraintes salariales imposées par la province.

-Daniel Légère, président du SCFP NB et Angella MacEwen, économiste au SCFP

Pour voir combien votre salaire à augmenté (ou diminué), consultez la calculatrice des salaires réels du SCFP à https://scfp.ca/real-wage-calculator

Pour plus d’information sur la stagnation des salaires au Canada, consultez les articles suivants:

 

 

 

Un propriétaire de foyers de soins refuse de payer ses employés

Fredericton – Ce jeudi, le SCFP NB a tenu une conférence de presse demandant une intervention du gouvernement pour régler la situation des salaires impayés aux travailleurs d’un foyer de soins spécialisés de Campbellton, le Manoir de la Sagesse.

Manoir de la Sagesse – Campbellton

En avril dernier, le Ministère du développement social avait promis de subventionner une augmentation de salaire pour les travailleurs des services de soins communautaires, un secteur particulièrement mal rémunéré. Les augmentations de salaire horaire allaient de 0,25 $ pour les employés des foyers de groupes d’adultes à 1,00 $ pour les personnes travaillant dans des foyers de soins spéciaux, avec effet rétroactif au 1er avril 2018. De leur côté, les employeurs ont aussi vu leur taux de financement ajusté d’un 15% supplémentaire, pour couvrir les coûts additionnels accompagnant la hausse de salaire.

« Il est inacceptable que M. Marc Carrière, propriétaire du Manoir de la sagesse, refuse toujours de transmettre cette maigre hausse salariale -payé par les fonds publics – à ses 25 employés de première ligne », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.

« Lisa Harris, l’ex-ministre du Développement social, avait elle-même déclaré que ces salaires, financés et mandatés par le gouvernement, devaient absolument être octroyés. Pourtant, cet employeur retient cet argent en toute impunité, alors que ces employés n’ont qu’un salaire de misère de 12 dollars de l’heure. Le SCFP-NB invite la ministre du Développement social, Dorothy Sheppard, et le nouveau gouvernement à intervenir et à veiller à ce que les salaires des 25 travailleurs soient versés avant Noël.

Daniel Légère, président du SCFP NB et Laurie Anderson, présidente des Syndicats des services communautaires du NB

« Avec des employeurs comme M. Carrière, il est facile de comprendre pourquoi nous avons besoin d’un système public pour le secteur des soins communautaires. Cela fait plus de 8 mois maintenant. Cet employeur devrait subir de réelles conséquences pour avoir gardé ce qui ne lui appartient pas légitimement », a déclaré Laurie Anderson, présidente des syndicats des services communautaires du Nouveau-Brunswick.

Les travailleurs du Manoir de la sagesse sont représentés par la section locale 5375 du SCFP.

 

 

Piquet de solidarité pour les postiers et postières à Fredericton

Des activistes communautaires, des membres de syndicats et des membres du SCFP-Nouveau-Brunswick ont ​​organisé un piquet de solidarité dans un établissement de Postes Canada à Fredericton jeudi matin. Le piquet de grève a commencé tôt jeudi matin – après 5 heures du matin – pour se terminer vers 9 heures du matin. Les employés des postes se rendant au travail dans les installations de Waggoner’s Lane ont pu rentrer au travail après 9h.

Alors que le gouvernement Trudeau a légiféré pour forcer les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (le STTP) revienne au travail, les membres des communautés et les membres du SCFP estiment que cela va à l’encontre de la négociation collective libre.

La Cour suprême du Canada a rappelé aux politiciens en 2015 que le droit de grève est un droit fondamental protégé par la Constitution (voir l’arrêt Saskatchewan Federation of Labour c. Saskatchewan, 2015 CSC 4, [2015] 1 R.C.S. 245).

6 décembre: Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes

Cette journée souligne l’anniversaire du meurtre de 14 jeunes femmes en 1989 à l’École polytechnique de Montréal, tuées parce qu’elles étaient des femmes. La plupart d’entre elles étaient étudiantes en génie. L’une des victimes, Maryse Laganière, était membre du SCFP et travaillait à l’École. On se souvient aussi des femmes autochtones disparues et assassinées, des personnes transgenres et toutes celles dans nos communautés et autour du monde qui ont perdu leur vie à la violence sexiste et les survivantes qui en souffrent encore.

Presque trente ans plus tard, on doit toujours réfléchir au travail qui reste à faire.  « Pleurez-les aujourd’hui. Agissez demain. »  L’inscription au monument commémoratif du 6 décembre à Riverview est aussi un appel à l’action.

Nous partageons tous une responsabilité d’examiner son propre comportement et à dénoncer l’agression. On doit aussi éliminer les inégalités systémiques bien enracinées qui accentuent la vulnérabilité des femmes à la violence. Les survivants ont notamment besoin d’accès aux emplois stables, aux salaires et revenus décents, aux services de garde à l’enfance et services de santé mentales de qualité.

Un pas a été franchi en 2018, avec l’introduction d’un nouveau congé dans la loi sur les normes d’emploi du Nouveau-Brunswick pour les survivants de violence familiale, de violence entre partenaires intimes ou de violence sexuelle. À compter du 1er septembre de cette année, les travailleurs qui ont été victimes de ce type de violence ou dont l’enfant l’a été, ont droit à cinq jours de congé payé. Le mouvement syndical et les organismes communautaires avaient poussé pour cette nouvelle protection qui reconnaît la violence comme un enjeu en milieu de travail.

Qu’est-ce que vous et votre section locale pouvez faire ?

 

Participez à l’une des activités pour marquer cette journée au Nouveau-Brunswick en 2018 :

BATHURST –  Marche commémorative et d’action sur l’importance des relations saines, le jeudi 6 décembre, à compter de 12h15.  La marche débutera au Centre des jeunes de Bathurst et se dirigera vers le concessionnaire Hatheway Ford avant de retourner au Centre des Jeunes de Bathurst. Les gens sont encouragés à rester après la marche pour des rafraîchissements, à discuter avec les intervenants et à s’informer sur les relations saines et les sujets similaires. Pour de plus amples renseignements, téléphonez au (506) 545-8952 ou courriel : womenoutreach1@gmail.comOrganisée par la Maison de Passage House Inc., Services d’approche pour femmes et familles, le Centre des jeunes de Bathurst & Services à la famille Népisiguit.

 FREDERICTON –  Évènement de commémoration, le jeudi 6 décembre, de midi à 14h, University of New Brunswick, campus de Fredericton, Auditorium de Head Hall, au 15 Dineen Drive. Organisé par UNB Diversity Within Engineering.

RIVERVIEW – Rassemblement, le jeudi 6 décembre à 18 h 30, Centre Fr. Dan Bohan, 5, promenade Fatima, à côté de l’Hôtel de Ville de Riverview, suivi d’un vigile à la chandelle et le dépôt de roses au monument au parc Caseley.  Une collecte spéciale de produits de soins personnels des femmes sera recueillie à la porte. Organisé par le Comité du 6 décembre du Conseil de travail de Moncton et région. Pour de plus amples renseignements, veuillez téléphoner (506) 852-9609.

SAINT ANDREWS – « Café-rencontre » commémoratif, le jeudi 6 décembre, à compter de 18h30 au Collège communautaire du NB, 99 rue Augustus, St. Andrews. Organisé par le Charlotte County Abuse Prevention Network et le NBCC. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le Charlotte County Community Outreach au (506) 469-5544.

SAINT JOHN –  Service commémoratif, le jeudi 6 décembre, à compter de 18h,  au Musée du NB, théâtre Mary Oland, Market Square.  Des conférencières invitées sur les enjeux et perspectives des femmes autochtones, musalmanes, syndiquées et personnes transgenres, ainsi que des représentantes de l’équipe Sexual Assault Response, le mouvement Female Empowerment, et le Centre Coverdale pour femmes. En fin de soirée, il y aura une marche à la chandelle jusqu’au Loyalist Plaza. Pour de plus amples renseignements, contactez Chris Doran à 648-5729 (doran@unb.ca).

SHIPPAGAN  Marche contre la violence, le jeudi 6 décembre, départ à 12 h 45, à l’Université de Moncton, campus de Shippagan.  Avant la marche : des kiosques de 10h à 15h;  dîner de Nöel de 11h à 13h. Les silhouettes « témoins silencieuses » de la Péninsule acadienne seront présentes. Activité gratuite, sans inscription, ouvertes à toutes et à tous.   Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Émilie Haché, (506) 395-7632 ou courriel : tablecontrelaviolence@gmail.com  Organisée  par le Comité permanent de la situation féminine de l’UMCS et la Table de concertation pour contrer la violence familiale et conjugale dans la Péninsule acadienne.

 

gw/cope491

Discours du Trône : les travailleurs semblent être oubliés

Fredericton –  Mardi, le gouvernement conservateur a prononcé son Discours du Trône.  Le SCFP NB est déçu que les préoccupations des employés de première ligne n’aient pas été adressées.

« Plutôt que les travailleurs ordinaires, ce sont les agences de notation de crédit, les intérêts des entreprises et la réduction de notre assiette fiscale, qui furent priorisés dans ce discours », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.

Les augmentations prévues du taux de cotisation de Travail sécuritaire NB sont maintenant compromises, en dépit du fait que les employeurs ont bénéficié d’un niveau de cotisation artificiellement bas depuis près de trente ans.

Les augmentations de salaire des travailleurs du secteur public n’ont pas été mentionnées, ni un meilleur salaire minimum pour tous.

« Cela me déçoit. Ce gouvernement doit regarder en face les problèmes causés par une décennie de stagnation salariale », a noté Légère.

« La plupart des députés du PC sont convaincus que seuls les chefs d’entreprise peuvent faire sortir le Nouveau-Brunswick de sa situation économique actuelle, mais ils abordent le problème à l’envers. Ils oublient que ce sont les ouvriers, et non les patrons, qui font rouler nos usines, nos écoles, nos ambulances, nos centres d’appels, etc. Lorsque l’on s’occupe d’abord des gens en premier, les communautés et les entreprises peuvent alors vraiment prospérer », a ajouté Légère.

Malgré cette critique, le SCFP NB a également noté certains éléments positifs du discours.

« Je suis heureux de constater qu’ils envisagent d’examiner les salaires et les conditions de travail des travailleurs de soins à domicile, d’améliorer le budget de la Vérificatrice générale et de réviser pour le mieux la stratégie d’immigration», a conclu Légère.

 

Des négociations difficiles anticipées avec le nouveau gouvernement au NB.

Du haut des bancs des visiteurs à l’Assemblée législative, plus d’une centaine de citoyens et de militants syndicaux ont été témoins de l’échec du vote de confiance des libéraux de Brian Gallant vendredi dernier.

Soutenus par les 3 députés du parti de l’Alliance des gens, les conservateurs tenteront de tenir le pouvoir pendant quatre ans comme gouvernement de coalition minoritaire.

Immédiatement après la conclusion du vote de confiance, les équipes de négociation du SCFP se sont réunies pour élaborer des stratégies et préparer leurs négociations coordonnées.

« Les conservateurs ont refusé de nous rencontrer et détiendront maintenant le pouvoir », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB. « Ils et le PANB devraient écouter et écouter les travailleurs maintenant, au lieu d’attendre jusqu’à ce qu’on doive monter des piquets de grève », a-il ajouté.

« Malgré ce que certains négociateurs du gouvernement espèrent, cela ne changera pas notre détermination, car nous suivons notre plan pour accroître le pouvoir d’achat de nos membres », a déclaré Légère.

Ce printemps, près de 75% des 30 000 membres du SCFP NB seront simultanément à la table de négociation.

« Les sections locales du SCFP s’alignent pour négocier au même moment. Nous serons prêts pour une grève si le gouvernement refuse de parler sérieusement de salaires équitables », a conclu Légère.

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L’avantage SCFP

  • Sécurité d’emploi. Protection contre les congédiements injustes et les abus potentiels des patrons.
  • Meilleurs salaires. Augmentations salariales négociées collectivement.
  • Horaires équitables.
  • Vacances, pension, assurance et autres bénéfices.
  • Réseautage et soutien au sein du mouvement syndical
  • Expérience. Le SCFP représente déjà des employés dans la vente de substances réglementées. Les travailleurs d’Alcool NB sont membres du SCFP.
  • Force syndicale. Avec plus de 650 000 membres à l’échelle nationale, le SCFP est le plus important syndicat au Canada et au NB. Cela signifie des ressources et du personnel pour représenter et aider les membres.

Visitez notre page web: https://www.cupecannabis.ca/fr/accueil/ et contactez un organisateur syndical!

Denis Brun
dbrun@cupe.ca
506-869-0819