Budget du N.-B.: Higgs et Austin ne veulent pas consulter le public

Aujourd’hui, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a signalĂ© qu’il ne dĂ©sire pas consulter le public pour prĂ©parer le budget provincial de cette annĂ©e.

« Contrairement Ă  ce qu’ils ont dit au cours de la campagne Ă©lectorale, le tandem Higgs-Austin cherche Ă  Ă©viter les consultations publiques rĂ©elles. » a dĂ©clarĂ© Daniel LĂ©gĂšre, prĂ©sident du SCFP NB.

Fredericton a dĂ©roulĂ© le tapis rouge pour les grandes entreprises, afin d’entendre leurs rĂ©clamations en sessions privĂ©es. Le public, lui, ne peut participer que par des soumissions en ligne.

« Éviter de mener des consultations publiques, ce n’est pas une question d’argent. Ils confisquent aux citoyens leurs espaces habituels de participation et de dissidence. Doit-on ĂȘtre surpris qu’aucun Ă©lu du « Peoples’ Alliance » ou des Conservateurs ne s’est prononcĂ© contre cette comĂ©die ? » a dĂ©clarĂ© LĂ©gĂšre.

InterrogĂ© sur les difficultĂ©s d’accessibilitĂ© pour les citoyens des zones rurales, les personnes ĂągĂ©es et ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas utiliser la voie en ligne, le personnel de Higgs a rĂ©pondu : « ils peuvent Ă©crire une lettre ».

« Si ce gouvernement désire réellement améliorer les services au N.-B., il devrait parler aux travailleurs de premiÚre ligne et aux citoyens qui dépendent de ces services publics », a conclu LégÚre.

À ce jour, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a prĂ©vu 7 rĂ©unions Ă  huis clos avec des intervenants et certains ministres. Le SCFP NB dĂ©nonce aussi le fait que le public n’est pas autorisĂ© Ă  assister Ă  ces rĂ©unions.

Le ministre des Finances, Ernie Steeves, devrait présenter son budget le 19 mars.

 

Les salaires des travailleurs doivent augmenter : la Banque du Canada est d’accord

La Banque du Canada (BDC) vient de geler son taux directeur en partie parce que les dĂ©penses de consommation et l’investissement en logements ont Ă©tĂ© plus faibles que prĂ©vu. Mais il n’est pas surprenant que les mĂ©nages dĂ©pensent moins Ă  cause de la stagnation des salaires. L’énigme Ă  rĂ©soudre : pourquoi les salaires ne croissent pas ?

Compte tenu de la vigueur des autres indicateurs Ă©conomiques, les salaires devraient augmenter plus rapidement. Le taux de chĂŽmage national est Ă  son plus bas niveau en 40 ans. Le taux de chĂŽmage en 2018 au NB Ă©tait de 8,0% – le deuxiĂšme taux le plus bas enregistrĂ© depuis 1976 (il Ă©tait tombĂ© Ă  7,5% en 2007, juste avant la derniĂšre rĂ©cession).

Comme l’a dĂ©montrĂ© la BDC, les salaires rĂ©els stagnants ont des effets Ă©conomiques plus vastes : lorsque les mĂ©nages ont plus d’argent dans leurs poches, ils le dĂ©pensent dans leurs communautĂ©s locales.

Les salaires demeurent faibles car il Ă  de plus en plus d’emplois prĂ©caires et de politiques d’austĂ©ritĂ© budgĂ©taire.

C’est pourquoi le SCFP-NB renforce le pouvoir de nĂ©gociation des travailleurs par le biais de notre campagne « NĂ©gocions vers l’avant », qui vise Ă  mettre fin Ă  une dĂ©cennie de contraintes salariales imposĂ©es par la province.

-Daniel LégÚre, président du SCFP NB et Angella MacEwen, économiste au SCFP

Pour voir combien votre salaire à augmenté (ou diminué), consultez la calculatrice des salaires réels du SCFP à https://scfp.ca/real-wage-calculator

Pour plus d’information sur la stagnation des salaires au Canada, consultez les articles suivants:

 

 

 

Un propriétaire de foyers de soins refuse de payer ses employés

Fredericton – Ce jeudi, le SCFP NB a tenu une confĂ©rence de presse demandant une intervention du gouvernement pour rĂ©gler la situation des salaires impayĂ©s aux travailleurs d’un foyer de soins spĂ©cialisĂ©s de Campbellton, le Manoir de la Sagesse.

Manoir de la Sagesse – Campbellton

En avril dernier, le MinistĂšre du dĂ©veloppement social avait promis de subventionner une augmentation de salaire pour les travailleurs des services de soins communautaires, un secteur particuliĂšrement mal rĂ©munĂ©rĂ©. Les augmentations de salaire horaire allaient de 0,25 $ pour les employĂ©s des foyers de groupes d’adultes Ă  1,00 $ pour les personnes travaillant dans des foyers de soins spĂ©ciaux, avec effet rĂ©troactif au 1er avril 2018. De leur cĂŽtĂ©, les employeurs ont aussi vu leur taux de financement ajustĂ© d’un 15% supplĂ©mentaire, pour couvrir les coĂ»ts additionnels accompagnant la hausse de salaire.

« Il est inacceptable que M. Marc CarriĂšre, propriĂ©taire du Manoir de la sagesse, refuse toujours de transmettre cette maigre hausse salariale -payĂ© par les fonds publics – Ă  ses 25 employĂ©s de premiĂšre ligne », a dĂ©clarĂ© Daniel LĂ©gĂšre, prĂ©sident du SCFP NB.

« Lisa Harris, l’ex-ministre du DĂ©veloppement social, avait elle-mĂȘme dĂ©clarĂ© que ces salaires, financĂ©s et mandatĂ©s par le gouvernement, devaient absolument ĂȘtre octroyĂ©s. Pourtant, cet employeur retient cet argent en toute impunitĂ©, alors que ces employĂ©s n’ont qu’un salaire de misĂšre de 12 dollars de l’heure. Le SCFP-NB invite la ministre du DĂ©veloppement social, Dorothy Sheppard, et le nouveau gouvernement Ă  intervenir et Ă  veiller Ă  ce que les salaires des 25 travailleurs soient versĂ©s avant NoĂ«l.

Daniel LégÚre, président du SCFP NB et Laurie Anderson, présidente des Syndicats des services communautaires du NB

« Avec des employeurs comme M. CarriĂšre, il est facile de comprendre pourquoi nous avons besoin d’un systĂšme public pour le secteur des soins communautaires. Cela fait plus de 8 mois maintenant. Cet employeur devrait subir de rĂ©elles consĂ©quences pour avoir gardĂ© ce qui ne lui appartient pas lĂ©gitimement », a dĂ©clarĂ© Laurie Anderson, prĂ©sidente des syndicats des services communautaires du Nouveau-Brunswick.

Les travailleurs du Manoir de la sagesse sont représentés par la section locale 5375 du SCFP.

 

 

Piquet de solidarité pour les postiers et postiÚres à Fredericton

Des activistes communautaires, des membres de syndicats et des membres du SCFP-Nouveau-Brunswick ont ​​organisĂ© un piquet de solidaritĂ© dans un Ă©tablissement de Postes Canada Ă  Fredericton jeudi matin. Le piquet de grĂšve a commencĂ© tĂŽt jeudi matin – aprĂšs 5 heures du matin – pour se terminer vers 9 heures du matin. Les employĂ©s des postes se rendant au travail dans les installations de Waggoner’s Lane ont pu rentrer au travail aprĂšs 9h.

Alors que le gouvernement Trudeau a lĂ©gifĂ©rĂ© pour forcer les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (le STTP) revienne au travail, les membres des communautĂ©s et les membres du SCFP estiment que cela va Ă  l’encontre de la nĂ©gociation collective libre.

La Cour suprĂȘme du Canada a rappelĂ© aux politiciens en 2015 que le droit de grĂšve est un droit fondamental protĂ©gĂ© par la Constitution (voir l’arrĂȘt Saskatchewan Federation of Labour c. Saskatchewan, 2015 CSC 4, [2015] 1 R.C.S. 245).

6 dĂ©cembre: JournĂ©e nationale de commĂ©moration et d’action contre la violence faite aux femmes

Cette journĂ©e souligne l’anniversaire du meurtre de 14 jeunes femmes en 1989 Ă  l’École polytechnique de MontrĂ©al, tuĂ©es parce qu’elles Ă©taient des femmes. La plupart d’entre elles Ă©taient Ă©tudiantes en gĂ©nie. L’une des victimes, Maryse LaganiĂšre, Ă©tait membre du SCFP et travaillait Ă  l’École. On se souvient aussi des femmes autochtones disparues et assassinĂ©es, des personnes transgenres et toutes celles dans nos communautĂ©s et autour du monde qui ont perdu leur vie Ă  la violence sexiste et les survivantes qui en souffrent encore.

Presque trente ans plus tard, on doit toujours rĂ©flĂ©chir au travail qui reste Ă  faire.  « Pleurez-les aujourd’hui. Agissez demain. »  L’inscription au monument commĂ©moratif du 6 dĂ©cembre Ă  Riverview est aussi un appel Ă  l’action.

Nous partageons tous une responsabilitĂ© d’examiner son propre comportement et Ă  dĂ©noncer l’agression. On doit aussi Ă©liminer les inĂ©galitĂ©s systĂ©miques bien enracinĂ©es qui accentuent la vulnĂ©rabilitĂ© des femmes Ă  la violence. Les survivants ont notamment besoin d’accĂšs aux emplois stables, aux salaires et revenus dĂ©cents, aux services de garde Ă  l’enfance et services de santĂ© mentales de qualitĂ©.

Un pas a Ă©tĂ© franchi en 2018, avec l’introduction d’un nouveau congĂ© dans la loi sur les normes d’emploi du Nouveau-Brunswick pour les survivants de violence familiale, de violence entre partenaires intimes ou de violence sexuelle. À compter du 1er septembre de cette annĂ©e, les travailleurs qui ont Ă©tĂ© victimes de ce type de violence ou dont l’enfant l’a Ă©tĂ©, ont droit Ă  cinq jours de congĂ© payĂ©. Le mouvement syndical et les organismes communautaires avaient poussĂ© pour cette nouvelle protection qui reconnaĂźt la violence comme un enjeu en milieu de travail.

Qu’est-ce que vous et votre section locale pouvez faire ?

 

Participez Ă  l’une des activitĂ©s pour marquer cette journĂ©e au Nouveau-Brunswick en 2018 :

BATHURST –  Marche commĂ©morative et d’action sur l’importance des relations saines, le jeudi 6 dĂ©cembre, Ă  compter de 12h15.  La marche dĂ©butera au Centre des jeunes de Bathurst et se dirigera vers le concessionnaire Hatheway Ford avant de retourner au Centre des Jeunes de Bathurst. Les gens sont encouragĂ©s Ă  rester aprĂšs la marche pour des rafraĂźchissements, Ă  discuter avec les intervenants et Ă  s’informer sur les relations saines et les sujets similaires. Pour de plus amples renseignements, tĂ©lĂ©phonez au (506) 545-8952 ou courriel : womenoutreach1@gmail.com.  OrganisĂ©e par la Maison de Passage House Inc., Services d’approche pour femmes et familles, le Centre des jeunes de Bathurst & Services Ă  la famille NĂ©pisiguit.

 FREDERICTON –  ÉvĂšnement de commĂ©moration, le jeudi 6 dĂ©cembre, de midi Ă  14h, University of New Brunswick, campus de Fredericton, Auditorium de Head Hall, au 15 Dineen Drive. OrganisĂ© par UNB Diversity Within Engineering.

RIVERVIEW – Rassemblement, le jeudi 6 dĂ©cembre Ă  18 h 30, Centre Fr. Dan Bohan, 5, promenade Fatima, Ă  cĂŽtĂ© de l’HĂŽtel de Ville de Riverview, suivi d’un vigile Ă  la chandelle et le dĂ©pĂŽt de roses au monument au parc Caseley.  Une collecte spĂ©ciale de produits de soins personnels des femmes sera recueillie Ă  la porte. OrganisĂ© par le ComitĂ© du 6 dĂ©cembre du Conseil de travail de Moncton et rĂ©gion. Pour de plus amples renseignements, veuillez tĂ©lĂ©phoner (506) 852-9609.

SAINT ANDREWS – « CafĂ©-rencontre » commĂ©moratif, le jeudi 6 dĂ©cembre, Ă  compter de 18h30 au CollĂšge communautaire du NB, 99 rue Augustus, St. Andrews. OrganisĂ© par le Charlotte County Abuse Prevention Network et le NBCC. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le Charlotte County Community Outreach au (506) 469-5544.

SAINT JOHN –  Service commĂ©moratif, le jeudi 6 dĂ©cembre, Ă  compter de 18h,  au MusĂ©e du NB, théùtre Mary Oland, Market Square.  Des confĂ©renciĂšres invitĂ©es sur les enjeux et perspectives des femmes autochtones, musalmanes, syndiquĂ©es et personnes transgenres, ainsi que des reprĂ©sentantes de l’équipe Sexual Assault Response, le mouvement Female Empowerment, et le Centre Coverdale pour femmes. En fin de soirĂ©e, il y aura une marche Ă  la chandelle jusqu’au Loyalist Plaza. Pour de plus amples renseignements, contactez Chris Doran Ă  648-5729 (doran@unb.ca).

SHIPPAGAN – Marche contre la violence, le jeudi 6 dĂ©cembre, dĂ©part Ă  12 h 45, Ă  l’UniversitĂ© de Moncton, campus de Shippagan.  Avant la marche : des kiosques de 10h Ă  15h;  dĂźner de Nöel de 11h Ă  13h. Les silhouettes « tĂ©moins silencieuses » de la PĂ©ninsule acadienne seront prĂ©sentes. ActivitĂ© gratuite, sans inscription, ouvertes Ă  toutes et Ă  tous.   Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Émilie HachĂ©, (506) 395-7632 ou courriel : tablecontrelaviolence@gmail.com  OrganisĂ©e  par le ComitĂ© permanent de la situation fĂ©minine de l’UMCS et la Table de concertation pour contrer la violence familiale et conjugale dans la PĂ©ninsule acadienne.

 

gw/cope491

Discours du TrĂŽne : les travailleurs semblent ĂȘtre oubliĂ©s

Fredericton –  Mardi, le gouvernement conservateur a prononcĂ© son Discours du TrĂŽne.  Le SCFP NB est déçu que les prĂ©occupations des employĂ©s de premiĂšre ligne n’aient pas Ă©tĂ© adressĂ©es.

« PlutĂŽt que les travailleurs ordinaires, ce sont les agences de notation de crĂ©dit, les intĂ©rĂȘts des entreprises et la rĂ©duction de notre assiette fiscale, qui furent priorisĂ©s dans ce discours », a dĂ©clarĂ© Daniel LĂ©gĂšre, prĂ©sident du SCFP NB.

Les augmentations prĂ©vues du taux de cotisation de Travail sĂ©curitaire NB sont maintenant compromises, en dĂ©pit du fait que les employeurs ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un niveau de cotisation artificiellement bas depuis prĂšs de trente ans.

Les augmentations de salaire des travailleurs du secteur public n’ont pas Ă©tĂ© mentionnĂ©es, ni un meilleur salaire minimum pour tous.

« Cela me déçoit. Ce gouvernement doit regarder en face les problÚmes causés par une décennie de stagnation salariale », a noté LégÚre.

« La plupart des dĂ©putĂ©s du PC sont convaincus que seuls les chefs d’entreprise peuvent faire sortir le Nouveau-Brunswick de sa situation Ă©conomique actuelle, mais ils abordent le problĂšme Ă  l’envers. Ils oublient que ce sont les ouvriers, et non les patrons, qui font rouler nos usines, nos Ă©coles, nos ambulances, nos centres d’appels, etc. Lorsque l’on s’occupe d’abord des gens en premier, les communautĂ©s et les entreprises peuvent alors vraiment prospĂ©rer », a ajoutĂ© LĂ©gĂšre.

Malgré cette critique, le SCFP NB a également noté certains éléments positifs du discours.

« Je suis heureux de constater qu’ils envisagent d’examiner les salaires et les conditions de travail des travailleurs de soins Ă  domicile, d’amĂ©liorer le budget de la VĂ©rificatrice gĂ©nĂ©rale et de rĂ©viser pour le mieux la stratĂ©gie d’immigration», a conclu LĂ©gĂšre.

 

Des négociations difficiles anticipées avec le nouveau gouvernement au NB.

Du haut des bancs des visiteurs Ă  l’AssemblĂ©e lĂ©gislative, plus d’une centaine de citoyens et de militants syndicaux ont Ă©tĂ© tĂ©moins de l’échec du vote de confiance des libĂ©raux de Brian Gallant vendredi dernier.

Soutenus par les 3 dĂ©putĂ©s du parti de l’Alliance des gens, les conservateurs tenteront de tenir le pouvoir pendant quatre ans comme gouvernement de coalition minoritaire.

Immédiatement aprÚs la conclusion du vote de confiance, les équipes de négociation du SCFP se sont réunies pour élaborer des stratégies et préparer leurs négociations coordonnées.

« Les conservateurs ont refusĂ© de nous rencontrer et dĂ©tiendront maintenant le pouvoir », a dĂ©clarĂ© Daniel LĂ©gĂšre, prĂ©sident du SCFP NB. « Ils et le PANB devraient Ă©couter et Ă©couter les travailleurs maintenant, au lieu d’attendre jusqu’à ce qu’on doive monter des piquets de grĂšve », a-il ajoutĂ©.

« MalgrĂ© ce que certains nĂ©gociateurs du gouvernement espĂšrent, cela ne changera pas notre dĂ©termination, car nous suivons notre plan pour accroĂźtre le pouvoir d’achat de nos membres », a dĂ©clarĂ© LĂ©gĂšre.

Ce printemps, prÚs de 75% des 30 000 membres du SCFP NB seront simultanément à la table de négociation.

« Les sections locales du SCFP s’alignent pour nĂ©gocier au mĂȘme moment. Nous serons prĂȘts pour une grĂšve si le gouvernement refuse de parler sĂ©rieusement de salaires Ă©quitables », a conclu LĂ©gĂšre.

Cultivez votre carriĂšre avec Cannabis NB, devenez membre du SCFP.

L’avantage SCFP

  • SĂ©curitĂ© d’emploi. Protection contre les congĂ©diements injustes et les abus potentiels des patrons.
  • Meilleurs salaires. Augmentations salariales nĂ©gociĂ©es collectivement.
  • Horaires Ă©quitables.
  • Vacances, pension, assurance et autres bĂ©nĂ©fices.
  • RĂ©seautage et soutien au sein du mouvement syndical
  • ExpĂ©rience. Le SCFP reprĂ©sente dĂ©jĂ  des employĂ©s dans la vente de substances rĂ©glementĂ©es. Les travailleurs d’Alcool NB sont membres du SCFP.
  • Force syndicale. Avec plus de 650 000 membres Ă  l’Ă©chelle nationale, le SCFP est le plus important syndicat au Canada et au NB. Cela signifie des ressources et du personnel pour reprĂ©senter et aider les membres.

Visitez notre page web: https://www.cupecannabis.ca/fr/accueil/ et contactez un organisateur syndical!

Denis Brun
dbrun@cupe.ca
506-869-0819

Pas de surprises dans ce discours du TrĂŽne

Fredericton –  Le discours du TrĂŽne a Ă©tĂ© prononcĂ© aujourd’hui, ouvrant la 59e session de l’AssemblĂ©e lĂ©gislative du Nouveau-Brunswick. Le SCFP NB rĂ©agit de maniĂšre mitigĂ©e au discours rĂ©solument centriste des libĂ©raux de Brian Gallant.

« Je suis heureux de constater la volonté de maintenir le comité de travail gouvernemental-syndical », a déclaré Daniel LégÚre, président du SCFP NB.

Mis sur pied il y a un an, le comitĂ© a nourri des discussions qui a menĂ© Ă  la lĂ©gislation sur l’arbitrage d’une premiĂšre convention collective, des lois visant Ă  prĂ©venir la violence sur les lieux de travail et une loi pour lutter contre la violence domestique.

« Le comitĂ© a dĂ©cidĂ© de crĂ©er un groupe de travail chargĂ© d’examiner la privatisation en santĂ©. Ce groupe de travail a sagement recommandĂ© de ne pas procĂ©der avec la privatisation de la gestion des services alimentaires, du portage des patients et des services environnementaux dans nos hĂŽpitaux. Ça, c’Ă©tait crucial », a notĂ© LĂ©gĂšre.

Le SCFP NB appuie l’idĂ©e d’augmenter le budget global de la vĂ©rificatrice gĂ©nĂ©rale et de mettre en Ɠuvre ses recommandations pour des dĂ©penses publiques plus efficaces.

« Les vĂ©rificateurs gĂ©nĂ©raux reconnaissent l’importance de la transparence et de la responsabilitĂ©. Comme dans les autres provinces, ils constituent une tierce partie indĂ©pendante qui surveille les deniers publics et nous protĂšge contre les projets de privatisation tels que les P3 », a dĂ©clarĂ© LĂ©gĂšre.

Le SCFP NB est toutefois déçu de voir comment les libĂ©raux ont modifiĂ© leur engagement en matiĂšre d’augmentation du salaire minimum. Ils ont laissĂ© une marge d’incertitude sur l’atteinte d’un salaire Ă©quitable Ă  15 $ l’heure. Ils ont Ă©galement annoncĂ© davantage de mesures pour rĂ©duire les impĂŽts des entreprises.

« Le meilleur moyen de stimuler la croissance consiste Ă  augmenter notre pouvoir d’achat collectif, ce qui signifie de meilleurs salaires dans les secteurs public et privĂ©. Le discours ne mentionnait pas le pouvoir d’achat du secteur public. C’est malheureux qu’ils continuent de se soustraire aux problĂšmes créés par une dĂ©cennie de stagnation des salaires », a dĂ©clarĂ© LĂ©gĂšre.

Message du SCFP aux nouveaux députés: les salaires des travailleurs doivent augmenter

Fredericton – Jeudi, le SCFP NB a tenu une confĂ©rence de presse pour discuter des salaires dans le secteur public et de la nĂ©cessitĂ© d’un gouvernement progressiste et stable pour s’attaquer Ă  ce problĂšme.

« AprĂšs 8 mois de consultations, de formations, de rencontres avec des milliers de membres lors de la tournĂ©e provinciale et de mobilisation, notre campagne NĂ©gocions vers l’avant bat son plein », a dĂ©clarĂ© Daniel LĂ©gĂšre, prĂ©sident du SCFP NB.

« Les députés ne peuvent plus ignorer les problÚmes créés par une décennie de stagnation des salaires », a déclaré LégÚre.

Des milliers de membres du SCFP sont frustrés par la lenteur des négociations avec le gouvernement provincial, notamment les sections locales 1251, 1190, 1418, 1840, 2745, 946 à Travail sécuritaire NB et les travailleurs de foyers de soins. « Cette stagnation gaspille inutilement des ressources pour les deux cÎtés », a déclaré Sandy Harding, directrice régionale des Maritimes pour le SCFP.

« Nous avons contactĂ© les cinq partis politiques pour discuter de cette question, ils ont tous rĂ©pondu, Ă  l’exception de l’Alliance et du Parti Progressiste Conservateur », a dĂ©clarĂ© Harding. « Cela dĂ©montre un manque de respect pour les femmes et les hommes qui desservent nos communautĂ©s. Peu importe le parti politique qui Ă©mergera, j’espĂšre que les dĂ©putĂ©s reconnaĂźtront et rĂ©gleront ce problĂšme », a-t-elle ajoutĂ©.

La volontĂ© des travailleurs d’obtenir des salaires plus Ă©levĂ©s est solide. Depuis avril 2018,  les sections locales coordonnent leurs nĂ©gociations.  «Si le gouvernement ne parvient pas Ă  trouver un accord Ă©quitable rapidement, les travailleurs se feront entendre », a dĂ©clarĂ© LĂ©gĂšre.

Les dĂ©penses des consommateurs reprĂ©sentent prĂšs de 70 % de notre Ă©conomie, mais trop de travailleurs s’endettent pour compenser le pouvoir d’achat stagnant ou en baisse. « Cela n’est pas suffisant pour revigorer notre Ă©conomie et ce n’est pas viable Ă  long terme. La croissance est nĂ©cessaire dans cette province et le pouvoir d’achat des travailleurs est un Ă©lĂ©ment-clĂ© de l’Ă©quation », a conclu LĂ©gĂšre.

Loader Loading...
EAD Logo Taking too long?
Reload Reload document
| Open Open in new tab

Download [272.44 KB]

Le SCFP NB reprĂ©sente prĂšs de 30 000  membres rĂ©partis dans plus de 200 sections locales. Les principaux secteurs du Syndicat comprennent les soins de santĂ©, l’éducation, les foyers de soins, les municipalitĂ©s et les transports. Retrouvez-nous en ligne Ă  l’adresse www.nb.cupe.ca ou suivez-nous sur Facebook.com/cupeNBscfp/