Qui compte ? – Le SCFP lance une campagne pour l’intégration publique des services de soins communautaires au NB

Fredericton – Ce lundi, le SCFP lance la campagne « Qui compte ? » afin d’attirer l’attention du public et du gouvernement aux services de soins communautaires (SSC). Le SCFP affirme que les services tels que les foyers de groupe, les foyers de soins spéciaux, les maisons de transition et les soins à domicile doivent opérer sous administration publique.

Julie Doucet, porte parole de la campagne, en entrevue lors de la conférence de presse du lancement en septembre 2016.

Julie Doucet, porte parole de la campagne, en entrevue lors de la conférence de presse du lancement en septembre 2016.

« Les utilisateurs et les travailleurs du secteur ont besoin d’un système organisé et structuré. Cela n’a aucun sens que le gouvernement maintient une approche laissez-faire pour des services si essentiels », a déclaré Julie Doucet, l’une des porte-paroles de la campagne.

Le niveau de fragmentation dans le secteur des soins communautaires est alarmant. Sur le plan provincial, le système d’éducation dispose de 7 unités administratives (7 districts) et la santé n’a que 2 régies (Horizon et Vitalité). Les SSC font contraste, avec plus de 650 unités administratives dans la province.

« Si nous voulons dépenser de l’argent sur les soins communautaires, assurons-nous qu’il soit dépensé à bon escient avec une administration transparente. À l’heure actuelle, les 10 000 travailleurs de ce secteur, principalement des femmes, gagnent moins de 13 $ l’heure. Cette situation ne peut pas s’améliorer, car il n’y a pas de véritables normes de travail en raison de la fragmentation du système », a déclaré Doucet.

« De nombreux fournisseurs de SSC sont déjà financés par le Ministère du Développement social, mais il n’y a pas de gestion publique ou de contrôle du secteur. Le gouvernement jette de l’argent à ces fournisseurs dans une absence totale de structure », a déclaré Luc LeBlanc, représentant de recherche du SCFP. « Cela signifie non seulement des inefficacités, mais aussi une incapacité d’assurer la réussite d’une stratégie de soins. Un plan pour la réduction de la pression sur nos hôpitaux par le biais de meilleurs soins à domicile a très peu de probabilité de réussite dans le vide administratif présent » a ajouté LeBlanc.

En juin dernier, la vérificatrice générale Kim MacPherson rappelait au gouvernement l’urgence d’élaborer un plan global à long terme afin d’assurer des services durables aux personnes âgées.

Pour en apprendre plus sur la campagne, consultez la page www.facebook.com/WhoCaresQuiCompte

La vérificatrice a raison : nous avons besoin d’une Régie des services de soins communautaires, pas plus de foyers PPP

Fredericton – Alors que les hôpitaux fonctionnent sous l’égide des régies de santé, que les écoles agissent sous la direction des districts scolaires, les foyers de soins, les soins à domicile et les services de soins communautaires (SSC) n’opèrent sous aucune structure formelle.

Bureau du vérificateur général de la vérificatrice générale / Office of the General Auditor

Kim MacPherson, Vérificatrice générale du Nouveau Brunswick

L’absence de structure centralisée pour ces services a de graves conséquences. L’utilisateur doit naviguer dans un fouillis organisationnel, un désordre qui demeure coûteux pour la province.  Le patient ordinaire est à la merci de l’augmentation des coûts des soins malgré une absence marquée de standards de qualité.

« L’état des soins aux personnes âgées de notre province me rappelle le désordre décentralisé en éducation et en santé avant le programme Chances égales de Louis-J. Robichaud », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB. « Le gouvernement peut et doit organiser un système provincial, une sorte de Régie des SSC, qui offrirait des services de qualité accessibles et payerait équitablement les employés de la régie » at-il ajouté.

Dans son rapport annuel déposé le mois dernier, la vérificatrice générale du N.-B. a déclaré que les foyers de soins fonctionnent à un rendement moyen de 98 %, tandis que la demande ne cesse d’augmenter. La vérificatrice a recommandé que le Ministère du Développement social agisse : « Il faut une solution à facettes multiples pour fournir des soins et des services durables à l’avenir, ce qui n’est pas aussi simple que d’ajouter plus de lits en foyers de soins au système existant. » [1]

« L’absence d’une stratégie solide pour les soins et les services durables coûte un bras aux Néo-Brunswickois. Le secteur privé agit dans cette absence de structure pour construire des établissements d’abord pour la rentabilité, et non pour ce dont les citoyens ont vraiment besoin », a déclaré Légère.

Il existe plus de 250 fournisseurs de SSC dans la province. La majorité des établissements sont gérés par de petits employeurs, qui eux, ont beaucoup de difficulté à rémunérer leurs employées adéquatement.

Le rapport prévoit que le nombre de personnes âgées au Nouveau-Brunswick doublera dans les 20 prochaines années. La vérificatrice affirme que le statu quo est intenable, et met sérieusement en doute l’idée que les privatisations offriraient une piste de solution sérieuse.

« Plus de lits P3 ne règleront rien à la crise des soins pour personnes âgées », a affirmé Légère. « Il n’y a toujours pas de preuve sérieuse qui démontre que le modèle public-privé pour la prestation de services de foyers de soins infirmiers est plus économique à long terme. Fini la gouvernance laissez-faire » a-t-il ajouté.

 

[1] Rapport 2016 de la vérificatrice generale du Nouveau Brunswick– Volume I (juin 2016). Chapitre 2 – Ministère du Développement social – Foyers de soins. Voir: http://www.agnb-vgnb.ca/content/dam/agnb-vgnb/pdf/Reports-Rapports/2016V1/Chap2f.pdf

Les sténographes judiciaires du N.-B. obtiendront l’équité salariale

Fredericton – Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a annoncé ce jeudi que les sténographes judiciaires, membres de la section locale 1840 du SCFP, obtiendront des redressements salariaux au titre de l’équité salariale dans les prochains mois.

« Nos membres ont attendu six ans pour cela, mais la lutte en a valu la peine », a déclaré Odette Robichaud, présidente de la section locale 1840 du SCFP et vice-présidente du SCFPNB.

La Loi sur l’équité salariale de 2009 est entrée en vigueur le 1er avril 2010, avec des ajustements de salaire débutant le 1eravril 2012. La loi comprend tous les employés du gouvernement (employés des ministères, Partie I, système scolaire, Partie II, Hôpitaux, Partie III, et Sociétés d’État, partie IV). La loi de 2009 a remplacé la Loi sur l’équité salariale de 1989, qui elle ne s’appliquait qu’aux employés de la partie I.

À ce jour, le gouvernement n’a toujours pas mis en place un Bureau sur l’équité salariale efficace comme prévu dans la législation. Le mandat du Bureau serait de superviser l’application de la Loi, de produire du matériel éducatif et d’offrir une assistance et des conseils aux employés, employeurs et agents négociateurs.

« Alors qu’aujourd’hui le gouvernement a fait un pas dans la bonne direction, il doit examiner la Loi. La législation est faible et imparfaite comme outil pour parvenir à une rémunération équitable pour les emplois à prédominance féminine dans le secteur public. Il n’y a pas de contraintes sérieuses dans la loi pour exiger du gouvernement le respect d’un échéancier raisonnable pour l’achèvement des études et la mise en œuvre de l’équité salariale », a déclaré Robichaud.

Aujourd’hui, la majorité des travailleuses dans le secteur privé ne sont pas couvertes par une loi sur l’équité salariale.

« À toutes les femmes qui travaillent dans le secteur privé : ne lâchez pas! La lutte des femmes pour l’équité salariale est loin d’être terminée, mais ça en vaut la peine », a conclu Robichaud.

Le SCFP se joint à la contestation judiciaire contre le gouvernement du N.-B.

Conférence de presse du SCFP - Fredericton, juin 2016

Conférence de presse du SCFP – Fredericton, juin 2016

Fredericton, NB – Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a déposé un Avis de motion auprès de la province du Nouveau-Brunswick pour agir en tant qu’intervenant dans une poursuite entamée par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) qui conteste la conversion unilatérale du régime de pension de la fonction publique de la province à un régime à « risque partagé ».

« Les droits des membres du SCFP et de nombreux autres travailleurs du secteur public ont été violés lorsque le gouvernement a imposé de façon unilatérale, des changements aux pensions des travailleurs, ce qui viole leurs droits à la libre négociation collective », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.

En décembre 2013, la province a adopté le Projet de loi 11 – la Loi concernant la pension de retraite dans les services publics, qui a converti le régime de retraite de la province à un soi-disant régime à « risque partagé ». Cependant, l’effet de la conversion était de réduire les prestations et de transférer les risques élevés du régime de la province aux membres du SCFP et d’autres fonctionnaires.

La conversion a réduit de manière significative les prestations prévues par le régime de retraite, réduit de manière significative la sécurité des prestations et interdit toutes les dispositions des conventions collectives qui pourraient améliorer les prestations des membres à l’avenir.

« Ces changements ont violé les droits de nos membres en vertu de l’article 2 (d) de la Charte canadienne des droits et libertés (la Charte) », a déclaré Légère. « Le SCFP appuie pleinement cette contestation judiciaire et interviendra afin de défendre les droits de nos membres. »

L’exposé de la demande (déposée par l’IPFPC en février de cette année) allègue que l’imposition du modèle à risque partagé prévu par la Loi, avec le refus de reconnaitre les droits de négociation collective fondamentaux, fait obstacle à la garantie de la liberté d’association protégée par l’article 2 (d) de la Charte. C’est la base de l’appui du SCFP dans cette poursuite.

Le SCFP a également demandé la divulgation complète des informations concernant la conversion en vertu de la Loi sur le droit à l’information et la protection de la vie privée. Cependant, malgré la promesse du gouvernement d’agir en toute transparence et une décision en faveur de la divulgation du 4 mars 2016 du Bureau de l’accès à l’information et de la protection des renseignements personnels de la province, l’accès aux documents pertinents de conversion a été, jusqu’ici, refusée.

Avis aux employés municipaux de Fort McMurray (SCFP 1505)

Le lundi 23 mai 2016, la Municipalité régionale de Wood Buffalo a envoyé à ses employés un formulaire d’intention de retour au travail à remplir obligatoirement d’ici le 27 mai.

Le SCFP n’a pas approuvé le contenu de ce formulaire. En fait, le SCFP 1505 a posé plusieurs questions à l’employeur au sujet de ce formulaire, mais celui-ci est très évasif dans ses réponses.

Pour le moment, le SCFP avise tous ses membres de se reporter aux consignes de retour émises par le gouvernement albertain et le RMWB, particulièrement à la page 2 de ce document où on précise les catégories de personnes qui devraient éviter de revenir à Fort McMurray avant la réouverture de l’hôpital. Si vous souffrez d’un problème de santé physique ou mentale qui vous empêche de revenir à Fort McMurray, ou encore si vous suivez des traitements en ce moment, nous vous encourageons à demander un certificat médical à votre médecin traitant.

Vous trouverez ci-dessous un formulaire rédigé par le SCFP ; remplissez-le si vous n’êtes pas en mesure de reprendre le travail immédiatement, pour quelque raison que ce soit, et réclamer une rencontre avec votre employeur en présence de votre personne déléguée syndicale.

Si vous avez des questions ou des préoccupations, n’hésitez pas à écrire à president@cupe1505.ca.

Cliquez ici pour accéder au formulaire

http://scfp.ca/avis-aux-employes-municipaux-de-fort-mcmurray-scfp-1505

La section locale 5217 du SCFP et TransAqua signent une première convention collective

RIVERVIEW – Les membres de la section locale 5217 du SCFP qui travaillent à la Commission des eaux usées du Grand Moncton ont signé leur première convention collective aujourd’hui avec leur employeur, TransAqua.

  « Il y a eu beaucoup de délais dans le processus de négociation, mais les relations de travail se sont grandement améliorées depuis l’arrivée du directeur général actuel », dit Kim McCaffrey, conseillère syndicale du SCFP.

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 Certifiée depuis novembre 2014, la section locale 5217 a réussi à convaincre la Commission de revenir sur sa décision de créer un partenariat public-privé pour une usine de traitement secondaire prévue pour 2020.  Le nouvel établissement sera géré comme un service public.

 « Je suis fier de cette entente », dit Ralph Green, président de la section locale 5217.  Cette convention collective signifie une meilleure sécurité d’emploi pour les travailleurs et la Commission rempli un de ses objectifs stratégiques pour 2016. » ajoute Green.

 « Notre section locale est fière de notre travail auprès de nos membres et des citoyens du Grand Moncton qui vont bénéficier de ces services publics. » conclut Green.

Le gouvernement veut saboter les négociations avec les chauffeurs d’autobus, les concierges et le personnel d’entretien

Fredericton – À quelques jours d’une entente de principe, il semble gouvernement a décidé de saboter les négociations avec la section locale 1253. Le syndicat était à la table avec le ministère de l’Éducation depuis plus d’un an et demi quand le gouvernement a demandé cette semaine, de manière inattendue, un examen des régimes de retraite.

« Les pensions n’ont pas été mentionnées du tout durant tout le processus de négociation.  Presque toutes les questions en suspens avaient été résolues. Nous étions très près d’une entente », nous dit Brien Watson, président de la section locale 1253.  « Maintenant, tout d’un coup, le gouvernement dit que nous devons parler d’une refonte complète de notre régime de retraite » ajoute-t-il.

« Le régime actuel se porte très bien et a même vu une augmentation de 10 % dans les niveaux de financement », nous dit David Perkins, conseiller syndical du SCFP.  « Il n’y a aucune bonne raison de réviser le régime à ce moment-ci », dit-il.

« C’est évidemment un cas où le gouvernement négocie de mauvaise foi », ajoute Perkins.  

Le syndicat va déposer une plainte officielle auprès de la Commission du travail et de l’emploi d’ici quelques jours.

« Cela ressemble à une décision prise au haut niveau du gouvernement, comme si quelqu’un avait décidé de s’assurer que les négociations iraient nulle part », a dit Watson. « Comme tous les travailleurs, nos membres ont le droit d’être traités avec respect et de bonne foi », a-t-il conclu.

 

Jour de deuil – Souvenons-nous des morts, luttons pour les vivants

Fredericton, 28 Avril 2016 – Le 28 avril, le jour du deuil, des cérémonies auront lieu à travers le Nouveau-Brunswick afin de se souvenir des travailleurs tués ou blessés au travail.des travailleurs tués ou blessés au travail.

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À chaque 28 avril, des gens à travers le pays et autour du monde se rassemblent pour se souvenir des travailleurs qui ont été tués ou blessés au travail.  Au Canada, environ un travailleur est tué à toutes les huit heures.  En 2015, plus de 9500 Néo-Brunswickois ont été blessés au travail tandis que 14 personnes ont perdu leur vie suite à une blessure ou maladie reliée au travail.

C’est le comité national de Santé et Sécurité au travail du SCFP qui en 1984, a proposé l’idée d’une journée de souvenir pour les travailleurs tués ou blessés au travail.  Peu de temps après, le SCFP et le Congrès du travail du Canada ont commencé à souligner le 28 avril comme étant le Jour de deuil.

« À chaque année en cette journée, nous prenons le temps de sensibiliser les gens sur la sécurité au travail et nous encourageons les employeurs à travers la province d’établir des règles générales pour assurer que les travailleurs vont retourner à leurs famille à la fin de chaque quart de travail », dit Daniel Légère, président du SCFP NB.

« En ce 28 avril, nous invitons la population de prendre le temps de se souvenir des travailleurs tués ou blessés au travail en prenant part aux cérémonies commémoratives dans leur région.  Des cérémonies organisées par la Fédération des travailleurs et des travailleuses du Nouveau-Brunswick auront lieu dans les endroits suivants: Bathurst, Fredericton, Moncton, Miramichi et Saint John.

Cérémonies du 28 Avril: 

  • Bathurst: Le jeudi, 28 avril à 12 h (midi). Monument du Jour de deuil situé près de la Cathédrale du Sacré-Cœur sur l’avenue Douglas. Pour de plus amples renseignements: John Gagnon, (506) 545-0651.
  • Fredericton : Le jeudi, 28 avril à 12 h (midi). Monument dédié aux pompiers de Fredericton, morts en service, situé sur la rive sud de la rivière Saint-Jean. Pour de plus amples renseignements: Alex Bailey, (506) 999-7206.
  • Moncton : Le jeudi, 28 avril à 12 h (midi). Monument érigé au parc du Mascaret. Pour de plus amples renseignements: Éric Albert, (506) 381- 6918.
  • Saint John : Le jeudi, 28 avril à 12 h (midi). Monument jour de deuil, Centre Frank & Ella Hatheway au parc Rockwood. Pour de plus amples renseignements : George Vair, (506) 672-1412.

Miramichi : Le jeudi, 28 avril à 18 h. Marche de l’hôtel de ville au monument du Centre Kin, 100, boul. Newcastle. Pour de plus amples renseignements : Sandra Colford, (506) 424-8178.

Le SCFP-N.-B. appuie les grévistes de Covered Bridge Chips

Hartland, N.-B. – Près de 300 délégués au congrès annuel du SCFP-Nouveau-Brunswick se sont joints à des citoyens et d’autres syndicats pour mener une démonstration de piquetage de solidarité en appui aux employés de Covered Bridge Potato Chips en grève depuis le 5 janvier. C’est avec 3 autobus bien remplis que les délégués débarquèrent avec leur drapeaux et pancartes à l’usine située près de Hartland, NB.

Présent à la manifestation, Mark Hancock, président national du SCFP à pris la parole devant la foule. « Nous sommes fiers d’afficher notre solidarité avec ces travailleurs qui se battent pour l’équité, un salaire décent et la sécurité d’emploi. Au SCFP, nous savons que le tort fait à l’un est un tort fait à tous. » Le secrétaire-trésorier national. Charles Fleury, a lui aussi participé au piquetage de solidarité.

Le syndicat représentant les grévistes, les TUAC – section locale 1288P ont accueilli chaleureusement les délégués du SCFP avec un barbecue.

Les employés de Covered Bridge Chips tentent de décrocher leur première convention collective. Leur employeur a tenté de résilier l’accréditation du syndicat, sans succès. La section locale 1288P des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce demande à la population de boycotter les croustilles de l’employeur jusqu’à ce que ce conflit soit réglé.

Appuyez les grévistes dans une lettre aux propriétaires de Covered Bridge