Scandale dans le secteur de la santé au N.-B. : 174 millions $ gaspillés

Le SCFP section locale 1252 dévoile les conclusions accablantes du rapport du vérificateur général du N.-B. Au lieu d’investir dans nos travailleurs de la santé internes, le gouvernement du N.-B. a versé plus de 175 millions de dollars à des agences de placement à but lucratif.

Voici la vérité choquante :

đź’¸ PSSP du secteur public : 23 $/h đź’¸ PSSP sous contrat privĂ© : jusqu’Ă  162 $/h đź’¸ Infirmières du secteur public : 30-46 $/h đź’¸ Infirmières sous contrat privĂ© : jusqu’Ă  306 $/h

Et ce n’est pas tout… 🔍 Aucune exigence de reçus pour les dĂ©penses comme les vols, les repas et les hĂ´tels. 📝 Contrats entièrement rĂ©digĂ©s par les entreprises de placement sans aucune supervision.

Les chauffeurs d’autobus et les mĂ©caniciens rĂ©pondent au rapport du vĂ©rificateur gĂ©nĂ©ral

En tant que représentants des chauffeurs d’autobus scolaires du Nouveau-Brunswick (SCFP 1253) et de l’Agence de gestion des véhicules, mécaniciens et réparateurs d’autobus scolaires (SCFP 1190), nous souhaitons souligner le travail effectué par le vérificateur général du Nouveau-Brunswick, Paul Martin. Ce dernier a clairement montré au public plusieurs raisons d’améliorer les conditions de travail des employés et à quel point la gestion doit faire mieux.

Un mĂ©canicien d’autobus du Local 1190, au garage de Fredericton de l’Agence de gestion des vĂ©hicules

Le rapport du vĂ©rificateur gĂ©nĂ©ral Paul Martin insiste sur le fait que notre système d’autobus scolaires a besoin des ressources et de l’attention appropriĂ©es du gouvernement. Lorsqu’un gouvernement ne prend pas la responsabilitĂ© de fournir les services publics de manière adĂ©quate, il met nos enfants et nos travailleurs en danger. C’est inacceptable.

Le cĹ“ur de ces problèmes ne rĂ©side pas seulement dans l’état physique de nos autobus, mais aussi dans l’inaction persistante des plus hauts Ă©chelons de notre gouvernement. Depuis des annĂ©es, les sections locales 1253 et 1190 interpellent leurs employeurs sur le besoin urgent de salaires Ă©quitables, d’un meilleur recrutement et d’une meilleure rĂ©tention de chauffeurs d’autobus, de mĂ©caniciens et d’inspecteurs, ainsi que d’une gestion efficace qui soutient son personnel. Ces demandes sont restĂ©es lettre morte Ă  plusieurs reprises.

Nous avons toujours préconisé la mise en œuvre d’une stratégie globale de recrutement et de rétention, mais nos appels à l’action ont été ignorés.

Les conclusions du rapport sur les documents manquants et le manque de preuves de formation font en sorte que les conducteurs d’autobus, y compris les mĂ©caniciens, les superviseurs de mĂ©caniciens et les inspecteurs d’automobiles, ont mauvaise mine lorsqu’il s’agit de la responsabilitĂ© de l’employeur de tenir des dossiers adĂ©quats, de veiller Ă  ce que la formation soit bien donnĂ©e et que toutes les certifications soient Ă  jour.

Les propos récents du ministre Bill Hogan, choqué par l’ampleur des problèmes, ne font que confirmer ce que nous savons depuis des années, à savoir qu’il y a un décalage important entre les réalités sur le terrain et les actions des personnes au pouvoir. La reconnaissance par le ministre Hogan des « problèmes graves et importants » est un pas en avant, mais les mots ne suffisent pas. Nous avons besoin de mesures concrètes et que sa responsabilité soit accrue.

La section locale 1190 du SCFP, responsable des inspections et des réparations des autobus, partage également ces préoccupations. Nos membres, y compris les mécaniciens, les superviseurs mécaniciens et les inspecteurs automobiles, sont embauchés par le ministère des Transports et de l’Infrastructure, mais gérés par l’Agence de gestion des véhicules (AGV). Nous avons vu de nombreuses offres d’emploi annoncées à plusieurs reprises parce qu’elles n’étaient pas remplies. Les rapports de nos membres indiquent qu’ils travaillent à court de personnel, avec une charge de travail disproportionnée par rapport au nombre d’employés disponibles pour assurer la sécurité de nos autobus. L’absence de réponse du directeur de l’AGV au sujet du rapport du vérificateur général soulève des préoccupations.

Nous avons Ă©galement reçu des renseignements d’anciens membres qui ont quittĂ© l’AGV pour bĂ©nĂ©ficier d’une augmentation salariale de 5 Ă  10 $ dans d’autres secteurs. Au fil des annĂ©es, nous avons Ă©tĂ© confrontĂ©s Ă  des coupures importantes ; auparavant, nous faisions notre propre carrosserie et peinture. Aujourd’hui, de plus en plus de ces travaux sont confiĂ©s Ă  des sous-traitants Ă  un coĂ»t beaucoup plus Ă©levĂ©, mĂŞme, trois Ă  quatre fois plus Ă©levĂ© que les coĂ»ts seraient Ă  l’interne.

Nos membres sont dévoués et assurent la sécurité et le bien-être de nos enfants au quotidien. Pourtant, ils sont souvent forcés de travailler dans des conditions précaires, avec des salaires médiocres qui ne reflètent pas la nature délicate de leur travail. Entre-temps, un personnel de gestion n’assure pas la surveillance et le soutien nécessaires, ce qui amplifie davantage ces problèmes. Les sections locales 1253 et 1190 du SCFP exigent des mesures immédiates et soutenues de la part du gouvernement Higgs et du ministre Hogan. Nous demandons ce qui suit:

  1. Un plan complet et transparent pour le recrutement et la rétention des chauffeurs d’autobus et du personnel d’entretien, y compris des salaires et des avantages sociaux concurrentiels.
  2. Apporter des solutions à la table de négociation : pour recruter, le gouvernement du Nouveau-Brunswick doit offrir des salaires concurrentiels et respectueux à son personnel.
  3. Plus de travailleurs de première ligne, moins de gestionnaires : réorienter les ressources vers les services de première ligne qui ont un impact réel sur la sécurité des étudiants, comme l’embauche de plus de conducteurs, de mécaniciens, etc., afin d’assurer qu’aucun autobus fonctionne sans vérifications de sécurité à jour.
  4. Rétablissement des services à internes, comme la réparation des carrosseries et la peinture des autobus, afin de réduire les coûts et d’améliorer l’efficacité. Investir dans les réparations au public plutôt qu’au privé via la sous-traitance.

La sécurité de nos enfants n’est pas négociable. Il est temps que le gouvernement écoute la voix des travailleuses et travailleurs de première ligne et prenne des mesures concrètes pour corriger ces problèmes de longue date. Les sections locales 1253 et 1190 du SCFP sont prêtes à collaborer avec tous pour s’assurer que notre réseau de transport scolaire soit sécuritaire, fiable et respecté.

 

Jonathan Guimond – Président du SCFP 1190

Iris Lloyd – Présidente du SCFP 1253

Mise à jour aux membres du SCFP sur la demande d’injonction (Loi 17)

Mise Ă  jour sur la rĂ©cente dĂ©cision du tribunal concernant notre demande d’injonction visant Ă  stopper les changements apportĂ©s aux rĂ©gimes de pension des membres du SCFP dans le secteur de l’Ă©ducation (sections locales 1253 et 2745) et dans les foyers de soins (CSFSNB).

La Cour du banc du roi vient de dĂ©clarer qu’elle n’accepterait pas notre demande d’injonction. Cependant, n’oubliez pas que cette dĂ©cision d’injonction ne dĂ©termine pas si le projet de loi 17 (la Loi sur le transfert des pensions) respecte ou non la Charte canadienne des droits et libertĂ©s.

Nous continuons notre contestation judiciaire sous la Charte. Il est notoirement difficile d’obtenir des injonctions contre des lois au Nouveau-Brunswick. Pourtant, après plusieurs jours en cour sur l’injonction, nous sommes confiants que notre cause a Ă©tĂ© renforcĂ©e par ce que nous avons pu prĂ©senter en cour au juge Ivan Robichaud en ce qui a trait Ă  l’injonction.

Nous ne laisserons pas les dĂ©putĂ©s du PC et le premier ministre Higgs briser impunĂ©ment les conventions collectives qu’ils ont signĂ©es. Les membres du SCFP, comme tous les travailleurs, mĂ©ritent une retraite digne et sĂ»re.

Nous demeurons dĂ©terminĂ©s Ă  dĂ©fendre les droits de nos membres et Ă  plaider en faveur de l’amĂ©lioration des pensions.

Les sections locales sont en train de discuter des prochaines Ă©tapes et des options juridiques. Nous vous tiendrons au courant au fur et Ă  mesure de l’Ă©volution de la situation.

Budget provincial du N.-B. 2024 : « Des occasions manquées qui pénalisent les Néo-Brunswickois

Le Syndicat canadien des employĂ©s de la fonction publique (SCFP-NB) est déçu du budget provincial dĂ©voilĂ© aujourd’hui.

« Ce budget est une occasion ratĂ©e de rĂ©pondre aux besoins pressants des NĂ©o-Brunswickois », a dĂ©clarĂ© Stephen Drost, prĂ©sident du SCFP-NB. « C’est le budget d’un gouvernement qui plie bagages. Nous sommes franchement surpris par l’absence de mesures audacieuses en matière de santĂ©, d’Ă©ducation et dans le ministère du dĂ©veloppement social. Tout cela laisse nos communautĂ©s aux prises avec des difficultĂ©s. » a ajoutĂ© Drost.

Budget 2024-2025

Le SCFP-NB souligne plusieurs sujets de préoccupation :

  • Sous-investissement dans les soins de santé : MalgrĂ© les appels rĂ©pĂ©tĂ©s des professionnels de la santĂ© et des syndicats, le budget de la santĂ© ne permet pas de combler les pĂ©nuries de personnel et d’amĂ©liorer les soins aux patients.
  • Salaires stagnants : La tentative du gouvernement de supprimer les attentes salariales manque de respect envers les travailleurs dĂ©vouĂ©s du secteur public qui font face Ă  la hausse du coĂ»t de la vie.
  • Financement de l’Ă©ducation : Si l’augmentation du financement pour la croissance du nombre d’Ă©lèves est positive, elle ne fait pas grand-chose pour remĂ©dier Ă  l’infrastructure en dĂ©tĂ©rioration ou pour soutenir les enseignants et le personnel de soutien confrontĂ©s Ă  des charges de travail accrues.
  • Crise des soins de longue durĂ©e ignorĂ©e : Le budget n’offre aucune solution Ă  la crise actuelle dans les Ă©tablissements de soins de longue durĂ©e, en particulier les foyers de soins sans but lucratif, qui constituent la majoritĂ© des Ă©tablissements. Les salaires restent très bas dans ce secteur et la province n’a pas montrĂ© une rĂ©elle volontĂ© de rĂ©gler ce problème.
  • Lueur d’espoir pour le logement : Le SCFP-NB reconnaĂ®t la crĂ©ation d’une ligne budgĂ©taire distincte pour le logement et l’augmentation des investissements dans la SociĂ©tĂ© d’habitation du Nouveau-Brunswick. Une augmentation de 60 millions de dollars dans ce poste budgĂ©taire est une bonne nouvelle. NĂ©anmoins, c’est loin d’ĂŞtre suffisant pour que la province amĂ©liore l’accès aux logements. Aucune annonce n’a Ă©tĂ© faite concernant la protection des locataires et la prĂ©vention de la perte de logements actuellement abordables qui sont convertis en locations et condos de luxe. Le SCFP-NB est attristĂ© de constater que ce gouvernement n’a pas fait du logement abordable public une part importante de son plan pour rĂ©gler la crise du logement dans la province.

Le SCFP-NB exhorte le gouvernement Ă  :

  • S’attaquer aux crises dans les services publics comme la santĂ©, l’Ă©ducation, les services sociaux et les soins de longue durĂ©e.
  • Respecter les droits de nĂ©gociation collective des travailleurs du secteur public et consacrer des fonds pour aider les travailleurs Ă  faire face aux pressions du coĂ»t de la vie.
  • Élaborer un plan global pour s’attaquer Ă  la crise du logement abordable, qui touche de manière disproportionnĂ©e les familles de travailleurs, les aĂ®nĂ©s et les rĂ©sidents Ă  faible revenu.

Le vérificateur général doit élargir son enquête sur les contrats d’agences privées en santé

Fredericton, NB – Le SCFP fĂ©licite l’initiative du vĂ©rificateur gĂ©nĂ©ral Paul Martin d’enquĂŞter sur les contrats d’agences de soins infirmiers privĂ©es au Nouveau-Brunswick. C’est pourquoi la section locale 1252 du SCFP (reprĂ©sentant plus de 9 000 travailleuses et travailleurs de la santĂ© au N.-B.) ainsi que le Conseil des syndicats des foyers de soins du N.-B. (comptant plus de 4 400 employĂ©s de soins de longue durĂ©e) rĂ©clament une enquĂŞte plus large sur la privatisation des soins de santĂ©.

Paul Martin, vérificateur général du N.-B.

Si les projecteurs se sont principalement braquĂ©s sur les coĂ»ts faramineux associĂ©s aux contrats d’infirmières d’agences, le SCFP note que le problème de la privatisation s’étend bien au-delĂ  des infirmières. Notamment, les rĂ´les des prĂ©posĂ©s aux soins sont Ă©galement sous-traitĂ©s au lieu d’ĂŞtre rĂ©alisĂ©s au public, entraĂ®nant ainsi des coĂ»ts importants pour les rĂ©sidents du Nouveau-Brunswick.

« L’accent sur les contrats d’infirmières d’agences ne fait qu’effleurer la surface d’un problème bien plus vaste de privatisation systĂ©mique », affirme Norma Robinson, prĂ©sidente du SCFP 1252. « Nous devons nous attaquer Ă  la pratique rĂ©pandue de la sous-traitance, devenue alarmante au sein des rĂ©gies Horizon et VitalitĂ©, en raison d’annĂ©es de mauvaise gestion par la province. Les enjeux dĂ©passent largement les coĂ»ts exorbitants ; il est aussi question de responsabilitĂ©, de transparence, et de qualitĂ© de soins pour tous les NĂ©o-Brunswickois » a-t-elle ajoutĂ©.

Dans une lettre adressĂ©e Ă  l’auditeur gĂ©nĂ©ral Paul Martin en date du 7 mars 2024, les sections locales du SCFP ont demandĂ© qu’il puisse Ă©largir la portĂ©e de son enquĂŞte. « Nous fĂ©licitons son initiative et soulignons la nĂ©cessitĂ© d’examiner en profondeur les processus d’appels d’offres, les mĂ©canismes de surveillance, et l’impact global de ces contrats coĂ»teux sur la prestation des soins de santé », a dĂ©clarĂ© Sharon Teare, prĂ©sidente du Conseil des syndicats des foyers de soins du N.-B.

« Des millions de dollars fuient la province, alors que les travailleurs du système public sont ignorés par le gouvernement », souligne Trent Snikkers, conseiller syndical du SCFP et négociateur en matière de santé. « Ce gouvernement doit prioriser les soins de santé publics plutôt que des solutions à court terme orientés sur le profit privé » a-t-il conclu.

Audience d’injonction en mars contre le projet de loi 17

Trois groupes du SCFP (les sections locales 1253 et 2745 et le Conseil des syndicats des foyers de soins du Nouveau-Brunswick) ont officiellement lancé une contestation judiciaire contre le projet de loi sur les pensions du Parti progressiste-conservateur. Le projet de loi 17 brise les contrats signés et viole les droits fondamentaux des travailleurs à une négociation collective équitable. Lisez notre avis de poursuite et notre exposé de la demande déposée auprès de la Cour du banc du roi du NB, ci-dessous. (en anglais seulement)

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Le SCFP N.-B. réagit au discours de l’état de la province

Fredericton, NB – Aujourd’hui, le SCFP NB et les dirigeants des sections locales provinciales ont tenu une confĂ©rence de presse en rĂ©ponse au discours sur l’Ă©tat de la province du premier ministre Blaine Higgs, qui a Ă©tĂ© prononcĂ© jeudi soir Ă  Fredericton.

« MalgrĂ© des surplus budgĂ©taires, la nĂ©gligence des politiques du gouvernement progressiste-conservateur a créé une tempĂŞte parfaite, laissant les travailleurs, les aĂ®nĂ©s, les rĂ©sidents ruraux, les jeunes familles et tant d’autres Ă  la dĂ©route » a dĂ©clarĂ© Stephen Drost, prĂ©sident du SCFP N.-B., qui reprĂ©sente plus de 27 000 membres syndiquĂ©s. « Nous nous attendions que le premier ministre admette qu’il a beaucoup de rattrapage Ă  faire pour aider les citoyens, les communautĂ©s et les travailleurs. Mais cela ne s’est pas produit. « Au lieu de cela, il pense qu’il peut acheter les votes des travailleurs en leur envoyant un chèque unique de 300 dollars. Cela ne fait qu’effleurer les dommages qu’il a causĂ©s aux familles Ă  faible revenu, qu’il s’agisse de son insistance sur les bas salaires dans les nĂ©gociations ou de l’absence de protection des loyers » a dĂ©clarĂ© M. Drost.

Les soins de santĂ© figurent parmi les questions urgentes mentionnĂ©es par le premier ministre, mais il n’a pas dit qu’il mettrait fin Ă  sa dĂ©pendance Ă  la privatisation, comme avec MĂ©davie et les infirmières d’agences privĂ©s. « Il pense que la prioritĂ© numĂ©ro un est la numĂ©risation des dossiers mĂ©dicaux, alors que nous souffrons d’une grave pĂ©nurie de personnel et d’un sous-paiement des soins, en particulier dans le secteur des foyers de soins, ce qui aggrave la crise en santé », a dĂ©clarĂ© M. Drost. « La province doit d’abord arrĂŞter l’hĂ©morragie. Cela nĂ©cessite des fonds directs pour aider les travailleurs et amĂ©liorer les services publics dont tous les rĂ©sidents ont besoin », a-t-il ajoutĂ©.

L’éducation et la protection de l’enfance, des piliers essentiels de notre société, sont également en danger. Les progrès lents dans la construction de nouveaux espaces scolaires, en plus de la pénurie de personnel affecte le nettoyage et le transport, mettent en évidence le manque d’engagement envers l’avenir de nos enfants. « Les services sociaux, y compris les unités de protection des enfants, ont un manque de personnel, compromettant les soins à nos plus vulnérables citoyens », ajouta Drost.

Les droits des travailleurs et salaires sont constamment bafoués, avec une évolution des salaires très inférieurs à l’inflation. L’approche du gouvernement de Higgs d’imposer des changements de contrat par le biais de la législation attaque les droits de négociation, comme le projet de loi 17.

Le SCFP N.-B. remarque comment l’absence de protection des loyers intensifie la crise de logement abordable, qui affecte les travailleurs dans tout le spectre du revenu. N’oublions pas que le N.-B.  demeure l’une des provinces ayant les salaires minimums les plus bas et des protections des droits des consommateurs les plus faibles au Canada. « Ceci aggrave les défis confrontés par les citoyens », a dit Drost. « Plus que jamais, nous avons besoin d’un gouvernement qui est prêt à investir au bien-être de ceux qui contribuent à la prospérité de la province : les travailleurs », ajouta Drost.