Le syndicat demande à Alcool NB de revoir sa decision

FREDERICTON ( 26 septembre 2012) : Le syndicat représentant les employés d’Alcool NB, la section locale 963 du SCFP, demande à la Société des alcools du Nouveau-Brunswick de revoir sa décision de fermer deux de ses magasins au début de la prochaine année.

« On nous a informés hier que la Société entendait fermer ses succursales de St. George et de Bristol, car les réparations nécessaires aux édifices entraîneraient des coûts trop élevés et la location de locaux ne serait pas une option viable en raison du prix des loyers », a déclaré Martha Thompson, présidente de la section locale 963 du SCFP.

« Cette décision porte un autre coup à l’économie de ces collectivités. Cela représente une perte de six postes à temps plein et emplois permanents à temps partiel dans ces collectivités. Ces employés se verront offrir l’option d’aller travailler dans une autre succursale. Les employés occasionnels touchés auront aussi cette option mais leurs heures seront affectées », explique Mme Thompson.

« En plus de perdre des emplois bien rémunérés, ces collectivités perdent également des revenus fiscaux. Nous croyons que cette décision fait partie du projet du gouvernement de  privatiser Alcool NB. Au lieu d’affronter les réactions défavorables de la population, le gouvernement privatise la société d’État à la pièce. »

« L’augmentation du nombre de magasins de franchise n’est pas la solution la plus avantageuse pour les Néo-Brunswickois. Les magasins de franchise qui remplaceront ces deux succursales offriront moins de produits et les services à la clientèle y seront pratiquement inexistants. Il semble que les Néo-Brunswickois des régions rurales ne méritent pas les mêmes services et la même variété de produits d’Alcool NB que ceux qui vivent dans les plus grands centres », conclut Mme Thompson.

Le SCFP représente plus de 500 employés des magasins et entrepôts d’Alcool NB

Les électeurs de Saint-Jean rejettent le recours à une société privée pour la gestion de l’eau potable – sondage

Saint-Jean (9 mai 2012): Un récent sondage révèle que la majorité des électeurs de Saint-Jean ne veulent pas confier à une société privée les services d’eau potable.

Le sondage, mené par Continuum Research pour le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), révèle que 62 pour cent des électeurs de Saint-Jean s’opposent à des services privés d’aqueducs, soit la gestion des services de distribution de l’eau potable par une société à but lucratif. En fait, 45 pour cent des électeurs s’opposent fortement à cette approche.

Ces données sont rendues publiques au moment où les électeurs se préparent à voter aux élections municipales du 14 mai prochain. La ville songe à conclure un partenariat public-privé (PPP) qui concéderait le contrôle des services d’eau potable à une société privée, fait sans précédent.

L’appui pour un PPP est faible. En effet, seulement 23 pour cent des électeurs sont favorables à cette approche, dont un maigre 9 pour cent très favorables.

« Le message adressé à tous les candidats est clair. L’eau est un élément essentiel à la vie et est un bien trop précieux pour le confier à une société privée motivée par les profits, a déclaré le président du SCFP Nouveau-Brunswick, Daniel Légère. Le réseau d’aqueducs de Saint-Jean doit être agrandi et amélioré, et les électeurs veulent que ce service vital demeure dans le domaine public. »

Le sondage démontre que 38 pour cent des électeurs sont moins enclins à choisir des candidats qui appuient un PPP. Seulement 15 pour cent des répondants ont indiqué qu’ils préféraient un candidat qui était pour un PPP. Les résidants les plus susceptibles de voter aux prochaines élections sont également ceux qui s’opposent le plus farouchement au PPP.

« Il est grandement temps de faire la lumière sur cette question. Tous les candidats doivent faire part aux électeurs de Saint-Jean où ils logent sur cette question. L’expérience démontre que partout au monde, lorsque des sociétés sont responsables de la distribution de l’eau, les citoyens en font les frais. Lorsque les coûts augmentent, la responsabilité diminue et la qualité est menacée », a ajouté M. Légère.

« Le gouvernement fédéral conservateur fait la promotion des PPP auprès des municipalités, comme Saint-Jean, par le truchement de son organisme PPP Canada. Nos représentants locaux doivent défendre les services publics d’aqueducs. Ensemble, nous pouvons résoudre les problèmes relatifs à l’eau potable de Saint Jean, sans céder le contrôle de notre eau pour des décennies, a conclu M. Légère.

La section locale 1252 du SCFP est satisfaite du nouveau régime de retraite pour ses membres

FREDERICTION ( 31mai 2012): Le Conseil des syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick — la section locale 1252 du SCFP — estime que le nouveau régime de retraite annoncé aujourd’hui par le gouvernement du Nouveau-Brunswick est très positif pour ses membres.

« Notre régime de retraite est sous-financé depuis de nombreuses années et nécessitait un financement supplémentaire ou une nouvelle structure. Nous essayons depuis longtemps de résoudre nos problèmes de financement. Toutes les propositions présentées antérieurement par le Syndicat pour régler cette question n’ont pas été mises à exécution par les parties. Sans changement, nos membres auraient pu voir leurs rentes diminuer », explique Norma Robinson, présidente du Conseil des syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick, la section locale 1252 du SCFP.

« Le nouveau régime de retraite contient de nombreuses caractéristiques adoptées par les Hollandais, qui sont considérés comme ayant un des systèmes de pension les plus solides au monde. »

« Au cours de nos discussions avec le Groupe de travail sur le régime de retraite, nous avons présenté le régime de retraite hollandais à titre de modèle pouvant être adapté au Nouveau-Brunswick. Le Groupe de travail a reconnu la valeur de notre suggestion et a collaboré avec tous les syndicats (des secteurs public et privé) et le gouvernement afin de proposer un nouveau modèle de régime de retraite qui pourrait être abordable et durable à long terme. »

« Il s’agit de la meilleure solution que nous pouvions obtenir pour nos membres et les retraités. Le nouveau régime fera en sorte de garantir les rentes des retraités et d’assurer que des fonds seront disponibles lorsque les membres actifs décideront de prendre leur retraite. Tous les changements seront appliqués à l’avenir et seront progressifs. »

« Le nouveau modèle de régime demeure un régime à prestations déterminées, mais le risque partagé est la grande différence dans le nouveau régime. »

Le Conseil des syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick, la section locale 1252 du SCFP, représente plus de 11 000 travailleurs et travailleuses de première ligne dans les secteurs des soins de santé.