Nouvelle convention collective pour les membres du SCFP 2745

FREDERICTON (21 mars 2012): C’est à la suite de deux ans de négociations que les membres de la Section locale 2745 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), représentant le personnel de soutien à l’éducation, ont majoritairement voté en faveur de la convention collective.

« Cette ronde de négociation a été tout un défi, » de dire Sandy Harding, présidente du SCFP 2745.

« Nous avons pu améliorer d’importants articles de notre convention collective. Toutes les aides-enseignantes travailleront trente (30) heures par semaine au minimum d’ici la fin de la convention collective. Ce groupe du personnel sera dorénavant connue sous le nom d’assistante à l’éducation comme c’est le cas partout au pays. »

« Même si nous avons augmenté le nombre d’heures de travail pour toutes les assistantes à l’éducation à 30 heures par semaine, la plupart d’entre elles ne seront tout de même pas admissibles au régime de retraite à prestations déterminées pour employées à temps, puisqu’elles n’atteindront pas les 31 heures requises. »

« Malheureusement, ce gouvernement n’a pas tenu toutes ses promesses faites lors des dernières élections, mais il s’est engagé à le faire lors des prochaines négociations. Nous sommes toujours les moins bien payées au pays gagnant en moyenne 17 000 $ par année. Nous avons la ferme intention de rendre le gouvernement imputable envers ces promesses lors des prochaines négociations qui auront lieu dans moins de deux ans, » ajoute Harding.

« Nous espérons vraiment que cette convention collective mettra en valeur la collaboration entre le ministère de l’Éducation et nos membres. Nous avons réussi lors de ces négociations à gagner le respect et la justice de notre employeur et nous continuerons à travailler à atteindre notre objectif. »

Le SCFP 2745 représente plus de 3 200 assistantes en éducation, adjointes administratives dans les écoles et les bureaux de district, ainsi que préposées à la bibliothèque scolaire, intervenantes scolaires et préposées aux autobus.

La nouvelle convention collective expirera en 2013.

Les budgets fédéral et provincial : Favoriser l’économie au détriment de gens

Moncton (3 mars 2012):La semaine dernière, le gouvernement du Nouveau‑Brunswick et celui du Canada ont déposé leurs budgets pour l’exercice financier 2012-2013. Les deux budgets sont marqués par des compressions effectuées aux services publics et des compressions qui ont une incidence disproportionnée sur les gens les plus vulnérables de la société.

« Maintenant plus que jamais, il est important que le mouvement syndical s’acharne à opposer le programme de droite des gouvernements », déclare Michel Boudreau, président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau‑Brunswick. « Autrement, nous risquons de ne pas reconnaître notre société dans trois ans. Nos gouvernements, qui prétendent avoir nos intérêts à cœur, nous sacrifient pour le bien de leur programme économique. »

Le budget provincial est caractérisé par la réduction du nombre de gens qui assurent les services publics essentiels. D’ailleurs, la province effectue des compressions se chiffrant à 7,5 millions de dollars au financement accordé à l’aide sociale, ainsi qu’un million de dollars réservés aux services d’apprentissage pour adultes. Les étudiants qui fréquentent un collège ou une université dans le but de poursuivre leur éducation postsecondaire verront également une réduction du financement à leur disposition.

« Ces compressions sont déplorables et inutiles, » ajoute M. Boudreau. « Le gouvernement aurait pu générer des recettes en ramenant les taux d’imposition des particuliers et des sociétés à leurs niveaux correspondants de 2008. Ces fonds auraient pu grandement servir à lutter contre le déficit provincial. »

Par ailleurs, le gouvernement provincial commence finalement à accorder des rajustements au titre de l’équité salariale au Nouveau‑Brunswick; il y investit 6,4 millions de dollars cette année à titre de premier versement. Quoique le gouvernement promette d’autres fonds d’ici l’exercice 2017-2018, il ne précise aucun montant. Plus d’information est requise pour expliquer la distribution de ces fonds afin de déterminer s’ils feront une réelle différence dans la vie des travailleurs et travailleuses.

De son côté, le budget fédéral, déposé lui aussi la semaine dernière, a annoncé l’élimination de 12 000 emplois du secteur public, des compressions qui auront une incidence considérable sur le niveau et la qualité des services offerts aux Canadiens. Le budget a également dévoilé des coupures de 5,2 milliards de dollars aux services publics au cours des trois prochaines années. De plus, le gouvernement fédéral a communiqué qu’il haussait l’âge de la retraite de 65 à 67 ans.

« Le fait de s’attaquer à la Sécurité de la vieillesse et au Supplément de revenu garanti des personnes âgées vivant dans la pauvreté est le pire moyen d’adresser la sécurité de la retraite au Canada. Il faudrait plutôt bonifier le Régime de pension du Canada maintenant afin d’accroître le revenu des personnes âgées à l’avenir, » de dire M. Boudreau. « En s’engageant présentement à doubler les prestations futures du RPC, on assure ainsi que tous les Canadiens puissent prendre leur retraite dans la dignité. »

Au cours de la dernière année, le mouvement syndical canadien a fait la promotion de l’amélioration des prestations de retraite pour tous les Canadiens.

« Plusieurs chemins mènent à la prospérité économique. Il est malheureux que les gouvernements fédéral et provincial ont décidé d’emprunter le chemin qui avantagera les plus riches de la société, laissant le reste d’entre nous de côté, » conclut M. Boudreau.

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau‑Brunswick est la voix centrale du mouvement syndical au Nouveau‑Brunswick, représentant 40 000 membres.

La section locale 963 du SCFP satisfaite du rapport d’Alcool NB

FREDERICTON (29 février 2012) : Le syndicat qui représente les employés d’Alcool NB, la section locale 963 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), est heureux que la Société des alcools du Nouveau-Brunswick ne favorise pas la privatisation d’Alcool NB.

« Alcool NB a eu une excellente performance depuis sa création et a contribué des millions de dollars chaque année pour les services publics tels la santé et l’éducation pour les contribuables du Nouveau-Brunswick. »

L’Examen stratégique de l’avenir d’Alcool NB Liquor rendu public aujourd’hui par la Société des alcools, nous montre un bilan positif de la rentabilité de la corporation de la Couronne. En 2011, Alcool NB a versé 162 millions de dollars au gouvernement – un profit qui démontre une croissance constante depuis plus de 35 ans.

« Durant les dix dernières années, Alcool NB a remis 1,4 milliard de dollars au gouvernement. De plus, il soutient avoir le ratio coût-dépense le plus bas au Canada, une fierté pour les Néo-Brunswickois », précise Thompson.

«Chaque gouvernement successif a demandé à Alcool NB de considérer la privatisation, soit par la vente en partie ou en gros ou en privatisant les services commerciaux », expliqua Thompson. « Arrêtons de demander à Alcool NB de faire l’impossible et laissons lui faire ce qu’il fait le mieux – offrir un bon service à la clientèle, avoir une responsabilité sociale et un rendement stable. »

La section locale 963 du SCFP représente plus de 500 employés dans les magasins d’alcool et dans les entrepôts au Nouveau-Brunswick.

Le gouvernement est loin de la réalité des Néo-Brunswickois, selon un sondage

FREDERICTON (17 février 2012): « Les Néo-Brunswickois et les Néo-Brunswickoises sont conscients du rôle des services publics dans leur vie, a déclaré Daniel Légère, président du SCFP Nouveau-Brunswick (SCFP NB). Les ministres nous disent de diminuer nos attentes et nos demandes. Le sondage indique clairement que les Néo-Brunswickois ne font pas accepter cela. Ils apprécient leurs services publics et le gouvernement Alward doit les protéger en augmentant ses revenus. »

« Des services publics de qualité sont essentiels aux collectivités du Nouveau-Brunswick et d’ailleurs au Canada », d’affirmer le président national du SCFP, Paul Moist. « Nous comptons tous sur les services publics d’être là quand nous en avons de besoin le plus, et nous devons les protéger.»

Dans le sondage, 88 pour cent des Néo-Brunswickois ont déclaré que les services publics étaient importants dans leur vie de tous les jours. La société Continuum Research a terminé le sondage à la fin de novembre au nom du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Elle a interrogé 800 Néo‑Brunswickois entre le 12 et le 22 novembre 2011. La marge d’erreur se situe à plus ou moins 3,4 pour cent et le niveau de confiance, à 95 pour cent.

Depuis des mois, le ministre des Finances, Blaine Higgs, dit aux Néo-Brunswickois et aux Néo-Brunswickoises qu’ils doivent diminuer leurs demandes et que des changements majeurs sont imminents au gouvernement du Nouveau-Brunswick.

« Ces résultats montrent que le gouvernement est très loin des priorités des Néo‑Brunswickois. Ils disent au gouvernement Alward qu’avant de réduire les services publics requis et demandés par la population, il devrait mettre de l’ordre dans ses propres affaires », de dire Légère. « Si le gouvernement veut réduire ses dépenses, il devrait commencer par diminuer l’aide sociale aux entreprises parasites. Au Nouveau-Brunswick, les entreprises les plus prospères sont celles qui reçoivent le plus d’argent du gouvernement.»

Le sondage, réalisé à la grandeur de la province, révèle que les Néo-Brunswickois sont prêts à payer leur juste part d’impôt pour préserver les services publics. Soixante-et onze pour cent des Néo-Brunswickois préfèrent un système d’impôt progressif, où chacun paie selon ses moyens, établis à partir de son revenu.

« Lorsque le gouvernement précédent a diminué l’impôt des sociétés et des riches, une réforme que David Alward et ses collègues conservateurs ont appuyée, nous l’avons averti que cette mesure creuserait un déficit. Il a refusé de nous écouter. Depuis, un grand nombre de programmes ont été réduits ou abolis, surtout ceux destinés à aider les travailleurs et travailleuses à faible revenu, les aînés et ceux qui habitent dans les régions rurales. Ces réductions d’impôt accordées aux mieux nantis de la société représentent des centaines de millions de dollars en recettes perdues, mais le gouvernement refuse d’entendre ce que les Néo-Brunswickois lui disent », de dire Légère.

Afin de compenser cette perte de recettes, le gouvernement Alward a récemment instauré des frais d’utilisation, qui constituent une forme d’impôt régressif où les personnes à faible revenu paient la même chose que les personnes à revenu élevé.

« Lorsque vous êtes dans un trou, la première chose que vous devez faire, c’est d’arrêter de creuser. Le gouvernement doit arrêter ces cadeaux aux sociétés et rétablir une certaine justice dans le système fiscal. Les Néo-Brunswickois et les Néo-Brunswickoises n’acceptent pas que les réductions d’impôt accordées aux riches se traduisent par des réductions de programmes pour le reste de la population. »

Une autre question très importante pour les Néo-Brunswickois est la protection de leurs régimes de retraite. Quatre-vingt-quatorze pour cent d’entre eux estiment que la protection des régimes de retraite des employés devrait être une priorité pour le gouvernement provincial. « Tout ce que l’on entend sur les régimes de retraite en difficulté inquiète les gens, surtout lorsque les propos viennent du gouvernement qui est chargé de surveiller et de réglementer ces régimes. Tous les travailleurs et les travailleuses devraient avoir accès à un régime de retraite. De plus, c’est le régime de pension qui devrait permettre aux retraités de vivre décemment », a conclu M. Légère.

Le SCFP représente 30 000 employés du secteur public dans tout le Nouveau-Brunswick.

Services de soutien à domicile: Il faut vérifier l’entente avec la Croix-Rouge, selon le SCFP

FREDERICTON (15 décembre 2011): Le syndicat qui représente le personnel des services de soutien à domicile, la section locale 4598 du SCFP, demande au ministre du Développement social d’effectuer une vérification des pratiques de la Croix-Rouge canadienne au sujet des indemnités de déplacement pour ses travailleurs.

« Nous croyons que la Croix-Rouge n’a pas respecté l’entente de services conclue pour 2009-2010 avec le gouvernement », a déclaré la présidente de la section locale 4598, Thérèse Duguay.

« L’entente de services précise qu’un montant d’au moins 75 % de l’indemnité de déplacement doit être versé au personnel des services de soutien à domicile à titre de compensation pour les trajets à destination et en provenance des résidences des clients. À l’heure actuelle, la Croix-Rouge canadienne refuse de nous dévoiler les modalités de calcul pour établir le montant de 75 % dû au personnel des services de soutien à domicile», a poursuivi Mme Duguay.

« Le personnel des services de soutien à domicile ne reçoit que 0,12 $ l’heure pour leur kilométrage. Par conséquent, nous demandons au Ministère de vérifier les comptes de la Croix-Rouge canadienne au chapitre des indemnités de déplacement », a ajouté Mme Duguay.

« Depuis le 1er octobre 2011, la formulation pour les indemnités de déplacement dans l’entente de services a été modifiée et nous demandons à la ministre de nous informer des frais d’administration réclamées par la Croix-Rouge pour payer les indemnités de déplacement pour le personnel des services de soutien à domicile. »

En août, la ministre du Développement social, Sue Stultz, a annoncé un financement additionnel de 4,4 millions de dollars pour les organismes offrant des services de soutien à domicile, c’est-à-dire 16 $ l’heure à condition que les organismes comme la Croix-Rouge versent à leurs travailleurs un salaire minimum de 11 $ l’heure, et ce à compter du 1er octobre.

« Cette augmentation n’a pas encore été transmise aux employés. Le personnel des services de soutien à domicile est composé majoritairement de femmes qui vivent sous le seuil de la pauvreté. Elles ne jouissent pas d’emplois à temps plein et les travailleuses de la Croix-Rouge les mieux rémunérées gagnent 9,65 $ l’heure après dix ans de service. Même avec une augmentation à 11 $ l’heure, nous demeurons les moins bien payées des Maritimes. À titre de comparaison, en 2008, une personne qui faisait le même travail en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard gagnait 15,62 $ et 19,19 $ respectivement — une différence énorme. »

Le Nouveau-Brunswick compte 57 organismes qui offrent des services de soutien à domicile, lesquels emploient quelque 3 300 travailleurs. Cet après-midi, une pétition signée par 2 469 Néo-Brunswickois sera présentée à l’Assemblée législative par le député de Nepisiguit, Ryan Riordon, demandant au gouvernement provincial de financer adéquatement les services offerts par le personnel des services de soutien à domicile afin que ces derniers reçoivent une rémunération et des avantages sociaux dignes de leur travail. La pétition réclame aussi que ces services deviennent des services publics accessibles et de qualité égale partout dans la province.

Le gouvernement Alward poursuit son attaque des régions rurales

Fredericton (3 novembre 2011): Les dernières compressions au programme d’entretien en hiver du ministère des Transports affectera la sécurité des Néo-Brunswickoises et Néo-Brunswickois, surtout ceux qui demeurent dans les régions rurales.

« Il s’agit d’un recul inacceptable pour le programme d’entretien hivernal. Le gouvernement ne peut plus continuer de prétendre que des réductions de quatre millions de dollars ne toucheront pas la qualité des services », a déclaré Gordon Black, directeur régional du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) du Nouveau-Brunswick.

« Ces compressions signifient que des routes ne seront pas déblayées aussi souvent qu’avant. Le ministère mettra moins de chasse-neige sur les routes pendant les tempêtes et les conducteurs de chasse-neige devront attendre plus longtemps avant de commencer leur travail. Le gouvernement réduit également l’utilisation du sel de voirie sur les routes », a ajouté M. Black.

« Le gouvernement joue avec la vie des Néo-Brunswickoises et Néo-Brunswickois, et ce, de plusieurs façons. En effet, de nombreux travailleurs perdront leur emploi à cause des dernières compressions budgétaires, ce qui ajoutera aux difficultés. »

« Nous sommes très préoccupés par la sécurité sur nos routes. Les heures d’ouverture de nombreux centres de santé communautaires ont été réduites, ce qui obligera les gens à parcourir de plus longues distances pour obtenir des services, tout comme les ambulances. »

« De plus, 178 routes rurales où il n’y a qu’une ou deux maisons ne seront tout simplement plus déblayées. Voilà un autre exemple de l’attitude du gouvernement envers les régions rurales du Nouveau-Brunswick. Petit à petit, ce gouvernement abandonne les collectivités rurales. »

« Le gouvernement prétend que les services sont dispensés de façon juste et équitable partout dans la province. »

« Les dernières coupes sont le résultat de la réforme fiscale régressive en vigueur dans la province. Nous devons revenir à un système d’impôt progressif où chacun paie sa juste part d’impôt afin de réellement fournir des services publics de façon juste et équitable dans cette province. »

Le ministre des Finances veut maintenant ajouter un fardeau supplémentaire sur les Néo-Brunswickoises et Néo-Brunswickois à faible revenu en ramenant les autoroutes à péage. Le ministre des Finances Blain Higgs qualifie la situation déficitaire « d’inacceptable et d’intolérable ».

« Nous croyons fermement que ce qui est « inacceptable et intolérable », c’est justement le refus du gouvernement d’augmenter les impôts des grandes entreprises et des gens qui gagnent des revenus élevés au Nouveau-Brunswick », a conclu M. Black.

La politique fiscale du Nouveau-Brunswick : l’heure est au bilan

Fredericton (24 octobre 2011) : Trois ans après l’adoption de la réforme fiscale au Nouveau-Brunswick, on ne peut faire autre qu’un constat d’échec pour les travailleurs et les travailleuses de la province.

Selon le président du SCFP NB, Daniel Légère, le gouvernement doit revenir à un système d’impôt progressif où les individus et les compagnies paient leur juste part d’impôt.

« La diminution de l’impôt des grandes entreprises et des hauts salariés a appauvri la province de centaines de millions de dollars. »

« À l’époque, le gouvernement libéral avait soutenu que cette réforme fiscale attirerait de nouvelles familles et des entreprises dans la province. Le gouvernement avait complètement ignoré les mises en garde des économistes et de la société civile. La réforme fiscale n’a pas donné la croissance économique prédite par le gouvernement et notre ressource première, nos travailleuses et travailleurs, continuent à quitter la province pour gagner leur vie », de dire Légère.

« Depuis l’adoption de la réforme fiscale, le gouvernement s’est privé de centaine de millions de dollars en revenus chaque année. Ce n’est pas suffisant pour le gouvernement Alward d’annuler la dernière baisse de taxes prévue dans la réforme fiscale. Il faut renverser la vapeur et faire carrément marche arrière et revenir à un système d’impôt progressif! »

« La semaine dernière, le réseau de santé Horizon a supprimé 65 postes. Lorsque l’on coupe des postes, ce sont des services que l’on coupe. Dans ce cas-ci, ce sont les régions rurales qui vont en payer le prix. Les centres de santé communautaires de McAdam, Blacks Harbour, Minto, Harvey et la vallée de Tobique offriront moins de services. Ce sont les Néo-brunswickoises et les Néo-Brunswickois qui payent le prix de cette réforme fiscale et qui se retrouvent du jour au lendemain avec moins de services publics qui sont essentiels comme la santé! Ces réductions de services sont le résultat des compressions budgétaires de deux pour cent imposées par le gouvernement. »

« Les professionnels de la santé demandent des améliorations aux centres de santé communautaires, pas des réductions. C’est vraiment un pas en arrière.»

« Le premier ministre David Alward a adopté la même approche que son prédécesseur : une approche qui favorise les grandes entreprises au détriment des gens. Il s’attaque aux services publics au lieu de régler la source du problème : la réforme fiscale! », de conclure Légère.